A Bout de Souffle : BPCO et Maladie Asthmatique
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Transcript A Bout de Souffle : BPCO et Maladie Asthmatique
UN ASTHME OU DES ASTHMES
UN SYNDROME….
Dr Gérard Lamarque
Ghpso Creil
17 avril 2012
Prévalence a doublé en 10 ans, surtout chez les
enfants : 10%
Rhinite 10-15%, Dermatite atopique 10%, Allergie aliment. 3-10%
ENCORE 2000MORTS PAR AN
TABAC : irritant et cofacteur de sensib.
POLLUTION : idem
40% des rhinites évoluent vers un asthme
70% des asthmatiques ont une rhinite
1/3 des enfants ont/ont eu de l’asthme
3/10 des asthmatiques sont des enfants
Un asthme sur deux disparait a 7 ans
A 11 ans les ¾ des enfants qui avaieny de l
asthme a 7 ans n en ont plus
L hypereactivite bronchique peut disparaitre
Maladie inflammatoire chronique dans
laquelle de nombreuses cellules et
éléments cellulaire jouent un rôle*
Syndrome obstructif reversible
totalement ou partiellement
L’inflammation chronique cause une
augmentation de l’HyperReactivite des voies
aériennes conduisant à des épisodes de dyspnée,
sifflements, oppression thoracique et toux
réversibles spontanément ou sous ttt
QUESTIONS
Comment affirmer formellement le diag ?
Comment qualifier les états frontières ?
Qu’est ce qui fait siffler ?
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Prodromes
Crise : dyspnée souvent nocturne, expiratoire,
sifflante (imposant svt position assise), distension
thoracique, sibilants audibles, plsrs mn à plsrs
heures, cédant spontanément ou sous béta 2
stimulants
Phase catarrhale : baisse dyspnée, toux et
expectoration visqueuse perlée (dit de Laënnec !)
Mesure du DEP
Crise d’asthme simple : pas de critères de gravité,
pas de dyspnée intercritique
Plsrs crises dans la même journée : attaque
d’asthme
Crises incessantes : asthme aigu grave
Dyspnée intercritique : Asthme à dyspnée
continue
Asthme instable
Sévérité de l’asthme
Global Initiative for Asthma, 2007
Sévérité
Caractéristiques cliniques avant traitement
Symptômes
Stade 4
Persistant sévère
Stade 3
Persistant modéré
Stade 2
Persistant léger
Stade 1
Intermittent
Continus
Activité physique limitée
Exacerbations
fréquentes
Quotidiens
Utilisation
quotidienne de b2mimétique CDA
Activités affectées
1 fois/semaine mais
<1 /jour
Activités affectées
< 1 fois par
semaine
Asymptomatique
et DEP normal
entre les
Symptômes nocturnes
Fréquents
> 1 fois par
semaine
> 2 fois par
mois
2 fois par
mois
DEP ou VEMS
60 % de la
théorique
Variabilité > 30 %
De 60 % à 80 % de la théoriqu >
30 % de variabilite du DEP
80 % de la théorique
Variabilité : 20-30 %
80 % de la
théorique
Variabilité < 20
%
Asthme intermittent sévère :
enfants : exacerbations fréquentes et viro-induites
SANS SYMPTOMES INTERCRITIQUES
Mesure objective de l’obstruction bronchique
(VEMS/CVL)
Connaître les meilleures performances possibles du
patient
Mauvaise perception des patients qui surévaluent ou
sous-évaluent leur handicap
Terrain atopique : 80%
Asthme allergique : 69.5%
Asthme intrinsèque (virus, aspirine…) ou plutôt
idiopathique
Agir sur les 2 composantes de l’asthme
Inflammation permanente
Hyper réactivité bronchique
ANTI INFLAMMATOIRES
Obstruction :
- variable dans le temps
- réversible
ß2 MIMÉTIQUES
L’initialisation du traitement
Le renouvellement de traitement
La crise
Les objectifs de la prise en charge ne doivent
pas être minimalistes, il faut :
obtenir
et maintenir le contrôle des symptômes
minimiser le besoin en b2-agonistes de courte durée d’action
prévenir les exacerbations
limiter les visites en urgence et les hospitalisations
maintenir une activité normale y compris pour les exercices
physiques
maintenir une fonction respiratoire aussi proche que possible
la normale
traiter au prix d’un minimum d’effets secondaires
Global Initiative for Asthma 2007
de
•
•
•
•
•
•
•
•
Tabagisme passif
Habitat
• Animaux domestiques
Profession
• Infirmière
Antécédents : rhinite, rhinosinusite…
Médicaments
• AINS beta blocants
• Collyres
• Traitement d’une HTA
Reflux gastro-œsophagien
Infections virales
Recrudescence prémenstruelle ?
les anti-inflammatoires par voie inhalée
(corticostéroïdes inhalés)
les broncho-dilatateurs de longue durée
d’action par voie inhalée (bêta2agonistes
d’action prolongée inhalés)
les antagonistes des récepteurs aux leucotriènes
par voie orale
Les associations corticoides inhales +B2LA
Avantages
–
Augmentent la distance spray-bouche et diminue la taille des
particules (MMAD = 3 microns) =>
moins de dépôts oro-pharyngés
plus de dépôts dans les voies aériennes sous glottiques donc
moins d’effets secondaires locaux
plus d’efficacité
–
Contourne le problème de la coordination grâce à une valve
Inconvénients
– Dépôt de particules dans la chambre, mais il s’agit de particules
de gros diamètre appelées à s’impacter
– Encombrement et coût supplémentaire
– Entretien, apprentissage
Différences
Taille, volume, forme, prix
– Charge électrostatique (moindre si métallique)
– Pas de différence majeure entre les différentes chambre en
terme d’efficacité, mais incompatibilité initiale
–
En pratique
–
–
–
–
–
Respirer calmement dans la chambre
Déclencher le spray (1 à 5 bouffées)
S’assurer de la bonne mobilisation des valves (à changer
tous les 6 mois…)
Ne pas mélanger les produits en même temps : perte de
produit , turbulence accrue dans la chambre
Laver la chambre 1 fois/sem (Palmolive*, pas de savon, pas
de frottement contre la paroi en plastique)
Qu’est-ce que l’équivalent béclométasone ?
Permet de s’assurer d’une efficacité clinique similaire
250 µg de béclométasone suspension
= 200 µg de budésonide
= 125 µg de fluticasone
= 100 µg de béclométasone en extra fines particules
Les associations corticoides inhales + B2LA
Seretide symbicort innovair
Barnes, 1998 ; Busse, 1999 ; Davies, 1993 ; Worth, 2000 ; Fairfax, 2000
Interrogatoire : crises ? difficultés ?
Vérifier l’observance : (Consultation « dans les
délais », ß2 « dans la poche », Manque des
médicaments ?, Crises ?
Vérifier le maniement des formes inhalées
Examen clinique
Renouvellement traitement : recherche de
« la plus petite dose efficace »/paliers de 3
mois
Le contrôle de l’asthme s’évalue
sur les 1 à 4 dernières semaines
Paramètres
Contrôle optimal
Contrôle acceptable
Symptômes diurnes
Aucun
< 4 jours / semaine
Symptômes nocturnes
Aucun
< 1 nuit / semaine
Activité physique
Normale
Normale
Exacerbations
Aucune
Légères, peu fréquentes
Absentéisme professionnel
ou scolaire
Aucun
Aucun
Utilisation de b2-agonistes à
courte durée d’action
Jamais
< 4 doses / semaine
VEMS ou DEP
> 80 % de la théorique
> 85 % du maximum personnel
(idéalement 90 %)
Variation du DEP
CMAJ 1999 ; 161 Suppl. 11
< 15 % de variation diurne
Corticotherapie inhalee + beta2 en cas de crise
Ajouter si mauvais controle
singulair
Beta 2 LA
Doubler la dose de corticoides inhales
Symbicort a la demande dans les asthmes peu severes
Theophyllines omalizumab (xolair)
Evaluer la gravité
. toux, essoufflement, sibilants, oppression thoracique, tirage
sous-sternal, difficultés à parler
. DEP < 80% de la meilleure valeur personnelle ou des valeurs
prédites
. ATCD de crises graves
Traitement
–ß2 inhalés, avec chambre d’inhalation si besoin : 3bff x3 en 6 min
–Aerosols beta2 stimulants + ipatropium
–Si pas de réponse suffisante
ß2 sc
Corticoides (1 à 2 mg/kg)
–SURVEILLANCE sur 3heures
–HOSPITALISATION devant non réponse ou réaggravation
Importance interet
depistage
Traitement comorbidites
exacerbations
Spirométrie
miniaturisée
PiKo-6®
Vems/Vems6
Spirométrie miniaturisée
PiKo-6®
« Mode d’emploi »
Porter le PiKo à la bouche en le tenant latéralement
(prendre garde à ne pas obstruer la grille d’aération)
et en écartant le bras du corps.
Souffler à fond le plus fort possible et le plus longtemps
possible
Efr si vems/cv inf a 70%
Etude BILAN chez
le pneumologue
STADES DE SEVERITE- GOLD 2007
Pourcentage de patients concernés
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
GOLD I
Vems %
>80%
GOLD II
50 a 80%
GOLD III
30 a 50%
GOLD IV
>30%
Comorbidites
idités associées à la
BPCO
Anémie
Atteinte
musculaire
Cachexie
Ostéoporose
Cardiopathie
ischémique
Insuffisance
cardiaque
Diabète
Syndrome
métabolique
Dépression
Etude BILAN chez
le pneumologue
STADES DE SEVERITE- GOLD 2007
Pourcentage de patients concernés
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
GOLD I
GOLD II
GOLD III
GOLD IV
STADE1 CANCER 40%DES CAUSES DE DECES
A TOUS LES STADES 20 A 40 % DE DECES DUS A UNE
PATHOLOGIE CARDIO VASCULAIRE
STADES 3 ET 4 MORTALITE RESPIRATOIRE 50 A 60 %
Prévalence d’un trouble ventilatoire obstructif de
19 % à 33% chez les patients
avec une maladie cardiovasculaire
méconnu chez 60% à 87% des patients
Soriano JB,Chest, septembre 2009
Dans les 5 jours après une exacerbation de BPCO,
le risque de présenter un IDM est majoré de
2,27 (1.1-1.47; p=0,03)
(1 IDM /2.513 exacerbations)
Donaldson GC. Chest décembre 2009
Intérêt thérapeutique de la prise
Prise en charge des co-morbidités : prescription de
betablocants
• >200 000 patients
suivis en post-IDM.
• Sous prescription
des bêta-bloquants BPCO
Réduction de mortalité de 40% en post-infarctus
Gottlieb et al N Engl J Med 1998; 339: 489-497
PAS DE CONTRE-INDICATION AUX ΒBLOQUANTS
Choisir un β1 sélectif
SI DÉGRADATION DE LA FONCTION RESPIRATOIRE
ET EXACERBATIONS FRÉQUENTES :
Arrêt du traitement ou β1 sélectif
BPCO HOSPITALISÉ POUR EXACERBATION :
garder le βBloquant ?
RECHERCHER LA BPCO CHEZ L’INSUFFISANT
CARDIAQUE
Valeur pronostique de l’état nutritionnel
denutrition
Degré de sévérité (tous : VEMS/CV < 0,7)
I : légère
VEMS : > 80 %
II : modérée
VEMS : 50- 80 %
III : sévère
VEMS : 30- 50 %
IV : très sévère
VEMS : < 30 %
Éviction du (des) facteur(s) de risque; vaccination antigrippale
+ Bronchodilatateur à courte durée d’action à la demande
+ Bronchodilatateur à longue durée d’action
+ réhabilitation
+ Corticoïdes inhalés associés
aux bronchodilatateurs à longue durée
d’action si exacerbations répétées*
• Seuil de VEMS en dessous duquel une association
CSI + b2 LA peut être envisagée si exacerbations
répétées : 50 % à 60 % selon l’association fixe utilisée
± OLD
Si insuffisance respiratoire
Envisager les traitements
chirurgicaux
SEVRAGE TABAGIQUE
« L’arrêt du tabac est l’objectif prioritaire, quel que soit le stade
de la maladie : c’est la seule mesure susceptible d’interrompre
la progression de l’obstruction bronchique et de retarder
l’insuffisance respiratoire. »*
BRONCHODILATER
« La bronchodilatation est la pierre angulaire de la prise en
charge symptomatique des patients atteints de BPCO. »**
ACTIVITÉ PHYSIQUE
« Tous les patients bénéficiant de programmes d’entraînement
améliorent à la fois leur tolérance à l’exercice et les symptômes
de dyspnée, de fatigue. »**
47
* HAS. Fiche Bon Usage du Médicament. Quelle place pour les bronchodilatateurs de longue action dans le traitement de la BPCO ? Mise à jour mai 2009.
** GOLD. Global strategy for the diagnosis, management and prevention of chronic obstructive pulmonary disease. Updated 2009.
Programme multi
discplinaire en externe
ou en sejour specialise
Effort avec un
entrainement en
fonction epreuve d
effort surville par test
de marche
Kine nutrition
psychologue
Activites ludiques et
sportives
Exercice de 20 minute
par jour ou au moins 3
fois par semane
Au seuil ventilatoire
Cardiofrequencemetre
Sous o2 si desaturation
marche a un rythme
soutenu
RESPICARD
Courbe de dissociation de l'hémoglobine (courbe de Barcroft).