Le guide du Rotablator

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Transcript Le guide du Rotablator

B. Huret CHP St-Martin
 Remarquable technique qui permet de « sauver » bien
des angioplasties, le Rotablator nécessite l’utilisation
d’un guide dédié !
 Ce guide est long de 330 cm et son diamètre est de
0.009 inch.
 Seule l’extrémité distale est à 0.014 (il existe donc une
« soudure » entre le corps du guide et la partie distale).
 Ces considérations techniques sont importantes pour
son utilisation.
 En effet ces caractères font de ce guide une utilisation
plutôt particulière.
 Il est long et donc pose quelques problèmes d’asepsie.
 Il est fin et donc il n’a que très peu de push.
 Très peu de torque.
 Très peu de support.
 Il se coude facilement (guide coudé = guide foutu).
 Pour finir il faut être prudent avec l’extrémité
« soudée »
 Comment « moi je » l’utilise.
 un petit J sur la distalité comme n’importe quel guide.
 Complétement déroulé et non tenu de façon à pouvoir
tourner plus facilement.
 En première intention je l’utilise seul.
 Et je le pousse le plus loin possible.
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 Il faut éviter (si possible) :
 le guide non distal
 le mauvais support (sonde guide)
 l’association des deux est une cause de soucis
 Malgré ces « qualités » il est relativement rare d’avoir
recours à d’autres techniques mais il faut « savoir
faire »
 En cas de non franchissement du guide il faut :
- Franchir avec un guide d’angioplastie
conventionnel
- Puis utiliser un ballon coaxial ou un microcath
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 Le guide une fois en place :
 Il doit être le plus loin possible, ce qui offre avec un bon
support le plus de stabilité.
 Dans la mesure du possible il faut éviter les petites
branches
 Pourquoi ?

Parce que elles peuvent être cause de rupture du guide

Il faut savoir où se situe la naissance exacte de façon à ne pas
fraiser sur une branche de calibre trop modeste.
 Le guide une fois en place :
 La montée de la fraise doit être parfaite ce qui veut dire :
point fixe parfait.
 Sinon…
 Fraisage
 Lors des fraisages difficiles le guide peut reculer
 Il faut savoir le repousser



Dynaglide
Ablation du frein
Pousse du guide
 La remontée de la fraise
 « chez moi »
 La suite
 Il est bien sûr possible de garder le guide pour
poursuivre l’angioplastie
 Il peut être gardé tel quel ou coupé (pour en faire un
guide conventionnel…)
 Si l’artère est tortueuse il est possible de changer le
guide avec un microcath ou un coaxial
 Ou de passer un guide conventionnel en parallèle
 Les complications liés au guide
 Non franchissement
 La rupture du guide
 La perforation quasi impossible
Conclusions
 Guide peu « pratique »
 Mais moyennant quelques trucs il devient
« utilisable » et il est le seul à pouvoir permettre la
réalisation de cette technique qui apporte beaucoup à
l’angioplastie.
Symposium Boston Scientific
25 janvier 2012 ; 17h – 19h Salle Endoume
Le Rotablator : plus de vingt ans et pas une ride !
L’histoire d’un classique dont on ne peut se passer.
Modérateurs : P. Dupouy (Antony), V. Stratiev (St Denis), P. Meyer (St-Laurent-du-Var)
Quelles indications en 2012 ? P. Meyer (St-Laurent-du-Var)
Rotablator en bail-out sur échec d’angioplastie P. Commeau (Ollioules)
Tips & Tricks
- Comment apprivoiser le guide ? B. Huret (Caen)
- Technique de fraisage P. Brunel (Nantes)
- Quand s’arrêter de fraiser pour compléter au ballon? M. Gilard (Brest)
Comprendre et gérer les complications
- Rupture de coronaire G. Robert (Perpignan)
- La coronaire ne circule plus T. Lhermusier (Toulouse)
- La fraise bloquée ne revient pas P. Meyer (St Laurent du Var)
Conclusions