Focus - Avril 2014 - Groupama Asset Management

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FOCUS
SOLUTIONS D’INVESTISSEMENT
Paris, le 25 avril 2014
Les actions : une classe d’actif attractive dans l’environnement actuel pour un
investisseur institutionnel
Le pilotage des impacts rendement/risque/coût en capital, dans le cadre d’une approche
statique, met en évidence l’intérêt des actions au détriment des obligations dans
l’environnement financier actuel.
Dans le cadre réglementaire défini par Solvabilité 2, plusieurs métriques peuvent être utilisées pour
mesurer le degré d’optimalité d’une allocation. En effet, le traditionnel Sharpe ratio a fait apparaître
plusieurs nouvelles métriques :
Return on Capital, défini comme le rendement (ou le rendement en excès du taux sans
risque) rapporté au capital requis (SCR). En monitorant cette métrique, il est possible de
mettre en évidence les classes d’actifs les plus attractives sous un angle rendement / coût
en capital.
Return on Cost of Capital, défini comme le Return on Capital divisé par le rendement
interne (généralement entre 6% et 10%).
Hurdle Rate, défini comme le rendement (ou le rendement en excès du taux sans risque)
auquel on retranche le coût du capital (SCR x rendement interne). Cette métrique illustre
la capacité d’une classe d’actif à rémunérer le coût du capital requis.
Plusieurs études ont mis en évidence l’attrait que présentaient les classes d’actif obligataires de
maturités courtes à l’aune des métriques définies ci-avant. Pour autant, lorsque le rendement
anticipé des actions est suffisamment élevé, ces dernières peuvent devenir plus avantageuses
que le crédit (cf. ci-dessous).
Lorsque l’optimisation est réalisée globalement sur l’actif de l’assureur, il apparaît notamment que la
diversification améliore les métriques ci-dessus car le calcul du capital réglementaire requis prend en
compte l’effet décorrélant induit par la construction d’un portefeuille diversifié.
Une approche dynamique et globale de l’actif confirme l’intérêt d’accroître la poche actions
dans la perspective d’une diversification
Une autre approche d’optimisation de l’allocation d’actif d’un assureur consiste à appréhender l’actif
dans sa globalité et de le projeter sur un horizon d’un an. Cette méthode consiste à calculer plusieurs
statistiques financières (le rendement espéré, la volatilité, le taux de rendement à l’achat du
portefeuille) sur un actif projeté sur 1 an, après avoir calibré les processus stochastiques sous-jacents
en fonction des anticipations que l’investisseur émet.
Il est alors possible, en fonction des métriques sur lesquelles l’investisseur souhaite optimiser, de
dessiner, sur des plans, des nuages de points et d’en déduire une famille d’allocations optimales.
Ci-dessous, un exemple d’optimisation purement financière des allocations en fonction de la
performance espérée et de la volatilité espérée. La frontière optimale est la zone sur la partie « nordouest » du graphique. Il est possible de raffiner l’analyse en introduisant l’impact comptable induit par
l’arbitrage du portefeuille actuel vers le portefeuille cible choisi.
Il apparaît que, dans l’environnement anticipé, l’ajout d’actions augmente la performance de
l’actif et réduit la volatilité jusqu’à un certain montant d’actions ajoutées.
Merci à Réda Jabrazko pour sa contribution.
Déjà parus
Mars 2013 : Stratégie de couvertures à la hausse des taux … attention à la pente !
Avril 2013 : Stratégie assurantielle : pariez sur la volatilité !
Mai 2013 : Les pièges de l’optimisation ou tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’allocation
d’actifs quantitative, en trois étapes clés
Juin 2013 : Comment construire un portefeuille « robuste » actions limitant la volatilité et amortissant
les baisses?
Juillet 2013 : De l’intérêt d’introduire de la convexité à l’actif d’un assureur-vie
Septembre 2013 : Produits structurés, pièges ou opportunités
Octobre 2013 : Une visite guidée au cœur des actions protégées
Novembre 2013 : De l’intérêt de simuler le passif pour optimiser l’allocation d’actif d’une compagnie
d’assurance
Décembre 2013 : Solvabilité 2 : un accord trouvé !
Janvier 2014 : Gare au choc !
Février 2014 : Structuré action ou investissement crédit ?
Mars 2014 : De la prime de risque actions aux primes de risque factorielles
GROUPAMA ASSET MANAGEMENT, Gestionnaire Activement Responsable
ième
Avec 89,2 Md€ d’actifs (au 31 mars 2014), Groupama Asset Management figure aujourd’hui au 8
rang des sociétés de gestion d’actifs françaises avec un développement international important. Filiale
ière
de Groupama, 1 mutuelle d’assurance en France, elle permet à sa clientèle d’investisseurs
professionnels de bénéficier de sa gestion activement responsable multi-expertises : un mode de
gestion long terme, résolument active, s’appuyant sur une forte capacité de recherche.
Groupama Asset Management
David Zerbib, Gérant ALM - 01 44 56 58 02 – [email protected]