Occlusions sur carcinose péritonéale
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Transcript Occlusions sur carcinose péritonéale
Occlusions
sur carcinose péritonéale
• L ’occlusion intestinale est un phénomène
fréquent
dans
certaines
localisations
cancéreuses :
- cancer du colon, cancer de l ’ovaire
• Dans la majorité des cas, il s ’agit d ’une
carcinose péritonéale.
I - Physiopathologie de l ’occlusion intestinale
•
Blocage du tube digestif :
– total : occlusion
– partiel : sub-occlusion
• Causes :
– fonctionnelles
– mécaniques :
– obstruction intrinsèque
–obstruction extrinsèque
– Troubles de la mobilité digestive
Conséquences
• Distension intestinale douloureuse
• Coliques
Vomissements
diarrhée : quelquefois
• Déshydratation
• En fonction du siège prédominant de l ’obstacle :
– occlusion haute : ventres plats
– occlusion basse : ventres ballonnés
plus fréquentes
L’originalité de l’occlusion en soins palliatifs vient
du fait que le siège est souvent imprécis et le
mécanisme polymorphe ne pas oublier la
chirurgie
Dans la majorité des cas l’occlusion en soins
palliatifs
est
péritonéale.
souvent
due
à
une
carcinose
L’occlusion intestinale dans les carcinoses péritonéales :
– rarement brutale : plutôt installation progressive
– succédant à des épisodes répétés et régressifs de sub-
occlusion
– une fois installée, l ’occlusion peut être longtemps bien
supportée
– survie variable : 18 j 4 mois
II - Clinique
• Douleurs abdominales
• Vomissements - Nausées
• Arrêt des matières et des gaz
III - Paraclinique
• ASP
• Scanner abdominal
Toutes les études publiées montrent qu’un traitement médical
bien conduit offre dans la grande majorité des cas une qualité
de vie supérieure ou égale à un traitement chirurgical. Il ne
faut, cependant, pas oublier les quelques indications
chirurgicales.
IV - Traitement
Le meilleur traitement d ’une pathologie, c ’est le traitement de sa cause.
• Chirurgie : peu d ’indication
– choix difficile
– concertation pluridisciplinaire
– priorité : confort du patient
• Chimiothérapie palliative
• Corticoïdes
Lorsque l ’occlusion ne peut être levée, le traitement
symptomatique a 3 objectifs :
• soulager la douleur
• diminuer les vomissements
• supprimer les nausées
La douleur :
• Antalgiques selon les paliers de l ’OMS
Morphiniques souvent nécessaires
antispasmodiques
• La SNG peut également soulager rapidement mais source
d ’inconfort
Les nausées, les vomissements :
• Antiémétiques antidopaminergiques :
• Métoclopramide : PRIMPERAN
• Halopéridol : HALDOL
1 à 5 mg/8 H
IV sous cut ou en continu
• Antiémétiques, antisécrétoires et antispasmodiques :
• Butylbromure de scopolamine : SCOBUREN
20 à 80 mg/8 H
SC-IM ou IV
• Antiémétiques, antisécrétoires dérivés de la stomatostatine :
• Octréotide : SANDOSTATINE
sous cut IV
Octréotide (Sandostatine)
• Somatostatine synthétique
• Efficacité anti-secrétoire
– action anti-émétique et anti-spasmodique
– action antalgique
• 300 à 600 µg/j en sous-cutané
• puis relais forme LP en IM / 4 semaines
Etape 1
• Antalgiques selon les paliers de l’OMS
• Inhibiteurs de la pompe à protons
• Corticoïdes : Méthylprédnisolone
• Antiémétiques (Haldol)
• Antisécrétoires anticholinergiques (Scoburen)
Etape 2
Levée de l’occlusion
Non-levée de l’occlusion
arrêt des corticoïdes et
des anticholinergiques
corticoïdes puis arrêt et
Antisécrétoire analogue
arrêt des anticholinergiques
de la Somatostatine
(OCTREOTIDE)
Etape 3
• Après 3 jours de traitement
• Arrêt des vomissements relais forme LP
• Poursuite des vomissements indication de
gastrostomie endoscopique ou chirurgicale
Ascite
• Facteur de mauvais pronostic dans la carcinose péritonéale
• Ne doit être traitée que si elle est symptomatique
• Traitement diurétique :
spironolactone : 100 à 200 mg/j
Furosémide
• Si échec du traitement diurétique : ponctions d’ascite à la
demande
• Drainage péritonéal si ponctions trop fréquentes
La question de l ’hydratation et de la nutrition parentérale de
ces patients se pose.
Elle s ’inscrit dans un processus décisionnel prenant en
compte les différentes dimensions de la situation clinique et
de la personne malade.
Exemple :
– Dans les occlusions basses, il est possible de poursuivre
l ’alimentation orale. La perfusion n ’est pas nécessaire.
– Parfois le vomissement épisodique (1 à 2 x/j) est finalement
bien toléré.
V - Conclusion
D
’une
palliatives
manière
générale,
les
situations
sont
complexes
et
uniques,
nécessitant une réflexion adaptée à chaque
patient.