Adaptation des doses d`insulines

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Transcript Adaptation des doses d`insulines

Soins infirmiers en diabétologie
Gladys GUBRANSKI, IDE - Mars 2011
Service d'Endocrinologie – Diabétologie- Maladies métaboliques – Nutrition du Pr MARRE.
GH 3BLM (Bichat), pôle cœur -Vaisseaux
Définitions

Définition selon l'OMS

DT1

DT2

Mais aussi : diabète gestationnel, diabète
secondaire
Objectifs glycémiques

pré prandial : 0,80 – 1,20 g/l

post prandial : 1,40 g/l à 1,60 g/l

À adapter en fonction du patient ( âge,
rétinopathie diabétique, femme enceinte)
Maintenir l'HbA1c entre 6,5 % et 7,0 %
(étude DCCT)
Hypoglycémie

Glycémie < 0,60 g/l

Signes

CAT

Resucrage
Recherche de la
cause
Si personne inconsciente :

Glucagon par voie S/C
Resucrage
Resucrage avant repas :
• 1 verre de jus
Resucrage à distance du
repas :
• 3 morceaux de sucre
• Idem = 15g de sucre
Puis prendre le repas,
Pour tenir jusqu'au
repas, on ajoute :
⧫ Injection d'insuline
en fin de repas
•
Pain, petits
beurres
Hyperglycémie

Signes
Recherched'acétonurie :

causes
le seuil rénal > 1,80 g/l

CAT
L'acidocétose diabétique :
•
Mécanisme ( insulinopénie/  Ph sanguin)
•
Signes ( SPUPD, perte de poids)
•
Ttt ( insulinothérapie IVSE, électrolytes).
Les complications

Complications vasculaires



Macroangiopathies ( IDM, AVC, artérite.)
Microangiopathies ( rétinopathie,
néphropathie)
Complications neurologiques

Neuropathies
Prévention des complications

ASG pluriquotidienne, en fonction du ttt/
insuline.

Tous les 3 / 4 mois, dosage de l'HbA1c

À chaque cslt, surveillance du poids, de la TA.
Examen visuel des pieds

Tous les ans : bilan clinique et examens
complémentaires / complications éventuelles

ECG

Bilan rénal ( créat, microalb.)

Bilan lipidique
Prévention des complications


Rétinographie : dépistage de la rétinopathie
diabétique
Consultation OPH si lésions déjà présentes
ou ATCD laser.
Les traitements

Règles hygiéno-diétetiques :

Priorités différentes DT1/ DT2

Activité adaptée au patient

Comportement alimentaire, éducation en
collaboration avec les diététiciennes du
service.
Les anti- diabétiques oraux

Hypoglycémiants par voie orale

Favorisant la sécrétion d'insuline :
•
les sulfamides hypoglycémiants (Daonil
Diamicron)
•
Les glinides (Novonorm), action plus
rapide/repas
 au risque d'hypoglycémies
Les anti diabétiques oraux

Favorisant l'action de l'insuline :
•
Les biguanides : metformine(
Stagid Glucophage).
•
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases (
Glucor, Diastabol)
•
Les glitazones , les plus récents (
Avandia).
Plus récemment

Les incretines :



Effet incretine dans la régulation de la
glycémie
Action sur L'IMC / ralentissement vidange
gastrique
Byetta (analogue du GLP1), Victozapar
voie S/C
Januvia, Onglyzainhibiteurs des DPP4),par
voie per os
L'insulinothérapie

Insuline et DT1

Insuline et DT2

Sortes d'insulines :


Selon leur mode de fabrication : humaine,
analogue
Selon leur durée d'action : rapides, retards,
mélanges
Les insulines
Rapides
Durée 4 à 6 h
Mixtes
Rapides + NPH
Durée 12 à 16 h
Ultralentes
Durée 20 à 24 h
Actrapid®,
Novorapid®
Humalog®
Mixtard®
Novomix®
Levemir®
Lantus®
Schémas de traitement



Schéma à 1 injection le soir : insuline lente
Schéma à 2 injection : Mix / rapide +
intermédiaire
Schéma basal / bolus : 1 rapide à chaque
repas + 1 insuline lente / de base

Pompe à insuline

Insulinothérapie fonctionnelle
viser une HbA1c en dessous de 7% afin de
diminuer le risque de complications
Adaptation des doses
d'insulines



Adaptation
rétrospective
Adaptation
prospective
Adaptation
correctrice
En fonction des
résultats des
glycémies, on adapte
les doses
On prévoit la doses en
fonction des
evenements
À ne pas utiliser trop
souvent
Adaptation des doses
d'insulines
Une dose d'insuline ne se supprime
jamais
ELLE SE MODIFIE
Adaptation des doses
Quelques règles de base :
–
Adapter les doses de 2 UI en 2 UI
–
Adapter le jour même ou le lendemain en
cas d'hypo
–
Attendre 48 à 72 h en cas d'hyper.
Toujours se poser les questions suivantes :
•
Qu'en est il au niveau de l'alimentation ?
•
Qu'en est il au niveau de l'activité physique ?
•
Qu'en est il au niveau du ttt ?
L'injection d'insuline
Il faut varier sites
d'injection / lipodystrophies
Respecter les zones
d'injection :
–Ventre / rapide
–Cuisse et bras / lente,
intermédiaire
L'injection d'insuline
Différents modes d'injection :
–
Stylos jetables pré remplis
–
Stylos rechargeables
–
Pompe à insulines
Différentes tailles d'aiguilles :
à adapter en fonction de la dose d'insuline.
•
De 4 à 12 mm
L'autosurveillance glycémique
Pourquoi se
surveiller ?
Comment se
surveiller ?
A quelle fréquence ?
L'autosurveillance glycémique
Demonstrations de
Le carnet de
quelques lecteurs …
surveillance
glycémique :
– Différents labos
mais toujours :
•
•
•
•
1 autopiqueur
1 lecteur
Bandelettes
lancettes
journal de bord du
patient
vue synoptique de
l'efficacité du ttt
indispensable à
l'adapttion des
doses
L'éducation thérapeutique


L'éducation du patient est un processus
permanent, intégré dans les soins et centré
sur le patient
Il vise à aider le patient et ses proches à
comprendre la maladie, coopérer avec les
soignants, vivre le plus sainementpossible et
maintenir ou améliorer sa qualité de vie

Définition de l'OMS cité dans la circulaire DHOS/DGS
n°2002/215 du 12 avril 2002 relative à l'éducation
thérapeutique au sein des services hospitaliers
Education thérapeutique


Education technique :

Auto surveillance glycémique ( ASG)

Injection d'insuline

Recherche d'acétonurie / bandelettes
Acquisition de connaissances :


Pathologie, CAT hypo/ hyper,
complications...
Accompagner le patient vers l'autonomie
L'éducation thérapeutique
Organisation :
–
Tout est éducation mais aussi séances
individuelles d'éducation, cours collectifs,
consultation d'éducation après la sortie.
Outils :
•
S'adapter à tous les patients dans la mesure
du possible : livret imagé, feuille d'éducation
traduites en plusieurs langues ; réglette à
glycémie, schémas …..
L'éducation thérapeutique
N'est pas : la maitrise des connaissance par le
soignant sans prendre en compte
l'individualité du patient (âge, sexe, conditions
sociale, religion ...)
Nécessite : patience, écoute, communication,
partage mais aussi réactualisation de ses
pratiques et connaissances.
Le pied diabétique
Complication
fréquente chez le
patient diabétique :
–
neuropathie (
sensibilité,
motricité)
–
Artériopathie
Diabète = pathologie
silencieuse
Education au risque
podologique +++
Conseils, prise en
charge / soins de
pédicurie.
Le pied diabétique
Prise en charge spécifique au pied
diabétique/ en accord avec
recommandations du groupe plaies et
cicatrisation de l'établissement.
–
Décharge du pied +++
–
Bilan vasculaire, monofilament,
–
IDE réferente plaie dans le service
–
Pédicure / podologue 1/ semaine
–
Ortho prothésiste
Diabète, aspects législatifs et
sociaux
Diabète, maladie
chronique, inscrite
sur la liste des ALD.
Impact sur la vie
personnelle et
professionnelle
Professions ?
Scolarité ? Religion ?
Permis de conduire ?
Assurances ?
Dans l'avenir ...
Discipline toujours en évolution
Innovation technologiques et médicales
Enjeu de santé publique
Meilleure connaissance de la maladie par le
grand public
Amélioration de la qualité de vie du patient ...
Questions / réponses