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La conscience phonologique :
« Distinguer les sons de la
parole »
17.01.2011
Louisette CAUX
Circonscription de DZAOUDZI
Historique
Jusqu’au début des années 2000,
peu d’ouvrages mettent l’accent sur la
phonologie, ou travail de la
conscience phonologique
Les recherches en pédagogie
approfondissent plutôt d’autres
domaines très importants également :
Historique
- les mécanismes physiologiques de la
lecture (point de fixation, temps de
fixation, empan perceptif)
- les processus psychophysiologiques (anticipation,
hypothèses, prises d’indices), en
liaison avec la compréhension
Historique
Toutes les études précédemment
réalisées montrent la complexité de
l’acte lexique, mais l’importance de la
conscience phonologique n’est pas
toujours suffisamment soulignée.
Bien des ouvrages parlent de
phonétique et très peu de conscience
phonologique
Phonétique et conscience
phonologique
Phonétique : la connaissance des
phonèmes qui composent une langue est
indispensable à son apprentissage, en
effet, toutes les langues n’utilisent pas les
mêmes phonèmes. En français, il y a 36
phonèmes, c’est une langue alphabétique.
Phonologie : il s’agit de la conscience des
unités linguistiques qui composent le
langage parlé.
Les IO 2008 indiquent : « Distinguer les
sons de la parole »
Importance de la conscience
phonologique
L’apprentissage de la lecture en langue
française ne peut se concevoir sans la
conscience phonologique.
En effet, le système d’écriture en français
est basé sur un codage qui respecte le
plus souvent la correspondance graphiephonie. Cela n’est pas toujours le cas
(chinois, hiéroglyphes, par exemple, qui
sont de type logographique).
« Distinguer les sons de la parole »
ou découper mentalement la chaîne
parlée
Ce découpage est l’objet d’un
apprentissage.
Les élèves les plus jeunes perçoivent
les mots comme une unité porteuse
de sens : les prénoms par exemple.
Pour certains élèves, demander si
dans Mélina, on entend [i], est une
question incompréhensible. Ils
entendent Mélina et non [i] …
Découper la chaîne parlée
PS : Jouer avec les formes sonores, à
partir de comptines ou de jeux de mots,
permet de mettre de prendre de la distance
avec le langage, de le considérer comme
un matériau sur lequel on peut agir : jeux
de rimes par exemple.
MS : découper les mots en syllabes
sonores, celles-ci seront scandées et
utilisées dans divers jeux : repérer des
syllabes identiques dans des mots, trouver
des mots qui commencent ou se terminent
par la même syllabe.
Découper la chaîne parlée
GS : la pratique des jeux de sons, de rimes se
poursuit et s’oriente vers le travail sur les
phonèmes.
Objectifs :
- Distinguer mots et syllabes
- Dénombrer les syllabes d’un mot : les localiser
- Travail sur les phonèmes (consonnes et voyelles),
qui constituent les plus petits éléments du
langage, c’est là que se situe une clé
indispensable de l’apprentissage de la lecture. En
effet, la correspondance graphie-phonie qui va en
découler, conduit à l’entrée dans la combinatoire.
Conclusion
Un élève qui est capable de comprendre le
principe de la correspondance graphiephonie, en manipulant les phonèmes de la
langue, en étant capable de découper une
syllabe en phonèmes, puis de reconstituer
de nouvelles syllabes est un élève qui est
prêt à entrer dans la combinatoire.
De la PS à la GS, un travail progressif,
basé principalement sur des jeux, ne
mettant jamais l’élève en échec, devra être
mis en place, de façon à permettre une
entrée dans la lecture, sans difficultés.