Ci-joint le diaporama du dispositif

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LA CLASSE COOPERATIVE :
EXPÉRIMENTATION EN CLASSE
DE 4E
Objectifs du projet :
1. Evaluer les élèves par compétences
2. Se concerter davantage entre
professeurs
3. Animer des ateliers de remédiation et
d’aide individualisée.
4. Utiliser les nouvelles technologies pour
aider l’élève à acquérir des
compétences.
QU’EST-CE QUE LA CLASSE COOPÉRATIVE ?

L’année de quatrième a été choisie car c’est une
année charnière dans le parcours de formation de
l’élève.
Les objectifs expliqués aux familles en début
d’année ont été les suivants :
 1. développer l’autonomie des élèves,
 2. centrer le travail sur les progrès et les
acquisitions et non sur les échecs,
 3. les encadrer et les accompagner dans leurs
apprentissages.

LES MODALITÉS
Moins d’évaluations notées, la note étant réservée
aux contrôles sommatifs, et plus d’évaluations par
compétences, réalisées de manière formative séance
après séance.
 Les élèves disposent chacun d’un livret personnel
de compétences, signé par les élèves, les parents et
le professeur principal, regroupant l’ensemble des
items du LPC, les 3 trimestres et de nombreux bilans
de fin de période où les élèves s’auto-évaluent par
rapport à leurs apprentissages et où l’équipe
pédagogique annote remarques et conseils.
 Un relevé spécifique en fin de trimestre
précisant les axes de progrès de l’élève et les conseils
pour atteindre les objectifs fixés par rapport au LPC,
en plus du bulletin traditionnel.

Une heure à deux heures dans l’emploi du temps
consacrée à des aides non disciplinaires sous forme
d’ateliers :
1. apprentissages des méthodes (groupes qui tournent)
2. expression orale (groupe fixe de 8 élèves)
3. orientation (classe entière toute l’année)
4. techniques de mémorisation (groupes qui tournent)
 Une heure d’aide disciplinaire en mathématiques,
français et anglais (PPRE) : à la différence des autres
classes, les élèves de la classe coopérative choisissent
la matière qu’ils souhaitent travailler, vu les
résultats à leurs évaluations par compétences.
 La note de vie scolaire est jointe au livret et l’élève
s’auto-évalue sur de nombreux points.

L’ATELIER MÉMORISATION
Cet atelier, dont j’ai la charge, a pour objectif de
tester avec les élèves plusieurs méthodes pour
améliorer leurs capacités de mémorisation. Il
alterne des séances de « techniques » et
d’expériences avec des séances d’entraînement sur
des leçons que les élèves ont à apprendre.
 Ici, les nouvelles technologies sont au service des
besoins des élèves :
 Tests pour connaître le type de mémoire dominant
des élèves
 Utilisation du TNI pour déplacer et regrouper les
éléments d’une leçon afin qu’ils soient plus faciles à
mémoriser, pour structurer le cours et surligner les
éléments importants

Utilisation de logiciels de cartes mentales pour
résumer de manière visuelle les cours et pour que
les élèves comprennent leur structure (Xmind ou
Freemind)
 Enregistrement avec Audacity des élèves qui
prononcent à voix haute leur leçon à apprendre
 Jeux de mémoire basés sur la logique et la
rapidité sur Internet
 Ecriture d’une histoire drôle, vivante et
imaginative avec les notions à apprendre…
 En projet : concevoir un espace personnel
structuré de type maison où les élèves « rangent »
les notions à apprendre dans des endroits
différents sur un logiciel 3D.

EXEMPLES DE PPRE
« Une minute pour une règle » : Travailler les
compétences liées à la maîtrise de la langue (C1.7 et
C1.9) : les élèves choisissent une règle d’orthographe
qui leur pose problème, reformulent cette règle et la
présentent sous forme de spot d’une minute.
 « Ecrire une histoire dont tu es le héros » : Travailler
la compétence liée à la production d’un texte cohérent
(C1.8) : d’abord en groupe pour le début de l’histoire
commune, puis individuellement pour la rédaction de
chaque scénario possible, les élèves inventent une
histoire écrite à « tu » et où le lecteur choisit ses
aventures. Ces histoires sont ensuite mises sous
forme de diaporama avec des liens hypertexte pour
les suites de l’histoire.

DE NOUVELLES CONCERTATIONS ENTRE
ENSEIGNANTS
Plus de réunions entre collègues pour échanger
autour des pratiques d’évaluation, harmoniser les
attentes et faire le point sur les élèves.
 Un conseil de classe différent des autres avec
projection du bilan d’acquisition des compétences
sur le logiciel SACoche et un radar pour dresser
le profil de chaque élève en fonction de ses
résultats.
 Comme c’est une classe expérimentale et qu’on
ne sait pas si on va l’étendre à d’autres classes,
beaucoup de discussions entre les membres
impliqués par le projet : avantages,
inconvénients, ressentis des élèves…

COMMENT ÉVALUE-T-ON PAR COMPÉTENCES ?
On utilise le logiciel SACoche pour lequel les élèves de
cette classe ont un code d’accès qui leur permet de
suivre leurs acquisitions.
 Ce logiciel permet de rentrer les évaluations au fur et
à mesure et plus un élève est évalué dans la même
compétence, plus le logiciel donne de l’importance aux
résultats. Il faut donc arriver à maintenir les
acquisitions !

Voici la page où chaque enseignant, seul ou à
plusieurs, peut évaluer les élèves.
LE CODE COULEUR DES PASTILLES
DE NOMBREUX BILANS ÉDITABLES SOUS EXCEL OU PDF
POUR CONSTITUER DES GROUPES DE BESOIN
L’ÉVALUATION DES COMPÉTENCES EN FRANÇAIS
Elle se fait séance après séance, au début d’une
découverte de notion et à la fin du parcours
d’acquisition de cette notion.
 Elle peut se faire directement en classe, avec une
connexion à SACoche, l’évaluation ayant été créée au
préalable pour gagner du temps, ou être reportée sur
des fiches papier.
 Elle est dissociée des évaluations sommatives notées
mais peut parfois compléter une note, notamment
suite à une réflexion liée aux erreurs commises (C1.9
par exemple) ou quand la note est associée à une
compétence transversale (ex : évaluation de l’oral ou
de la maîtrise de l’informatique).

LE RÉFÉRENTIEL
DE FRANÇAIS SUR
SACOCHE
LA DÉMARCHE D’INVESTIGATION EN FRANÇAIS
Les notions à acquérir à nos élèves répondent à un besoin,
une attente. Les cours sont basés sur cette démarche
pragmatique :
 Les élèves sont disposés en îlots qui tournent selon les
compétences travaillées et les activités proposées.
 Les séances liées à la découverte de la langue (sur 2h)
commencent, par exemple, par un travail de recherche par
groupe en deux étapes :
 1. un niveau dit débutant
 2. un niveau dit expert où ils ont accès aux ressources
(manuel, dictionnaires, ordinateurs…) pour résoudre des
questions plus complexes.

Après une synthèse des recherches menées et des
problèmes soulevés, la leçon arrive.
 Modalités de la prise de notes de la leçon :
- cours synthétique sur le TNI (avec schémas…)
- système de la flip class
- formulée par les élèves eux-mêmes sous forme de
de cartes heuristiques qu’ils présentent en début
de séance suivante
- présentée par les élèves eux-mêmes qui
s’enregistrent sur leur lecteur mp3 ou leur
portable, ou qui font un compte-rendu oral.
 Viennent enfin les exercices d’application, plus
systématiques et souvent réalisés de manière
individuelle pour vérifier si la (ou les)
compétence(s) initiale(s) est/sont toujours
acquise(s).

EXEMPLE DU DÉBUT D’UNE SÉANCE CONSACRÉE À
L’ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ
Niveau débutant
Remarque : Cette séance a aussi été menée avec un fichier son à écouter, sous
forme de dictée de phrases.
NIVEAU EXPERT
CONCLUSION
Cette classe coopérative a le mérite de nous faire tous
réfléchir à nos propres pratiques et à développer une
pédagogie centrée sur les progrès de l’élève, au fur et à
mesure de ses apprentissages.
 L’expérimentation sera peut-être poursuivie l’an
prochain en 3e pour suivre les élèves de cette classe, et
étendue à d’autres niveaux. Elle sous-entend une
bonne entente entre les membres de l’équipe qui
doivent être disponibles et prêts à travailler ensemble.
 Les nouvelles technologies y jouent un rôle important
de remédiation et d’aide aux élèves.
