L’association AIDES Près d’un quart de siècle de combats Historique de AIDES Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert Principes éthiques forts: non-jugement, confidentialité, droit.
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L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 2
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 3
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 4
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 5
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 6
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 7
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 8
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 9
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 10
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 11
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 12
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 13
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 14
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 15
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 16
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 17
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 18
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 19
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 20
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 21
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 22
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 23
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 24
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 25
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 26
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 2
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 3
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 4
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 5
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 6
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 7
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 8
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 9
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 10
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 11
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 12
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 13
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 14
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 15
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 16
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 17
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 18
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 19
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 20
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 21
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 22
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 23
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 24
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 25
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci
Slide 26
L’association AIDES
Près d’un quart de siècle de
combats
Historique de AIDES
Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France
Association communautaire, membre de PLUS
Des enjeux éthiques forts
Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme
Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants
Deux modèles
(1)
Exclusion
Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité
Deux modèles
(2)
Valoriser le rôle social des malades (empowerment)
Stratégie internationale GIPA
Nouveaux métiers
Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique
1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000
1/200
Les principes de la démarche communautaire
Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés
Faire avec, pas pour
Démarche ascendante, bottom to top
Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)
Objectif de transformation sociale
Nature de l’association
Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
des gays
des usagers de drogue, H ou F
des migrants, H ou F
Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
en utilisant cette expérience pour le plaidoyer
Les actions de soutien
Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile
Depuis 1996 : chronicisation de la maladie
Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie
Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)
Améliorer les soins (1)
Améliorer la prise en charge des co-morbidités
impact du vieillissement
co-infections hépatites
Lutter
contre l’échec thérapeutique
Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003
Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
Apport
d’informations compréhensibles
Rencontre
avec des soignants hors hôpital
Validation
par les pairs. Auto-support, partage
Mobilisation
et visibilité de personnes touchées
Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin
Améliorer les soins (2)
Améliorer
la qualité de vie
Prise en charge des effets indésirables
Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)
Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre
La stigmatisation et les discriminations des
personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007
De la stigmatisation à la criminalisation
Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs
La “responsabilité partagée” est remise en cause
Une association de victimes se constitue
Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
Une loi spécifique est-elle justifiée?
Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection
partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection
9%
Partenaire principal séroPAS au courant et protection
1%2%
45%
29%
partenaire
principal séroau courant
et protection
14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+
Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005
Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives
Besoin de recherches en Sciences Sociales pour
comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut
Besoin de communiquer sur l’acceptation des
personnes séropositives
Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
Elargir la palette de substitution
Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
Héroïne médicalisée
Subutex injectable
Accès à la prévention en milieu carcéral
Besoin de dispositifs sécurisés d’injection
Améliorer la prévention sexuelle
A, B, C est un échec
Abstinence
Fidélité
Condom
D-Z
Favoriser le dépistage
Circoncision
Traitement pré-exposition
Microbicides
Séro-triage Séro-adaptation
Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux
Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention
Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission
Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées
Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH
L’intérêt du dépistage communautaire
Complémentarité avec les offres existantes
Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical
Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives
Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention
Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++
A permis de faire émerger des projets communautaires
A permis de mieux formaliser le contenu associatif
A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche
Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage
AIDES à l’international
AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains
AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS
AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
gestion
formation
plaidoyer
Une épidémie hétérosexuelle au Sud?
Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
Kenya : 44% HSH vs 11%
SANDERS, AIDS 2007
Sénégal : 21% HSH vs 0.9%
WADE, AIDS 2005
Mali : 39% HSH vs 1.7%
Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%
Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007
Des HSH invisibles au Sud?
Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
Risque pour les acteurs dans certains
contextes
De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique
Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)
Merci