Transcript Les Solistes des Possibles

Les Solistes des Possibles
Les Solistes des Possibles est un collectif à géométrie variable, composé de six jeunes musiciens : deux violons, un alto, un violoncelle, une clarinette et un basson.
Leur univers décalé et original, tant par le choix du répertoire que des lieux de concerts, voire des costumes et de la mise en scène, est destiné à un large public qui ne fréquente pas forcément les grandes salles de concert classique.
Du solo au sextuor, en passant par le traditionnel quatuor à cordes, toutes les combinaisons sont Possibles, dans la joie et la bonne humeur !
L'ensemble est géré depuis 2013 par l'association Les Pêcheurs de Perles.
Les musiciens
Arthur Bonetto, violon
C'est fasciné par la virtuosité de Martha Argerich dans le troisième concerto de Rachmaninov ou celle de Maxim Vengerov dans le concerto de Tchaïkovski qu'Arthur se lance – à priori bien trop tard – dans les études musicales. Au violon d'abord, auprès de Marie­Hélène Rudolph, puis dans la classe de Vadim Tchijik au CRD d'Issy­les­Moulineaux, où il rencontre Isabelle Duha en écriture, qui exacerbe alors son goût pour la musique et la composition. Très vite, après avoir obtenu une licence de musicologie à la Sorbonne, il est admis, premier nommé, au CNSM de Paris, où il réalise un brillant parcours. Il obtient ainsi cinq premiers prix (harmonie, contrepoint, fugue, écriture 20e siècle, orchestration) mais, surtout, il jouit de l'enseignement de Thierry Escaich, Marc­André Dalbavie ou Fabien Waksman, pour ne citer qu'eux. Il est en outre récompensé par le prix Marcel Dautremer.
En marge de la fin de ses études, il obtient un premier poste de professeur d'écriture au CRR de Strasbourg. Parallèlement, il commence à mettre à profit son savoir­faire de compositeur. Se sentant encore trop frais pour se lancer dans l'orchestre, il écrit un certain nombre d'œuvres de musique de chambre, qui voient son langage évoluer d'année en année, au gré de la variété de ses influences (surtout russes, convenons­en) : sa sonate pour violon, œuvre de jeunesse – mais toujours pas reniée – est magnifiquement exécutée au CNSM de Paris par Gabriel Tchalik et David Leszczynski ; son Bis pour la même formation est fougueusement créé au Moulin d'Andé par Vadim Tchijik et Kazuko Hiyama ; plus récemment, en 2013, son Quatuor sans Do pour quatre violons est interprété deux fois à la faculté de musicologie de Paris, par lui­même, entre autres. Plébiscitée, l'œuvre est choisie pour accompagner la cérémonie Honoris Causa à la Sorbonne.
Son expérience au CRR de Strasbourg le conforte dans son goût pour l'enseignement. Il est ainsi nommé professeur d'harmonie au CRR du Grand Besançon, et ajoute à sa charge l'année suivante les classes de contrepoint et d'orchestration. Il diversifie ses activités en devenant en outre professeur de solfège à l'école de musique de Triel­sur­Seine, où il crée une classe abordant la théorie par la composition.
Il poursuit activement sa pratique du violon, en musique de chambre ou en orchestre, notamment au sein de l'orchestre de la Sorbonne où il dirige de sa chaise les seconds violons, et de l'Ensemble des Possibles, pour lequel il écrit en 2013 une orchestration d'une pièce de Paul Dukas. Il produit aussi de très nombreux arrangements (Pierre et le Loup, La sorcière du placard aux balais, Les Demoiselles de Rochefort, Le Carnaval des animaux), fruits d'une longue et pérenne collaboration avec la Compagnie Petit Théâtre et Opéra, dirigée par Alexandre Stajic.
Fort de ses acquis, il parfait ses études en approchant la direction d'orchestre auprès de Henri­Claude Fantapié et Adrian McDonnell, et s'est enfin décidé à se lancer dans la composition d'une grande œuvre pour orchestre.
Lucienne Khong, violon
Lucienne se plonge très tôt dans la musique et commence le violon à 5 ans et demi, à l'école de musique de Torcy, avec Lucie Bessière qui la forme durant plus de 10 ans.
En 2000, elle entre au CRD du Val Maubuée, toujours avec Lucie Bessière, et découvre l'orchestre symphonique avec Jean­Michel Henry. Après une licence de biologie, biochimie et physique, elle décide de se consacrer pleinement à la musique et rentre en cycle spécialisé au CRD du Blanc­
Mesnil, dans la classe d'Arnaud Lehmann.
Elle envisage ensuite d'intégrer une formation au métier de musicien intervenant en milieu périscolaire (DUMI). En effet, ce fut pour elle une révélation d'allier musique et enfance lorsqu'elle commença à donner des cours d'éveil à de petits enfants de 3 à 5 ans. Par ailleurs, elle se diversifie en suivant également des cours de basson, de piano, de chanson française, d'écriture et d'improvisation libre.
Elle se produit régulièrement au sein de l'Ensemble des Possibles, de l'Orchestre symphonique du Val Maubuée et de son groupe de musiciens solistes Les Bartoques, et aura eu la chance durant son parcours de rencontrer de grands violonistes tels que Maxim Vengerov, Haïk Davtian, Annie Jodry, ou encore Stéphanie­
Marie Degand.
Nicolas Hussein, alto
Nicolas fait ses premiers pas de musicien à l’école de musique de Thorigny­sur­Marne, où il apprend le violon puis l’alto avec Céline Prévot. Par ailleurs diplômé d'une école d'ingénieur parisienne, il choisit de se consacrer à la musique et intègre en 2009 le CRD du Val Maubuée.
Il y obtient son DEM d’alto en 2012 dans la classe d’Agnès Domergue, et étudie également l'écriture dans la classe de Raphaël Picazos, la musique de chambre dans les classes d'Agnès Domergue, Jean­Walter Audoli et Frédéric Barboteu, et se perfectionne auprès de maîtres comme Michel Michalakakos ou Stéphane Tran­Ngoc, lors de stages et masterclasses. En 2013, il rentre au CRR de Paris afin d'y suivre la formation à l'orchestre, dans la classe de Laurent Verney et Anne­Aurore Anstett, et s'initie à l'orchestration avec Anthony Girard.
Sa rencontre avec le chef d'orchestre Antonin Rey en 2011, alors étudiant au CNSM de Paris, sera déterminante et ils décident de fonder l'Ensemble des Possibles, dont Nicolas est l'alto solo, et l'association Les Pêcheurs de Perles. Il collabore avec des ensembles tels que l’Orchestre Pasdeloup, l’Ensemble Naïri ou l'Orchestre de l'Alliance, avec lesquels il se produit dans des salles prestigieuses (Pleyel, Gaveau, théâtre du Châtelet, Église de la Madeleine, Nouveau Siècle à Lille) sous la direction de chefs tels que Philippe Nahon, Haïk Davtian, Laurent Goossaert ou Pierre­Michel Durand. Par ailleurs, il enseigne le violon à l’école de musique de Gournay­sur­
Marne depuis la rentrée 2012.
Etienne Beauny, violoncelle
Orienté vers une formation aussi bien musicale que scientifique, Etienne Beauny commence le violoncelle à 8 ans au CRD de Valence avec Marie­Joëlle Le Corre puis au CRD du Val Maubuée dans la classe d'Éliane Leblanc où il obtient son DEM de violoncelle en 2011.
Sa rencontre avec Hélène Dautry sera déterminante pour la poursuite de ses études et il intègre sa classe à l'École Normale de Musique de Paris dans laquelle il prépare un Diplôme de 6e division (concertiste). Il aura eu également dans son évolution musicale la possibilité de se perfectionner au cours de masterclasses avec Raphaël Perraud, Marcel Bardon, Christophe Beau, Haïk Davtian, ou encore Jean Mouillère.
Parallèlement, Etienne nourrit une profonde affection pour la pratique d'ensemble et l'orchestre et suit le cursus de formation à l'orchestre au CRR de Paris (classe de Daniel Raclot). Violoncelle solo de l'Ensemble des Possibles depuis 2012, il participe, outre l'orchestre du CRR de Paris, également à diverses formations en Île­de­France (musique de chambre, Orchestre de Fontainebleau, Orchestre de la Cité Internationale, Concerts Saint­Mandéens) qui l'ont amené à se produire dans des salles reconnues (Salle Pleyel, Église de la Madeleine, Église Saint­Roch, salle Cortot, Nouveau Siècle à Lille, Équinoxe de Châteauroux, château de la Roche­Guyon).
Également très intéressé par l'enseignement, Etienne est professeur de violoncelle à l'école de musique de Chessy.
Geoffroy Peyssonneaux, clarinette
Geoffroy débute la musique en milieu associatif avec Laurent Hemeryck, et continue en parallèle au conservatoire de Rueil­Malmaison, tout d’abord auprès de Patrice Romain puis de Claire Vergnory. En 2008, après avoir obtenu son Diplôme de Fin d’Études à Rueil, il poursuit ses études musicales au conservatoire de Ville­d’Avray dans la classe de Dominique Vidal pour la clarinette et chez Jacques Maillard pour la musique de chambre. En 2010, il obtient son DEM, continue de se perfectionner, et termine en 2011 son master 2 de musicologie à l’université Paris 4 Sorbonne. L’été 2013, il est récompensé en Espagne d’un 3e prix au concours international de clarinette Julian Menendez présidé par Justo Sanz.
Geoffroy affectionne particulièrement la musique de chambre, les techniques de jeux modernes et la comédie. Il se rapproche donc pendant ses études de la jeune compositrice et chef d’orchestre Marine Gouas, elle­même alors étudiante à la Sorbonne. Il fera la création de ses deux cabarets modernes, Le Chrysanthème bleu en 2010 et The friends of the Clown en 2013.
Il enseigne également la clarinette au sein des écoles de musique de Garancières, Voisins­
le­Bretonneux et Gretz­Armainvilliers. L’ensemble de son activité l’amène régulièrement en province ainsi qu’à l’étranger.
Soraya Chaubert, basson
Soraya joue ses premières notes à l'école de musique de Torcy à l'âge de 8 ans. Enthousiaste, elle passe alors tout son temps avec la musique : flûte traversière, chant et basson. Elle choisit ensuite de se concentrer sur le basson, instrument plein de charmes atypiques qui lui ouvre les portes de l'orchestre et de la musique de chambre.
Durant son parcours dans plusieurs conservatoires parisiens, elle étudie auprès de Christian Jacotin puis Laurent Lefèvre au CNR de Boulogne­Billancourt. C'est au CNR de Saint­Maur­des­Fossés dans la classe d'Amaury Wallez qu'elle se perfectionne ; elle y obtient une médaille d'or de basson et de musique de chambre à l'unanimité, puis un premier prix de perfectionnement à l'unanimité. Au conservatoire du centre de Paris elle obtient également un premier prix de musique de chambre avec le sextuor de Francis Poulenc.
Elle intègre en 2001 le CNSM de Lyon dans la classe d'Amaury Wallez, où elle réalise un brillant parcours. Un échange universitaire de type Erasmus lui permet d'étudier à Bâle auprès de Sergio Azzolini.
En 2004, elle joue en soliste au Festival Agora du centre Georges Pompidou en interprétant une pièce pour basson et bande électronique de Fanck Bedrossian. Très investie dans son travail de chambriste, Soraya joue dans différents groupes de musique de chambre : trio d’anches, quatuor d’anches, quatuor de bassons, quintette à vents, sonate avec piano. Musicienne d'orchestre, elle joue dans différentes formations telles que l'Orchestre Français des Jeunes sous la direction d'Emmanuel Krivine, l'Orchestre des Lauréats des Conservatoires au CNSM de Paris, l'Opéra de Lyon ou encore l'Opéra de Rouen.
Contact
Association Les Pêcheurs de Perles
15, allée du Poitou
92220 Bagneux
bureau@pecheurs­de­perles.fr
www.pecheurs­de­perles.fr