A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI, N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE Les traumatismes du rachis cervical.
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 2
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 4
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 6
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 9
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 11
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 13
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
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J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
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N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 16
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 18
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
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N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 21
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 23
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 25
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 28
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 30
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 33
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 35
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 37
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
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N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 40
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 42
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 2
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 4
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 6
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 7
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
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J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 9
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 11
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 14
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 16
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 18
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
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N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 21
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 23
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 26
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 28
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 30
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 31
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 33
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 35
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 37
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 40
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
Slide 42
A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES
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A.ALFOURATI, A.TIBAOUI, N .ARIFA, K .KADRI,
N MAMA, M DHIFALLAH, K TLILI
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul
Sousse TUNISIE
Les traumatismes du rachis cervical moyen et
inférieur touchent les vertèbres cervicales de C3
à C7. Il s’agit de lésions potentiellement graves
et multiples avec un risque neurologique,
frappant des structures disco-vertébroligamentaires complexes nécessitant ainsi le
recours de plus en plus à des moyens d’imagerie
en coupes représentés essentiellement par la
TDM.
Ces lésions sont représentées par les entorses et
luxations uni ou bilatérales d’une part et par les
fractures d’autres part (dominées par les
fractures articulaires et les Burst fractures).
Les radiographies standards sont souvent
insuffisantes permettant une première approche
diagnostique, elles restent cependant
intéressantes dans l’étude dynamique pour
démasquer certaines lésions instables.
La TDM en mode multicoupes constitue l’examen
le plus approprié du fait des acquisitions rapides
et des possibilités de reconstructions
multiplanaires même chez les polytraumatisés ou
elle est réalisée en première intention et permet
de pallier aux insuffisances des radiographies
standards.
L’IRM est un excellent examen qui s’impose
devant des signes neurologiques pour rechercher
des lésions cérébro-medullaires
L’objectif
de ce travail est de présenter les
différentes lésions traumatiques du rachis
cervical inférieur en partant des mécanismes
lésionnels et en détaillant les différents
aspects en imagerie et ceci à partir de cas
radio-cliniques illustratifs
Moyens d’exploration
Classification
A/Lésions en compression :
A -I -Tassements corporéaux antérieurs
A –II -Fractures communitives : burst fracture
A -III -Tear drop fractures
B/Lésions en flexion-extension-distraction :
I - Entorse de gravité moyenne :
II - Entorses graves
III-Luxation – fracture bi-articulaire :
1- luxation fracture bi-articulaire en flexion :
2- luxation fracture bi-articulaire en extension :
C/Lésion en rotation :
1- Entorse grave en flexion
2- Entorse grave en extension
I- Fracture uni-articulaire (FUA)
II- fractures séparation du massif articulaire (FSMA)
Conclusion
Radiographie
standard
Sa valeur est incontournable, elle cherche à:
1. mettre en évidence une lésion osseuse
2. identifier un déplacement intervertébral
3. appréhender des lésions disco-ligamentaires
1er
examen en dehors d’un polytraumatisé
Traumatisme isolé du rachis cervical:
face, face bouche ouverte de la CCO,
profil strict et obliques.
Le
bilan dynamique: radiographies de profil
en flexion et extension
hauteur
des corps vertébraux
apophyses épineuses
apophyses unciformes + lames
On
notera toute perte
du parallélisme de ces lignes
Volumique
en haute résolution est le meilleur
examen pour le diagnostic des lésions
osseuses: polytraumatisé+++
Bilan lésionnel ostéo-articulaire précis,
indispensable pour la conduite à tenir.
multi-barrettes: reconstructions multi
planaires dans les plans axial, coronal et
sagittal doivent être systématique.
L’examen de référence pour les lésions des tissus
mous (moelle épinière, structures discoligamentaires et l’espaces pré vertébral).
Sequences: T1, T2, STIR, et écho de gradient+++
•Elle ne se justifie pas dans le rachis traumatique
avec lésions osseuses et/ou médullaires dans les
mesures où la recherche des éléments de
pronostic ne modifie pas la conduite
thérapeutique.
Indication majeure: rachis neurologique avec
dissociation radio-clinique.
Traumatisme médullaire sans anomalie radiologique visible
(SCIWORA)
Signes cliniques avec Rx normales+TDM normale
Traumatisme purement médullaire
Mécanisme:
composante osseuse majeure par
compression et une composante discoligamentaire par une force fléchissante
associée.
L’importance de la force compressive permet
de distinguer :
tassements corporéaux antérieurs
fractures communitives : burst fracture
Tear drop fractures
Plus
rare au niveau cervical qu’au niveau
thoracique et lombaire.
Souvent associés (2/3 des cas) à une autre
lésion traumatique.
Isolées: stable (attesté par l’intégrité du mur
postérieur à la TDM).
mécanisme: compression axiale pure.
siègent électivement: rachis cervical
inférieur ( C7).
RX standard: plusieurs traits de fracture
donnant l’aspect d’un diablo.
TDM: plusieurs traits de fracture qui
individualisent des fragments osseux pouvant
être rétropulsés dans le canal vertébral.
pas d’atteinte des massifs articulaires
C7
C’est
une lésion caractéristique des
traumatismes cervicaux
Mécanisme: compression axiale avec un
rachis cervical dans une position de flexion
modérée (plongeon en eau peu
profonde entraînant une lésion de C5).
La
compression est responsable de lésions
osseuses et la flexion des lésions discoligamentaires.
Arrachement d’un fragment
osseux antéro-inférieur
Un
trait de fracture sagittal trans-corporéal,
donnant l’image quasi pathognomonique de
la fracture en T (reconnaissable sur la coupe
TDM transversale passant par le plateau
vertébral inférieur)
Lésion du disque et du LVCP qui entraîne le
recul du mur postérieur (rétrolisthésis)à
origine de lésion neurologique dans 80 % des
cas.
Épaississement des parties molles antérieures
Détachement de fragment osseux du coin
antéro-inférieur de la vertébre
Bâillement des articulations zygo-apophysaires
Bâillement de l’espace inter-épineux
L’instabilité
de la tear drop fracture est
définie par:
1- écart inter épineux
2- déplacement des
articulaires postérieurs
3- recul du mur postérieur
I - Entorse de gravité moyenne :
La
cause la plus fréquente est le « whiplash
injury » traumatisme crâniocervical lors d’un
accident de la circulation avec une collision
postérieure :
l’hyper extension brutale engendrée est suivie,
généralement d’un mouvement de
flexion d’amplitude variable.
Le
LVCP est intact, d’où l’absence
d’instabilité disco-ligamentaire.
Examen radiographique: éliminer une
fracture osseuse ou une luxation.
Canal cervical étroit malgré l’absence de
toute lésion osseuse ou disco-ligamentaire
compressive.
un
déficit sensitivo-moteur médullaire
appelé « syndrome central de la moelle ».
ce tableau clinique est dû à une contusion
médullaire avec une atteinte vasculaire
antérieure suite à l’hyper extension
entraînant un rétrécissement
canalaire sur un canal rachidien
de dimensions déjà réduites
II - Entorses graves
Elles se définissent par la présence d’une lésion
du LVCP due à un mouvement force de flexiondistraction ou d’extension distraction autour de
l’axe transversal corporéal.
1- Entorse grave en flexion
Instable
Elle est affirmée sur la constatation d’au moins 3
signes de gravité.
Dans 25 % des cas, le diagnostic RX est non
immédiat
intérêt des épreuves dynamiques en flexion
extension.
Associée à une autre lésion telle que la Tear
Drop fracture ou la luxation bi-articulaire.
IRM ou des clichés dynamiques après fixation de
la lésion présumée principale
1.Anthelisthesis >3 MM
2.Perte de parallelisme des surfaces articulaires
3.Angulation cyphotique >15°
4.Decouverte articulaire de plus que 50%
5.Baillement interepineux
2- Entorse grave en extension :
moins fréquente que l’entorse grave en flexion mais
d’instabilité sévère avec des complications
neurologiques importantes.
Les signes radiologiques:
-Un épaississement des tissus mous pré vertébraux.
-Une clarté gazeuse inter somatique : inconstante.
-Un bâillement antérieur des corps vertébraux
-Une avulsion marginale antéro-supérieur « Tear-Drop inversé ».
IRM: permet de bien individualiser les lésions de
l’entorse grave, en particulier l’atteinte de la colonne
moyenne.
même
mécanisme que pour les entorses
graves, mais la force vulnérante prolonge son
action après rupture du LVCP
Evolution
d’une entorse grave négligée ou
succède à un traumatisme violent en hyper
flexion.
Complications médullaires dans 50 % des cas.
Diagnostic Rx :
-De face, un écartement anormal des épineuses.
-De profil, un néo-trou de conjugaison.
-Oblique, un diastasis unco-vertébral bilatéral
Le
diagnostic radiologique est facile quand la
luxation postérieure est complète
(rachis en hyper extension anatomique)
visibilité d’un trou de conjugaison sur le cliché
de profil
Élargissement de l’espace inter-épineux
Les
signes Rx de la rotation sont :
•De face : déviation de l’épineuse du côté de la
lésion.
•De profil : antélisthésis modéré.
•En oblique : baillement unco-vertébral unilatéral.
Au
scanner : déviation axiale
la
plus fréquente des lésions en rotation,
Mécanisme: flexion – rotation controlatérale
avec une vitesse d’application élevée.
Cette lésion est facilement réductible par le
simple décubitus dorsal et passe inaperçue si
le bilan est réalisé en décubitus d’où
l’intérêt des clichés dynamiques.
Le
cliché de profil:
image en bonnet d’âne
( traduction radiologique d’une fracture déplacée
de l’apophyse articulaire supérieure).
Vu de ¾ des vertèbres sus jacentes
TDM: plusieurs variétés de fractures uniarticulaires:
•de l’apophyse articulaire supérieure.
•de l’apophyse articulaire inférieure.
•Isthmolyse cervicale traumatique.
•sagittale du massif articulaire.
•complexe
Mécanisme:
hyper extension ou une flexion
compression brutale se produisant
obligatoirement en rotation.
La caractéristique radiologique de la FSMA et
l’horizontalisation du massif articulaire.
Le bilan Rx: antélisthésis cervical latéralisé,
le signe du massif carré pathognomonique de
FSMA
les traits de fracture pédiculaire et lamaire
(intérêt de la TDM).
apprécier l’atteinte discale (intérêt de l’IRM).
Fracture
à double trait avec séparation du
massif articulaire du corps de la vertèbre
C’est la plus neuro-agressive des lésions
rotatoires et s’accompagne surtout de
complications médullaires
Mécanisme: flexion rotation controlatérale
progressive.
Le cliché de profil: absence de superposition des
massifs articulaires.
La TDM: signe de l’inversion facettaire.
Les traumatismes du rachis cervical inferieur
constituent un problème diagnostique majeur vu leur
fréquence et la grande mortalité et morbidité qui en
découlent. La radiographie standard garde une valeur
d’orientation diagnostique, la TDM de deuxième
intention pour un bilan lésionnel précis qui est
aujourd'hui l’examen le plus fiable pour le bilan
lésionnel osseux et du segment mobile rachidien.
Cependant il ne faut jamais hésiter à opter pour la
TDM de première intension dans l’exploration d’un
polytraumatisé. Par ailleurs au moindre doute
d’atteinte médullaire, l’IRM constitue actuellement
un examen incontournable pour objectiver les lésions
neurologiques aussi bien médullaire que radiculaire.
ETUDE EPIDEMIO-CLINIQUE DES FRACTURES DU RACHIS
CERVICAL DANS LE SERVICE DE CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE ET
TRAUMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Mr. Daouda Kannama
SANOGO 2008-2009
STRATÉGIE DIAGNOSTIQUE DES LÉSIONS TRAUMATIQUES DU
RACHIS CERVICAL Diagnosis of cervical spine trauma O. Robert a, C. Savry b,*, M.
Freysz ca DAR, hôpital des Chanaux, 71000 Macon, Franceb Réanimation polyvalente, centre
hospitalier Bretagne Sud, 56322 Lorient cedex, Francec DAR, hôpital général, CHU de Dijon,
21033 Dijon cedex, France
IMAGERIE DES TRAUMATISMESDU RACHIS CERVICO-DORSAL M
Chebil, M Ben Mansour, M Mhiri Souei, N Arifa Achour,K Mrad Dali, R Ben Hmida, K Tlili Graiess
Service d’imagerie médicale Hôpital Sahloul Sousse TUNISIE
INJURIES OF THE LOWER CERVICAL SPINE
J-M FUENTES S. FUENTES