Transcript Clinique

Sémiologie clinique des pathologies bénignes gynécologiques

Fibromes utérins généralités

• Tumeurs musculaires bénignes fibromyome ou leiomyofibrome • 20 % à 30 ans 40 % à 50 ans • Facteurs favorisants – Race noire – Familial – Situation d’hyper oestrogénie ( grossesse ,iatrogènes)

Fibromes utérins

Anatomo pathologie

• Tumeur arrondie bien limitée – Corps: 96% – Col : 3 % – Isthme : 1 % • Sous séreux • Interstitiel ou intra mural • Sous muqueux

Fibromes utérins

Diagnostic clinique signes fonctionnels

• Hémorragies – Ménorragies+++ – Hyperménorrhée – Métrorragies – Ménométrorragies • Leucorrhées • Douleurs pelviennes • Troubles mictionnels • Constipation • Œdème du membre inférieur

Fibromes utérins

• Signes généraux – Absents +++ – Asthénie – Pâleur cutanéo-muqueuse, tachycardie • Circonstances de découverte – Peut être asymptomatique de découverte fortuite – devant une augmentation de volume de l’abdomen – Devant une complication

Signes physiques

• Inspection, palpation abdominale – normales – Masse ferme sus pubienne parfois • Spec – Déviation du col • Tv – Masse ferme, régulière, solidaire de l’utérus ,de volume variable, mobile avec l’utérus.

– Sillon uniquement si fibrome sous séreux pédiculé • L’examen clinique peut être normal

Formes cliniques en fonction de leur topographie

• A développement antérieur – SF urinaires • A développement postérieur – SF urinaires et digestifs • A développement latéral dans le ligament large – Risques de compression veineuse et urétérale

Rappel sur la topographie des fibromes (1)

d’après AFSSAPS, 2004.

Formes cliniques en fonction de leur localisation anatomique

• Sous séreux – Sillon au TV – Diagnostic différentiel : kyste ovarien – Parfois très gros – Longtemps asymptomatiques • Sous muqueux – Ménométrorragies+++ – Utérus peut etre de taille normale – Si pédiculé ( polype fibreux) métrorragies , hydrorrhée, coliques expulsives • Interstitiels – ménorragies

Infections génitales basses

• Infections sexuellement transmissibles • Possibles causes endogènes par prolifération d’un microorganisme – OP – Diabète – Antibiotiques; immuno- suppresseurs – Toilettes vaginales • Se rappeler qu’il existe des leucorrhées physiologiques

clinique

• L’infection est souvent peu symptomatique • Les signes évocateurs – Leucorrhées (couleur ,abondance, odeur) – Prurit vulvaire – Œdème vulvaire – Brûlures vaginales – Dyspareunie – Métrorragies – Dysurie , pollakiurie •

Il n’y a jamais de fièvre

• Les circonstances de survenue – Post coïtale ,notion d’ IST chez le partenaire – Après traitement antibiotique – Lors d’une grossesse – Terrain favorisant (diabète…)

• L’examen de la vulve et du périnée – Vésicules  herpes – Végétations  – Ulcération  condylomes chancre – Œdème – Érythème • L’examen au spéculum – Inflammation vaginale et cervicale – Colpite à points blancs ou rouges – Glaire opaque • Le toucher vaginal recherche une infection génitale haute • Recherche d’une adénopathie inguinale

Trichomoniase vaginale

• Fréquente 180 000 000 cas dans le monde. 15 % des IST • Liée à

trichomonas vaginalis

:protozoaire flagellé •

Clinique

– Incubation 3 à 5 jours voir 1 mois –

SF

: leucorrhée liquide ,dyspareunie , brûlures urinaires –

SP

: vulve oedematiée ,

leucorrhée verdâtre spumeuse aérée malodorante et abondante

rouge foncé, col ponctué de points rouges , vagin

Mycose vulvo vaginale

• Liée au candida albicans 80 % mais aussi candida torulopsis glabrata et tropicalis • 75% des femmes font 1 mycose • 40 à 50 % des femmes : 2 à 3 mycoses • Clinique – SF : prurit +++ leucorrhée et brûlures mictionnelles – SP : leucorrhée grumeleuse caillebottée blanchatre ou jaunâtre muqueuse vaginale rouge vernissée et oedematiée vulve rouge et sèche avec extension possible aux plis colpite

Herpes génital

• Primo infection asymptomatique dans 80 % des cas – Incubation : 2 à 21 jours – SF • Aucun • Sd pseudo grippal • Dysurie , douleurs périnéales et douleurs à la défécation – SP : • Quelques vésicules • Très nombreuses vésicules bilatérales sur base érythémateuse évoluant par poussées . Se transforment en pustules, s’ulcèrent et forment des lésions croûteuses • Récurrence – D’évolution plus courte que la primo infection – Peut apparaître des année après la primo infection – Asymptomatique – Phase prodromique avec brûlure ou douleur puis bouquet de vésicules unilatéral

Condylomes génitaux

• Liés aux HPV 6 et 11 • Essentiellement des condylomes acuminés • SF: – Asymptomatiques – Brûlure ou gène – Verrues uniques ou multiples pluricentriques localisées au niveau de la vulve et du périnée – Mais aussi col ,vagin, et anus • Transmission virale forte sexuelle et non sexuelle • Incubation 2 à 8 mois • Association IST • Récidives 30 %

Infections génitales hautes généralités

• 220 000 nvx cas par an • Infection des trompes (salpingite ) et de l’utérus (endométrite) • Tableaux cliniques peu symptomatiques • Graves avec risques de stérilité tubaire

étiologies

• La transmission est sexuelle dans 85 % des cas :IST (chlamydiae ,gonocoque …) • Iatrogènes 15 % des cas (gestes endo utérins) • De contact (péritonite appendiculaire , sigmoïdite )

Diagnostic clinique

• 60% des IGH sont asymptomatiques apanage des chlamydioses • Formes aigues – SF : douleurs , leucorrhées , S digestifs et urinaires – SG : fièvre (>39 ) frissons – SP • Palpation abdominale :

défense

,douleur à la décompression • Spéculum : leucorrhée provenant de l’endocol • TV : douleur et empâtement des cul de sacs utérus douloureux à la mobilisation

Diagnostic clinique

Formes sub aigues ou chroniques

– SF : douleurs pelviennes d’intensité et de localisation variable à recrudescence vespérale ou lors d’efforts physiques dyspareunie profonde leucorrhée variable , métrorragies distillantes SG : fébricule inconstant - SP : Palpation abdominale : douleur modérée ou examen normal Spéculum: endocervicite TV : douleur provoquée à la mobilisation utérine et douleur des cul de sac

Formes asymptomatiques

prolapsus

• Liés à des troubles de la statique pelvienne par relâchement des moyens de fixité • Concernent un ou plusieurs organes pelviens (vessie , utérus, rectum ) • Une incontinence urinaire d’effort peut être associée

Prolapsus terminologie

• Colpocèle : saillie anormale d’une ou plusieurs faces du vagin • Prolapsus antérieur – Colpocèle antérieure contenant la vessie :

cystocèle

• Prolapsus postérieur

– Colpocèle postérieure contenant le rectum :

rectocèle

• Prolapsus postérieur

– Colpocèle postérieure contenant le cul de sac de douglas et les anses digestives

: élytrocèle

• Prolapsus de l’étage moyen –

Hystéroptose ou hystérocèle

Prolapsus

• SF – Sensation de perte des organes – Sensation de boule vulvaire – Pesanteur pelvienne – SF urinaires :IUE, urgences mictionnelles, pollakiurie – SF digestifs: incontinence aux gaz, aux selles,constipation terminale

Prolapsus

• Examen clinique debout puis couchée, vessie pleine • Spéculum de Collin démontable – Évalue le type et le degré de prolapsus après effort de poussée – Spéculum monté  hystéroptose – Manœuvre de la valve antérieure puis de la valve postérieure  colpocèle antérieure et postérieure • TV – Examine l’utérus et les annexes – Précise la qualité de la musculature périnéale (testing des releveurs) • Faire tousser pour rechercher une IUE

Kyste de l’ovaire

• Tumeur bénigne de l’ovaire fonctionnelle ou organique • Un kyste fonctionnel – est un follicule ou un corps jaune qui a subi une transformation kystique – Fréquent en période d’activité génitale – Toujours bénin – Disparaît spontanément • Un kyste organique – Est indépendant du fonctionnement ovarien – peut être • Épithélial : séreux ou mucineux • Germinal :dermoide • Stromal : fibrome

• SF – Troubles du cycle: métrorragies, dysménorrhée, aménorrhée, spanioménorrhée – Douleur pelvienne latéralisée – SF urinaires ou digestifs • Peut être asymptomatique de découverte fortuite • La découverte peut se faire – au décours d’une complication – devant une augmentation de volume de l’abdomen

• SP – Palpation abdominale • normale • Masse à contours convexes • Mat à la percussion – Spéculum • RAS – TV • Masse pelvienne latéro utérine de taille variable ,rénitente , mobile ,

séparée de l’utérus par un sillon