L’association AIDES Près d’un quart de siècle de combats Historique de AIDES  Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert  Principes éthiques forts: non-jugement, confidentialité, droit.

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L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 2

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 3

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 4

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 5

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 6

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 7

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 8

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 9

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 10

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 11

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 12

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 13

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 14

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 15

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 16

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 17

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 18

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 19

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 20

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 21

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 22

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 23

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 24

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 25

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci


Slide 26

L’association AIDES

Près d’un quart de siècle de
combats

Historique de AIDES


Création de AIDES en 1984 par Daniel Defert



Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Comprend aujourd’hui 1000 volontaires, 450
permanents, 150 000 membres donateurs et
présent dans 77 lieux en France



Association communautaire, membre de PLUS

Des enjeux éthiques forts


Principes éthiques forts: non-jugement,
confidentialité, droit des personnes atteintes,
compatibilité santé publique et droits de l’homme



Epidémie concentrée sur des populations vulnérables
et stigmatisées par ailleurs
Gays/HSH
ProstituéEs
Usagers de drogue
Femmes
Immigrants

Deux modèles

(1)

Exclusion




Pas forcément contre les individus mais pour leur bien
Discutable éthiquement
Inefficace en santé publique
Relation statistique entre discrimination et protection
Les séro-ignorants
sont les personnes à risque
Le traitement diminue
la transmissibilité

Deux modèles

(2)

Valoriser le rôle social des malades (empowerment)


Stratégie internationale GIPA



Nouveaux métiers



Valorisation de l’expérience du « vivre avec » pour faire des
acteurs de prévention et de santé publique

1/20 to 1/50 1/1000 to 1/10000

1/200

Les principes de la démarche communautaire


Basée sur la mobilisation des groupes séro-concernés



Faire avec, pas pour



Démarche ascendante, bottom to top



Basée sur le savoir profane et l’expertise du vécu
(vivre avec le VIH ou vivre avec le risque)



Objectif de transformation sociale

Nature de l’association


Association communautaire généraliste de
personnes infectées ou affectées par le VIH/SIDA
 des gays
 des usagers de drogue, H ou F
 des migrants, H ou F



Une association centrée sur la prévention et le
soutien des personnes concernées par le VIH
 pour expérimenter des réponses innovantes basés sur
l’expérience des acteurs non professionnels séro-concernés
 en utilisant cette expérience pour le plaidoyer

Les actions de soutien


Avant les traitements: accompagnement individuel,
programmes d’aide à domicile



Depuis 1996 : chronicisation de la maladie



Le soutien doit favoriser les conditions pour une
bonne observance et améliorer la qualité de vie



Le soutien passe par une alliance entre patients et
professionnels de santé (soignants et chercheurs)

Améliorer les soins (1)


Améliorer la prise en charge des co-morbidités
 impact du vieillissement
 co-infections hépatites

 Lutter

contre l’échec thérapeutique

 Améliorer l’accès aux nouvelles molécules
 Défendre la prise en charge multidisciplinaire et
valoriser l’éducation thérapeutique
PRADIER HIV CLIN TRIALS 2003

Le soutien collectif fait parti de
l’éducation thérapeutique
 Apport

d’informations compréhensibles

 Rencontre

avec des soignants hors hôpital

 Validation

par les pairs. Auto-support, partage

 Mobilisation

et visibilité de personnes touchées

 Amélioration de l’estime de soi, du rapport au soin

Améliorer les soins (2)
 Améliorer

la qualité de vie

 Prise en charge des effets indésirables
 Promouvoir des recherches sur les effets
indésirables, à la fois fondamentales ET essais
cliniques
Mesurer le point de vue du patient au sein de la
recherche sur les stratégies thérapeutiques
 Comprendre des effets indésirables ressentis trop
souvent négligés (troubles de la libido….)

Agir sur le contexte pour favoriser la
prévention
Chronicisation de l’infection
 Regard péjoratif de la société sur les PVVIH
 Les séronégatifs ne souhaitent pas s’infecter
 Les PVVIH ne souhaitent pas transmettre


 La stigmatisation et les discriminations des

personnes atteintes sont toujours très présentes et
ont des CONSEQUENCES sur les COMPORTEMENTS DE
PREVENTION
BOUHNIK AIDS 2007, PERETTI PLOS ONE 2007

De la stigmatisation à la criminalisation


Procès de personnes séropositives ayant infecté leur
partenaire principal sans révélation du statut ni
utilisation de préservatifs

La “responsabilité partagée” est remise en cause
 Une association de victimes se constitue
 Un délit spécifique de criminalisation de la
transmission est discuté
 Une loi spécifique est-elle justifiée?


Partenaire principal
séro-PAS au courant
et PAS de protection

partenaire
principal séro- au
courant
et pas de protection

9%

Partenaire principal séroPAS au courant et protection

1%2%

45%

29%
partenaire
principal séroau courant
et protection

14% partenaire
Étude VESPA ANRS EN12, n=2932 principal séro+

Pas de partenaire
principal
SPIRE AIDS, 2005

Pour avancer, la société doit évoluer
DICIBILITE: il faudrait pouvoir dire sans risque que
l’on est séropositif
 ENTENDABILITE : il faut que la société soit prête à
entendre les personnes séropositives


 Besoin de recherches en Sciences Sociales pour

comprendre les freins et les leviers à révéler son
statut

 Besoin de communiquer sur l’acceptation des

personnes séropositives

Améliorer la prévention liée à l’injection
Accès possible en France au matériel d’injection et à
la substitution
 Elargir la palette de substitution


 Méthadone en primo-prescription en ville: essai ANRS
Méthaville
 Héroïne médicalisée
 Subutex injectable

Accès à la prévention en milieu carcéral
 Besoin de dispositifs sécurisés d’injection


Améliorer la prévention sexuelle


A, B, C est un échec
 Abstinence
 Fidélité
 Condom



D-Z
 Favoriser le dépistage
 Circoncision
 Traitement pré-exposition
 Microbicides
 Séro-triage Séro-adaptation
 Contrôle de la charge virale par les antirétroviraux

Le traitement : un outil supplémentaire de
prévention


Les personnes non traitées et séro-ignorantes sont
celles qui contribuent le plus à la transmission



Données émergentes sur une moins bonne santé
perçue des personnes non encore traitées



Proposer un traitement précoce correspond à un
besoin : la peur de la transmission est une crainte
majeure parmi les PVVIH

L’intérêt du dépistage communautaire


Complémentarité avec les offres existantes



Attirer des populations plus exposées au risque et/ou
moins à l’aise avec le milieu médical



Réduire le délai entre contamination et recours pour
des populations sexuellement très actives



Offrir un accompagnement et une écoute (counseling)
plus adaptés les stratégies individuelles de prévention

Le choix de la recherche biomédicale: intérêt++


A permis de faire émerger des projets communautaires



A permis de mieux formaliser le contenu associatif



A permis de rapprocher les acteurs associatifs vers le
monde de la recherche



Permettra d’avoir des données évaluées sur les
dispositifs de dépistage

AIDES à l’international



AIDES a initié plusieurs réseaux avec des partenaires
Africains



AIDES fait parti d’une coalition internationale PLUS



AIDES agit en renforcement des capacités des
structures partenaires
 gestion
 formation
 plaidoyer

Une épidémie hétérosexuelle au Sud?


Dans les pays à moyenne prévalence, des données
suggèrent une forte épidémie chez les HSH
 Kenya : 44% HSH vs 11%

SANDERS, AIDS 2007

 Sénégal : 21% HSH vs 0.9%

WADE, AIDS 2005

 Mali : 39% HSH vs 1.7%
 Cameroun : 18% HSH vs. 5.4%
 Burkina-Faso : 19% HSH vs. 2%

 Méta-analyses estiment la prévalence à 4 fois pour les HSH
BARRAL, PLOS MED 2007

Des HSH invisibles au Sud?



Rassemblements d’acteurs HSH
organisés par AIDES depuis 2007
Leçons apprises
 Besoins de prévention (gel) et de
santé des gays
 Témoignages autour de pratiques
bisexuelles et anales hétérosexuelles
 Obstacles à intégrer les gays dans les
associations communautaires
 Risque pour les acteurs dans certains
contextes

De la visibilité à la reconnaissance en
acteurs de santé publique


Projet : mobiliser et renforcer les acteurs de la société
civile pour mettre en œuvre des interventions auprès
des HSH
 Renforcer les structures internes de lutte contre le sida
(tolérance en interne, volonté politique)
 Renforcer les acteurs HSH de lutte contre le sida (capacités,
compétences, mise en place d’actions)
 Renforcer la capacité des structures à se positionner sur la
thématique HSH dans un contexte hostile (plaidoyer)

Merci