TRAITEMENT ANTI RETROVIRAL(TARV) Pierre Claver Kariyo CHU de Kamenge

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Transcript TRAITEMENT ANTI RETROVIRAL(TARV) Pierre Claver Kariyo CHU de Kamenge

TRAITEMENT ANTI
RETROVIRAL(TARV)
Pierre Claver Kariyo
CHU de Kamenge
Pédiatrie
OBJECTIF GENERAL
 Enseigner les principes
pharmacologiques du TARV et
comment se préparer à l’initier , à le
surveiller, à assurer l’adhérence, (à le
changer et/où à l’arrêter).
Objectifs (1)
A la fin du module, le prestataire de soins
sera capable de:
 Décrire l’objectif et les principes d’un
traitement anti rétroviral réussi
 Transmettre les connaissances de base sur
la pharmacologie des médicaments ARV et
les protocoles ARV pédiatriques en insistant
sur les protocoles thérapeutiques nationaux
Objectifs (2)

Expliquer les indications et les pré requis pour initier
un traitement ARV y compris une préparation correcte
de l’enfant et du(des) soignant(s) .

Suivre le traitement anti rétroviral, gérer les effets
secondaires, déterminer quand remplacer un
médicament, changer ou stopper le traitement.

Décrire les problèmes liés à l’adhérence au cours du
traitement anti rétroviral pédiatrique.
Plan des Unités
1. Objectifs et évaluation d’une éligibilité aux ARV
2. Pharmacologie des médicaments ARV utilisés
3.
4.
5.
6.
chez les enfants
Première et deuxième ligne des protocoles
ARV utilisés chez les enfants
Initiation et suivi du traitement ARV
Quand remplacer, changer ou arrêter un
traitement anti rétroviral
Adhérence
 Objectifs et évaluation d’ une
éligibilité au TARV
Objectifs du traitement ARV
 Suppression maximale et durable de la




réplication du VIH
Restauration et maintien de l’immunité
Restauration d’une croissance et d’un
développement normaux
Amélioration de la qualité de vie
Réduction de la morbidité et de la
mortalité liées au VIH
Principes généraux des ARV
 Le traitement anti rétroviral est une des




composantes d’une prise en charge complète
du VIH. Elle marche mieux quand les autres
composantes sont aussi maximisées
Toujours utiliser une combinaison des ARVs
(minimum de trois*)
L’utilisation d’une combinaison des ARVs
garantit un succès durable du traitement (ex:
Première ligne nationale)
Eviter le cumul des toxicités
Eviter les interactions médicamenteuses
Principes généraux des ARV(2)





Stabiliser les morbidités associées (ex: TB, Hép
B ou C ou maladie rénale/hépatique chronique,
anémie sevère), les considérer comme une
priorité
Préserver les options futures de traitement – le
TARV est à vie , les ARVs ne sont pas une cure.
Tenir compte du régime de traitement des
parents
Commencer les ARV n’est pas une urgence, la
préparation du patient est plus cruciale
Une adhérence maximale du patient est
essentielle pour réussir un traitement ARV
Principes généraux du TAR (3)
 Essayer d’utiliser des médicaments
appartenant à plus d’une classe
médicamenteuse –une combinaison de 3
nucléosides est inférieure à des protocoles
standard utilisant 2 classes
médicamenteuses
 Une monothérapie basée sur un IP est
inférieure à un IP boosté par le Ritonavir
Principes généraux du TAR(4)
 Dans la mesure du possible, le traitement doit
être planifié et débuté au bon moment
 La meilleure chance de succès d’un traitement
ARV repose sur la première combinaison, donc:
choisis bien, prépare bien
 Le choix des médicaments doit tenir compte de:




L’efficacité
La tolérance
De l’ horaire des prises
L’accessibilité et la disponibilité
Principes généraux du TAR(5)
 Un suivi régulier avec surveillance est
essentiel
 Les ARV ont des effets secondaires et des
interactions médicamenteuses
 Le traitement devrait être arrêté/changé si
nécessaire
 Il devrait y avoir l’ engagement de continuer à
soutenir le patient (et la famille)
Autres facteurs jouant sur l’initiation au TAR

Présentation et goût des
médicaments.

Complexité du régime et ses
éventuels effets secondaires.

L’impact du premier choix sur les
options thérapeutiques ultérieures.
Autres facteurs jouant sur l’initiation
auTAR(2)



Morbidités associées (ex: TB, VHB, VHC
maladie rénale/hépatique chronique,
anémie sevère).
Eventuelles interactions avec les autres
traitements que prend l’enfant.
Capacités de l’enfant/garde malade à
administrer le traitement, à le prendre et à
assurer l’adhérence.
Traitement ARV chez les enfants





Le risque de progression de la maladie est
inversement proportionnel à l’âge .
Données limitées sur une maladie d’évolution
rapide vs. évolution lente.
Données limitées des essais cliniques portant
sur une thérapie précoce aggressive .
Information limitée sur le dosage des
médicaments.
A long terme, toxicité potentielle des ARV
Conditions préalables pour un traitement
ARV
 Confirmer le diagnostic.
 Identifier le garde malade et faire un
counselling complet. Prendre son temps,
permettre les questions.
 S’assurer de la disponibilité des services de
soutien: familial, social, laboratoire,
hospitalisation etc.
 Assurer l’accès à l’alimentation et à la
prophylaxie.
 Discuter la révélation de la maladie à l’enfant
et aux autres personnes importantes.
Quand débuter le traitement ARV
 Tous les enfants infectés n’ont pas besoin d’ ARV.
L’éligibilité aux ARV est basée sur des critères précis:




Age
Stade clinique avancé
Immunodéficience
Charge virale élevée
 Critère biologique (correlé à un risque élevé de
progression de la maladie, de décès)
 Critère social– influence la probabilité du succès du
TAR chez les enfants séléctionnés
Critère pour l’initiation des ARV: Age
 Le risque de progression de la maladie est
inversement proportionnel à l’âge. En
général, le critère distingue les nourrissons (<
12 mois) des enfants plus âgés
 Plus de 40% des enfants nécessitant des
ARV ont <18 mois
 Les enfants <18 mois ont moins de chances
d’avoir une confirmation biologique du
diagnostic de VIH
ANECCA
African Network for the Care of Children Affected by AIDS
Critères pour l’initiation du TAR
Initiation du TAR chez les nourrissons et les enfants infectés par le VIH : recommandations de l’OMS
selon le stade clinique et la disponibilté des marqueurs immunologiques, et virologique
Stade
pédiatrique
OMS
Disponibilité des
analyses de CD4
Recommandations thérapeutiques spécifiques à l’âge
4
CD4
Les traiter tous
<12 mois
12 mois
Pas de CD4
3
CD4
2
Pas de CD4
CD4
1
Les traiter tous
Les traiter tous
Les traiter tous, en fonction des CD4 si
TB, LIP, LOC thrombopénie
Les traiter tous
En fonction des CD4
Pas de CD4
Les traiter tous
En fonction du nombre
de lymphocytes totaux
CD4
Les traiter tous
En fonction des CD4
23/05/2016
enseignement DIU OCT 2008
Pas de CD4
Les traiter tous
19
Critères pour l’initiation du TAR
AGE
<12 mois 12-35
mois
36-59
mois
>5ANS
CD4 EN TOUS
%
<20%
<20%
<15%
CD4
<750
<350
<200 (cfr
ADULTE
)
CHIFFRE
ABSOLU
TOUS
Critère immunologique pour l’ initiation du
TARV à l’âge
Recommandations spécifiques
Marqueur
immunologique
 11mois (si
PCR +
suspiscion
clinique)
12 -35mois
36 -59mois
 5 ans
CD4%
-
 20%
 20%
 15%
Taux de CD4
-
 750
cell./mm3
 350
cell./mm3
 200
cell./mm3
(comme chez
l’adulte)
A utiliser seulement quand les CD4 ne sont pas disponibles (peu fiable)
Nb lympho
Totaux
 4000
cell./mm3
 3000
cell./mm3
 2500
cell./mm3
 2000
cell./mm3
Enfants < 18 mois sans confirmation de
l’infection VIH (OMS, 2006)
Les autres facteurs en faveur du diagnostic
sont:
 Décès maternel récent rapporté au VIH
 Maladie VIH avancée chez la mère
 CD4 < 25%
Report du traitement
 Non-progresseurs à long terme
 Reporter le traitement jusqu’à ce que les
critères d’éligibilité soient remplis
 MAIS surveiller tous les 6 mois:
 Chiffre absolu de CD4 ou % CD4, taille, poids
et évolution du développement
Pharmacologie des ARV utilisés
chez les enfants
CLASSIFICATION DES ARV
 NRTIs (Inhibiteurs Nucléosiques de la Reverse Transcriptase)
 Inhibent la transcription inverse de l’ARN viral en ADN par blocage
compétitif de l’activité enzymatique de la ReverseTranscriptase
 NNRTIs (Inhibiteurs Non-Nucléosiques de la Reverse Transcriptase)
 Inhibent la transcription inverse de l’ARN viral en ADN par blocage
compétitif de l’activité enzymatique de la ReverseTranscriptase
 Inhibiteurs des protéases (IP)
 Inhibent le processus de transformation de protéines précurseurs en
protéines virales fonctionnelles
 Inhibiteurs de l’entrée/fusion
Inhibent la fusion du virus aux membranes des cellules CD4 et par
conséquent empêche la fixation et l’entrée.
Cibles des ARV
gp41 gp120
HOST CELL
Cellule CD4
Viral
assembly
Translation
Protein
cleavage
RNA s
e
NRTI’s &
NNRTI’s
Budding
Reverse
transcription
Protease
Transcription
Injection
of
contents
Inhibiteur
des
protéases
Inhibiteurs
entrée/fusion
RNA DNA
Integrase
Provirus
(circular
structure)
Maturation
Integration of provirus
DNA into host DNA
Particule
VIH
HIV particle
Binding
Inhibiteurs
de
l’intégrase
Binding
sites
Cell
membrane
Completed
HIV particle
NRTI
 Zidovudine – AZT
 Didanosine – ddI
 Stavudine – d4T
 Lamivudine – 3TC
 Emtricitabine - FTC
 Abacavir – ABC
 Tenofovir disoproxil fumerate - TDF
 Zalcitabine - ddC
(Doses fixes combinées)
NRTIs - Zidovudine (AZT)
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
SIR. 10mg/ml, 240ml, Caps/Cés100mg,300mg
Inj. IV 10mg/ml, 5 ml; Combinaisons fixe
 dépression de la moelle
(anémie et/ou neutropénie)
Dose
Prophylaxie:Préma :1.5mg/kg toutes les 12H x 2sem puis 2mg/kg toutes les 8H x
4sem
Enfant à terme : 2mg/kg toutes les 6H x 6 sem
Traitement: (PO): Moins de 4Sem: 4mg/kg/dose toutes 12H.
4sem à 12ans: 240mg/M2 x 2F/J
>12 ans : 300mg x2F/J
Note
1)
2)
3)
4)
5)
Pas de restrictions alimentaires
Diminuer/ajuster les doses si dysfonctionnement rénal ou hépatique.
Stable 30 jours après reconstitution {15-250C}.
Double dose au cours de l’ encéphalopathie à VIH.
Ne pas utiliser avec Stavudine
NRTIs – Lamivudine (3TC)
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Solution orale 10mg/ml, 100mls,240mls
Comprimés 150mg
FDCs
 Pas de toxicités majeures
Dose
Moins d’ 1 mois: 4mg/kg x2F/J
Plus d’ 1 mois à 37.5kg: 4mg/kg x2F/J
Plus de 37.5kg: 150mg x2F/J

Note

Conserver la solution à température ambiante et l’ utiliser dans le
mois suivant l’ouverture du flacon
A prendre avec un repas
NRTIs - Stavudine ( d4T)
PRESENTATIONS
TOXICITES
Sirop. 1mg/ml, 200ml,
Caps 20,30,40mg
Neuropathie périphérique
 Lipodystrophie
Acidose lactique
Dose
Moins d’ 1 mois: 0.5mg/kg toutes les 12h
>1mois & < 30kg: 1mg/kg toutes les 12h
30-60kg: 30mg toutes les 12h
Plus de 60kg: 40mg toutes les 12h
Note
1.
2.
3.
Ne pas utiliser avec AZT.
Conserver la solution reconstituée au froid (2-80c) et l’utiliser dans
le mois suivant l’ouverture du flacon.
Nécessité de diminuer la dose chez les patients ayant une
insuffisance rénale.
NRTIs – Didanosine (ddI)
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Comprimés dispersibles tamponés
25/100/200mg/600mg
Masticable /soluble dans l’ eau/jus



Pancréatite
Neuropathie périphérique
Acidose lactique
Dose
Moins de 3 mois: 100mg/M2 /jour
Plus de 3 mois: 120mg/ M2 x 2/J (90mg/M2 x2/J avec l’ AZT)
Adulte : <60kg - 250mg / jour; >60kg - 400mg/ jour
(en 1 ou 2 doses fractionnées)
Note
1.
De fortes doses dépassant 300mg/M2 /jour sont utilisées dans les
maladies du SNC. A prendre 1-2 heures après le repas.
NRTIs – Abacavir (ABC)
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Solution orale 20mg/ml, 240ml
Cés 300mg
Réactions d’hypersensibilité
(càd :éruption, fièvre, syptômes GI et des VR)
Dose
Moins de 37.5kg or moins de 16ans: 8mg/kg toutes les 12h
Plus de 37.5kg or plus de 16 ans: 300mg toutes les 12h
Note
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Ne pas utiliser chez les enfants de moins de 3 mois
Les comprimés peuvent être écrasés et mélangés avec un peu
d’eau avant l’administration
L’administration ne tient pas compte des repas
Eduquer le patient/l’accompagnant sur la réaction
d’hypersensibilité
Reprendre le médicament après la réaction peut être fatal
NE PAS arrêter ou reprendre l’ ABC sans avis médical
NRTIs – Tenofovir (TDF)
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Cés 300mg
Moindre toxicité
Dose
Pas autorisé chez les enfants
300mg x1F/j
Note
1)
2)
Les concentrations augmentent avec les aliments. (A prendre avec les
repas)
Augmente la concentration du ddI de 44%, nécessité d’ajuster la dose. La
pharmacocinétique est imprévisible quand les 2 médicaments sont associés.
La combinaison est aussi associée à un risque élevé de pancréatite. Pas
recommandée
NNRTIs
Nevirapine (NVP)
Efavirenz (EFV)
Delavirdine (DLV) – n’est plus utilisée en
routine parce que toxique
NNRTIs – Nevirapine (NVP)
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Suspension orale 10mg/ml, 100
ml, 240 ml
Cés 200mg


ERUPTION cutanée
Hépatotoxicité
Dos
e
Prophylaxie à la naissance : 2mg/kg, commencer dans les 72 heures
suivant la naissance
Treitement
3 mois- 8 ans: 4mg/kg x1F/J x14J puis 7mg/kg toutes les 12h
Plus de 8 ans : 4mg/kg x1F/J x14J puis 4mg/kg toutes les 12h (max
400mg/jour)
Adults: 200mg x1F/J pendant 14 jours puis 200mg x 2F/J
Not
e
1.
2.
3.
4.
Conserver la suspension à température ambiante.
Nécessité de surveiller la fonction hépatique les premiers mois
Eduquer le patient/l’accompagnant sur l’éruption cutanée.
L’ auto induction métabolique au cours des 2-4 semaines avec une
augementation de 2 fois la clearencehence conduit à majorer les doses
NNRTIs – Efavirenz(EFV)
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Capsules 50mg/200mg
Cés 600mg
Sirop 30mg/ml., 180ml



Dose
Poids (Kg)
10 à <15
15 à <20
20 à <25
25 à < 32.5
32.5 à <40
>40


Troubles au niveau du SNC
Tératogène (NE PAS utiliser pendant la grossesse)
Hépatite
Age 3 à < 5 ans > 5 ans
Dose de
Dose de
solution orale
solution orale
(ml)
(ml)
12
9
13
10
15
12
15
17
24
≥ 3ans
Dose des
capsules
(mg)
200
250
300
350
400
600
Eviter les repas trop gras, ils augmentent l’absorption de l’ EFV de 50%
Utiliser uniquement chez les enfants de plus de 3 ans ou plus de 10 kg
Inhibiteurs des Protéases
 Ritonavir (RTV, Norvir®)
 Lopinavir/Ritonavir - (LPV/RTV, ABT-378/r,
Kaletra®
Nelfinavir (NFV, Viracept®)
Saquinavir (SQV, hard gelule, capsule, Invirase®);
Saquinavir (SQV,soft gelule, capsule, Fortovase®)
Indinavir (IDV, Crixivan®)
Amprenavir (APV, Agenerase®)- Fosamprenavir
Atazanavir (ATV)






 Lopinavir/ritonavir (50/12.5mg)
 Atazanavir/ritonavir (thermostable)
 Ritonavir (solide, formes thermostables)
IP – Ritonavir
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Capsules orales 100mg
solution Oral 80mg/ml




Intolérance GI
Mauvais goût.
Augment. transaminases, CPK, Acide urique
Lipohypertrophie, hyperlipidemie
hyperinsulinisme
Dose
Dosage (si donné seul)
Plus de 2 ans
Augmentation progressive de la dose: 250-400 mg/m2 x2/j;
maximum 600 mg x2/J*
Note
1.
2.
3.
4.
Utilisé comme un booster des IP.
La réfrigeration est nécessaire si la solution ou les capsules doivent être
gardés plus de 30 jours
La solution orale contient de l’alcool à 12%.
Ne pas laisser le médicament toucher les lèvres pendant l’administration.
IP – Lopinavir+ Ritonavir
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES
Capsules 133.3mg/33.3mg
Solution orale 80mg/20mg/ml



Intolérance GI
Goût amer.
Effets secondaires classiques
Dose
6mois -12 ans ( 7 à 40 kg:) 10mg/2.5mg par kg x2F/j
Plus de 12 ans ou plus de 40 kg: 400 mg/100 mg x2F/j(3
capsulesx2F/J)
Note





Les capsules sont très grandes & difficiles à administrer chez les enfants.
Le sirop a un goût amer & donne une sensation de brûlure aux lèvres.
Conserver la solution reconstituée au frigo. Elle est stable pendant 30 jours.
A donner pendant le repas. Un repas moyennement gras augmente la
biodisponibilité.
La solution orale contient du Propylène glycol et de l’alcool à 42%.
IP – Nelfinavir
PRESENTATIONS
EFFETS SECONDAIRES

Diarrhée

Effets secondaires de la classe des IP
1 mois - 1 an : 65-75mg/kg x2F/J
1-12 ans: 55-65mg/kg x2F/J
Plus de 12 ans: 1250 mg x2F/J
Poudre orale 50mg/g
Cés 250mg
Dose
Note





Le repas augmente de 2-3X les taux sanguins. Il doit être pris avec un
repas (de préférence très gras)
1 cuillère de poudre = 1g (équivalent à 50mg NFV).
NE PAS AJOUTER DE L’ EAU AU FLACON DE POUDRE ORALE.
Les comprimés peuvent être écrasés et ajoutés au repas(lait/bouillie au
lait/dessert) ou dissous dans l’eau
Ne pas mélanger avec un repas acide
Travail de groupe/Discussion
 Démonstration pratique des différents ARV
et leur présentation
 Calcul de la dose /estimation et choix de la
présentation appropriée
 Exercices
Effets indésirables des ARV
 Effets secondaires courants “modérés”
 Importants pour le patient
 Le patient/l’ accompagnant doit être préparé aux
effets secondaires prévisibles
 Traitement de soutien/symptômatique si nécessaire
 L’arrêt ou le changement de traitement est rarement
nécessaire
 Effets secondaires sérieux et/ou menaçants
 Moins courants ex: Eruption sévère, pancréatite,
acidose lactique
 Le changement de traitement est souvent nécessaire
Effets indésirables des ARV - INRT
 Neuropathie Péripherique
 Pancréatite
 Lipoatrophie
 Hépatite
 Acidose Lactique
Effets indésirables des ARV - INNRT
 Eruption cutanée
 Fièvre
 Nausée
 Diarrhée
 Hépatoxicité
Effets indésirables des ARV - IP
 Lipodystrophie
 Intolérance GI
 Hyperglycémie
 Anomalies lipidiques
Les effets secondaires croisés
courants
Dépression médullaire
 AZT
 Ganciclovir
 Cotrimoxazole
Néphrotoxicité
 Indinavir- lithiase
 Aminoglycosides
Neuropathie périphérique
 ddI
 d4T
 Isoniazide
Diarrhée
 ddI
 NFV
 RTV
 Cotrimoxazole
Eruption cutanée
 ABC, EFV,
NVP,Dapsone,Cotrimoxazole
Hépatotoxicité
 EFV ,NVP , NRTIs
 Rifampicine/ Rifabutine
 Isoniazide
 Fluconazole
/Ketoconazole/Itraconazole
Pancréatite
 ddI
 3TC chez les enfants
 d4T
 RTV
Effets oculaires
 ddI
 Rifabutine
 Ethambutol
Principes de prise en charge des effets
secondaires des médicaments
 Essayer d’établir la responsabilité de l’ARV pour
l’effet secondaire
 Considérer la durée d’utilisation de l’ARV, les autres
effets de la maladie, les autres traitements (y
compris l’automédication)
 Si c’est nécessaire d’arrêter le traitement, stopper
tous les ARV simultanément*
 Réactions de grade 1 ou 2 : continuer le traitement
ARV sous observation.
 La substitution d’un médicament peut être nécessaire
 Grade 3 ou 4 – stopper les ARV, gérer les effets
secondaires et réintoduire le TAR.
Gestion des effets secondaires
courants*
 Eruption cutanée
 Neuropathie péripherique
 Toxicité hématologique
 Anémie
 Neutropénie
 Hépatotoxicité
Eruption à la Névirapine & Hépatotoxicité
Eruption
Grade 1
Grade 2
Grade 3
Grade 4
Erythème,
prurit <50%
Eruption
maculo
papuleuse
diffuse ou
Desquamation
sèche>50% du
corps
Vésicules
ou
desquamati
on humide
ou
Implication des
muqueuses et
des
membranes,
Sd de Stevens
Johnson
Erythème
multiforme
ulcération
SGPT normal
Grade 1
Grade 2
Grade 3
Grade 4
< 35 UI/L
45 à 85
85 à 175
175 à 350
> 350
Neuropathie associée à la Stavudine
Symptôme Grade 1
Léger
Grade 2
modéré
Grade 3
Sévère
Grade 4
Invalidant
Brûlant/picote
ments/douleur
N’affecte pas la
marche
Modéré, affecte
la marche
Douleur
continue,
difficultés à
marcher
Très douloureux
, ne peut pas
marcher
force
Faiblesse
modérée,
marche normale
Ne peut pas
marcher sur le
bout des pieds,
ne peut pas plier
complètement
les genoux
Ne peut pas se
lever d’une
chaise ;
assistance pour
la marche
Reste au lit ou
fauteuil roulant
par faiblesse
sensibilité
Diminution
modérée de la
sensibilité aux
extrémités
Diminution
modérée pas
symétrique
Perte importante de la
sensibilité jusqu’aux
genoux et plusieurs
parties du corps
atteintes
Perte de la
sensibilité atteint le
tronc
Toxicité Hématologique associée à la
Zidovudine
Hémato
Grade 1
Grade 2
Grade 3
Grade 4
Hémogl
8.0 à 9.4
7.0à7.9
6.5à6.9
<6.5
Neutro
750à1000 500à749
300à499
<300
Hépatotoxicité
 La NVP est la plus souvent impliquée
 L’ EFV, Les IP, Les INRT peuvent aussi
entraîner une hépatite
 Doser les ALAT/SGPT s’il y a des
symptômes hépatiques
 En routine au début et à 4-6 semaines
Effets secondaires importants nécessitant l’arrêt
des ARV
Effets secondaires
Possible Médicament incriminé
Signes cliniques/symptômes
Prise en charge
Hépatite aiguë
NVP,EFV¤ ZDV¤¤,d4T¤,RTV
Jaunisse gros foie Fatigue , anorexie,
pour NVP,éruption, éosinophilie
Mesurer bilirubine , transaminases,
arrêt des ARV jusque symptômes
disparaissent, interrompre
définitivement NVP
Pancréatite chronique
ddI, d4T,3TC
Nausées, vomissements, douleurs
abdominales
Doser l’amylase et lipase sérique
,arrêt des ARV jusque symptômes
disparaissent,reprendre
ARV,changer ZDV ou ABC
Acidose Lactique
Tous les INRTs
Fatigue générale,
faiblesse,symptômes GI,perte de
poids soudaine,dyspnée, tachypnée,
faiblesse musculaire
Interrompre ARV, traitement de
soutien, débuter avec INNRT ou IP ,
ABC possible s
Réaction Allergiques
ABC,NVP
Signes respiratoires et GI aiguës,
avec ou sans éruption,
fatigue,myalgies nausées, diarrhée
vomissements,toux dyspnée
Interrompre ARV, traitement de
soutien, ne plus donner NVP/ABC,
reprendre ARV avec autre INNRT si
ABC ou régime de INRT/IP si NVP
en cause
Eruption cutanée sévère/syndrome
de Steven Johnson
INNRTs(NVP,EFV¤)
Éruption à 24 sem, avec ou sans
fièvre , erypthématrux
confluent,maculopapuleux, parfois
prurigineux
Interrompre tous les ARV jusque
disparition, abandonner NVP, passer
régime de 3INRTs ou 2INRTs +IP
Neuropathie périphérique sévère
ddI, d4T,3TC
douleur,picotements,engourdisseme
nts ,des mains et pieds perte de
sensibilité, ,faiblesse modérée,
aréflexie
Stopper INRT en cause et donner un
sans neurotoxicité (ex. ZDV,ABC)
Changement des ARV suite aux effets
secondaires: indications biologiques
Paramètre
Toxicité de grade 3
Hémoglobine
≤ 7.0 g/dL
Nombre absolu de
PN neutrophiles
≤ 250/mm3
Bilirubine
≥ 3.0 – 7.5 x supér. aux valeurs normales
Créatinine
≥ 1.2 – 1.5 (<2 ans); 1.7 – 2.0 (2ans)
ASAT(SGOT)
≥ 10 x supér. aux valeurs normales ou augmentant
rapidement
ALAT(SGPT)
≥ 10X supér. aux valeurs normales ou augmentant
rapidement
Amylase, Lipase
≥ 2 – 3 x supér. aux valeurs normales
Interactions ARV – Rifampicine
Diminution de la Biodisponibilité des ARVs courants
si utilisés ensemble avec la Rifampicine
Inhibiteurs de
Réduction
Proteases
Saquinavir
80% (utilisé avec Ritonavir)
Ritonavir
35%
Indinavir
92% (ne pas utliser)
Nelfinavir
82% (ne pas utliser)
Amprenavir
81% (ne pas utliser)
INNRTs
Nevirapine
37% (ne pas utliser)
Efavirenz
26% (donner dose
standard)
Signalement des effets secondaires
importants
Les effets secondaires doivent être rapportés en utilisant
les outils fournis à cet effet s’ils sont suffisamment sévères
pour justifier l’ une ou l’autre des actions suivantes:
Changement du régime thérapeutique du
patient
Arrêt des ARV
Incapacité significative
Décès
Syndrome Inflammatoire de Reconstitution
Immunitaire (SIRI)
 Déterioration clinique paradoxale après initiation




des ARV due à une amélioration du système
immunitaire
Survient habituellement 1-3 mois après l’ initiation
des ARV
La présentation clinique varie; elle dépend du
microorganisme en cause et de l’organe atteint
La gestion inclut un traitement antibiotique
spécifique
Dans les réactions sévères/ quand le SNC ou les
yeux sont touchés, un traitement corticoïde
additionnel peut être nécessaire
ANECCA
African Network for the Care of Children Affected by AIDS
SRI SUITE
 Forme infectieuse
 Forme auto-immune
 Les agents infectieux les plus retrouvés:




M tuberculosis
MAC
Cryptococcus neoformans
CMV: Uvéite
23/05/2016
enseignement DIU OCT 2008
58
Etude de cas – Eruption cutanée
 Une fille de 13 ans a été mise sous
D4T+3TC (2F/J) et NVP (1F/J). Elle revient
2 semaines plus tard avec une éruption
sèche, prurigineuse s’étendant sur tout le
corps.
 Son éruption est de quel grade?
 Quelle action devrait être menée?
Etude de cas - Hépatotoxicité
 Un garçon de 10 ans prend du
D4T/3TC/NVP 2 fois/jour depuis 6
semaines. Il se plaint de douleurs
abdominales, nausées et malaise. Il a une
sensibilité marquée au niveau de
l’hypochondre droit, mais sans ictère
cliniquement apparent.
 Quelle analyse doit être réalisée de façon
urgente?
Suite…
 Les ALAT sont dosées en urgence
 Le résultat revient avec 462 UI
 L’hépatite est à quel grade?
 Quelle est l’étiologie la plus fréquente?
 Quelle mesure doit être prise ?
Etude de cas – Toxicité hématologique
 Avant de commencer les ARV, une fille de 6
ans a une hémoglobine de 12.4. Elle est
mise sous AZT/3TC + EFV. A 1 mois, le suivi
de routine retrouve l’ hémoglobine à 6.8– une
répétition de l’analyse faite en urgence
confirme le résultat.
 L’effet secondaire est de quel grade?
 Quel est le médicament le plus souvent incriminé?
 Quelle mesure doit être prise?
Module 4 – Unité 3
Première et seconde ligne des
régimes ARV utilisés chez les
enfants
ARV – Combinaisons fréquentes




2 INRTs+ 1 INNRT
2 INRTs+ IPr (IP boosté avec RTV)
2 INRTs+ 1 IP (non boosté)
3 INRTs incluant l’Abacavir (seulement dans
des circonstances spéciales)
 Principes de la séléction des combinaisons
 Efficacité
 Facilité d’ adhérence
 Combinaisons recommandées et non–
recommandées .
Directives de l’OMS – 1ère ligne
et protocole Burundais
Enfants ≤ 3ans




Zidovudine (AZT)+ Lamivudine(3TC)+ Nevirapine (NVP)
Lamivudine (3TC)+ Stavudine (D4T)+ Nevirapine (NVP)
Abacavir (ABC) + Lamivudine (3TC) + Nevirapine (NVP)
Abavavir(ABC)+Zidovudine (AZT)+Névirapine (NVP)
Enfants ≥ 3 ans ou 10 kg
 Zidovudine (AZT)+ Lamivudine(3TC)+ Efavirenz (EFV)/NVP
 Lamivudine (3TC)+ Stavudine (D4T)+ Efavirenz (EFV)/NVP
 Abacavir (ABC) + Lamivudine (3TC) + Efavirenz (EFV)/NVP
Abavavir(ABC)+Zidovudine (AZT)+ Efavirenz (EFV)/NVP
Régimes alternatifs

Régime à base de 3 INRT :
- AZT/d4T + 3TC + ABC
Utiliser 3 NRTI uniquement si la combinaison de 2
classes médicamenteuses n’est pas possible (ex:
association d’un traitement anti TB chez un enfant
<3 ans)

Quand il est disponible, le FTC peut être utilisé à la
place du 3TC
Pour un échec de prophylaxie à la NVP, on peut
discuter:
3TC + AZT ou D4T (ABC) + Lopinavir/ Ritonavir
(LPV/r)

Associations de INRT à éviter
 d4T + AZT
 TDF + ddI
 TDF + ABC
 d4T + ddi
agissent tous par les mêmes
voies métaboliques
- séléctionnent la même mutation
- ont des toxicités croisées
Contre indications à Utiliser les ARV de 1ère
Ligne
Situation clinique
Définition
Recommandations
Anémie sevère
Hb≤ 7 g/dl
Stopper ZDV, utiliser d4T ou ABC
Neutropenie sevère
Nb absolu de
neutroph ≤250/mm3
Remplacer ZDV par d4T ou ABC si
après 2 sem le nb absolu diminue.
Insuffisance rénale
sevère
Créatinine>
3 X normal
Différer le traitement
Consulter un spécialiste
Insuffisance hépatique ALAT/SGPT >
sevère
5 x normal
Stopper NVP, utiliser EFV si >
3ans/10kg
Utiliser IP si < 3 ans*
Antécédent d’ intolérance aux ARV
Faire très attention
Prise antérieure d’ ARV hors PTME(>4sem)
Evaluer le risque de résistance primaire
Sous Rifampicine
Différer les ARV ou utiliser EFV à la
place de NVP si > 3ans/10kg; utiliser
régime à 3 NRTI si <3 ans
Echec thérapeutique aux régimes de 1ère ligne: régimes
de 2ème ligne recommandés chez les enfants
régimes de 2ème ligne recommandés : les éléments
de la classe des IP boosté + 2IRT
Régime de 1ère
ligne en échec
Régime de 2èmeligne de choix
IRT
IP
(INRT/INNRT)
2INRT +
1INNRT
ddI+ABC
contenant l’ABC ddI+AZT
3 NRTI
ddI+EFV ou NVP
LPV/r ou
SQV/r ou
plus NFV
Les problèmes d’Adhérence
 Impliquer les enfants dans leur programme ARV est important
 Les changements liés au développement de l’enfant et leurs effets sur
l’adhérence doivent être anticipés et abordés.
 Les enfants dépendent du premier responsable de l’enfant pour la prise
des ARV et par conséquent pour la garantie de l’adhérence.
 Les horaires des prises doivent être simples et correspondre à l’emploi
du temps du premier responsable de l’enfant .
 L’ Accès aux formes de médicaments appropriées pour l’enfant est
crucial pour l’ adhérence .
RESUME
Quand on choisit les ARV, il faut considérer:
 La durée de l’expérience pédiatrique avec les
combinaisons médicamenteuses spécifiques.
 L’ efficacité de la combinaison.
 La disponibilité des formes pédiatriques.
 La facilité d’administration et d’adhérence
 Les interactions médicamenteuses éventuelles; et
 Les effets secondaires à court et à long terme.
Travail de groupe /Discussion
 Séléction des régimes
 Calcul des doses
 Préparation et administration
 Mesure des doses
 Casser/écraser/mélanger les ARV
 Counseling pour l’adhérence
Tableaux et autres informations
 Tableau du dosage des ARV
 WHO pre-qualified ARVs their formulations
 Régimes recommandés & non – recommandés
plus leurs avantages et leurs inconvénients.
 Tableau de prise en charge des effets
secondaires - OMS
 Tableau des interactions médicamenteuses
 Excel sheet nomogram et Méthode de calcul
des doses.
Unité 4
Initiation et Surveillance du
TAR chez les enfants
Evaluation de base pour le TAR
 Evaluation pré-thérapeutique
 Classification clinique de la maladie
 Bilan biologique
 Structures de soutien familial et social
Evaluation pré-thérapeutique
Receuil des données:
Confirmer l’infection à VIH si cela n’a pas été fait
ou documenté
 Au minimum, confirmer l’exposition de l’enfant
au VIH
 Rechercher une exposition antérieure aux ARV
(ex: lors d’une prophylaxie PTME)
 Revoir les traitements concomitants
Evaluation pré-thérapeutique
 Compléter l’examen clinique
 Dépister d’éventuelles maladies.
 Dépistage de la TB doit être fait chez tous les patients et doit
inclure une radiographie pulmonaire, un test à la tuberculine
 Dépistage des MST pour les enfants sexuellement actifs et
les grands enfants
 Evaluation du développement neurologique.
 Evaluation nutritionnelle : poids, taille, périmètre
crânien, surface corporelle, courbe de croissance
 Classification clinique /diagnostic présomptif pour les
<18 mois (voir module 2)
Evaluation pré-thérapeutique –
Tests de laboratoire
 Hémogramme avec formule leucocytaire
(incluant le taux de lymphocytes totaux)
 fonction hépatique (ALAT/SGPT)
 Si pas normal
 Faire test VHB et VHC
 Taux de CD4 (si disponible)
 Autres tests en fonction des symptômes
Préalables pour le TARV
 Confirmer la disponibilité des services de
soutien: familial, social.
 Identifier un responsable engagé et lui faire un
counselling complet
 Encourager à identifier et include un support
pour le traitement à ce stade
 Chercher à assurer l’accès aux soins de base y
compris la nutrition, la supplémentation, la
prophylaxie
Les ARV sont une composante d’ une prise
en charge globale de l’infection à VIH
 Counseling et soutien continu





Diagnostic
Counseling nutritionnel
Adhérence
Maladie chronique et son impact sur le mode de vie
Soutien lors du décès et du deuil
 Prise en charge des IO
 Dépistage
 Prophylaxie
 Traitement
Les enfants et les ARV
 Les enfants ont des sentiments et des peurs.
 Beaucoup de raisons ,sociales, émotionnelles
et spirituelles influencent l’adhérence.
 Les enfants évoluent en des adolescents
rebelles .
 L’attitude des soignants influence l’enfant.
Considérations spéciales
 Antécédents d’ ARV y compris la
PTME
 Médicaments anti-TB en cours:
 Adolescents sexuellement actifs
Rechercher une grossesse
 Impact des ARV sur l’ efficacité d’une
contraception hormonale
Comment surveiller le traitement
 Surveillance clinique
 Surveillance biologique
 Adhérence au traitement
 Respect des Rendez vous
 Suivi psychologique
 Effets secondaires des ARV (ou toxicité
des ARV?)
Horaire de surveillance
 chaque 2 semaines, les quatre 1ères sem
 Mensuelle par la suite
 Trimestrielle après 6-12 mois de traitement
chez un patient cliniquement stable
Surveillance clinique
Première visite après l’ initiation des ARV:
éducation familiale
 Revoir la compréhension du VIH : la progression
de la maladie et les stratégies d’ adhérence
 Observer la précision des posologies et
l’administration des médicaments par le
soignant
 Evaluation clinique complète
 Prochaine visite dans 2 semaines
Surveillance clinique mensuelle
 Evolution de la maladie entre les 2 visites , relevé
des symptômes
 Poids, taille, examen physique, évaluation nutritionnelle
 Effets secondaires/toxicité, reconstitution immune
 Evaluer l’adhérence
 Demander une démonstration sur la posologie et l’
administration des médicaments à chaque visite
 Recalculer la posologie
 Augmenter les doses
Recommandations de l’OMS pour
la Surveillance biologique:
 Bilan de base essentiel – Hématocrite
 Souhaitable – NFS (incluant le nombre de
lymphocytes totaux), transaminases, bilan
lipidique, glycémie
 Si disponible – Taux de CD4
 Optionnelle – Charge virale
Fréquence de la surveillance biologique
 CD4 tous les 3-6 mois.
 Si NVP: transaminases de départ, à 4-8 sem, puis à 3
mois en fonction de la clinique
 Si autres ARV, transaminases de départ puis à 3 mois en
fonction de la clinique
 Si AZT: NFS de départ, à 4-8 semaines et à 3 mois. Par
la suite en cas de nécesssité.
 Pour les autres ARV : NFS de départ, puis en cas de nécesssité
 Autres tests en fonction de la toxicité et des maladies
intercurrentes.
 Si disponible, charge virale tous les 6 mois
Suivi psychologique
 Progrès scolaires
 Rapports avec les membres de la famille, les
amis
 Attitude vis à vis d’une prise médicamenteuse
quotidienne, adhérence
 Avancement de la révélation de la maladie
 Développement au cours de l’adolescence –
les questions liées au comportement sexuel
UNITE 5
QUAND REMPLACER,
CHANGER, OU ARRETER LES
ARV
Signes Importants de la Réponse
Clinique
 Amélioration de la croissance chez des
enfants qui, au départ, avaient un retard
 Amélioration des symptômes neurologiques
et du développement chez des enfants avec
des séquelles importantes d’encéphalopathie
 Et/ou diminution de l’ incidence des
infections (bactériennes, muguet et autres IO)
Changement ou Substitution des ARV
 Echéc thérapeutique sur base des
paramètres immunologiques,
cliniques ou virologiques.
 Toxicité ou intolérance au traitement
en cours.
 Changement des protocoles
thérapeutiques.
Substitution dans le régime de 1ère ligne
C.Indications
Définition
Recommandations
Anémie sévère
Hb≤ 7.0g/dl
Arrêter ZDV, Utiliser d4T ou ABC
Neutropénie
sévère
Nb absolu de
neutrophiles
≤250/mm3
Passer de la ZDV au d4T ou
ABC si Nb absolu de neutroph
chute après 2 semaines.
Insuffisance
rénale sévère
Créatinine>
3 X normal
Diférrer le traitement
Consulter un spécialiste
Insuffisance
hépatique sévère
Transaminases >
5 x normal
Arrêter NVP, utiliser EFV pour >
3ans/10kg
Utiliser IP pour < 3ans*
Intolérance antérieure aux ARV
Consulter un spécialiste
Prise antér des ARV hors PTME ( >4sem)
Consulter un spécialiste
Sous Rifampicine
Diférrer les ARV ou
utiliser EFV à la place de NVP si >
3ans/10kg; utiliser régime à 3 NRTI si
Critères cliniques pour changer les ARV
 L’échec thérapeutique doit être considéré si
l’enfant développe des symptômes sous
traitement qui suggèrent un stade clinique III
ou IV, nouveau ou récidivant
 La TB pulmonaire et ganglionnaire
constituent une exception. Elle ne doivent
pas être considérées comme un indicateur
d’échec et inciter à passer au traitement de
seconde ligne
 L’enfant doit avoir passé un temps suffisant
sous ARV (au moins 24 semaines) avec une
adhérence considérée comme adéquate
Critères cliniques pour changer les ARV
 Absence ou déclin de la croissance chez un
enfant qui montrait une réponse initiale aux
ARVs, et malgré un support nutritionnel et sans
autre explication
 Perte des acquis psycho moteurs ou
développement d’une encéphalopathie
 Apparition de nouvelles IO, de néoplasies ou
récidive d’infections comme un muguet buccal
réfractaire au traitement ou une candidose
oesophagienne
Echec thérapeutique – Définition
immunologique



Développement d’une immunodéficience
sévère après une récupération immunitaire
initiale
Une immunodépression sévère nouvelle
rapportée à l’âge, confirmée au moins par 2
mesures consécutives de CD4
Evolution rapide vers l’immunodéficience
sévère( ex: >30% de diminution en <6 mois)
Echec thérapeutique - Définition virologique
 Charge virale (ARN VIH) détectable
après 6 mois* (>10000copies/ml)
 Sous traitement ARV, détection répétée
des copies d’ ARN VIH alors que la
charge virale avait atteint des niveaux
indétéctables
Mesure de la charge virale pour le
changement thérapeutique-Optionelle
 Un test de résistance, si
disponible,devrait être fait avant
d’arrêter un régime inefficace.
Pourquoi un régime échoue?
 Toujours s’informer sur l’adhérence.
 Considérer les problèmes liés à l’administration et à la
disponibilité des médicaments
 Raisons pharmacocinétiques : interactions
médicamenteuses; aliments
 Tolérance. Goût, vomissements, influence des repas.
 Résistance.
Echec thérapeutique: changement

Réevaluer l’adhérence

Revoir le traitement du patient

Changer tous les ARV du régime si possible

Considérer le chevauchement des résistances

Counseling pour chaque nouveau médicament!

Considérer et discuter la qualité de la vie
spécialement si de nouveaux régimes
complexes sont utilisés
Echec thérapeutique aux régimes de 1ère ligne: régimes
de seconde ligne recommandés chez les enfants
Régime de 2nde ligne recommandé : PI boosté +2RTI
régime de 1ère
ligne en échec
régime de 2nde ligne de choix
RTI
IP
(NRTI/NNRTI)
2NRTI +
1NNRTI
Contenant
l’ABC
3 NRTI
ddI+ABC
ddI+AZT
ddI+EFV ou NVP
LPV/r ou
SQV/r ou
plus NFV
Quand l’ adhérence pose problème
 Réferer pour un profond counseling sur
l’adhérence
 Prévoir des rendez vous réguliers (48-72
hrs) pour évaluer l’adhérence
 Si l’engagement de l’enfant/du
responsable à continuer les ARV est
toujours douteux, une décision doit être
prise sur l’arrêt définitif des ARV: ex: dans
une équipe multidisciplinaire
Arrêt du traitement - indications
 Effets secondaires sévères
 Intolérance, incapacité à prendre les




médicaments.
Interruption de l’approvisionnement
Nouvelles données cliniques/révision des
protocoles.
Souhait du patient
Très faible adhérence
Etude de cas
 Rehema, 9 ans, est sous d4T, 3TC et NVP depuis 18
mois. Les 6 premiers mois elle a gagné 6 kg et 7
cm. Ces 6 derniers mois, il n’ y a ni gain pondéral ni
croissance. Au départ, le taux de CD4 était à 192/ml,
356/ml à 6 mois, 423/ml à 12 mois et actuellement à
273/ml.
 Le mois dernier, elle a eu une pneumonie qui a bien
répondu à l’amoxicilline. A l’examen physique elle a
une nouvelle lésion à tinea capitis et des signes de
pneumonie. Son père qui est très inquiet à son sujet,
a fait faire une charge virale dans un hôpital privé. Le
résultat montre 70,390 copies/ ml. Quelles mesures
allez vous prendre?
UNITE 6
Adhérence aux ARV
L’importance de l’ adhérence
 L’ adhérence est la clé de résultats
fructueux
Obtenir une suppression virale
Prévenir la résistance aux médicaments
Virologic Outcomes by Adherence Level
% HIV RNA <50 copies/ml
80
70
60
% HIV
RNA <50
copies/mL
50
100%
80-99%
0-79%
40
30
20
10
0
Month 1
)
(n=1074)
P<.005 at months 4,8,12
30
Month 4
Month 8
Month 12
(n=922)
(n=699)
(n=531)
GH Friedland, MD
Graphique de l' Adhérence Vs C/V
90%
80%
70%
60%
50%
40%
V/L
<400c
30%
20%
10%
0%
>95%
90%- 95%
80%- 90%
Adhérence
70%- 80%
<70%
L’adhérence est cruciale




Evaluer, discuter et traiter les problèmes liés
à l’adhérence
La participation de l’enfant et du
responsable est capitale
Les ARV sont plus efficaces chez les
patients naïfs
Le counseling sur l’adhérence est un
processus continu
Facteurs critiques affectant l’ adhérence
Enfant
Environnement
familial/social
Environnement
clinique
Régime ARV
Organisation du
système
Adhérence et régimes ARV
 Une adhérence suboptimale est une cause
fréquente d’échec thérapeutique. Elle est souvent
due à:
 La complexité du régime
 La disponibilité des médicaments sous une
forme acceptable, liquide ou mixable, sans
restrictions alimentaires
 L’intolérance aux régimes thérapeutiques
 Aux effets secondaires
Adhérence: l’ enfant
 La dépendance des enfants vis à vis des
responsables de l’enfant pour la prise des
médicaments
 Le niveau de développement de l’enfant influence
la capacité et la volonté de prendre les
médicaments
 Les adolescents nécessitent une attention spéciale
Adhérence chez les adolescents
 Refus et peur de l’
infection à VIH
 Fausse information
 Méfiance à l’égard du
corps médical
 Peur et absence de
conviction sur
l’efficacité des
médicaments
 Diminution de l’estime de
soi
 Style de vie non structuré
et chaotique
 Absence de soutien
familial et social
Adhérence: Accompagnant et famille
 Une évaluation de l’accompagnement
social doit toujours précéder le début du
traitement
 La pauvreté aggrave les difficultés liées à
l’adhérence.
RESUME
 Pour le succès des ARV, une évaluation




attentive et une préparation sont vitales.
Les régimes standard se conformant aux
directives nationales doivent être utilisés
Le suivi et la surveillance doivent être assurés
Les problèmes de l’Adhérence doivent être
appréhendés à touts les stades
Pour les meilleures chances du traitement, un
soutien continu de l’enfant et de l’accompagnant
est nécessaire
Etude de cas: Question 1
Munyana et sa petite fille prennent toutes des ARV.
Munyana demande si son fils de 4ans peut aussi les
prendre. Quelle est la bonne réponse?
___ Paul a vécu 4 ans et il est bien, il n’est pas infecté.
___ Paul doit être testé pour le VIH.
___ Si Paul est confirmé VIH positif, il doit
immédiatement être mis sous ARV
___ Si son pourcentage de CD4 est de 13%, le taitement
ARV doit être débuté le plus tôt possible.
___ Si le nombre de lymphocytes totaux est à 2000,il
est éligible pour les ARV
Question 2
Nkurunziza est un garçon de 2 ans qui est infecté par le VIH. Il a un
amaigrissement important avec des CD4 à 12%. Répondre par vrai ou
faux.
___La disponibilité d’un réfrigérateur à la maison est nécessaire pour orienter
le choix du meilleur régime ARV.
___ Comme sa mère est une alcoolique, c’est une priorité absolue de
commencer les ARV
___ S’il a une tuberculose pulmonaire, il doit immédiatement commencer le
traitement anti tuberculeux et les ARV
___ Si en période périnatale, une dose unique de nevirapine a été utilisée pour
prévenir la TME, son premier traitement doit comprendre la nevirapine
___ Toutes les posologies ARV peuvent être calculées uniquement sur base de
son poids, la taille est facultative.
Question 3
Keza est une fille de 8 ans qui avait le SIDA maladie quand elle est venue
à la clinique du VIH. Après 1 mois sous le TAR de première ligne avec
ZDV, 3TC , NVP:
___
Si son hémoglobine est à 7g/dl, elle doit immédiatement arrêter
tous les ARV.
___
Si son hémoglobine est à 7g/dl, la zidovudine doit être remplacée
par un autre médicament
___
Si elle développe une éruption sévère généralisée à tout le corps,
elle sera traitée par l’Hydrocortisone et les anti mycosiques et elle va
poursuivre les ARV
___
Si sa mère signale que la plupart du temps elle vomit les ARV, les
ARV devront être arrêtés immédiatement.
__ Si après 6 mois d’ARV, son taux de CD4 a chuté, elle doit poursuivre les
mêmes ARV