La Lettre de Swiss Life AM - Swiss Life Asset Managers

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Réseaux
La Lettre de Swiss Life AM
N° 15
juillet 2014
édito
Sommaire
Un été de transition
Édito ..................................................... 2
par Jean-Pierre Grimaud
Hausse des taux d´intérêts.......... 3
par Éric Bourguignon
Marchés financiers et stratégies
Taux et crédit................................. 4
par Dimitri Andraos
Actions et gestion diversifiée .. 5
par Pierre Guillemin
Immobilier
........................................ 6
par Fabrice Lombardo
Swiss Life AM et vous .................... 7
par Mathieu Caillier
L
es marchés financiers sont durablement bien orientés et certains d’entre
eux ont même atteint des niveaux historiques. Ces performances sont
le résultat de l’abondance de liquidité qui abreuve les places financières
depuis plusieurs années maintenant. Cette situation a pour conséquence
des taux d’intérêt au plus bas, des spreads de crédit serrés, de la volatilité sur
le marché actions, des marchés de taux particulièrement faibles et
une survalorisation des actifs réels comme l’immobilier. On peut conclure
de cette situation que la plupart des actifs sont valorisés à des niveaux élevés.
Tout ceci amène à redoubler de vigilance. En effet, nous avons résolu une crise
de la dette par l’accroissement de l’endettement, tandis que les banques
centrales ont de leur côté usé de tous les moyens en leur possession pour éviter
une déflation généralisée qui aurait été catastrophique pour les économies
mondiales. Mais à présent, ce stock immense de dettes accumulées constitue
en soi un nouveau risque. La réduction de l’endettement va s’imposer
à l’ensemble des économies dans un contexte de croissance durablement faible.
Il est certain que lorsqu’interviendra un événement déclencheur susceptible
de provoquer une nouvelle crise, la correction sera brutale et immédiate.
Le comportement des acteurs financiers et économiques a pourtant changé et
de nouvelles normes ont été mises en place notamment celles qui concernent
le trading. Mais la procyclicité du cadre réglementaire, les taux d’intérêt
exceptionnellement faibles et l’épuisement des ressources à la disposition
des banques centrales sont autant d’éléments potentiellement amplificateurs.
Plus que jamais, il est important de confier la gestion de ses avoirs
à des experts, tant l’équation d’investissement est complexe.
Jean-Pierre Grimaud
Swiss Life Asset Managers, CEO AM Business
À cet effet l’investisseur devra prendre connaissance du
prospectus simplifié de chaque OPCVM remis avant toute
souscription et disponible sur simple demande au siège
social de Swiss Life Asset Management (France) au 7 rue
Belgrand, 92682 Levallois-Perret cedex ou sur le site www.
swisslife-am.com. Les données contenues dans cette fiche
ne sont ni contractuelles, ni certifiées par les commissaires
aux comptes.
Risque pour les investisseurs.
Selon les classes d’actifs dans lesquelles l’OPCVM
investit, les investisseurs peuvent être exposés aux
risques suivants : risque de perte en capital, risque de
taux, risque de contrepartie, risque de crédit, risque de
liquidité, risque spécifique ABS, risque lié à l’existence
d’un effet de levier, risque de change, risque de gestion
discrétionnaire, risque d’arbitrage, risque lié aux
marchés émergents ou d’autres types de risques. Pour
obtenir de plus amples informations et en particulier
la description détaillée des risques liés à l’OPCVM
dans lequel vous avez investi, veuillez consulter son
prospectus sur notre site internet :
www.swisslife-am.com
Édition
Swiss Life Asset Management (France)
Directeur de la publication :
Jean-Pierre Grimaud
Coordination et édition :
Communication Swiss Life AM
Marie Gente Tél. : 01 46 17 21 08
Coordination Réseaux Swiss Life
Mathieu Caillier Tél. : 01 46 17 21 77
E-mail : [email protected]
Achevé de rédiger le 10 juillet 2014
Conception réalisation humancom
Ce document est exclusivement conçu à des fins
d’information et de marketing. Il ne doit pas être interprété
comme un conseil en investissement, une recherche
sur investissement, un prospectus de vente, une offre
de vente ou une incitation à effectuer un placement. La
responsabilité de Swiss Life Asset Management (France) ne
saurait être engagée par une décision prise sur la base de
ces informations. Swiss Life Asset Management (France)
se réserve le droit de modifier à tout moment la gamme
de services, les produits ainsi que les prix sans préavis.
Toutes les informations et opinions peuvent faire l’objet de
modifications.
Tout investisseur potentiel doit se rapprocher de son
prestataire ou conseiller, afin de se forger sa propre
opinion sur les risques inhérents à chaque investissement
indépendamment de Swiss Life Asset Management
(France) et sur leur adéquation avec sa situation financière,
patrimoniale ou personnelle.
Actualité économique
Hausse des taux d’intérêt :
quels investissements choisir ?
Par Éric Bourguignon,
Directeur de la gestion de Taux et Crédit, Swiss Life AM
Les taux d’intérêt ont enregistré au cours
des derniers mois des records de faiblesse
dans la plupart des pays de l’OCDE.
Compte tenu du niveau qu’ils ont atteint,
les taux d’intérêt disposent désormais d’une
faible marge de baisse supplémentaire.
Cette évolution constitue bien sûr un risque
pour les investisseurs qui l’auraient mal
anticipée car le début d’un cycle de hausse
de taux s’accompagne souvent de remous
sur les marchés financiers.
En effet, la hausse des taux engendre
des pertes directes pour les porteurs
d’obligations à taux fixes. Elle diminue
la valeur actuelle des bénéfices futurs des
sociétés, et pèse en conséquence sur le cours
des actions. Elle nuit au marché immobilier,
qui est comme chacun sait, très sensible au
coût du crédit. Les hausses de taux finissent,
en outre, par freiner l’activité, ce qui aggrave
par ricochet, l’inquiétude des marchés.
Confrontés à un risque de hausse des taux,
les investisseurs peuvent d’abord chercher à
réduire la vie moyenne de leur portefeuille
obligataire, car le risque de perte en capital
associé à une hausse des taux d’intérêt d’un
portefeuille d’obligations est d’autant plus
fort que la durée des titres qui le compose
est élevée.
Plusieurs méthodes peuvent être suivies
à cette fin : arbitrer les titres de maturité
éloignée contre des titres courts, substituer
des titres à taux variables aux instruments
à taux fixe qui composent le portefeuille.
Il est aussi possible de céder une partie
Les tensions observées sur les taux peuvent
des titres exposés au risque de taux,
aussi résulter de l’aggravation de la
et placer le produit de ses ventes en
santé financière des émetteurs, car cette
instruments monétaires (fonds monétaires,
aggravation peut conduire les prêteurs à
dépôts bancaires…), ou encore couvrir son
réclamer une prime de risque (un spread)
portefeuille en recourant à des instruments
plus élevée pour accepter de prêter. Si tel
dérivés comme les contrats futures de taux
est le cas, il est recommandé de réduire
ou des swaps, techniques réservées à une
l’exposition sur les émetteurs (publics ou
clientèle avertie au demeurant.
privés) dont la dette est mal rémunérée au
regard du risque qu’elle comporte, soit en
Une alternative à cette approche consiste à
cédant les lignes les plus risquées, soit en
mener une analyse des facteurs susceptibles
recourant aussi aux instruments dérivés,
de provoquer la remontée des taux. Si
qui à l’image des CDS (Credit Default
l’accélération de l’inflation constitue ainsi
Swap), permettent de s’assurer contre
la principale cause de cette remontée,
le risque de défaut d’un emprunteur
l’investisseur pourra affiner sa stratégie en
moyennant le paiement d’une prime.
se portant sur des obligations indexées sur
l’inflation (ou des fonds eux-mêmes investis
Le recours à des instruments financiers
sur des instruments de ce type) ou en
plus ou moins complexes n’est pas la
s’exposant à des produits de « breakeven »
seule voie qui s’offre pour faire face au
dont la principale caractéristique est d’être
risque croissant d’une remontée des taux
uniquement exposés aux anticipations
d’intérêt. Il peut être également judicieux
d’inflation. Il pourra enfin investir sur
de renforcer la diversification de son
des biens réels dont la valeur progresse
portefeuille ou de se porter sur des fonds de
généralement quand les pressions
performance absolue qui sont susceptibles
inflationnistes s’accroissent, comme
de générer des gains même en cas de
l’immobilier ou l’or.
remontée des taux.
Nos convictions
Zones
Taux longs
Crédit
Actions
Volatilité
Europe
-
-
+
-*
Pays développés
-
-
+
-
Pays émergents
=
=
+
++
Très Positif
+
Positif
-
Négatif
--
Très négatif
= Neutre
* Positif sur la volatilité signifie que nous anticipons une baisse de la volatilité.
Réseaux – n° 15 juillet 2014
3
Marchés financiers et stratégies
Taux et crédit
Par Dimitri Andraos
Responsable de la gestion Taux et Crédit, Swiss Life AM (France)
Malgré le lot d’incertitudes issu de la
situation géopolitique en Europe de l’Est
et au Moyen-Orient, le mouvement de
baisse des primes de risque s’est poursuivi
sur les marchés de taux et de crédit au
2e trimestre.
Début juin, la BCE a abaissé ses taux
directeurs et a, pour la première fois, fait
basculer le taux de sa facilité de dépôt en
territoire négatif, le fixant à -0,10 %. Elle a
également adopté un train de mesures de
relance du refinancement de l’économie
de la zone euro, accentuant sensiblement
l’ancrage accommodant de sa politique
monétaire.
Les conditions de liquidité sur le marché
monétaire n’ont été que peu impactées
par la décision de la BCE. La base Euribor
3 mois contre EONIA swap 3 mois,
reflétant le risque interbancaire à court
terme, évolue dans une fourchette
comprise entre 13 et 23 points de base.
Les économies de la périphérie de la zone
euro sont quant à elles les principales
bénéficiaires de l’assouplissement
monétaire. L’emprunt d’État italien à
10 ans contre l’Allemagne est passé de
173 points de base fin mars à 154 points
de base fin juin et celui de l’Espagne
de 166 points de base à 148 points de
base. Les taux allemands à 10 ans ont
terminé le semestre à 1,20 %, en baisse
de 37 points de base par rapport à fin
mars. La courbe des rendements s’est
sensiblement aplatie, le 2 ans contre
4
10 ans s’établissant à environ 120 points
de base contre 142 bps.
La politique monétaire de la BCE a
bien entendu repoussé la hausse des
rendements obligataires plus loin dans le
temps, les taux à 10 ans européens ayant
atteint leur plus bas historique. Compte
Notre positionnement stratégique
continue de privilégier les émetteurs
allemands, français et britanniques, et
notamment le secteur financier senior
français. La partie intermédiaire des
courbes de crédit est celle qui recèle selon
nous le plus de valeur.
« La prime de risque devrait se stabiliser
au cours des mois à venir. »
tenu des perspectives de croissance et
d’inflation, cette tension nous semble
cependant inéluctable à moyen terme.
Le marché du crédit et sa composante
financière ont également vu leurs spreads
se resserrer au cours du trimestre. L’indice
iTraxx Europe, mesurant les spreads de
125 entreprises européennes notées dans
la catégorie investissement, s’est établi
à 62 points de base fin juin, en baisse
de 8 points de base.
Compte tenu de la détermination de la
BCE dans sa lutte contre une possible
déflation, la prime de risque devrait
se stabiliser au cours des mois à venir.
Les pics éventuels d’écartement nous
semblent autant d’opportunités sélectives
d’investissement sur les marchés de
crédit, et notamment sur les émetteurs
des pays périphériques européens
comme l’Italie.
Réseaux – n° 15 juillet 2014
Actions et gestion diversifiée
Actions
Par Pierre Guillemin,
Directeur de la gestion Actions et Allocation d’Actifs Swiss Life AM
Actions : pas de surchauffe, mais…
Gestion diversifiée
Équation de base : primes de risques élevées
+ contexte économique favorable = hausse
Équation de base : Discipline + Gestion dynamique
du risque = Régularité de la performance
Le contexte économique reste favorable : la croissance est
L’économie reste en croissance aux États-Unis, Zone Euro et
Royaume-Uni. Au Japon, nous constatons les premiers
éléments d’une décélération.
D’un point de vue valorisation, nous aimons suivre deux
indicateurs en particulier : Earning Yields et Price to Book
Ratio. Les « earning yields » aux États-Unis sont à un niveau
de 3 % à comparer avec le taux à 10 ans des obligations
gouvernementales de 2.53 % au 30.06.2014 tandis qu’en
Europe le même indicateur est à 3,2 % contre 1,244 % sur le
taux à 10 ans. Les Price to Book ratios restent proches de leurs
moyennes historiques 2,7 aux États-Unis (2,45 en moyenne) et
1,85 en Europe (1,85 en moyenne). Ainsi, d’un point de vue
rentabilité, l’Europe reste plus attractive que les États-Unis.
Nous restons surpondérés sur le risque actions dans nos
portefeuilles diversifiés. Cette position est le résultat de nos
analyses du cycle économique qui indiquent une accélération
de la croissance et de nos analyses des dynamiques des risques
affectant les classes d’actifs faisant partie de notre univers de
placement qui, là aussi, privilégient le risque actions.
Toutefois, en accord avec notre analyse des opportunités sur
les marchés actions, nous privilégions les stratégies de
Minimum Volatilité dans nos fonds diversifiés : les risques se
concentrent en ce moment autour de facteurs de risque liés au
Momentum et entraînent une situation d’arbitrage que les
marchés arbitreront dans les prochains mois.
Une question revient souvent : que ferez-vous si le niveau
d’inflation remonte ? Dans ce cas, nous privilégierons les
obligations à taux variables et en particulier les obligations
indexées sur l’inflation afin de diminuer notre exposition au
risque de hausse des taux d’intérêt. Si la hausse des taux
entraîne un ralentissement économique alors les actions ne
seront pas un bon placement en général. Les années 70 sont
riches d’enseignement quant aux capacités des actions à
protéger l’investisseur contre un risque inflationniste : oui sur
la durée mais au prix d’une très forte volatilité. D’où
l’importance d’une gestion dynamique du risque.
Si nous restons convaincus que les actions devraient encore
fournir un rendement positif cette année, nous pensons que
les stratégies basées sur la construction de portefeuille autour
de la maîtrise du risque, en l’occurrence des stratégies de
Minimum Volatilité, devraient fournir de meilleurs résultats
cette année que les indices classiques du type Cac40, MSCI
World. En effet, les facteurs de risque liés au Momentum sont
aujourd’hui à des niveaux de risque extrêmement élevés ce que
les marchés financiers devraient corriger dans les mois qui
viennent. Nous devrions alors assister à un retour de la
qualité, de la gestion du risque comme éléments déterminants
de la performance des portefeuilles actions.
Nos résultats
Années
2014
(06. 2014)
2013
Nos résultats
SL (F)
Eq. Euro
Minimum
Volatility
SL (F) Eq.
France
5.56 %
6.01 %
SL (Lux)
SL (Lux) Euro
High
Zone
Dividend
SL (Lux)
Eq. US
Années
5.56 %
5.68 %
13.88 %
2014
(06. 2014)
2013
SL (Lux) Glb
Income Prudent
SL (Lux) Glb Bal.
Harmony
SL (Lux) Glb
Growth Vitality
4.22 %
3.72%
3.25%
7.10 %
13.03 %
19.18 %
15.84 %
22.29%
17.78%
24.89%
35.30%
2012
6.06 %
9.29 %
11.95 %
2012
-1.33%
19.20%
13.65%
14.72%
N/A
2011
2.91 %
-1.48 %
-5.03 %
2011
2.20 %
-14.12 %
-4.70 %
-13.40 %
N/A
2010
6.84 %
3.98 %
2.39 %
2010
4.07 %
-0.59 %
2.43 %
-0.38 %
N/A
14.32 %
15.80 %
20.23 %
2009
Eq.
annuel
N/A
26.66 %
13.32 %
21.11 %
N/A
7.50 %
7.91 %
9.05 %
6.46 %
9.79 %
8.46 %
8.71 %*
N/A
2009
Eq.
annuel
Depuis le 30.11.2009
Les performances passées ne présagent pas des performances futures.
Réseaux – n° 15 juillet 2014
5
Immobilier
Immobilier
Par Fabrice Lombardo,
Gérant de l’OPCI SwissLife Dynapierre,
Directeur de la Structuration et de la Gestion de Portefeuilles et Associé chez Swiss Life REIM
Les bureaux toujours très recherchés
Le secteur des logements
À Paris, on observe une stagnation voire
une baisse des prix au m². Le volume des
transactions suit également cette tendance
avec un impact négatif de la Loi Alur qui
va augmenter le nombre de documents à
fournir lors d’une acquisition, allonger le
droit de préemption à 3 mois au lieu de 2
actuellement et qui amène une incertitude
sur la visibilité des loyers futurs.
Cependant, la demande de logement reste
forte en Île de France.
Le portefeuille de Swiss Life Dynapierre
est positionné sur des actifs de logement
de grande qualité, très bien situés
Toutefois, la faiblesse des rendements
offerts nous pousse à poursuivre notre
stratégie de cession des immeubles
d’habitation pour privilégier le tertiaire.
Le secteur des bureaux
Le secteur des bureaux fait l’objet d’une
forte compétition à l’achat notamment avec
le retour des investisseurs étrangers sur le
marché parisien. Les taux de capitalisation
sont orientés à la baisse sur les principales
places françaises (Paris, Lille, Lyon).
Les valeurs locatives subissent quant à
elles des pressions à la baisse, pour les
actifs de seconde main et/ou le premier
croissant ouest parisien. La conjugaison
de ces deux phénomènes conduit à
maintenir la prime de risque.
Il semblerait que nous soyons proches du
point bas du cycle en termes de loyer dans
Paris qui connaît une situation plus
équilibrée.
Ce segment de marché est clairement
privilégié pour les futurs investissements
de Swiss Life Dynapierre, avec une
6
préférence pour des immeubles bien
situés à Paris ou Première Couronne ou à
Lille/Lyon, délivrant un rendement aux
alentours de 5.5 à 6.5 %.
Le secteur des commerces
Il existe une vraie dichotomie entre les
actifs de commerce « Prime » et les actifs
secondaires. Les premiers ont connu un
fort engouement, en particulier les
meilleures adresses parisiennes, en
raison de leur attractivité touristique et
du « boom » du secteur du luxe.
Le secteur a également été marqué par
l’ouverture de grands centres
commerciaux à Roissy (95) et
Beaugrenelle (Paris 15e) avec un certain
succès qui démontre la viabilité de ce type
d’actif en dépit de la conjoncture et de la
concurrence d’internet.
Le faible rendement offert par les actifs
« Prime » et le risque trop important
représenté par les actifs secondaires
nous conduit à rester à l’écart de ce
secteur pour l’instant tout en surveillant
les opportunités sur les supermarchés
qui conservent un profil plus défensif.
Les foncières cotées
Sur 2014 les foncières cotées rattrapent
leur retard par rapport aux grandes
capitalisations avec une performance de
18.6 % de l’indice Epra Zone Euro au
06/06 contre 8.6 % pour le MSCI EMU.
La prime de risque des foncières cotées est
ainsi restée importante par rapport au
marché actions mais s’est réduite par
rapport aux obligations.
Sur le portefeuille de Swiss Life
Dynapierre, les gérants privilégient les
foncières affichant un rendement élevé
et un taux d’endettement faible.
Celles-ci étant plus défensives elles
sous-performent légèrement le secteur.
évolution du taux de capitalisation - Secteur des Bureaux –
Réseaux – n° 15 juillet 2014
Paris Centre (QCA)
Reste de Paris – Centre Est
Lyon
Lille
Swiss Life AM et vous
Manifeste pour une retraite active…
Par Mathieu Caillier,
Responsable de la distribution intermédiée et réseaux Swiss Life France
Aussi loin que je me souvienne, la
question des retraites en France a
toujours été source de tensions. En
effet, notre régime de retraite par
répartition en vigueur depuis 1946
subit, depuis le milieu des années 80,
l’effet conjugué de la hausse du
chômage, de l’inversion de la
pyramide des âges et de
l’augmentation de l’espérance de vie.
Malgré la mise en application de
nombreuses réformes, dont la
création du Fonds de Réserve pour
les Retraites, les dernières
estimations aboutissent à un déficit
de 20Mds d’euros en 2020, tous
régimes confondus.
C’est dans ce contexte qu’ont été
mises en place ces dernières années
des solutions de retraite collective et
privée. Si ces offres de retraite
supplémentaire restent marginales
en cotisations ou prestations, elles
ne cessent d’augmenter depuis 2008.
C’est en particulier le cas de la
retraite collective dont les provisions
mathématiques ont progressé de
30 % entre 2008 et 2012.
Ce marché représente une véritable
opportunité pour les compagnies
d’assurances qui ont développé une
offre de produit destinée aux
particuliers ainsi qu’aux entreprises.
Pour relever ce défi, Swiss Life nous a
demandé d’imaginer une solution
financière innovante qui répond
pleinement aux attentes des
épargnants soucieux de bien préparer
leur retraite. L’innovation de notre
offre réside dans la dégressivité du
Pilotage prudent
Fonds en Euros
SLF (Lux) Portfolio Global Incom Prudent R
SLF (F) Global Inflation P
Pilotage équilibré
mêmes gérés en budget de volatilité.
Cette méthodologie permet de
limiter l’impact des phases de baisse
de marchés et de participer aux
phases de hausse durant la durée de
constitution de l’épargne.
L’utilisation d’un fonds investi en
obligations indexées sur l’inflation
contribue également à protéger, sur
le long terme, le pouvoir d’achat de
l’épargnant. Notre offre permet à
chaque épargnant de choisir le profil
qui lui convient le mieux, prudent,
équilibré ou dynamique, en fixant le
niveau de risque initial et en le
réduisant progressivement au fur et à
mesure que l’âge de la retraite
approche.
L’évolution du risque propre à ces
profils de pilotage retraite innovants
est illustrée sur les graphes suivants :
Pilotage dynamique
SLF (Lux) Portfolio Global Balanced Harmony R
SLF (F) Equity Euro Zone Minimum Volability P
SLF (Lux) Portfolio Global Growth Vitality R
risque mesuré en volatilité et dans
son pilotage, principalement au
travers de nos fonds profilés, eux-
En conclusion, notre offre permet de
répondre parfaitement aux besoins
des clients à la recherche d’une
solution retraite : la construction
d’une épargne robuste sur le long
terme tout en cherchant à minimiser
les impacts des crises financières
durant la phase de constitution. Les
résultats observés depuis le
lancement de ces produits traduisent
le bien-fondé de cette nouvelle
approche.
En attendant de vous souhaiter une
retraite active, je vous souhaite de
bonnes vacances.
Réseaux – n° 15 juillet 2014
7
L’avenir commence ici.
www.swisslife-am.com