Transcript ECONOMIE (module 05)

ECONOMIE (module 05)
II- Histoire des principaux faits économiques
de la Révolution Industrielle à nos jours
31/08/2012
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Introduction
Entre la Révolution française et la 1ère guerre mondiale : nous sommes passés d’un
système économique dominés par les activités agricoles, où les évolutions
étaient lentes et les territoires relativement fermés, à un système tourné vers
l’industrie avec un progrès technique rapide et une ouverture de l’espace
économique.
L’histoire de l’Occident va connaître une accélération continue du rythme des
innovations. Le chemin de fer apparaît comme le secteur moteur du capitalisme
industriel.
A ce nouveau monde : correspond de nouveaux problèmes économiques : les
crises de sous-production liées aux pénuries agricoles font place aux crises de
sur-production dans les activités industrielles.
Depuis la fin du 18ème siècle, malgré la récurrence des crises, on assiste à une
croissance continue de la production.
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II-1 La première révolution industrielle (1750 - 1850)
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Un phénomène multidimensionnel aux origines complexes
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Le rôle essentiel des progrès techniques
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Apparition d’abord en Angleterre
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Des grappes d’innovations se diffusent dans la société :
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Mécanisation des métiers à tisser
Fonte de coke
Machine à vapeur (fée vapeur)
Chemin de fer
Les transformations préalables à la RI

Révolution agricole : le rendement augmente (outils efficaces, engrais etc.)

Les ouvriers agricoles partent (exode rural) et deviennent une main d’œuvre salariée

Croissance démographique, amélioration du niveau de vie

Nouvelles voies de navigation : le capital monétaire augmente
L'agriculture a fourni un surplus agricole qui a permis de nourrir une population mondiale en forte
augmentation (+28,6% dans la seconde moitié du XVIIIe siècle), et un afflux de main d'œuvre disponible
pour l'industrie (exode rural), mais pas de capitaux.
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II-1 La première révolution industrielle (1750 - 1850)
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Les ruptures provoquées par la 1ère RI
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Accélération de la croissance économique
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On parle de décollage : « take off » : pendant 20 ans : la croissance est « autoentretenue »
Transformations de l’organisation de la production
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Naissance de « l’usine » et de la division du travail

Généralisation du salariat et du contrat de travail
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Développement de l’économie de marché
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Urbanisation des nations
Mutations sociales, politiques et institutionnelles
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De la structure : guerrier / prêtre / paysan : on passe à prolétaire / bourgeois (entrepreneurs)
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Emancipation de la tutelle de l’Eglise ; valeur dominante du « travail »

L’idée de la science : vecteur du progrès technique se généralise
Le capitalisme marchand a permis de financer la Révolution Industrielle :
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Les profits réalisés par le commerce avec le Nouveau Monde
L'augmentation du stock de métaux précieux
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II-2 La crise économique de 1929
Cette période d’une vingtaine d’année a été dramatique et tourmentée.
Cela aurait pu aboutir à la disparition du système capitaliste et de la démocratie
pour sombrer soit dans le fascisme soit dans le totalitarisme communiste.
Le jeudi 24 Octobre 1929 est la « fin du monde » : crise la plus grave du système
capitaliste. Elle s’est rapidement propagée à l’échelle planétaire.
* Pour les socialistes : preuve de l’inefficacité de la gestion capitaliste
* Pour les économistes d’inspiration libérale : résultat d’une trop grande intervention
de l’Etat
* Pour les économistes hétérodoxes : cette crise prouve que dans certains cas, les
mécanismes du marché sont incapables de rétablir l’équilibre
C’est cette vision qui triomphera jusqu’en 70.
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II-2 La crise économique de 1929
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L’histoire du krach : du jeudi noir au mardi noir
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Le prix des actions aux USA a plus doublé en 3 ans
Recherche des gains spéculatifs à court terme
Actionnariat populaire qui peut acquérir des titres à crédit (nouvelles possibilités de crédit)
Importance des déclarations euphorisantes
Le Jeudi 24 Octobre 1929 : 13M d’actions sont à la vente avec une demande nulle
Les banques rachètent massivement mais cela ne suffira pas : 5000 établissement vont fermer
Origine de la crise : les investisseurs qui se sont surendettés pour acheter des titres dont la valeur
montait régulièrement ont du vendre massivement et à perte lorsque la bulle spéculative a éclaté,
accentuant ainsi la baisse des marchés.
Dépression aux Etats-Unis et propagation internationale
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Le chômage explose aux USA avec la mendicité (pas d’assurance chômage)
Les USA réalisaient 45% de la production industrielle mondiale et 12% des importations
La crise se propage : les investissements américains se retirent d’Europe
Tous les prix mondiaux sont orientés à la baisse
La quasi-totalité des pays se lance dans le protectionnisme
Politique de relance keynésienne New Deal :
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Dévaluation des monnaies
Création d’emplois publics (infrastructures)
Soutien des prix agricoles
Déficit budgétaire
Diminution de la durée du temps de travail pour augmenter l’emploi
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II-2 La crise économique de 1929
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Politiques de sortie de crise (redémarrage en 1933) aux Etats-Unis
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Le programme New Deal aux Etats-Unis vaste et ambitieux par F D Roosevelt
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Soutien des prix et dévaluation du dollar : fonctionnement de la planche à billets
Hausse des salaires : diminution de la durée du travail
Politique de grands travaux : création massive d’emplois
Soutien de l’agriculture : soutien des prix intérieurs, subvention pour exporter
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Politique de sortie de crise en Angleterre
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Politique de sortie de crise en Allemagne
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Lutte contre le chômage : incitation à la mobilité
Montée des luttes sociales
Politique de sortie de crise très timide
Avant l’arrivée des nazis : politique inverse des autres pays : déflationniste (monnaie forte)
Avec Hitler : grand plan de réarmement et de grands travaux publics
Aides aux chômeurs multipliées
Les résultats sont impressionnants
Politique de sortie de crise en France
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Pays, pas très dépendant du commerce extérieur, qui souffrira le moins du chômage
Industrialisation encore peu marquée et importance du secteur agricole qui tient le choc
Avènement du front populaire en 1936 avec Léon Blum
Les salaires augmentent, 2 sem de congés payés, on passe de 48H/sem à 40H/sem
Mais les promesses ne vont pas être tenues : ce n’est quand même pas un échec
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II-3 « Les Trente Glorieuses » J Fourastié (1945-1975)
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Performances économiques et sociales inégalées
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La 2nde guerre mondiale a transformé définitivement le paysage économique :
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Fin des années 50 : période de reconstruction
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De 1958 à 1974 : croissance accélérée
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Milieu des années 70 : croissance molle
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Augmentation rapide de la productivité du travail
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Grand dynamisme des investissements
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Plein emploi retrouvé : les revenus réels sont multipliés par 4 en 30 ans
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La « classe moyenne » devient l’élément important de la dynamique sociale

« Carré magique » de N Kaldor
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Dans l’ordre du taux de croissance : Japon / France / USA / Angleterre
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Principes du Fordisme : augmentation des salaires, baisse des prix des produits, hausse des
investissements
L’économie « mixte » (Etat providence : producteur de B/S et assureur social)
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C’est l’interventionnisme dans la logique Keynésienne : objectif éviter les crises
Politique de redistribution des revenus
Concurrence idéologique avec l’URSS : assurer la justice sociale
Création de : FMI, Banque mondiale, ONU
L’Etat pratique des politiques :
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Structurelle : planification indicative (inspiration socialiste)
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Monétaire avec le jeu des taux d’intérêt
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Budgétaire : équilibre entre l’offre et la demande
L’Etat devient producteur de biens et services (cf nationalisation)
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II-3 Les Trente Glorieuses
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Evolution du monde de la Grande Entreprise
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Contestation des nouvelles générations
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C’est le début de l’Ere des managers
Planification des activités : cf recherche et développement
Emploi de salariés de plus en plus diplômés
Concentration de grandes entreprises : aéronautique, construction de centrales nucléaires etc
Apogée des syndicats
Consommation de masse
Division du travail : Organisation Scientifique du Travail (OST)
C’est la génération « baby boom »
Réclame la liberté des mœurs et la liberté de pensée
Rejet du taylorisme
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Le modèle OST montre ses limites :
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Aliénation des salariés
Gains de productivité arrivent à leur limite
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Mauvaise qualité des produits
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Contestation de la société de consommation
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La consommation de masse est fortement critiquée
Les pays riches vont accroître leur aide aux pays en voie de développement
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II-4 Les chocs pétroliers et la crise des années 70-80
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Le premier choc pétrolier de 1973
OPEP créé en 1960 : Arabie Saoudite, Iran, Irak, Koweït, Venezuela

Le déclenchement :
A la suite des décolonisations, les pays arabes producteurs nationalisent leur pétrole.
Après la guerre des 6 jours, Israël occupe des territoires arabes (bande de Gaza, Golan...)
L'Égypte déclenche la guerre du Kippour en 1973 pour récupérer les territoires occupés par Israël.
Les pays arabes déclarent un embargo sur leurs livraisons de pétrole pour faire pression sur Israël
Le prix du pétrole va être multiplié par 5 en un an
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Le prix du baril est multiplié par 4 en 6 mois
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Cela va engendrer une très forte inflation pendant 10 ans, le chômage remonte en flèche
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Les difficultés de l’économie réelle : « les vingt piteuses »
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Saturation dans la consommation des biens
Emergence des pays concurrentiels d’Asie
Crise monétaire : fin de la convertibilité du dollar en or en 1971
Naissance du « système de changes flottants »
C’est la fin du plein emploi
Disparition de la courbe de Phillips
Mécanisme du choc pétrolier :
1- Hausse des cours du pétrole
2- Déséquilibre de la balance
commerciale
3- Baisse de l’activité industrielle
C’est la stagflation :
stagnation de croissance
(baisse de prod, recession, chômage)
+inflation : inédit
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4- Effondrement de la demande
5- Récession de l’économie
6- Montée du chômage
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II-4 Les chocs pétroliers et la crise des années 70-80
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2ème choc pétrolier en 1979 (Chute du Chah d’Iran)
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Récession pour les pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques)
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C'est la chute du Chah d'Iran (le pays recèle 9% des réserves mondiales de pétrole) qui était
soutenu par les USA qui a provoqué le second choc pétrolier avec l'avènement d'un gouvernement
hostile aux pays occidentaux.
Les années de récession sont 1975 et 1982 avec une inflation entre 7.5 et 11.5%
L’instabilité monétaire internationale
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Accords de Bretton Woods signés en 1944 : une once d'or vaut 35 dollars, le dollar est monnaie centrale
Les facteurs qui ont remis en cause les accords de Bretton Woods :
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Comment les pays ont défendu leur monnaie :
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guerre du Viêt-Nam
Inflation de dollars
course à l’espace
développement des pétro-dollars
Lutte contre l’inflation
Limiter le crédit
Cela entraîne la récession
En Europe, l'objectif est de modérer la hausse des salaires pour reconstituer les marges des entreprises,
tout en cherchant à défendre les monnaies.
Les Etats Unis par contre ne se préoccupent pas de la défense de leur monnaie et laissent filer déficit
commercial et inflation.
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II-4 Les chocs pétroliers et la crise des années 70-80
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Les politiques de sortie de crise
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Politique britannique : Margaret Thatcher
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Idem politique de Mme Thatcher : dérèglementer est le mot d’ordre
Avec en plus des « dépenses colossales » de l’Etat (programme « Guerre des Etoiles »)
Politique française : François Mitterrand
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Politique très dure et restrictive : étouffe les syndicats, privatise, diminue les prestations etc…
L’économie ne sera jamais relancée : éducation dans un état lamentable, transports également etc.
Politique américaine : Ronald Reagan
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Objectif principal : modérer la hausse des salaires pour reconstituer la marge des entreprises
La France a un temps de retard sur cette révolution néolibérale : elle élit un président socialiste
Baisse de la durée du travail : on passe à 39H
Revalorisation des bas salaires : Smic (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance)
Programme de nationalisations vaste et ambitieux
Echec : déficit commercial et inflation
Mais bientôt c’est le « tournant de la rigueur » : il faut faire machine arrière et limiter les dépenses
Le gouvernement prend des mesures de rigueur budgétaire (pas d'investissements, défense du Franc),
cherche à maitriser l'inflation (blocage des prix, désindexation des salaires).
C’est cependant le rapprochement de l’Union Européenne
Politique japonaise
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Le Japon est le seul à maintenir le cap d’une politique keynésienne
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II-4 Les chocs pétroliers et la crise des années 70-80
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La transformation des structures économiques à l’aube de l’an 2000
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Transformation de l’emploi
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Le poids de la rigueur pèse sur les plus jeunes
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C’est la tertiarisation des emplois : tourisme, loisirs, communication,
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Paupérisation des emplois de service : rémunérations faibles
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Les allocations chômage sont réduites et limitées
Libéralisation du marché du travail
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Procédures de licenciement facilités

Travail précaire : Intérim, CDD
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Emplois atypiques à temps partiel qui touchent les femmes en priorité
Amélioration de la rentabilité du capital

Années 90 : les entreprises retrouvent des rendements élevés (excepté au japon)
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Augmentation des profits et des revenus du capital

Entre 1980 et 1998, le commerce mondial en valeur est multiplié par 2,6 alors que dans le
même temps, la production mondiale est multipliée par seulement 1,5.
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Recherche de rendements à court terme
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Prise de contrôle du capital des entreprises convoitées
Les technologies de l’information
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La croissance est basée sur le développement des nouvelles technologies informatiques et
numériques
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II-5 L’effondrement des économies centralisées et planifiées et
l’essor des économies émergentes
Les économies socialistes s’essoufflent.
Les pays asiatiques connaissent une prospérité fulgurante.
La Russie passe à un système ultra-libéral comme dans une « expérience de
laboratoire ». Les résultats sont désastreux.
La Chine prend une voie plus prudente. Elle passe à une économie concurrentielle
et ses résultats sont exceptionnels.
Elle investit dans l’éducation et la recherche.
Enfin, on oublie l’Inde qui présente des résultats tout aussi remarquable :
Réservoir de main d’œuvre,
Transformation des structures productives,
Investissements importants
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II-5 L’effondrement des économies centralisées et planifiées et
l’essor des économies émergentes
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De l’URSS socialiste à la Russie libérale
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L’économie russe avant 1989 (Chute du mur de Berlin le 09/11/1989)
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Jusqu’aux années 80 : l’URSS est la 2ème puissance économique mondiale derrière les USA
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Guerre froide : de 1947 à 1991
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Succès : croissance économique, niveau de vie, infrastructure, industrie lourde
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Echecs : consommation de masse, productivité, investissement, corruption

Pourtant il y a des pénuries incompréhensibles :
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1985 : Mikhail Gorbatchev :
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entame les réformes pour développer de petites entreprises : perestroïka
Prépare la transparence : Glasnost, il subit des tentatives de coups d’état militaires
La libéralisation économique
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La planification centralisée limite les gains de productivité,
C’est la course aux armements avec les Etats-Unis
Manque de capacité d’adaptation de l’appareil productif
Accélération de la propriété privée des moyens de production : pillage systématique
Certains empires privés sont capables de contester le pouvoir central de l’Etat
Les prix des denrées de base s’envolent, chômage massif
Dépenses négligées dans l’éducation et la recherche
Oligarchie pétrolière qui permet de maintenir un PIB fort
Les perspectives d’avenir
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Baisse démographique : criminalité, effondrement de l’espérance de vie
Inégalités sociales, …Arrivée décevante de Vladimir Poutine
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II-5 L’effondrement des économies centralisées et planifiées et
l’essor des économies émergentes
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La Chine et l’Inde : nouvelles puissances économiques
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La démographie
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Les performances économiques
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Les performances de la Chine sont supérieurs à celles de l’Inde.
En termes de PIB : la Chine est devenue en 2011 la 2ème puissance économique du monde
Cependant les inégalités demeurent et le revenu moyen est reste encore bien plus bas que le revenu
russe par exemple
Les fonds souverains chinois investis en bons du Trésor US financent la dette américaine
L’agriculture
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La Chine a su gérer sa démographie : politique orientée santé, politique de l’enfant unique
L’Inde n’a pas encore réussi sa transition démographique
En Chine : démantèlement et application de double prix sur le coton
L’Inde demeure un géant agricole mais déséquilibrée (sous-nutrition d’une partie de la population)
L’industrie
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En Chine : importante R&D dans la filière électronique
En Inde : développement des activités de services et des exports agricoles importants
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