SIDE = Fractures du col du fémur

Download Report

Transcript SIDE = Fractures du col du fémur

Fractures de hanche
1
1. DIFFERENTES FRACTURES DE L’EPIPHYSE
SUPERIEURE DU FEMUR.
2
2. POPULATION TOUCHEE
• PA

femme (ostéoporose : fracture spontanée)
jeunes (AVP, sport de haut niveau)
• Autrefois: complications → troubles du
décubitus.
• actuellement:↓ troubles, lever précoce.
3
3. SIGNES CLINIQUES.
• Impotence fonctionnelle
absolue,( mobilisation
impossible)
• Douleur vive dans la
région de l’aine
• Membre inférieur
en rotation externe,en
adduction, plus court
4
4. TRAITEMENTS.
 choix du traitement fonction :
• de l’état général de la personne (OP chez un sujet âgé
dont l’EG est souvent précaire.)
• de ses activités
• du type de lésion
• accident et traitement parfois générateurs d’incapacité
fonctionnelle
• cause de mortalité à + ou - long terme = troubles de
décubitus
 tête fémorale irriguée par des vaisseaux grêles,souvent
lésés lors du traumatisme, d’où :
• consolidation difficile et lente
• risque de nécrose secondaire post-traumatique de la
tête fémorale
5
prothèses intermédiaires
• prothèse cervicocéphalique ou
intermédiaires :
Prothèse de Moore Prothèse de Christiansen
si hanche trop
abîmée →prothèse
totale
6
Clous centro médullaires
• clou verrouillé:Fract.
Trochanteriennes
• Cicatrice au niveau du
trochanter+verrouillage
• ablation matériel entre le
12ème et 18 ème mois (
jeune)
• enclouage selon Ender +
rare:
- souvent laissé en place (âge )
- à foyer fermé : le chirurgien
n’ouvre pas le foyer de
fracture.
- clou introduit par une
incision faite au niveau du
genou.
Clou Targon
clou gamma
7
• ostéosynthèse par
plaque, par vis ou vis
plaque (méthode
permettant de
conserver la tête du
fémur)
8
5. SOINS INFIRMIERS /OP FRACTURE DE
HANCHE
5.1. Soins préopératoires
5.1.1. Admission .
• Installation:
Matelas anti-escarres, trapèze, objets
personnels à proximité.
• Voir date et heures prévues pour OP : laisser
à jeun ou non
• La Personne peut rester 2 à 3 j sans être OP.
• traction collée sur PM avant OP (3kg):
soulage la douleur, entame la réduction de la
fracture,permet d’OP dans de bonnes
conditions.
• traitement antalgique sur PM immédiat
9
5.1.2. Bilan pré opératoire.
• Paramètres
• bilan sanguin: en urgence si la personne est
opérée dans la journée (faire deux groupes
sanguins)
• bilan urinaire Bandelette urinaire ECBU sur
PM
• dépistage des éventuels foyers infectieux,
puis traitement (éviter la dissémination
d’éventuels germes au niveau de la prothèse
et au niveau sanguin).Pronostic vital et
fonctionnel.
• ECG
• thorax sur PM (dépistage surinfection
bronchique)
10
5.1.3. Antécédents médicaux - chirurgicaux.
• diabète, HTA, insuffisance cardiaque,
rénale,respiratoire,alcool,tabac…
• traitements suivis.
• si ttt anticoagulant per-os relais par une
héparine de bas poids moléculaire.
5.1.4.Bilan des habitudes de vie.
permet de connaître la personne en vue d’un
retour à l’autonomie
• évaluer le degré d’autonomie
• cerner l’entourage familial pour anticiper
éventuellement sur le retour à domicile.
• prévoir un lieu pour la rééducation,voire un
placement définitif
11
5.1.5. Préparation psychologique
Inclure l’entourage
Informer /
• OP, excellents résultats
• période post-opératoire.
• Rassurer
5.1.6. Préparation de la personne en vue de
l’intervention
hygiène :
* pli de l’aine
* abdomen (ombilic)
* ongles
• petite toilette rigoureuse
• Préparation du champ opératoire
traitement prescrit par l’anesthésiste (antalgique prémédication) ou perf pour rééquilibration hydro
électrolytique
• à jeun
• préparer le dossier
12
5.2. Soins post-opératoires.
5.2.1. Installation:
• matelas anti- escarres
• décubitus dorsal, jambe opérée rectiligne,
en position neutre, en légère abduction,
sans rotation.
• position maintenue lors de la réfection du
lit.
13
5.2.2. Mobilisation de la personne.
5.2.2.1. Objectifs.
• écourter le décubitus pour éviter les
complications
• redonner l’autonomie le plus rapidement
possible pour éviter la grabatisation
• donner au patient un état aussi proche que
possible de l’état antérieur.
• la personne ne doit pas marcher plus mal
qu’auparavant.
• permettre à la personne de se lever selon son
rythme, ne pas faire de mouvements brusques
14
5.2.2.2. Principes de mobilisation.
• si prothèse:prévention de la luxation cf cours
PTH
attention aux mauvaises manipulations du
patient (mouvements de retournement, lever)
• éducation précoce et répétée
• mise au fauteuil,lever,(j1j2) marche avec ou
sans appui sur PM.
• au fauteuil : s’asseoir au fond, bien droit en
soutenant la jambe opérée , genoux fléchis à
90°, cuisses biens droites, pieds posés à plat
• Marche: chaussures ou pantoufles confortables
qui maintiennent bien le pied. déplacements
avec aide, si nécessaire avec un cadre de
marche au début
15
5.2.3. Dépistage et prise en charge des
complications.
5.2.3.1. Hémorragie
• redons: noter quantité de sang
• pansement:voir si présence de sang
• détecter hématome au niveau de la cicatrice
• TA - pouls: si hémorragie:↓ TA, ↑ pls, pls filant,
↑ fréquence et ↑ ou ↓ amplitude respiratoires,
refroidissement des extrémités
• Faciès: si hémorragie pâleur du
visage(vasoconstriction artérielle),sueurs
• anxiété, oligurie
16
5.2.3.2. Douleur.
• installation correcte du patient
• Évaluer (EVA)
• Localiser
• noter tous les signes :faciès, TA, plaintes
• appliquer le traitement antalgique
Perfafalgan®, Nubain®, Profénid® cf cours Dr
FEHR D.Messmer
• évaluer les effets secondaires
• évaluer l’efficacité: E.V.A.
• vessie de glace sur PM
5.2.3.3. Atteinte nerveuse et vasculaire.
• Détecter fourmillement,troubles de la sensibilité de
la jambe et des orteils du coté OP
• Vérifier passage des pouls,coloration de la jambe
• Vérifier la mobilité de la jambe et de orteils
17
5.2.3.4. Infection.
Favorisée par:
• OP entraîne baisse défenses
immunitaires.
• matériel thérapeutique:prothèses,matériel
d’ostéosynthèse,sonde urinaire,KT: corps
étrangers insérés dans l’organisme
• mauvais état général de la
personne,maladies pré existantes
18
 infection précoce ou tardive,
• peut entraîner une ostéite.
• cause :
- exogène: le germe ( staphylocoque )
pénètre dans la plaie pendant l OP
ou pendant la phase de cicatrisation
(pansement) ;
- Endogène: lors d’une bactériémie
à partir d’un foyer à distance
(urinaire, dentaire, ORL,pulmonaire ...).
• Soins:
- prendre la température :
≥ si 38°5 hémocultures sur PM
- Détecter choc septique.
• protocole antibioprophylaxie administration
et surveillance .
• antipyrétiques sur PM
• si le patient est perfusé, surveiller le point de
ponction du KT, si rouge enlever le KT
• Cicatrice:détecter signes inflammatoires
voire abcès de paroi
• 1er pansement ( ablation des redons )sur PM
• signaler au médecin si écoulement, rougeur,
désunion au niveau de la cicatrice œdème,
hématome. ( prélèvement sur PM)
20
• surveiller point de ponction du KT, si
rougeur, douleur ou œdème, enlever le KT
• % sonde urinaire sur PM le plus tôt possible
• pas d’injection du coté OP.
• ablation des fils ou agrafes sur PM (du
14ème au 21ème jour).
• à long terme : infection dent, ORL , digestive,
cutanée…
5.2.3.5. Luxation de la prothèse et positions vicieuses :
• lors de l’installation : voir chapitre 5.2.1.
• lors de la mobilisation : veiller à ce que la jambe reste
rectiligne sans rotation ni adduction
5.2.3.6. Complications thromboemboliques
Facteurs de risque :
• Chirurgie orthopédique emboligène
• P. âgé, mauvais état circulatoire,
• antécédents de phlébite
• Immobilisation prolongée
Prévention
• lit en déclive (retour veineux ) PM
• lever précoce et mobilisation PM
• PM:HBPM ( Lovenox® )
• Bandes de compression PM
22
Signes phlébite:
• douleur du mollet
voire simple gêne, sensation
de fourmillement, engourdissement.
• Douleurs à la dorsiflexion du pied
• élévation modérée de la température
• dissociation pls/t°
• oedème
dilatation des veines superficielles
• augmentation de la chaleur locale
• diminution du ballottement du mollet
genou fléchi
23
• stade tardif : les signes précédents sont
amplifiés
• douleur vive et invalidante ,
• œdème chaud et dur
• réseau veineux superficiel visible car dilaté.
• Si signes cliniques, écho-doppler des membres
inférieurs sur PM
Signes cliniques embolie pulmonaire:
• malaise général, angoisse, essoufflement,
douleur dans la poitrine, crachat de sang, perte
de connaissance.
24
5.2.3.7. Atteinte cutanée
• surveiller l’état de la peau, en particulier
sacrum - talons - cliniplot
5.2.3.8. Risque de chute et de désorientation.
• Lié à l’AG, à l’OP, au changement de lieu,
(hospitalisation), éventuellement à une
déshydratation.
• Expliquer le matériel thérapeutique et les
consignes post-OP répéter aussi souvent que
nécessaire, s’assurer que la personne a
compris.
• calmer - rassurer la personne
• risque de syndrome de glissement, de refus
de s’alimenter
• appliquer et surveiller la prescription des
perfusions et surtout de l’apport hydrique.
25
5.2.3.9. Rétention urinaire
• surveiller la diurèse
• si Sonde urinaire : voir si coudure ou
obstruction
• incontinence (peut être liée à une
confusion ou à un temps d’attente trop
long)
5.2.4. Déroulement de l’hospitalisation.
• réfection du pansement: au même
moment que l’ablation redons sauf si
souillé ou écoulement.
• (J2-J3 )
• radio de contrôle: après ablation des
redons
• sortie :souvent fonction des soins de
26
suite
5.3.Complications tardives:
• luxation si prothèse cf cours PTH
• Infection
• prévention : cf prothèse de hanche, du genou
• éradication traitement systématique des foyers
infectieux (examen ORL, pulmonaire, dentaire...)
• antibioprophyalxie systématique pour tout soin
invasif
• kinésithérapie respiratoire après l’opération
• interdiction de toute injection du côté op
27
Conclusion
• Mise en jeu du pronostic vital, souvent par
une 2ème chute après le retour à domicile
• Prévention des chutes primordiale.
Aménagement du domicile, téléalarme.
• protec-chute.com
Support de cours M.O. STRUSS IFSI COLMAR
28
29