Traumatisme crânien
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Transcript Traumatisme crânien
Cas clinique
Un jeune homme de 24 ans est victime d ’un
accident de moto. Le casque est retrouvé à 1
mètre.
Le bilan pompier précise :
conscient, à vomit
pouls à 93/minute
sat à 97 % AA
pas de lésion des membres
À l ’arrivée du SMUR le patient est dans le
coma, GCS 4
FC 112/min
TAS 159/99
sat 100% au masque
impact occipital droit avec petite plaie non
hémorragique
Que vous inspire cette variation de la
conscience?
Un HED !
Quelle est votre prise en charge
VVP
scope
induction séquence rapide
intubation
lutte contre l’hypo TA
lutte contre l ’hypothermie
transfert en urgence sur un centre chirurgical
SAU prévenu de la forte suspicion d ’un HED
(régulateur)
Traumatisme crânien
Dr Benjamin JULLIAC
Épidémiologie
Les lésions cérébrales
Le céphalhématome
lésion cutanée
signe indirect de traumatisme crânien
pas de prise en charge spécifique en dehors du contrôle de
l ’hémorragie si plaie associé
Les lésions cérébrales
les fractures du crâne:
simple trait
embarrure
exbarrure
fracture avec communication extene :
rocher
ethmoïde
associé le plus souvent à une pneumencéphalie
gestion non spécifique de ces fractures
fixation chirurgicales si nécessaire (exptionnel)
antibiothèrapie si fracture ouverte ou extériorisée
gestion des lésion cérébrale associées
Les lésions cérébrales
L ’hématome extra dural:
issue de sang entre la table interne du crane et la
duremère
TC avec PCI, récupération d ’un état de
conscience normal (si isolé) puis altération
brusque et rapide de la conscience avec coma
profond ( HTIC)
c’est toujours une urgence chirurgicale
Hématome Extra dural
Les lésions cérébrales
L ’hématome sous dural aiguë
issue de sang entre la duremère et l’arachnoïde
plus étendue
à l’origine d ’un effet de masse le plus souvent
chirurgical le plus souvent
Hématome sous dural
Hématome sous dural
Les lésions cérébrales
L’hémorragie sous arachnoïdienne :
Signes identiques à ceux de l’hémorragie non
traumatique
Pas de traitement spécifique si isolé
Hospitalisation, traitement antalgique,
surveillance 48 heures
Les lésions cérébrales
Les contusions cérébrales :
ce sont les lésions directes du parenchyme cérébral
lié au traumatisme
par impact direct ou de contre coup
elles se situent en général en regard d ’un relief
osseux
elles résultent de la transmission d ’énergie sur le
paremchyme cérébral
la concordance entre le nombre et l’étendue des
lésions et l’état de consciences n’est pas toujours la
règle
Contusions multiples
Contusions multiples
Les lésions cérébrales
Les lésions axonales diffuses :
elles résultent des mécanisme de torsion entre les
deux hémisphère cérébraux, entre les hémisphère
et le tronc, entre le tronc et la moelle
souvent non visible lors du premier TDM
quelque signes indirect :
lésion ponctiforme minime du tronc
hémorragie interpédonculaire
on les suspect lors d’un retard de réveil non
attendu et les confirmes avec une IRM
LAD en IRM
Les lésions cérébrales
Le gonflement cérébral
il résulte d ’un œdème cérébral d ’origine
cellulaire par les réaction inflammatoire
il peut être isolé (sans lésions évidente)
notamment chez l’enfant
il peut apparaître secondairement notamment
chez l ’enfant
il est à l ’origine d ’une HTIC
Gonflement cérébral
Gonflement cérébral
Lésions cérébrales secondaires d ’origine systémique
Ce sont des anomalies qui participent à la survenue
de lésions sur le parenchyme cérébral encore sain à
l ’issue du traumatisme
Ce sont :
hypoxie +++
hypercapnie
hypotension artérielle
hypoglycémie, hyperglycémie (moindre)
les convulsions (clinique ou non)
hypo osmolarité
hyperthermie, les surinfections bactériennes
L ’hypertension intracrânienne
C ’est l ’augmentation de la pression intra crâniène au
delà de 15 mmHg
signe clinique :
céphalées intenses en étau , nausée vomissement
trouble de conscience (répétitif, baisse du GCS)
souvent coma d’emblée
altération des réflexe du tronc :
photomoteur
toux
cornéen
réflexe oculo cardiaque
non testé : oculocéphalogyre et vestibulochocléaire
L’hypertension intracrânienne
signes TDM
disparition des sillons corticaux
disparition des vallées sylviennes
disparitions des citernes de la base
effet de masse latérale : engagement sous falcoriel
au maximum, disparition de la différenciation cortico sous
corticale, cerveau noir
Gonflement cérébral sévère (HSA)
Gonflement cérébral sévère (HSA)
L’hypertension intracrânienne
La pression intra craniène répond à la courbe
de langfit, courbe exponentielle
ainsi lorsque le genou de la courbe est atteint
une faible modification de volume à pour
conséquence une forte modification de la
pression intracrâniène
index pression volume est définie comme le
volume nécessaire pour multiplier par 10 la
pression intracraniène, cet index est parfois de
quelque mililitre à peine
Évaluation du traumatisé crânien
score de Glasgow (Y,V,M)
mécanisme du traumatisme
âge
déficit moteur, état pupillaire
fonction hémodynamique et respiratoire
autres lésion traumatique
Prise en charge préhospitalière
Prévention des ACSOS :
restauration de l ’hémodynamique cible > 90
mmHg (remplissage vasculaire, amine)
contrôle de la ventilation : ISR, intubation,
ventilation avec cible sat > 90 % et Et CO2 à 4.0
traitement de l ’HTIC par mannitol
Examens complémentaires
Le scanner cérébral sans injection :
immédiat pour tout GCS <15
après 6h si GCS à15
répété si
1er TDM <3h
détérioration clinique (GCS, pupilles…)
augmentation de la PIC
le plus souvent TDM CC (crâne, cérébral, face
rachis cervical)
Monitorage
FC
saturation
pression artérielle invasive
mesure de l ’Et CO2
mesure de la pression intra craniène (GCS <8)
bilan entrée sortie hydrique horraire (sonde
DH)
évaluation pupillaire /h
gaz du sang au moins /6h
Monitorage spécifique
Pression intra Craniène :
Dérivation ventriculaire externe ou capteur intra
paremchymateux
dès que
TDM montrant une HTIC
ou age >40ans + déficit moteur + épisode de PA< 90
mmHg
Doppler transcrânien
saturation jugulaire en oxygène
Traitement
Traitement de l ’hypertension intra craniène :
hypocapnie Pa CO2 à 4.0 kPa
hyper natrémie à 15 mEq/l
salé hypertonique en SE
mannitol 100ml répété
gamma hydroxybutyrate de sodium
dérivation du LCR, avec DVE à 15 cmH2O (soit 10 mmHg)
maintient d ’une pression de perfusion cérébrale >70
mmHg (PPC = PAM-PIC)
Nor-adrénaline
remplissage vasculaire
Traitement
Diminution de la consommation cérébrale d’oxygène :
sédation par benzodiazépine + morphinique
barbituriques (thiopental, cible BIS à 5 - 10)
prévention des ACSOS :
normo thermie
normo glycémie
discrète hyperoxie
contrôle des bilans de coagulation
prévention des convulsion (phénitoïne ou carbamazépine)
élévation de la tête de lit à 30°
traitement des HED et HSD +/- HIC
Traitement
En cas de pneumencéphalie, maintient du
patient en décubitus strict (pas de 30°)
Evolution