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FPSE – Section psychologie
Master orientation cognitive et développementale –
Présentation des projets de mémoires (M2) – Salle MR080 – 27 mars 2014
PROGRAMME
10h15 : Gianluca Vignola: How technology use shapes attentional control
(Comment l'utilisation de la technologie façonne le contrôle attentionnel)
10h45 : Hedié Bahramabadi & Mirlinda Kadriu: L’efficacité d’un entraînement de la
mémoire de travail chez la personne âgée
11h15 : Sarah-Barbara Tufano : Un facteur général de la personnalité existe-t-il?
Corrèle-t-il avec le facteur général d’intelligence?
12h00: E. Hurtic & L. Magnenat:
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Gianluca Vignola
How technology use shapes attentional control
(Comment l'utilisation de la technologie façonne le contrôle attentionnel)
Media are ubiquitous in our everyday lives: 8 to 18 year olds spend an average of 7h38
minutes on media daily. Furthermore, because multiple streams of media can be
consumed simultaneously—i.e., media multitasking, the total amount of media content
consumed averages 10h45 daily (Rideout et al., 2010). These large numbers raise
concerns as to the effects of the consumption of media on human cognition. Indeed, in
an influential paper, Ophir et al. (2009) reported that subjects that are heavy media
multitaskers are impaired in their ability to ignore distractors and to flexibly switch
between different task sets. Alternatively, there is an increasing literature showing that
certain video games may have beneficial affects on attention and cognitive control
(Bavelier et al. 2012).
These counter-intuitive findings are revisited in this study, in which we compare the
performances of heavy media multitaskers, light media multitaskers and action video
game players across four tasks: the Filter task, the AX-Continuous Performance Task,
the N-back Task and a task-Switching task.
The results confirm that with respect to their effects on cognition, not all forms of media
have an equal effect.
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Hedié Bahramabadi & Mirlinda Kadriu
L’efficacité d’un entraînement de la mémoire de travail chez la personne âgée
Bien que les performances cognitives diminuent au cours du vieillissement, il a été
montré qu’un entraînement cognitif peut améliorer celles-ci, y compris chez les
personnes d’un âge avancé. Jusqu’à présent, les causes des effets positifs d’un
entraînement cognitif ne sont pas entièrement connues. Cette étude vise à étudier et
mieux comprendre l’effet de la cognition et de la motivation sur les effets d’un
entraînement de la mémoire de travail chez les personnes âgées (entre 60 et 80ans) en
bonne santé.
Dans le cadre de notre travail, nous nous intéressons plus particulièrement à l’effet de
l’entraînement sur la mémoire de travail et la mémoire prospective. Les participants sont
partagés en trois groupes différents : le groupe avec entraînement de la mémoire de
travail, le groupe contrôle actif (entraînement d’une tâche de recherche visuelle) et le
groupe contrôle inactif (sans entraînement). Afin d’analyser l’effet de l’entraînement sur
les tâches de mémoire de travail et de mémoire prospective, nous allons comparer le
changement dans les performances de pré-test au post-test des trois différents groupes.
Nous avons formulé trois hypothèses. Premièrement, une amélioration des performances
à la tâche entrainée chez le groupe avec entraînement est attendue. Deuxièmement,
l’entraînement cognitif aura un impact positif sur la performance dans les tâches de
mémoire de travail, ainsi que sur les tâches de mémoire prospective, puisque cette
dernière est fortement liée à la performance en mémoire de travail. Finalement, un
impact de l’entraînement différent entre les tâches de la vie quotidienne et les tâches en
laboratoire est attendu, ceci étant une hypothèse exploratoire.
L’étude étant en cours, nous présenterons des analyses préliminaires lors du colloque.
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Sarah-Barbara Tufano
Un facteur général de la personnalité existe-t-il? Corrèle-t-il avec le facteur général
d’intelligence?
Depuis plus de 100 ans les chercheurs en psychologie différentielle s’intéressent à
l’organisation des différences individuelles dans le domaine de la personnalité. A ce jour,
les modèles de référence comprennent 5 facteurs (Five Factor Model). Plus précisément,
le modèle des Big Five proposé par Costa et McCrae (1992) a fait le consensus dans la
littérature sur l’organisation de la personnalité. Cependant, ce modèle fait l’objet de
critiques : plusieurs méta-analyses ont en effet mis en évidence la présence de 2 grands
facteurs, stabilité et plasticité, qui pourraient synthétiser les 5 facteurs (Digman, 1997).
Plus récemment, des corrélations ont été mises en évidence entre ces deux grands
facteurs, suggérant de ce fait la présence d’un facteur général de la personnalité (Musek,
2007).
Dans la continuité de ces travaux, le premier objectif de cette étude vise à explorer la
structure des différences individuelles dans le domaine de la personnalité, ainsi qu’à
déterminer si un facteur général de la personnalité peut être extrait. Le deuxième objectif
de cette étude vise à tester les relations entre ce facteur général de la personnalité et
l’estime de soi d’une part et la désirabilité sociale d’autre part. Enfin, le dernier objectif
vise à explorer la relation qui pourrait exister entre ce facteur général de la personnalité
et le facteur général de l’intelligence.
Les résultats obtenus à l’aide d’analyses factorielles exploratoires sur les mesures de
personnalité montrent d’abord l’émergence de cinq facteurs, puis de deux facteurs et
enfin d’un facteur, le facteur général de la personnalité. Les corrélations testées montrent
que le GFP n’est pas assimilable à la désirabilité sociale tout en étant fortement lié à
l’estime de soi.
Enfin, la corrélation observée entre le GFP et le facteur général de l’intelligence semble
faible et non significative.
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E. Hurtic & L. Magnenat