les 2 - Cours de DCEM1 Amiens

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TD DCEM1
MARS 2011
Coprocultures
Prélèvements génitaux et materno-fœtaux
Hémocultures
1
EXAMEN DES MATIERES FECALES :
LA COPROCULTURE
→ Coproculture = analyse bactériologique des selles ≠
coprologie
→ Diarrhée quand selles liquides ou molles (non
moulées), glaireuses ou hémorragiques
→ La diarrhée peut être aiguë ou chronique, fébrile ou
non
→ Ts les épisodes diarrhéiques ne st pas infectieux
→ Ttes les diarrhées infectieuses ne st pas
bactériennes (parasites, virus, levures )
→ Plusieurs types de diarrhée d’origine bactérienne :
toxinique, invasif et mixte (les 2)
2
PHYSIOPATHOLOGIE
1- Infection par un germe toxinogène
 le micro-organisme se fixe à la S de l’ épithélium
digestif sans le détruire
 la toxine entraîne 1 sécrétion active d’ électrolytes et d’ eau
par les CE du grêle, sans lésion anatomique (action de la
toxine surtt au niv du grêle proximal)
3
→ de la conc. intracellulaire de l’ AMP cyclique par
stimulation de l’adénylcyclase :
*entérotoxine de V. cholerae
* toxine thermolabile (LT) des E. coli
entérotoxinogènes (ETEC)
* toxine de certains Staphylocoques
entéropathogènes
  GMP cyclique ds l’entérocyte : toxine
thermostable d’ E. coli entérotoxinogènes (ETEC)
 tableau du syndrome cholérique
4
2- Infection par un germe entéro-invasif
 le germe (type Shigella) envahit les CE et s’ y 
jusqu’ à leur destruction
 lésions de la muqueuse s’ étendent de proche en
proche et  réaction inflammatoire intense  présence de
sang et de glaires ds les selles
 les lésions siègent d’ abord sur le grêle puis sur le colon
 tableau du syndrome dysentérique
5
3- Infection par un germe à la fois toxinogène et entéro-invasif
 le germe ( type Salmonella) envahit l’ entérocyte puis
traverse la muqueuse sans la détruire et pénètre ds le tissu
sous-muqueux où il se  en  1 réaction inflammatoire
 atteinte principale : niv grêle
 risque : diffusion systémique des germes
 tableau = diarrhée banale ( comme au cours des gastroentérites aiguës)
6
LES PRELEVEMENTS
 les selles :
* recueillies dès l’ émission ds 1 récipient très propre
*qq grammes  pot stérile
*si fragment purulent muqueux ou sanglant :
le choisir
 l’écouvillonnage rectal : (nourrissons, grabataires) doit
dépasser le canal anal
 si épisode aigu de diarrhée, 2 ou 3 prélèvements
peuvent être nécessaires
7
 pr recherche d’ 1 portage : ( ex : MP, BLSE) 1 seul pt est
admis
 les biopsies de muqueuses rectales ou coliques faites sous
endoscopie st déposées ds 1 flacon contenant du sérum 
stérile
→transport rapide ; sinon +4°C 1 nuit maximum
 renseignements cliniques :
* âge du patient
* notion de voyage récent
* antibiothérapie en cours
* toxi infection alimentaire suspectée
8
 il est indispensable que les recherches faisant appel à des
techniques particulières telles la recherche de C. difficile,
d’ EHEC ou d’ ETEC , de Vibrio cholerae soient précisées
9
E. C. B. DES
SELLES – EXAMEN STANDARD
Flore N des selles : 109 à 1010 bies / gramme
* aérobies 1%
E. coli ……………….80%
Entérocoque………...15%
Staphylocoque……… 5%
Proteus ………………..5%
K. pneumoniae ……….5%
Ps. Aeruginosa ……….5%
*anaérobies 99%
* levures et champignons ( en faible quantité)
10
Objectif :
- étude de la flore intestinale aérobie
- recherche de bactéries pathogènes
spécifiques (BPS) et de bactéries pathogènes
opportunistes (BPO) responsables de
diarrhées aiguës ou chroniques
11
Méthodologie
*aspect macroscopique
- selle solide ou semi solide : rechercher
la présence de pus, de glaires, de sang
- selle liquide ( diarrhéique) peut avoir 1
aspect évocateur :
*fécale avec glaires sanglantes =
selles dysentériformes
*afécale, eau de riz = selles
cholériformes
12
* examen microscopique
à réaliser sur tte selle diarrhéique
2 lames
 1 Gram
 1 Bleu de méthylène
13
* ensemencement
* Milieu non sélectif pour diagnostiquer les
dysmicrobismes (autre que C. difficile) = gélose BCP
* Milieux sélectifs de Gram négatif : Mac Conkey,
Drigalski, Hektoën, SS, DCL…
* Bouillon d’enrichissement pour les salmonelles :
Sélénite, Müller Kauffmann … (1 noisette)
* si diarrhée, recherche de Campylo
systématique
14
le lendemain : sélénite  SM ID 24 heures à 37°C
*si écouvillonage rectal : idem
* si biopsies : broyage ds sérum  puis idem
+(Campylo)
* personnel de restauration :
- Staphylococcus aureus
- Salmonella spp.
15
* Interprétation
* Examen direct
* Recherche de polynucléaires, d’ hématies
* Aspect de la flore : monomorphe, polymorphe,
prédominance de ….
* Recherche de levures en quantité anormale (> 10% de la
flore totale)
* Signaler les éléments évoquant les parasites
16
* Culture
* BCP  équilibre de la flore
*SM ID  permet de repérer les col roses :
Salmonella
* Chapman  Staphylococcus aureus ( col jaunes
fermentant le mannitol)
17
* Agents étiologiques
1 - BPS
- pr tt patient, quel que soit son âge
Salmonella
Shigella
Yersinia
Campylobacter
Aeromonas
18
- enfant de moins de 2 ans
- E. coli entéropathogènes ( EPEC)
2 - BPO
- St. aureus
- K. oxytoca
- K. pneumoniae
- Ps. aeruginosa
- Enterobacter spp
- Proteus….
19
* Résultats
- apprécier l’ équilibre de la flore sur BCP
- si BPS : antibiogramme, prévenir le clinicien
- si BPO : antibiogramme en fonction de la
clinique et de l’ importance du déséquilibre
20
RECHERCHES PARTICULIERES
1 - Recherche de Campylobacter
 sur tte diarrhée et sur demande du clinicien
 ensemencer 1 gélose Karmali ou Campylosel ;
incuber 48 heures à 42°C en microaérophilie
 en général : leucocytes et hématies +++  caractère
invasif de la bactérie
 morphologie caractéristique
21
22
2 - Recherche d’ E . coli entéro
hémorragiques (EHEC) responsables de SHU
 recherche d’ E. coli O157 B7 ds les selles
 ET :
soit recherche de Vérotoxine ds les selles
soit recherche d’ anticorps anti LPS ds
le sérum
 ts les sérotypes entéropathogènes pvt  SHU
23
3 - Recherche de Clostridium difficile
 recherche des toxines A et B ± recherche de la
bactérie
 C. difficile : responsables de diarrhées …….. CPM
 recherche du germe : gélose C. difficile ; 48h à 37°C en
anaérobiose
 recherche de la toxine A et B = test immunologique rapide
(30mn)
24
4 - Recherche du Vibrion cholérique
 objet : mise en évidence des souches de
V. cholerae O :1 et O :139 seules responsables du choléra
 recherche faite en fonction du contexte clinique ou
épidémiologique
sur demande explicite du clinicien
 il s’ agit d’1 urgence bactériologique
25
Toxi-infection alimentaire collective TIAC
* Définition d’une TIAC :
- apparition au même moment de troubles digestifs ou neurologiques
similaires chez au moins 2 personnes ayant consommé un repas en
commun.
* Les TIAC sont fréquentes
- 662 foyers en 2008, 9200 personnes.
* En général bénignes
- 11% d’hospitalisation et 0,1% de décès.
* A déclaration obligatoire aux autorités sanitaires départementales et
centralisation à l’InVS (sous-déclaration importante)
26
* Lieu de survenue
- restauration collective 60% (dont 28% en milieu scolaire)
- restauration familiale 40%
* Agents responsables
- identifié dans les prélèvements humains ou alimentaires 57%
- suspecté à partir des données cliniques ou épidémiologiques 33%
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Détails des foyers de TIAC déclarés, France,2008. (InVS)
Agents
Foyers
Cas
Hospi.
Décès
Salmonella
dont
Enteritidis
Typhimurium
132
827
164
0
30
62
299
247
60
66
0
0
Staphylococcus aureus
39
533
49
0
Clostridium perfringens
14
362
1
0
Bacillus cereus
15
330
5
0
Campylobacter
11
92
5
0
Shigella
7
49
1
0
28
Principaux agents desTIAC
Germes
Réservoir
Aliments incriminés
Incub.
Signes cliniques
Salmonella
(invasif)
Tt le monde
animal
Œufs+++
volailles et produits
crus d'origine animale
12-36 h
nausées, ± fièvre,
vomissements
Σd dysentérique
S.aureus
(toxine)
Humain
Contamination
par porteur sain
(rhino pharynx)
ou plaies
produits laitiers et plats
ayant subi des
manipulations
importantes
2à4h
Vomissements,
diarrhée liquide profuse
non fébrile
C.perfringen
s (toxine)
Ubiquitaire, plats
mixés.
produits cuits (viandes
en sauce)↔95% des
cas
9 à 15 h coliques et diarrhée
aqueuse parfois fébrile
B. cereus
(toxine)
Ubiquitaire
Riz, purée, légumes
germés (soja)
1-6h←
6-16h←
Forme émétisante
Diarrhée aqueuse,
profuse
Campylo.
(invasif)
animal (volailles)
volailles
2à5j
Σd dysentériforme,fièvre
Shigella
(invasif)
essentiellement
humain
les oeufs, I'eau, les
crudités
48 h
Vomissements,
hyperthermie et Σd 29
dysentérique
Cas clinique DCEM1 – Juin 2009
Parmi les 60 enfants âgés de 2 mois à 12 ans hébergés dans un foyer de
la DDASS de Picardie, 7 ont présenté dans la même semaine une
diarrhée d’apparition brutale avec émission de selles glairo-sanglantes
accompagnées de crampes intestinales et d’une fièvre à 39°C.
1 - L’ examen direct des coprocultures met en évidence de nombreux
polynucléaires altérés ainsi que quelques bacilles à Gram négatif, à bords
droits, à coloration bipolaire.
Quelle (s) bactérie(s) peut (peuvent) être responsable(s) de cette
diarrhée ?
A – Escherichia coli entéropathogène
B – Shigella flexneri
C – Campylobacter jejuni
D –Clostridium difficile
E – Yersinia enterocolitica
30
2 - L’antibiogramme réalisé sur le germe pathogène a donné les résultats
suivants :
Ampicilline : R
Ticarcilline : R
Piperacilline : I
Cefalotine : S
Amoxicilline + acide clavulanique : S
C3G : S
Triméthoprime : R
Ofloxacine : S
Aminosides : S
Le médecin prescrit de l’Amoxicilline + acide clavulanique (Augmentin R ) ;
ce traitement vous parait-il adapté ? Justifiez votre réponse.
Pourquoi n’a-t-il pas prescrit de l’ofloxacine ( OflocetR) ?
31
3 - Yersinia enterocolitica
A – appartient à la famille des Enterobacteriaceae
B - sporule rapidement lorsque les conditions sont défavorables
C – est une bactérie strictement humaine
D – peut entrainer la survenue d'une arthrite réactionnelle ou d'un
érythème noueux au décours d'une entérite
E - est sensible aux ß-lactamines
32
4 - Shigella flexneri
A – est une bactérie pathogène opportuniste
B – est responsable d’entérites infectieuses pouvant entrainer des
complications digestives et/ou extradigestives
C – est essentiellement isolée par coproculture
D – provoque l’apparition d’agglutinines détectées par le sérodiagnostic
de Widal et Félix
E – reste assez sensible à la plupart des antibiotiques actifs sur les
bacilles à Gram négatif
33
5 - Clostridium difficile
A – est un bacille à Gram positif anaérobie strict , non sporulé
B – est responsable de 15-25% des diarrhées post-antibiotiques
C - Les souches toxinogènes ou non sont virulentes.
D – des tests immuno-enzymatiques permettent de rendre un résultat
en moins de 30 minutes
E - La prévention de la transmission repose sur l’isolement technique et
géographique des patients symptomatiques.
34
EXAMEN DES SECRETIONS ET EXSUDATS
ANO-GENITAUX
I - PRELEVEMENTS
1- Pr les 2 sexes
*ds les urétrites :
*pt endo urétral à l’ écouvillon
*si recherche de Chlamydia : grattage
*ulcération ano-génitale :
*recueil de la sérosité niveau base ou bords de
l’ ulcère avec 1 vaccinostyle
*biopsies possibles
35
*si pustules : seringue ou écouvillon
* 1er jet des urines intéressant pr les urétrites
surtt à Chlamydia par BM
*si suspicion de MST : pt anal ou gorge peut
être utile
36
2- chez la femme
sous spéculum
* PV
*Pt endocol ( gono ; Chlamydia)
* Si bartholinite : aspiration à la
seringue ou écouvillon
* DIU : matériel  pus
37
3 – chez l’ homme
* ds épididymites et prostatites :
écouvillonnage urétral, sperme ou urines 1er
jet
* si prostatites : sécrétions prostatiques après
massage et/ou urine 1er jet
* ds les orchites : pt à la seringue par le
chirurgien ou sperme
4 – Transport
Milieux de transport appropriés si pt non fait
au labo
38
II- EXAMEN BACTERIOLOGIQUE
Renseignements cliniques et épidémiologiques
indispensables
1- Examen direct
*Ulcérations
- fond noir pr Treponema pallidum
- MGG pr H ducreyi
39
* urétrites, cervicites et vaginites
les 3 causes les + fréquentes des vaginites st :
* Candida albicans
* Trichomonas vaginalis
* les bactéries des vaginoses
+ Neisseria gonorrhoeae
+ C trachomatis ds urétrites et cervicites
40
- état frais pr T vaginalis
- MGG pr la cytologie
- Gram : bactéries, clue cells ……
- IF pour CT
* autres localisations
- recherche de gono, C albicans et CT
41
2- Culture
* impossible pr T pallidum
* très difficile pr H ducreyi
* ensemencer :
GS aéro et ana
Gsg cuit sous CO2
+/- gélose lactosée
* sur prescription explicite :
- CT
- Mycoplasma hominis et Ureaplasma
- Mycobacterium tuberculosis
42
3-Biologie moléculaire
*pr CT surtt à partir de pdts pathologiques ou
des urines
*en cours pr gono et Strepto B
43
4- Antibiogramme
* Systématique ds les infections endocervicales
sur germes pathogènes
*
//
sur gono ( recherche de
lactamase)
* pas d’ ATB pr le bas appareil génital surtt
chez la femme sf si portage de Strepto B
3 e trimestre de G
44
5- Conclusion
En dehors des cas où agent pathogène spécifique,
l’ interprétation des examens des pts génitaux est tjrs difficile,
en particulier chez la femme, du fait de l’ abondance et de la
variété de la flore bactérienne du bas appareil génital.
45
CAS CLINIQUE
Mr R. 35 ans, jeune cadre dynamique, vivant en couple depuis 3 mois, se
présente aux urgences pour un écoulement urétral clair et peu abondant
survenant préférentiellement le matin. Il ne se plaint pas de douleurs
particulières et ne présente pas d’antécédents particuliers hormis un léger
épisode pseudo-grippal un mois auparavant.
1) D’après la clinique, quel diagnostic évoquez-vous ?
46
1°) Urétrite à Chlamydia trachomatis sur la clinique (écoulement clair et
peu abondant, absence de signes cliniques supplémentaires) et sur
l’épidémiologie (Chlamydia trachomatis = germe le plus fréquemment
isolé dans les Infections Sexuellement Transmissibles)
2) Quelles autres formes cliniques peuvent être dues à cet agent
pathogène ?
47
2°) Formes cliniques variables selon le sérotype :
sérotypes A, B, Ba et C : trachome (atteinte oculaire avec conjonctivite
évoluant vers une cécité, dans les PVD surtout)
sérotypes D à K : IST de type urétrite, cervicite pouvant se compliquer
en bartholinite, stérilité…
sérotypes L1, L2, L3 : lymphogranulomatose vénérienne ou maladie de
Nicolas et Favre (petite lésion génitale accompagnée d’une adénopathie,
évoluant en suppuration voire fistulation)
3) Quels types de prélèvements réalisez-vous pour isoler l’éventuel agent
responsable ?
48
3°) Prélèvement urétral (jusqu’à 3-4 cm) par grattage avec un écouvillon
ou une curette. Nécessité de prélever des cellules en grattant car germe
intra-cellulaire +++.
On peut éventuellement recueillir également le 1er jet des urines du
matin.
4) Quels sont les moyens de diagnostic biologique disponibles ?
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4°) La culture cellulaire reste la méthode de référence (mais difficile et
long : labos spécialisés).
On utilise l’ImmunoFluorescence Indirecte (IFI) avec des anticorps
monoclonaux dirigés contre Chlamydia (Outer-Membran Protein).
On utilise également beaucoup la PCR.
Les méthodes sérologiques sont réservées au diagnostic des infections
profondes.
Rq : Chlamydia trachomatis ne pousse pas en culture et ne se colore
pas !!!
5) Si vous envisagez un traitement, à quelle(s) classe(s) doit-il
appartenir ? Pourquoi ?
50
Le traitement de référence de l’urétrite non compliquée à Chlamydia
trachomatis repose sur l’azithromycine (ZITHROMAX®) mais on peut
également utiliser la doxycycline (DOXY®) ou une fluoroquinolone. Les
macrolides seront privilégiées en cas de grossesse.
6) Quels mesure(s) et examen(s) complémentaires doivent être associés ?
51
6°) Traitement du partenaire +++
Recherche d’agents infectieux responsables d’IST associés :
Mycoplasma, Neisseria gonorrhoeae, Treponema pallidum…
Sérologies virales : VIH, Hépatite B
Prophylaxie : utilisation de préservatif…
7) Citez un autre agent pathogène responsable d’IST avec écoulement.
52
7°) Neisseria gonorrhoeae : écoulement abondant de couleur jauneverdâtre.
53
EXAMEN BACTERIOLOGIQUE DES PRELEVEMENTS
PERINATAUX
I - EVALUATION DU RISQUE INFECTIEUX PERINATAL
1- Infection in utero
fœtus contaminé par voie transplacentaire au
cours d’ 1 bactériémie maternelle
ces infections contractées pdt la vie intrautérine  pathologies fœtales ou/et néonatales
tjrs sévères (avortement, prématurité,
malformations, d infectieux congénital)
bies en cause = celles capables d’ infecter la
mère et de coloniser le fœtus par voie
tranplacentaire Listeria monocytogenes = espèce
la + caractéristique de ce type d’infection
54
2 - Infections néonatales
fœtus contaminé par le LA, lui même infecté
à partir des voies génitales
 // peut aussi s’ infecter lors de l’
accouchement, au passage de la filière génitale ;
 colonisation massive qui peut  pathologies
graves d’ emblée , dominées par des signes
respiratoires
→ bies en cause = celles qui colonisent les voies
génitales maternelles ( le + svt sans conséqences
pr la mère)
55
- certaines st qualifiées à « haut risque infectieux » pr
le nouveau-né :
*Streptococcus agalactiae =Strepto B
*E. coli
*H. influenzae
- Autres bactéries commensales pvt être impliquées :
* S. aureus
* Streptococcus spp et Enterococcus spp
* Entérobactéries
* Gardnerella vaginalis
* Ana strictes
* Mycoplasma, Ureaplasma
56
- germes responsables de pathologies vénériennes chez
la femme :
* Chlamydia
* Neisseria gonorrhoeae
* Treponema pallidum
3- Infections post-natales
 contamination ds les 8 jours qui suivent la
naissance par bactéries de l’ environnement ou
d’origine maternelle
 = infections tardives svt dominées par des
signes méningées
57
II-PRELEVEMENTS
1- pts pratiqués chez le nouveau-né
1-1 pts dt les résultats st urgents
 effectués et acheminés ds l’ heure qui suit la
naissance et examinés ds les meilleurs délais
 dvt être accompagnés des renseignements cliniques
*aspiration gastrique +++
qq ml de liquide st aspirés à l’ aide d’ 1
sonde gastrique montée sur 1 seringue
*écouvillonages de sites cutanés et orificiels
1 à 3 sites (ex : narine, conduit auditif)
58
1-2- Pts complémentaires
Eventuellement effectués ds les 24h qui suivent
la naissance
*Méconium
Nt, émis ds les 48h
1 émission précoce peut être 1 signe
d’infection
qq ml st prélevés à l’ aide d’ 1 spatule
*Placenta
Prélever 1 carotte de préférence ds 1
zone d’ aspect aN
59
1-3-Pts spécifiques
Si contexte à risque : hémocultures
LCR
ECBU
2-recherche de micro-organismes « à risque » chez la
mère
2-1- Endocol
2-2- autres :PV pr recherche de Strepto B
recherche de MST
2-3- liquide amniotique qd RPM
60
3-examen direct
liquide gastrique rechercher les polys, les
bactéries, les levures
4-culture
indispensable
5-antibiogramme
sur les souches considérées comme pathogènes
61
HEMOCULTURES = EXAMEN BACTERIOLOGIQUE DU SANG
I -Définition
hémoculture = prélèvement sanguin pour mise en
culture immédiate, sur prescription médicale.
II – Objectif
Une hémoculture permet d’isoler le (les) micro-organisme(s)
responsable(s) d’une bactériémie, de l’(les) identifier,
de déterminer sa (leur) sensibilité aux anti-infectieux et d’adapter
le traitement.
Dans certains cas, elle peut permettre de contrôler l’efficacité du
traitement en cours.
Un prélèvement de qualité doit être aseptique pour éviter la
contamination de celui-ci ou du malade.
62
III- Indications
Toute fièvre d'origine indéterminée surtout si elle est
accompagnée de signes cliniques évocateurs d'infection, doit
donner lieu à la pratique d'hémocultures.
· Hyperthermie > 38.5°
· Hypothermie < 36.5°
· Frissons (Tremblement inégal et irrégulier accompagné
d’une sensation de froid pouvant témoigner d’une
décharge bactérienne)
Normalement, on fait 3hémocultures, sinon voir la prescription
médicale.
Le temps minimal d’intervalle est ½ heure . Il n’y a pas
d’intervalle maximal.
63
IV – Le prélèvement
1- Réaliser un prélèvement de qualité
* E v i t e r les contaminants et travailler en Sécurité
*Prélever une quantité de sang suffisante
Minimum souhaitable ad :10ml
Enfant 1 à 2 ml
* Effectuer le nombre de prélèvements nécessaires
2- Choisir des conditions de culture appropriées
3- Détecter précocement la croissance bactérienne
4- Interpréter les résultats
64
Flacons à hémocultures
65
Automate : Bact/Alert 3D MB
66
Bactéries et hémocultures
Bactéries
pathogènes
spécifiques
Bactéries
potentiellement
contaminantes
Brucella spp.
Salmonella Typhi ou Salmonella spp.
Listeria monocytogenes
Neisseria meningitidis
Streptococcus pneumoniae
Streptococcus pyogenes
Haemophilus spp.
Groupe HACCEK
Pasteurella spp.
Campylobacter spp.
1 seule hémoculture
suffit
Staphylocoques à coagulase négative
Corynebactéries
Propionibacterium acnes
Bacillus spp.
Micrococcus spp.
Streptocoques « viridans »
Bactéries de la flore
cutanée pouvant parfois
être responsables du
sepsis.
Renouveler les
prélèvements.
67
CAS CLINIQUE Mai 2008
Madame DEB. Sylvie, âgée de 36 ans, est hospitalisée en hématologie pour
cure de consolidation d'une leucémie aiguë myéloïde. Elle entre en aplasie
quelques jours plus tard avec une numération marquée par un effondrement
des plaquettes (5000/mm3). Cette thrombopénie se manifeste cliniquement par
des métrorragies très importantes et nécessite le passage de culots
plaquettaires.
Quelques heures plus tard, Madame DEB. présente un pic fébrile à 40 °C.
Deux paires d'hémocultures (aérobie et anaérobie), un examen
cytobactériologique des urines, ainsi que le dosage de la CRP sont alors
prescrits, puis la patiente est mise sous Tazocilline® et Gentalline
- La cytologie urinaire est la suivante: leucocyturie < 103/ml, hématurie >
106/ml, présence de nombreuses cellules épithéliales. L'examen direct ne
montre pas de germe visible. La culture est négative
- Le flacon aérobie de la première hémoculture et le flacon anaérobie de la
seconde sont détectés positifs, respectivement après 11 et 12 heures
d'incubation dans l'automate BacT/Alert®.
68
1 – L’examen direct des 2 flacons positifs met en évidence des cocci à Gram
positif, reproupés en chaînettes de 10 à 15 éléments
a) A quel genre bactérien pensez-vous ?
b) Pouvez-vous préciser l’espèce bactérienne ? Justifiez votre réponse.
Pour les 4 questions suivantes, donnez la ou les bonne(s) réponse(s)
(exemple : A+C ou A+B+E …..)
2- les Staphylocoques :
A -sont des bactéries de la flore commensale cutanée et muqueuse
des mammifères et des oiseaux
B - sont des cocci à Gram positif pouvant former de courtes chaînettes
C - sont fréquemment impliqués dans les infections nosocomiales
D- se transmettent essentiellement par voie aérienne
E- restent très sensibles aux Pénicillines G et M
Réponse(s) :
69
1 – L’examen direct des 2 flacons positifs met en évidence des cocci à Gram
positif, reproupés en chaînettes de 10 à 15 éléments
a) A quel genre bactérien pensez-vous ?
Genre Streptococcus
b) Pouvez-vous préciser l’espèce bactérienne ? Justifiez votre réponse.
Non. Culture indispensable.
Pour les 4 questions suivantes, donnez la ou les bonne(s) réponse(s)
(exemple : A+C ou A+B+E …..)
2- les Staphylocoques :
A -sont des bactéries de la flore commensale cutanée et muqueuse
des mammifères et des oiseaux
B - sont des cocci à Gram positif pouvant former de courtes chaînettes
C - sont fréquemment impliqués dans les infections nosocomiales
D- se transmettent essentiellement par voie aérienne
E- restent très sensibles aux Pénicillines G et M
Réponse(s) : ABC
70
3- Les Streptocoques du groupe A :
A- sont encore appelés Streptococcus agalactiae
B- donnent des colonies β hémolytiques sur gélose au sang après 18
heures d’incubation à 37°C en atmosphère aérobie, anaérobie ou
enrichie en CO2
C- sont responsables d’infections invasives gravissimes, le plus
souvent d’origine cutanée
D- provoquent l’apparition d’anticorps ASLO et ASD qui doivent être
systématiquement recherchés après l’identification de la bactérie
E- peuvent être de sensibilité diminuée à la Pénicilline G
Réponse(s) :
71
3- Les Streptocoques du groupe A :
A- sont encore appelés Streptococcus agalactiae
B- donnent des colonies β hémolytiques sur gélose au sang après 18
heures d’incubation à 37°C en atmosphère aérobie, anaérobie ou
enrichie en CO2
C- sont responsables d’infections invasives gravissimes, le plus
souvent d’origine cutanée
D- provoquent l’apparition d’anticorps ASLO et ASD qui doivent être
systématiquement recherchés après l’identification de la bactérie
E- peuvent être de sensibilité diminuée à la Pénicilline G
Réponse(s) : BCD
72
4 - Les Streptocoques du groupe B :
A – sont encore appelés Streptococcus pyogenes
B – comportent 12 espèces selon la classification de Lancefield
C – sont les principaux responsables d’infections materno-fœtales avec
Escherichia coli K1 et Haemophilus influenzae
D – se retrouvent dans la viande de porc mal cuite qui est la principale
source de contamination humaine
E – sont plus sensibles aux antibiotiques que les Streptocoques du
groupe A
Réponse(s) :
73
4 - Les Streptocoques du groupe B :
A – sont encore appelés Streptococcus pyogenes
B – comportent 12 espèces selon la classification de Lancefield
C – sont les principaux responsables d’infections materno-fœtales avec
Escherichia coli K1 et Haemophilus influenzae
D – se retrouvent dans la viande de porc mal cuite qui est la principale
source de contamination humaine
E – sont plus sensibles aux antibiotiques que les Streptocoques du
groupe A
Réponse(s) : C
74
5 - Les Entérocoques :
A – appartiennent à la famille des Streptococcaceae
B – comprennent 2 espèces principales : Enterococcus faecalis et
Enterococcus faecium
C – font partie de la flore normale de l’intestin de l’homme et des
animaux
D – expriment de nombreux facteurs de virulence ( toxines,
enzymes….)
E –peuvent poser un problème thérapeutique du fait de leur résistance
naturelle à la plupart des βlactamines, de l’acquisition de hauts niveaux
de résistance aux aminosides et de l’émergence de souches
résistantes aux glycopeptides
Réponse(s):
75
5 - Les Entérocoques :
A – appartiennent à la famille des Streptococcaceae
B – comprennent 2 espèces principales : Enterococcus faecalis et
Enterococcus faecium
C – font partie de la flore normale de l’intestin de l’homme et des
animaux
D – expriment de nombreux facteurs de virulence ( toxines,
enzymes….)
E –peuvent poser un problème thérapeutique du fait de leur résistance
naturelle à la plupart des βlactamines, de l’acquisition de hauts niveaux
de résistance aux aminosides et de l’émergence de souches
résistantes aux glycopeptides
Réponse(s): ABCE
76
Classification des bactéries
→ selon la morphologie → cocci
→ bacilles
→ selon le Gram
→ Gram positif (G+)
→ Gram négatif (G-)
D’où 4 possibilités :
cocci à Gram positif (cg+)
cocci à Gram négatif (cg-)
bacilles à Gram positif (bg+)
bacilles Gram négatif (bg-)
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Les cocci à Gram positif (cg+)
1 – Les Staphylocoques
Cg+ en amas en diplos
- Staphylococcus aureus
- Staphylocoques à coagulase négative = SCN ( St. epidermidis,……)
≠ coagulase
2 – Les Streptocoques
Cg+ en chaînettes
Classification selon l’hémolyse : β (totale), α (partielle), γ (nulle)
2.1 - Streptocoques β hémolytiques → groupage
* Strepto A = Streptococcus pyogenes
→ angines ± complications, érysipèle…
* Strepto B = Streptococcus agalactiae
→ infections materno-foetales
78
2.2 -Streptocoques α hémolytiques (= ex S.viridans)
= Streptocoques oraux
6 sous ensembles Or1→Or6
resp. d’endocardites +++
Or3 = S.pneumoniae
79
* Strepto C, D, F, G….
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La souche a été testée par la méthode des disques sur le milieu de
Mueller-Hinton au sang frais (haut) et standard à 37°C sous 5 % de CO2
pendant 48 h.
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L'identification de l'antigène de groupe de Lancefield permet aisément
le diagnostic rapide d'espèce (Streptococcus agalactiae) par un test
d'agglutination avec des particules de latex dont la lecture macroscopique
est facile: Slidex StreptoB®........
La recherche rapide de la catalase oriente aisément vers le groupe des
streptocoques-entérocoques lors de négativité: ils sont d'ailleurs
aérotolérants.
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Observation clinique 12 microbe
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