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Statique des poutres Linéaires Dr J. Morlier Illustrations tirées de Mechanics of materials Texas Tech University, Lecture notes J walt Oler http://homepages.ulb.ac.be/~rfilomen/teaching.html http://www.civil.uwaterloo.ca/brodland/teaching/movies.asp http://www.netprof.fr/Mecanique/Tous-les-cours-en-video,36,0,0.aspx 1 I. Définition II. Approche RDM III. Théorèmes énergétiques Hypothèses de la RDM 6 Hypothèses sur les déplacements Hypothèses de Bernouilli Toute section droite avant déformation reste plane et perpendiculaire à la ligne moyenne déformée. les sections droites restent planes selon Navier-Bernoulli (pas de gauchissement). L'hypothèse de Bernoulli permet de négliger le cisaillement dans le cas de la flexion : le risque de rupture est alors dû à l'extension des fibres situées à l'extérieur de la flexion, et la flèche est due au moment fléchissant I. Définition II. Approche RDM III. Théorèmes énergétiques Pour étudier les poutres, on met en relation les efforts de cohésion avec les efforts extérieurs ; les efforts de cohésion avec le tenseur des contraintes, grâce au principe d'équivalence ; le tenseur des contraintes avec le tenseur des déformations, grâce à la loi de Hooke généralisée ; et la forme finale de la poutre, c'est-à-dire le champ des déplacements, avec le champ de tenseur des déformations. Équations d ’équilibre global F1 M1 F2 ey ex ez A B C D le Principe Fondamental de la Statique donne : F ext 0 RA F1 F2 0 M A, F 0 i M A M1 AB F1 AD F2 0 Principe de la coupe : transformer les efforts intérieurs en efforts extérieurs Les efforts de cohésion sont des grandeurs macroscopiques, définies sur l'ensemble de la section. Du fait de la linéarité du problème (on reste en petites déformations), on peut considérer indépendamment chaque composante, c'est-à-dire considérer que la poutre n'est soumise à chaque fois qu'à une seule sollicitation simple. Pour les sollicitations complexes, on somme les contraintes de toutes les sollicitations simples (principe de superposition). I. Définition II. Approche RDM (exemples) III. Théorèmes énergétiques Exemple 1: Réactions 21 Exemple 2: cisaillement 22 Exemple 3: Flexion 23 24 Exemple 4: système isostatique 25 Diagramme NTM On part en A de M=0 Puis en C bras de levier:M=2*2kN Puis en B: M=2kN*4 4kn*2=0 26 Torseur effort interieur (coupe en x, il reste un bras de levier de longueur 4-x) Discontinuité en terme d’effort Zone 2: Pour x entre 2 et 4m (Coupe à gauche) Je lis sens +: T=-Rb=-2kN Je lis sens +: M= (4-x)*2kN Enfin N=0 Torseur effort interieur (coupe en x, il reste un bras de levier de longueur x) Zone 1: Pour x entre 0 et 2m (Coupe à droite) !!!-!!! 28 Je lis sens -: T=-(-2kN) Je lis sens -: M= -(2kN*x) (Bras de levier en x) Enfin N=0 I. Définition II. Approche RDM (Flexion) III. Théorèmes énergétiques sollicitation de flexion On considère une poutre rectiligne de longueur (2a + b) sur 2 appuis simples et soumise à un effort P à chaque extrémité y RB RC D A a b B P a x C P Calculer l ’effort tranchant et le moment fléchissant le long de la poutre diagramme du moment fléchissant et de l ’effort tranchant A Entre B et C : a b B Ty = 0 Mz = aP = constante D a C Mz aP Flexion pure sur BC x Ty P déformée en arc de cercle de courbure constante R x (sections planes et normales à la fibre moyenne) -P Déformation (1) Soit une poutre longue symétrique Imposons un moment de flexion Et étudions « géométriquement » les déformations (allongements ou variation d’angles) 32 Déformation (2) Regardons l’allongement de la fibre neutre par rapport aux fibres Up and Down Dû à la flexion, certaines fibres se contractent d’autres s’allongent… 33 Déformation (3) On a besoin de définir le centroid de la section et l’axe neutre de la poutre On définit aussi rho le rayon de courbure 34 Déformation (4) Puis la distance y à l’axe neutre de la poutre et en prenant un section infime ds on peut écrire 35 Déformation (5) 36 Déformation = relation linéaire (y) 37 Section non symétrique ?? Moment d’inertie 38 I=Moment d’inertie [m4] 41 Moment de flexion En haut y=ymax, maximum de contraintes de compression 42 Moment de flexion 43 Moment de flexion (2) 44 Moment de flexion (3) 45 Contraintes Vs moment 46 • La relation entre moment de flexion et courbure reste valide pour des chargements transverses. 1 M ( x) EI • On peut exprimer la courbure géométriquement en fonction de la dérivée seconde du déplacement y d2y 1 • Substituant et en intégrant EI 1 EI d2y dx 2 M x x dy EI EI M x dx C1 dx 0 x x 0 0 EI y dx M x dx C1x C2 dx 2 2 3 2 dy 1 dx d2y dx 2 EDO qui donne le déplacement d’1poutre d y(x) M ( x ) = 2 dx EI 2 • Les constantes sont identifiées en utilisant les conditions aux limites x x 0 0 EI y dx M x dx C1x C2 • Cas simples (isostatique) – Simplement suportée y A 0, – Sur appui y A 0, yB 0 yB 0 – Encastrée y A 0, A 0 • Des chargements plus compliqués requierent plus d’intégrales et d’utiliser les conditions de continuités de déplacement et pente. 9 - 50 <Résumé de la Démarche> • Pour une poutre sous chargement distribué, dM d 2 M dT = T ( x) = = -q ( x ) 2 dx dx dx • L’équation des poutres devient ( donne les Formules de Bresse en déplacement) d2M d4y = EI 4 = -q ( x ) dx 2 dx • En intégrant 4 fois EI y ( x ) = - ò dx ò dx ò dx ò q ( x ) dx + 16 C1 x 3 + 12 C2 x 2 + C3 x + C4 • Les constantes sont identifiées en utilisant les conditions aux limites 9 - 52 degré d ’hyperstaticité n inconnues de réaction ( p - n ) est le degré d ’hyperstaticité p équations d ’équilibre ( p - n ) > 0 : hypostatique ( p - n ) = 0 : isostatique ( p - n ) < 0 : hyperstatique Exemples F F q(x) Structure hyperstatique Structure isostatique A chaque discontinuité: coupe pas assez d’eq pour résoudre Voir Théorèmes énergétiques en annexe I. Définition II. Approche RDM (Cisaillement) III. Théorèmes énergétiques cisaillement Configuration déformée Configuration initiale F F est l ’angle de glissement contrainte tangentielle moyenne G E 21 F S module de COULOMB 58 Le moment statique Q d’une section par rapport à un axe est égal au produit de l ’aire de la section par la distance entre son centre de gravité G et l ’axe Shear stress in web-flange beams • The variation of shear flow across the section depends only on the variation of the first moment • For a box beam, q grows smoothly from zero at A to a maximum at C and C’ and then decreases back to zero at E. Shear stress in web-flange beams • For a wide-flange beam, the shear flow increases symmetrically from zero at A and A‘, reaches a maximum at C and the decreases to zero at E and E’ SOLUTION: • Calculs du CdG et inertie Y yA A I x I A d 2 • Appliquer la formule de la fléxion sm M y I I Moment d’inertie de la section Une poutre en fonte subit un moment de 3 kN-m . Sachant que E = 165 GPa , déterminer les contraintes de fléxions et le rayon de courbure dela poutre • Calculer la courbure 1 M EI SOLUTION: Area, mm 2 1 20 90 1800 2 40 30 1200 A 3000 y , mm 50 20 yA, mm 3 90 103 24 103 3 yA 114 10 3 yA 114 10 Y 38 mm 3000 A 1 bh3 A d 2 I x I A d 2 12 1 90 20 3 1800 12 2 1 30 40 3 1200 18 2 12 12 I 868 103 mm 868 10 -9 m 4 • contraintes ×´ s A M cA 3 kN m -0.022m 9 s A 76 .0 MPa 4 I 868´ 10 mm ×´ s B - M cB - 3 kN m -0.038m I 868´ 10 9 mm4 s B -131 .3 MPa • courbure 1 M EI 3 kN m 165 GPa 868 10 -9 m4 1 20.95 10 -3 m-1 47.7 m 71 72 73 74