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Les Hémopathies du sujet âgé Docteur Bouteraa walid Service d’hématologie clinique Hôpital Fattouma Bourguiba Monastir 1 Introduction Sujet âgé ? • En Hématologie: âge défini par la capacité à recevoir un traitement: - Allogreffe: 45-50 ans - Mini-allogreffe: 60-65 ans - Autogreffe: 65-70 ans - Chimiothérapie intensive: 60-65 ans - CHOP: 80-85 ans 2 Introduction Règle générale: • Bilan et traitement sont effectués comme chez le sujet jeune (< 60 ans) • Sauf chez sujet très âgé (>80 ans) mais est-ce la bonne conduite à tenir ? • Seule différence avec le sujet jeune: présence de maladie(s) associée(s) compliquant la prise en charge 3 Introduction Les défis: • L’un des défis majeurs : approcher une définition fonctionnelle de la fragilité permettant de proposer à chaque patient d’âge gériatrique un traitement approprié à sa situation physique, psychique et sociale. • Sans qu’un outil particulier puisse être recommandé l’utilisation systématique d’une méthode d’évaluation gériatrique globale (comprehensive geriatric assessment) paraît pour les experts devoir être appliquée. 4 Les Anémies du sujet âgé 5 Pas de baisse physiologique de l'Hb avec l'âge anémie si Hb < 13 g ♂ et Hb < 12 g ♀ (OMS): anémie sénile n’existe pas . L’Hématopoïèse et l’érythropoïèse basales sont normales mais : Diminution réponse EPO (rôle vieillissement rénal ?) Diminution sensibilité à l’EPO des précurseurs médullaires réticulocytose moins importante et décalée dans le temps 6 Epidémiologie - L’anémie est fréquente chez le sujet âgé : prévalence: • 15% chez les hommes > 65 ans • 10% chez les femmes > 65 ans • > 20% chez les plus de 85 ans • 25 à 40% en institution - Facteurs de risque: - Institutionnalisation - Faible niveau socio-économique - Comorbidités 7 8 9 10 Urgence potentielle: anémie aigue Retentissement clinique ou Régénération Anémie aiguë jusqu’à preuve du contraire Saignement aigu ou hémolyse aigue 11 Anémie du sujet âgé • après 70 ans: 10% de la population • par carence • en fer • en folates/B12 34% • des maladies chroniques • IRC (clairance créat < 60 ml/min) • maladie inflammatoire • IRC + maladie inflammatoire 32% 8 20 4 • « inexpliquée » (nécessitant de bilan approfondi) 34% 12 Diagnostic 13 Anémie microcytaire Ferritinémie Normale ou élevée Fer sérique Effondrée Bas Normal ou élevé Anémie Inflammatoire Anémie Ferriprive Thalassémie Anémie sidéroblastique 14 La Ferritinémie augmente avec l'âge : un seuil de 50 µg/l est retenu comme "standard" Le fer sérique (Fe) et le coefficient de saturation de la transferrine (CST) ne sont pas discriminants L'augmentation de la transferrine (TF) a une très bonne spécificité pour la carence martiale mais manque de sensibilité ; de plus la TF diminue en cas de dénutrition et d'insuffisance hépatique Le récepteur soluble de la transferrine (RSTF) et l'index RSTF – F (rapport RSTF/log ferritine) ne sont pas de pratique courante et manquent de standardisation 15 La carence martiale est la principale cause La recherche d'un saignement digestif occulte est la priorité ; la présence d'une cause haute et basse est possible La FOGD est bien tolérée chez les personnes très âgées La coloscopie est possible après 80 voire 85 ans Sinon colo-TDM à l'eau (LB abandonné) Une dénutrition ou un régime mal équilibré peuvent être source de carence martiale Un traitement antiagrégant ou AVK peut être révélateur 16 Répartition en pourcentage des différentes causes d'anémies ferriprive d'origine digestive chez les seniors (J.C. Saurin, Presse Med, n°7/8, 2010) Causes % Ulcère gastro-duodénal 26 Erosions gastriques et oesophagite 24 Cancer gastrique ou oesophagien 7 Polype gastrique 3 Cancer colorectal 8 Polype colorectal 6 Diverticule 3 Malformation vasculaire 2 Colites 2 Hémorroïdes 6 Inconnue 16 17 Carence martiale - Traitement Sels de fer ferreux : 1 ou 2 cp/j de Tardyferon® ou Fumafer® pendant au moins 3 mois, idéalement 6 mois ou prolongé tant que l'étiologie n'a pas été traitée. En cas de mauvaise tolérance : 15 à 50 mg de gluconate ferreux buvable peuvent suffire. Chez les personnes âgées polypathologiques, très dépendantes et pour lesquelles aucun bilan étiologique n'est décidé, un traitement probabiliste par fer et IPP est mis en œuvre. 18 Anémie normocytaire Ces anémies représentent près de 80% de toutes les variétés d'anémie chez les sujets âgés et pour la majorité avec une Hb entre 10 et 12 g Elles sont volontiers multifactorielles incitant à la réalisation d'un bilan étiologique exhaustif: Pathologies inflammatoires Insuffisance rénale chronique Carence martiale Carences vitaminiques multiples Dénutrition Endocrinopathie (hypothyroïdie, ins. Androgénique..) Myélodysplasies Causes centrales (hémopathie ; néoplasie ; iatrogénie) Insuffisance cardiaque Anémie inexpliquée 19 Anémie normocytaire Le bilan : En 1ère intention : bilan martial/bilan inflammatoire (VS ou fibrinogène – CRP) / TSH / albuminémie / créatininémie et calcul de la ClCr / dosage vitamines B9 et B12 En 2e intention : électrophorèse des protéines sanguines (fréquence des MGUS n'expliquant pas l'anémie), myélogramme avec coloration de Perls (en 1e intention si bi ou pancytopénie). 20 Anémie normochrome normocytaire aregénérative Thrombopénie Neutropénie PNN & PLQ Normale RAS Insuffisance rénale, Hypothyroïdie Anémie inflammatoire, Grossesse Hypersplénisme, Hémodilution Myélogramme Riche ou pauvre Hémopathies, Métastase, Erythroblastopénie Biopsie de moelle Aplasie, Myélofibrose, .. 21 Anémie macrocytaire (VGM > 98) arégénérative Carence en vitamine B12 Carence en folates Hypothyroïdie Alcoolisme Hépatopathies Myélodysplasies Causes centrales (hémopathies, néoplasies) Médicaments 22 Anémie macrocytaire arégénérative VGM<110 Alcoolique, cirrhotique ou Myxoedème (TSH) VGM>110 Non Myélogramme Anémie mégaloblastique Dosage B12, Folates ou test thérapeutique B12 Métastases Hémopathie maligne Leucémie, SMD, … 23 Traitement des hypovitaminoses B12 Non infériorité de la voie orale Cyanocobalamine (cp à 250 µg et à 1 mg ; formes injectables ou buvables à 1 mg) - Traitement initial : 500 à 1 000 µg/j 1 mois - Traitement d'entretien : 125 à 500 µg/j ; la durée dépendant de l'étiologie Maladie de Biermer Traitement classique par voie IM : cyanocobalamine : 1 000 µg/j / 1 à 3 mois à vie La voie orale est possible ! 24 Anémie normo ou macrocytaire régénérative Ictère, splénomégalie, hyper bilirubinémie non conjuguée Saignement Aigu Anémie hémolytique Ni saignement Ni Signes d’hémolyse Transfusion récente Prise de Fer, B12, Folates -Bactérienne -Paludisme -Toxique -Immuno-allergique -Auto-immune -Mécanique (Acquis) Congénitales: Hémoglobinopathies Enzymopathies Anomalies de la membranes 25 Conclusion ANEMIE VGM - TCMH Hypochrome microcytaire Normochrome normocytaire Normochrome macrocytaire rétic rétic Fer sérique bas Normal ou élevé ferritine basse élevés élevés Hémorragie hémolyse EP hémoglobine Normale ou élevée normaux anomalies normale normaux Hémolyse myélogramme myélogramme Anomalies Carence en fer Thalassémies normal Anomalies - Carences Vit B12 ou folates - Dysmyélopoeise myélogramme A. inflammatoire Anémie sidéroblastique normal - Hypothyroïdie - Ice rénale - Autres - Aplasie - Infiltration - Dysmyélopoeise Hypothyroïdie Alcool 26 Les Hémopathies malignes du sujet âgé 27 DEFINITION Hémopathie maligne: cancer du système hématopoïétique, dont l’origine est une cellule myéloïde ou lymphoïde Sujet âgé > 65 ans 28 Hémopathies plus fréquentes chez les SA + Lymphomes non Hodgkiniens LLC Sdr myéloprolifératifs + MDS + LA Myélome multiple Maladie de Hodgkin I N C I D E N C E - 29 L’âge en Hématologie… Il y a 15 ans: chimio jusqu’à 60 ans, greffe non envisageable à > 50 ans À présent: chimio intensive envisageable jusqu’à 80 ans voire plus autogreffe jusqu’à 70 ans (si indication) 30 SA: Inégalité devant la chimiothérapie (Soubeyran 1999 Blood) Faisabilité de la chimiothérapie Âge biologique > 65 ans Patient en BEG "jeune vieux" patient vulnérable chimiothérapie à doses réduites patient fragile chimiothérapie individualisée 31 Quand suspecter une hémopathie maligne? Fatigue qui dure > 4 semaines Fébricule Adénopathie (s) Signes spécifiques (saignement/pâleur/infections) Douleurs ne recédant pas sous 3-4 semaines de traitement Anomalies de la Numération IMPORTANT: dépistage à faire en cas de suspicion, car pour la plupart des hémopathies il y’ a un traitement. 32 En cas de suspicion d’hémopathie Pour tous: « 1er niveau »: Bilan sanguin: NFS + réticulocytes + frottis, fonction rénale et hépatique, LDH, CRP, électrophorèse des protides. Imagerie: Rx. thorax – échographie abdominale Biopsie si adénopathie superficielle Éviter corticothérapie si possible 33 À la recherche du diagnostic Les résultats obtenus du 1er niveau permettent de poser un diagnostic de probabilité: est-il utile d’arriver au diagnostic définitif? OUI (la plupart des cas): Poser le diagnostic définitif +/- bilan d’extension NON (exemple biopsie très invasive): indication à discuter? 34 Bilan d’extension Définir l’utilité du bilan d’extension Invasivité Traitement Survie À discuter: RCP? Possibilité d’inclusion dans un protocole? A discuter avec le patient +++ 35 Bilan d’extension (2) Évaluation fonctionnelle: Rénale Hépatique Cardiaque Évaluation gériatrique: contexte socioculturel, dépendances, troubles nutritionnels, dépressifs, cognitifs Importance des comorbidités 36 Hémopathies présentées Leucémie lymphoïde chronique (LLC) Syndrome myélodysplasique (SMD) Syndromes Myéloprolifératifs (SMP) Myélome Multiple (MM) 37 Leucémie lymphoïde chronique: LLC 38 LLC Épidémiologie: incidence 5/100.000, 2/3 > 60 ans. Il s’agit d’une prolifération lymphocytaire monoclonale accumulation de petits lymphocytes au niveau de sang – moelle – ganglions – rate Mécanisme principal: (altération de bcl-2) Survie globale: 73% à 5 ans, 44% à 10 ans défaut d’apoptose 39 LLC Tableau Clinique: variable. Peut être asymptomatique ou adénopathies, splénomégalie, fatigue. Diagnostic: Lymphocytose > 4000/mm3 Immunophénotypage lymphocytaire: CD5+ CD19+ CD20+ CD23 + FMC7 + chaînes légères faibles Score de Matutes 4-5 40 LLC - Frottis de sang périphérique Petits lymphocytes matures ombres de Gumprecht 41 LLC Anomalies biologiques: Hyperlymphocytose Anémie/thrombopénie Anomalies immunitaires: Pic monoclonal Anémie hémolytique auto-immune Thrombopénie auto-immune Hypogammaglobulinémie 42 LLC: Classification Binet J.L., Auquier A., Dighiero G., A new prognostic classification of chronic lymphocytic leukemia derived from a multivariate survival analysis, Cancer 48 (1) (1981) 198-206. 43 LLC: Facteurs pronostiques Temps de doublement lymphocytaire ( 6 mois dans les formes plus agressives) Cytogénétique (17p-) 3 ans État mutationnel IgH 4 ans Dohner et al 2000 NEJM 44 LLC: indication au ttt Stade A: PAS D’INDICATION AU TRAITEMENT (faible masse tumorale, formes peu évolutives) Observation tous les 3-6 mois. A réévaluer rapidement si: Augmentation masse ganglionnaire Signes généraux Infections à répétitions 45 LLC: Stade B & C Si stade B ou C: BEG, compliant, pas de comorbidités: - Protocole d’étude clinique, - Polychimiothérapie (EDX + CTC)mini-CHOP - Fludarabine, Mabthéra Âge > 80ans, état général dégradé, patient fragile: Chloraminophène (faible dose/forte dose), Endoxan, Corticoïdes 46 Attention à… Déficit immunitaire: infections par bactéries capsulés: vaccins, ATB précoce réactivation herpétique (HSV – - VZV – CMV) ttt par Ig IV ou en s.c. faisable à domicile; prophylaxie Zelitrex si ttt par Fludarabine; monitorage CMV Pneumocystose: prophylaxie par Bactrim 47 Syndrome myélodysplasique: SMD 48 SMD Pathologie hématologique monoclonale de la cellules souches hématopoïétique. Tableau clinique: pauvre Cytopénies persistantes avec au frottis: Anémie (90%), macrocytaire (70 %) Anisocytose, poikolocytose Neutropénie, monocytose Dysgranulopeise: PNN dégranulées, nyx hyposegmentés Plaquettes géantes, hypogranulaires 49 SMD Diagnostic: Myélogramme: Cellularité normale ou augmentée Signes de dysmyélopoeise: Dysérythropeise Dysgranulopeise et dysmégacaryopeise. Excès de blastes + Caryotype: diagnostic + pronostic Monosomie 7 : mauvais pronostic 5q-: bon pronostic 50 SMD: Prise en charge thérapeutique Avant tout symptomatique Transfusion de culots globulaires avec un rythme adapté à chaque patient Traitement par EPO - A discuter au cas par cas - Sujet âgé, sans grosses comorbidités, à faible risque (IPSS < 1), avec Hb < 9-10 g et dosage d'EPO endogène < 500 UI/l : Eprex® ou Neorecormon® : 30 000 à 60 000 U/semaine ; Aranesp® 150 à 300 µg/semaine. - Les taux de réponse sont d'au moins 50% mais la médiane d'efficacité va seulement de 2 ans à 2,5 ans en moyenne N.B. : coût : 1 153 – 2 228 €/mois pour Aranesp® 1 089 – 2 178 €/mois pour epoietin 51 52 SMD: Prise en charge thérapeutique Traitement spécifique: - Chimiothérapie intensive: surtout pour le haut risque, bon état général en vue d’une allogreffe. - Allogreffe de MO ou mini-allogreffe (âge++) - Nouvelles drogues: Azatidine (VIDAZA)®: efficace, pas trop d’effets indésirables, voie sous cutanée mais le coût est très important +++ - Autres drogues: au cas par cas: Aracytine faible dose, revlimid…… 53 Syndromes myéloprolifératifs: SMP 54 SMP: classification 2001 pathologies CLONALES, progéniteurs myéloïdes hyperproduction d’une lignée sanguine en l’absence de stimulus évident (approprié ou non) ATTENTION! Nouvelle classification en 2008 LMC SMP classiques Leucémie myéloïde chronique polyglobulie de Vaquez (PV) t(9;22) thrombocytémie essentielle (TE) Bcr-abl splénomégalie myéloïde (SMM) Inhibiteur spécifique: Glivec® Traitement par saignées +/Hydréa + Aspirine (les patients âgés sont à risque) WHO SMPatypiques -syndrome hyperéosinophilique - L chronique neutrophilique - leucémie myélomonocytaire juvénil -Mastocytose systémique - leucémie myélomonocytaire chronique 55 SMP: classification 2008 56 SMP: A retenir +++ Pathologie chronique avec un risque de transformation aigue (LMC). Risque thromboembolique (TE/PV). Forme clinique entre deux entités. Place de la mutation JAK2 Traitement spécifique: Imatinib (Glivec)® pour la LMC et d’autres ITK. Traitement de base pour tout les SMP: Hydroxyurée (Hydréa)®. 57 Myélome multiple: MM 58 MM Myélome multiple: maladie peu fréquente: 1% des cancers et 10% des hémopathies malignes. Age médian au diagnostic est de 69 ans pour l’homme et de 71 ans pour la femme. 75% des hommes sont > 70 ans 79% des femmes sont > 70 ans Cancer facts and figures 2010. American Cancer Society; 2010. Altekruse SF, et al, eds. SEER cancer statistics review, 1975-2007. National Cancer Institute. NCCN practice guidelines.592011. MM: clinique Douleurs osseuses: 58% Asthénie, Fatigue: 32% Perte de poids: 24% Paresthésies: 5% 11% des cas sont asymptomatiques ou présentent des plaintes non spécifiques au diagnostic. Kyle RA, et al. Mayo Clin Proc. 2003;78:21-33. 60 MM: biologique Pic monoclonal (93%) Lésions osseuses lytiques (67%) Plasmocytose médullaire augmentée (96%) Anémie (normochrome normocytaire) (73%) Hypercalcémie (13%) Insuffisance rénale (créatinine ≥ 2.0 mg/dL) (19%) Infection Kyle RA, et al. Mayo Clin Proc. 2003;78:21-33. 61 MM: Critères diagnostiques MGUS < 30 g: Pic monoclonal < 10%: Plasmocytose médullaire Smoldering MM Active MM 30 g Pic OU: 10% PC 10% PM Pic + ET Pas d’atteinte d’organe: •Pas d’anémie •Pas d’Insuffisance rénale •Pas d’hypercalcémie •Pas d’atteinte osseuse ET Atteinte d’organe Kyle RA, et al. N Engl J Med. 2002;346:564-569. 62 MM: Bilan au diagnostic Examen clinique complet Sang: NFS + plaquette Urée, créatinine Ionogramme, calcium, albumine, LDH EPP IEPP β2-microglobuline Dosage CLL Urine: Protéinurie 24 H EPP urinaire Immunofixation Autres: Bilan radiologique Myélogramme, étude cytogénétique + FISH IRM si indiquée Evaluation des comorbidités ++++ Kyle RA, leukemia 2009 - NCCN practice guidelines. 2011. 63 MM Traitements chez les patients âgés: buts: Améliorer la survie Éviter les complications osseuses/thrombotiques Qualité de vie (fatigue – hospitalisation – perte d’autonomie) Ne pas traiter les myélomes stade I, asymptomatique (sans atteinte d’organe). 64 MM Traitements chez les patients âgés: Améliorer la survie MPThal: 12 cures MP + Thal en continu, Bortezomib, Revlimid… Éviter les complications thrombotiques prophylaxie par HBPM/aspirine Éviter les complications osseuses biphosphonates Qualité de vie (fatigue – hospitalisation – perte d’autonomie) EPO Attention aux infections (immunodéprimés) 65 Merci de votre attention 66