Faits stylisés sur l’autocorrélation et la volatilité des rendements Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine.
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Faits stylisés sur l’autocorrélation et la volatilité des rendements Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine L’autocorrélation L’enjeu : prévision du rendement de demain à partir de celui d’aujourd’hui. Stratégies financières tentant d’exploiter les autocorrélations de type momentum inertie contrarian retournements Historiquement : controverse « chartisme versus marche aléatoire » L’hypothèse de la marche aléatoire Le chartisme (et l’analyse technique): La prévision des cours (et rendements) futurs par Les cours (et rendements) passés Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Le chartisme Le chartisme (Dow et Hamilton) la métaphore de la marée inertie et points de retournement la prévision des cours (et des rendements) futurs à partir des cours (et des rendements passés ) La marche aléatoire A partir des années 50, études empiriques faiblesse des coef. d’autocorrélation des rendements (quotidiens, hebdomadaires voire mensuels) Murray Kendall « le démon du hasard » La marche aléatoire (suite) L’hypothèse de la marche aléatoire et sa conséquence : La meilleure prévision pour le cours de demain est le cours d’aujourd’hui. Les coefficients d’autocorrélation A l’horizon du mois, faiblesse des coef. D’autocorrélation (souvent peu significatifs) Sauf pour certains titres peu liquides (appartenant souvent à l’univers des small growths) Exemple Echantillon de 13 titres et 2 indices (DJIA et S&P 500) en données mensuelles sur la période 1971-2004 Autocorrélations calculés sur des périodes glissantes de 36 mois. Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine 3M -0,1 -0,15 -0,2 -0,25 R PW SE AR S RO EB UC K 0 S& P5 0 CO CA RP TE RP IL LA R DJ IN IN C DU AV ER EA AG ST E M AN KO G EN DA ER K AL M OT O G RS OO DY EA HE R TI W RE LE TT -P AC KA HO RD NE YW EL L IN IN TL TL BU S M AC HI NE M AR AT HO N O NA IL VI ST AR IN TL AT &T EL EC -0,05 AM ER M PA NY CO La corrélation moyenne de 15 titres américains 1979-2004 données mensuelles 0,1 0,05 0 Moyennes et écart-types des coeff. d'autocorrélation (sur 36 mois) de 15 titres américains, 1979-2004 0,25 0,2 0,15 moyenne écart-type 0,1 0,05 CA EB UC K 0 RO S& P5 0 SE AR S CO TE RP RP IL LA DJ R IN IN DU C AV ER EA AG ST E M AN G KO EN DA ER K AL M O TO G O RS O DY EA HE R W TI LE RE TT -P AC HO KA NE RD YW EL IN L TL IN TL BU S M AC HI M NE AR AT HO N NA O IL VI ST AR IN TL R AT &T PW EC EL AM ER 3M CO M PA NY 0 Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Conclusion (inspiré du graphique précédent) : des moyennes non statistiquement différentes de 0 Et la distribution des coef. D’autocorrélation ? Histogramme des coefficients d'autocorrélation des rendements de HEWLETTPACKARD 20 18 16 14 % 12 10 8 6 4 2 0 -,673 -,614 -,554 -,494 -,434 -,375 -,315 -,255 -,195 -,135 -,076 -,016 ,044 ,104 ,164 ,223 ,283 ,343 ,403 ,462 corrélation Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Propriété : l’asymétrie (fréquente pour des données mensuelles) dans la distribution des coef. D’autocorrélation des rendements. Moyenne des fréquences des coefficients de corrélation sur 16 titres américains - 1971-2004 en données mensuelles 120 100 % 80 60 40 20 -,800 -,600 -,400 -,200 0 ,000 coef. corrélation ,200 ,400 ,600 Distribution des coefficiences de corrélation de l'indice S&P 500 1971-2004 en données mensuelles 120,000 100,000 80,000 % 60,000 40,000 20,000 -,800 -,600 -,400 -,200 ,000 ,000 ,200 ,400 ,600 -20,000 coef. corrélation Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Distribution des coefficients de corrélation du DJIA 1971-2004 en données mensuelles 120,000 100,000 80,000 % 60,000 40,000 20,000 -,800 -,600 -,400 -,200 ,000 ,000 ,200 ,400 ,600 -20,000 coef. corrélation Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Bilan Même si depuis une dizaine d’années, mise en évidence sur certains titres d’autocorrélations plus importantes … susceptibles d’être exploitées … en première approximation la marche aléatoire est une hypothèse assez robuste. La volatilité Ordre de grandeur moyen = 20% variant de manière importante en fonction du style du titre ou du fund Propriété cyclique de la volatilité : fréquemment les périodes de baisse du rendement moyen sont aussi des périodes d’augmentation de la volatilité. Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Evolution du rendement moyen et de la volatilité du SBF250 40 30 % 20 moyenne volatilité 10 0 01/04/1994 14/08/1995 26/12/1996 10/05/1998 22/09/1999 03/02/2001 18/06/2002 31/10/2003 -10 -20 périodes Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Evolution du rendement moyen et de la volatilité du S&P500 40 30 % 20 moyenne volatilité 10 0 02/01/1953 25/06/1958 16/12/1963 07/06/1969 28/11/1974 20/05/1980 10/11/1985 03/05/1991 23/10/1996 15/04/2002 -10 -20 périodes Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine Evolution du rendement moyen et de la volatilité du DJ INDU AVERAGE 40 30 % 20 moyenne 10 0 03/01/1933 volatilité 12/09/1946 21/05/1960 28/01/1974 07/10/1987 15/06/2001 -10 -20 périodes Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine SBF250 rend. volat. asym. kurtosis rend. 1,00 volat. -0,36 1,00 asym. -0,56 -0,46 1,00 kurtosis 0,24 0,66 -0,86 1,00 S&P500 rend. volat. asym. kurtosis rend. 1,00 volat. -0,28 1,00 asym. -0,20 -0,24 1,00 kurtosis 0,14 0,47 -0,62 1,00 Ingénierie Economique et Financière, Paris-Dauphine L’hypothèse du « mean reverting » rendement bas aujourd’hui « annonce » un rendement important demain et vice-versa mais (doit) s’accompagne(r) d’une volatilité importante (pour éviter les repas gratuits)