UN AMÉRICAIN À PARIS - Philharmonie de Paris

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Transcript UN AMÉRICAIN À PARIS - Philharmonie de Paris

VENDREDI 27 MARS 2015
UN AMÉRICAIN À PARIS
ORCHESTRE NATIONAL DE LYON
LEONARD SLATKIN
PROGRAMME
À l’issue de ce concert, les musiciens vous invitent à les
rejoindre en Salle de Répétition 1, où ils feront un bœuf.
STEFANO BOLLANI, PIANO
STÉPHANE PELLEGRI, VIBRAPHONE
VENDREDI 27 MARS 2015 ................................................20H30
GRANDE SALLE
Samuel Barber
Toccata festiva
Maurice Ravel
Concerto en sol
ENTRACTE
Maurice Ravel
Gaspard de la nuit – Orchestration de Marius Constant
George Gershwin
Un Américain à Paris
ORCHESTRE NATIONAL DE LYON
LEONARD SLATKIN, DIRECTION
VINCENT WARNIER, ORGUE
STEFANO BOLLANI, PIANO
Concert diffusé le samedi 28 mars 2015 à 14h dans le cadre de la journée spéciale « Orchestres
en fête » sur France Musique.
Coproduction Orchestre national de Lyon, Philharmonie de Paris.
FIN DU CONCERT VERS 22H30.
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SAMUEL BARBER (1910-1981)
Toccata festiva pour orgue et orchestre op. 36
Composition : 1960.
Création : Philadelphie (Academy of Music), 30 septembre 1960, par Paul
Callaway (orgue) et l’Orchestre de Philadelphie, sous la direction d’Eugene
Ormandy.
Durée : environ 14 minutes.
La Toccata festiva du compositeur américain Samuel Barber est une
œuvre de commande et de circonstance. Alors que la plupart des
grandes salles de concert américaines s’étaient dotées d’un orgue,
les deux chefs d’orchestre successifs de l’Orchestre de Philadelphie,
Leopold Stokowski et Eugene Ormandy, déploraient qu’il fût impossible d’en installer un dans la salle qui abritait leur formation. En effet,
l’Academy of Music de Philadelphie est une salle à l’italienne, avant
tout destinée à l’opéra (c’est la plus ancienne maison d’opéra des ÉtatsUnis, inaugurée en 1855), et il n’y avait pas de place pour un grand
orgue installé à demeure en fond de scène. Mais une riche mécène
passionnée de musique, Mary Louise Curtis Bok Zimbalist, fondatrice
en 1924 du Curtis Institute (célèbre établissement supérieur d’enseignement musical dont Barber avait été l’un des premiers étudiants),
trouva le moyen d’offrir malgré tout un grand orgue à l’Orchestre de
Philadelphie, pour la coquette somme de 150 000 $. Construit par la
maison Æolian-Skinner de Boston, doté de trois claviers manuels, 70
jeux, 4104 tuyaux, il avait la particularité d’être conçu en cinq parties
démontables (entreposables dans les coulisses en dehors des concerts),
les plus grands tuyaux occupant les loges d’avant-scène de part et
d’autre du plateau. C’est tout naturellement que Mrs. Zimbalist fit
appel à Samuel Barber pour composer une œuvre festive pour l’inauguration de cet instrument, elle qui avait été un fidèle soutien moral
et matériel pendant toute la carrière du compositeur (Barber fit don
de ses honoraires à l’orchestre).
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L’œuvre répond parfaitement à son programme : c’est une toccata, ce
qui veut dire œuvre « tactile », « digitale », brillante et virtuose, dont
la forme est libre et rhapsodique. Elle est composée pour mettre en
valeur tant les pupitres de l’orchestre que les différents plans sonores
et jeux solistes de l’instrument à tuyaux, dans un constant dialogue.
Un thème d’une expression héroïque, puissant et très rythmé, parcourt
l’œuvre, laissant place à des épisodes contrastés plus calmes, lyriques
ou dansants. L’un des moments les plus étonnants est une cadence au
pédalier seul, où l’organiste parvient à jouer, avec la seule ressource
de ses deux pointes et deux talons, des traits vertigineux et toute une
polyphonie élaborée.
ISABELLE ROUARD
MAURICE RAVEL (1875-1937)
Concerto pour piano et orchestre en sol majeur
I. Allegramente
II. Adagio assai
III. Presto
Composition : de 1929 à novembre 1931.
Création : Paris (salle Pleyel), 14 janvier 1932, par Marguerite Long (piano) et
l’Orchestre des Concerts Lamoureux, sous la direction du compositeur.
Dédicace : à Marguerite Long.
Durée : environ 23 minutes.
Ravel mena de front la composition de ses deux concertos pour piano,
peu de temps après être rentré d’une tournée de concerts aux ÉtatsUnis dans les premiers mois de 1928. Le Concerto en sol, commencé en
premier, devait s’intituler Divertissement. Ravel en interrompit la composition lorsqu’il reçut la commande d’un concerto pour la main gauche
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destiné au pianiste autrichien Paul Wittgenstein, qui avait perdu un
bras à la guerre. Il acheva ensuite son projet initial, intitulé désormais
Concerto, mettant ainsi en avant son aspect classique. En effet, Ravel a
déclaré à son propos : « C’est un concerto dans le sens le plus exact du terme
et écrit dans l’esprit de ceux de Mozart et de Saint-Saëns. »
Ces deux œuvres constituent les deux faces d’un même projet : hantées
toutes deux par des accents inspirés du jazz, du blues et des danses à
la mode comme le fox-trot, plus présents que jamais dans son souvenir
du fait de son séjour récent aux États-Unis, elles ont une expression
opposée : lumineuse et légère pour le Concerto en sol, sombre et tragique
pour le Concerto pour la main gauche. Mais elles font montre d’une même
perfection de la facture, d’une même inventivité dans le choix des
timbres et des alliages instrumentaux inédits, et la puissance de l’émotion et la beauté des thèmes les caractérisent également.
L’allégresse qualifie très exactement le premier mouvement du Concerto
en sol, lancé par un coup de « fouet ». Les bois aigus, piquants, y sont
pleins d’alacrité. Le piano s’alanguit par moments en de savoureuses
harmonies colorées par une « blue note » (note « bleue », note abaissée
dans une gamme majeure, caractéristique du blues) avant de repartir
de plus belle. Un exemple remarquable du raffinement sonore ravélien
se fait entendre quand la harpe, en sons harmoniques et glissandos,
prend le rôle thématique du piano, comme un fantôme de celui-ci !
Le cœur de l’émotion musicale du concerto se trouve dans le mouvement lent central, d’une transparence absolue, où la référence à Mozart
est la plus évidente (Ravel a évoqué le Larghetto du Quintette avec clarinette).
Dans un caractère serein et grave, proche de la Pavane pour une infante
défunte, le piano déroule le fil ténu d’une magnifique mélodie qui semble
couler de source. Pourtant Ravel nous a laissé entrevoir l’effort qu’il lui
a en coûté pour la ciseler : « La phrase qui coule ? Je l’ai faite deux mesures
par deux mesures et j’ai failli en crever ! » Quelques dissonances troublent
bientôt le discours, produisant une montée crescendo jusqu’à un sommet
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d’émotion dont seul Ravel a le secret. La réexposition fait entendre la
mélodie initiale dans le timbre élégiaque et rare du cor anglais, diapré
par les broderies et les trilles du piano.
Le finale renoue avec l’ambiance joyeuse du premier mouvement,
dans un tempo encore plus échevelé et un caractère plus agressif et
dissonant, évoquant sans doute la « vie moderne » des grandes villes.
De multiples pointes d’humour jazzy émaillent cette course folle (éclats
de rires de la petite clarinette, glissandos de trombone…). Quant à la
partie de piano, toccata brillantissime, elle demande un sang-froid sans
faille et des doigts d’acier !
ISABELLE ROUARD
MAURICE RAVEL
Gaspard de la nuit – orchestration de Marius Constant (1925-2004)
I. Ondine. Lent
II. Le Gibet. Très lent
III. Scarbo. Rapide
Composition : 1908 ; orchestration en 1990.
Commande de l’orchestration : Orchestre Symphonique Français.
Création : Paris, Salle Pleyel, 9 février 1991, par l’Orchestre Symphonique
Français sous la direction de Laurent Petitgirard.
Durée : environ 22 minutes.
Composé en 1908, Gaspard de la nuit est le chef-d’œuvre pianistique de
Maurice Ravel. Inspiré du recueil de poèmes en prose homonyme écrit
par Aloysius Bertrand en 1842, c’est une œuvre sombre et extrêmement
difficile à jouer. Bien qu’ayant orchestré lui-même nombre de ses pièces
pour piano, Ravel n’a pas livré de version symphonique de Gaspard de
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la nuit, et c’est le compositeur Marius Constant qui releva le défi d’orchestrer l’œuvre de celui qui est considéré comme l’un des meilleurs
orchestrateurs français. Il utilise comme base l’instrumentation de La
Valse, à laquelle il ajoute ses propres combinaisons instrumentales.
Fidèle à la source tant littéraire que pianistique de Gaspard, il transpose
à l’orchestre l’univers halluciné des trois poèmes de Bertrand.
Le premier mouvement, Ondine, nous plonge dans l’univers aquatique
des nymphes. Du scintillement des flots émerge la voix d’Ondine, à la
clarinette : « Écoute ! Écoute ! C’est moi, c’est Ondine… ». Les lignes mélodiques s’entrelacent avec les trémolos d’accords dans l’ondulation charmeuse de la fée, qui cherche à attirer le poète dans son palais aquatique
au fond du lac. Fluide et insaisissable, la mouvance des eaux amplifie
son spectre sonore jusqu’à la lyrique demande de la fée : « Elle me
supplia de recevoir son anneau à mon doigt. » Un jaillissement de percussions
et de cuivres accompagne le dépit de la nymphe replongeant dans son
royaume aquatique à la suite du refus du poète : « Boudeuse et dépitée,
elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s’évanouit en giboulées qui
ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus. »
Le poème Le Gibet, sujet du deuxième mouvement, tourne autour
d’une question posée par le poète tout au long de son poème : « Ah ! ce
que j’entends, serait-ce…? » Ravel, dès le début du mouvement, donne la
prédominance à la réponse apportée en fin de poème : « C’est la cloche
qui tinte aux murs d’une ville… » En effet, cette cloche implacable traverse
le mouvement par la répétition mécanique de la note si bémol, énoncée
153 fois et jouée dans l’orchestration de Constant par les cloches
tubulaires. S’en dégage un sentiment d’effroi glacé, auquel la version
orchestrale donne une couleur fantastique par les mélanges de timbres.
Le troisième mouvement, Scarbo, met en scène une figure fantastique
de la nuit, gnome aux soubresauts démoniaques, qui vient hanter les
cauchemars éveillés du poète : « Que de fois j’ai entendu bourdonner son rire
dans l’ombre de mon alcôve, et grincer son ongle sur la soie des courtines de mon lit ! »
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Par les trois premières notes sourdes du contrebasson, Scarbo s’introduit
dans la chambre du poète, et l’épouvante de celui-ci s’exprime par les
trémolos des cordes, les roulements de timbales et les chromatismes.
La pièce se développe en un scherzo frénétique, et l’orchestration
s’inspire de grandes pages de Ravel telles Ma Mère l’Oye ou Daphnis et
Chloé. Comme Ondine, Scarbo se termine sur une arabesque féerique,
marquant la disparition soudaine de l’être fantastique.
HÉLÈNE CODJO
GEORGES GERSHWIN (1898-1937)
Un Américain à Paris
Composition : 1928.
Création : New York (Carnegie Hall), 13 décembre 1928, sous la direction de
Walter Damrosch.
Durée : environ 18 minutes.
Un Américain à Paris est la seule œuvre purement symphonique d’envergure de George Gershwin, où il consent à prendre de la distance avec
le moyen d’expression privilégié qu’était pour lui le piano. Elle n’en a
pas moins un caractère autobiographique. En effet, elle a été esquissée
pendant un séjour du compositeur à Paris, en mai 1928. À l’écoute
de cette musique, on peut imaginer l’excitation du jeune compositeur
new-yorkais, auréolé de la célébrité que lui a apportée sa Rhapsody in
Blue, découvrant l’animation de la capitale française. L’insouciance
des Années folles n’a pas encore été brisée par la crise économique.
Tout en affirmant que son œuvre est un poème symphonique sans
programme précis (« Chaque auditeur peut y trouver les épisodes que son imagination lui suggère »), Gershwin s’est exprimé sur ce qui l’a inspiré : « Par
une belle matinée de mai ou de juin, vous devez imaginer un Américain arpentant d’un
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pas alerte les Champs-Élysées… » Thèmes joyeux de promenade, diverses
péripéties plus ou moins comiques, citations de rengaines à la mode
évoquent cette déambulation insouciante, troublée par une altercation
entre conducteurs de taxis (Gershwin avait rapporté de vraies trompes
d’autos parisiennes pour la première de son œuvre à New York !).
Un épisode plus calme peint le Paris romantique favorable aux amoureux : un duo entre violon solo et clarinette évoque l’esquisse d’une
idylle. Bientôt un blues se fait entendre (solo de trompette bouchée) :
l’Américain a la nostalgie de son pays… Il rencontre un compatriote et
engage une conversation animée (séquence sur un rythme de charleston). Ils évoquent leurs impressions mutuelles : c’est la récapitulation
finale, qui fait défiler en un vertigineux tourbillon tous les thèmes
précédents.
ISABELLE ROUARD
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VINCENT WARNIER
s’est vu confier en 1997 celui de la
cathédrale Notre-Dame de Verdun.
Récemment, il s’est produit dans
les grandes salles de concert et
cathédrales d’Amsterdam, Lucerne,
Tokyo, Paris, Berlin et Budapest
notamment. Régulièrement
invité sur les ondes de France
Musique, il a participé de 2011 à
2013 à l’émission de critique de
disques hebdomadaire animée par
Benjamin François Le Jardin des
critiques, puis a été chroniqueur
dans son émission dominicale
Sacrées Musiques. Après avoir été
intervenant régulier dans l’émission
de Renaud Machart Le Matin des
musiciens, il poursuit aujourd’hui
cette collaboration dans Le Mitan des
musiciens. Il est organiste en résidence
de l’Auditorium-Orchestre national
de Lyon pour deux saisons depuis
septembre 2013.
Depuis son grand prix
d’interprétation au Concours
international d’orgue de Chartres
en 1992 et sa nomination, quatre
ans plus tard, à la tribune parisienne
de Saint-Étienne-du-Mont – où
il succède à Maurice et MarieMadeleine Duruflé en compagnie
de Thierry Escaich –, Vincent
Warnier s’est imposé comme une
figure majeure de l’école d’orgue
française. Formé au Conservatoire
national de région de Strasbourg
puis au Conservatoire de Paris
(CNSMDP) auprès d’André
Stricker, Daniel Roth, Michel
Chapuis, Olivier Latry et MarieClaire Alain, il a également suivi
à la Sorbonne des études de
musicologie couronnées d’une
agrégation. Sa discographie compte
une vingtaine de volumes publiés
notamment chez Intrada, qui
témoignent de l’éclectisme de son
talent et lui ont valu des critiques
élogieuses : Bach, Mendelssohn,
Widor, Franck, Duruflé, mais aussi
des œuvres contemporaines d’Éric
Tanguy, Thierry Escaich ou Jacques
Lenot. En plus de l’orgue de SaintÉtienne-du-Mont, Vincent Warnier
STEFANO BOLLANI
Né en 1972, Stefano Bollani
commence l’étude du piano à
l’âge de six ans. Diplômé du
Conservatoire Luigi-Cherubini
de F lorence en 1993, il se
produit depuis lors sur les
scènes internationales les plus
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prestigieuses : Umbria Jazz à
Pérouse en Italie, Festival de Jazz de
Montréal, Town Hall de New York,
Fenice de Venise, Barbican Centre
à Londres, Salle Pleyel à Paris,
Scala de Milan, etc., et collabore
avec des musiciens de renom :
Richard Galliano, Caetano Veloso,
Hamilton de Holanda, Phil Woods,
Lee Konitz, Miroslav Vitous, Han
Bennink, Aldo Romano, Michel
Portal, Gato Barbieri, Pat Metheny,
Bobby McFerrin, Franco D’Andrea,
Martial Solal, Uri Caine, John
Abercrombie, Hector Zazou,
Daniel Harding, Kristjan Järvi…
Avec Chick Corea, il a enregistré un
album live intitulé Orvieto en 2011
pour ECM. Depuis 1996, Stefano
Bollani collabore étroitement avec
le trompettiste Enrico Rava, qu’il
considère comme son mentor.
Ensemble, ils ont donné plusieurs
centaines de concerts et enregistré
treize albums, parmi lesquels Tati,
en trio avec Paul Motian (ECM,
2005), The Third Man, en duo
(ECM, 2007) et New York Days,
en quintette avec Mark Turner,
Larry Grenadier et Paul Motian
(ECM, 2008). Créateur insatiable,
avide de nouvelles rencontres et de
nouvelles collaborations, Stefano
Bollani se passionne pour tous les
genres, du jazz à la pop en passant
par les musiques du monde et la
musique classique. Il a notamment
enregistré les concertos pour piano
de Poulenc, Ravel et Gershwin.
LEONARD SLATKIN
Chef de renommée mondiale,
l’Américain Leonard Slatkin est
directeur musical de l’Orchestre
national de Lyon depuis septembre
2011. Il occupe les mêmes fonctions
à l’Orchestre Symphonique
de Detroit depuis la saison
2008/2009. Auparavant, il a été
directeur musical de l’Orchestre
Symphonique de Saint Louis,
puis du National Symphony
Orchestra de Washington. Il a
également été chef principal à
l’Orchestre Symphonique de la
BBC (Londres) et premier chef
invité au Royal Philharmonic
Orchestra (Londres), à l’Orchestre
Philharmonique de Los Angeles, au
Philharmonia Orchestra (Londres)
et à l’Orchestre Symphonique de
Pittsburgh. Parmi les rendez-vous
marquants de la saison 2014/2015,
citons les célébrations de son
soixante-dixième anniversaire
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des deux côtés de l’Atlantique,
un festival Tchaïkovski de trois
semaines à Detroit, les quatre
symphonies de Brahms à Lyon et
des engagements avec l’Orchestre
Philharmonique de New York,
l’Orchestre Symphonique de la
NHK (Tokyo) et avec le Deutsches
Symphonie-Orchester de Berlin.
Depuis ses débuts avec l’Orchestre
Philharmonique de New York en
1974, Leonard Slatkin a dirigé tous
les grands orchestres américains et
les orchestres européens majeurs :
orchestres philharmoniques de
Berlin et Vienne, Concertgebouw
d ’ A m s t e r d a m , O rc h e s t r e
Philharmonique tchèque, Radio
bavaroise, Staatskapelle de Dresde,
Gewandhaus de Leipzig, ainsi que
les principales phalanges de Paris
et de Londres. Il est invité par les
grandes scènes lyriques américaines
(Metropolitan Opera de New
York, Lyric Opera de Chicago,
National Opera de Washington…)
et européennes (Opéra Bastille,
Staatsoper de Vienne…). Leonard
Slatkin a enregistré plus de 100
disques, récompensés par 7
Grammy Awards et plus de 64
nominations à ce prix. Il a reçu
de nombreuses distinctions aux
États-Unis, notamment pour son
livre Conducting Business, et il est
chevalier de la Légion d’honneur.
Né à Los Angeles, Leonard
Slatkin est le fils du violoniste et
chef d’orchestre Felix Slatkin et
de la violoncelliste Eleanor Aller,
membres fondateurs du fameux
Hollywood String Quartet. Il a
commencé par le violon avant
d’étudier la direction d’orchestre
auprès de son père, puis de Walter
Susskind à Aspen et de Jean Morel
à la Juilliard School. Il est marié à la
compositrice Cindy McTee.
Leonard Slatkin est représenté dans le monde
par Columbia Artists Management, Inc.
ORCHESTRE NATIONAL
DE LYON
Héritier de la Société des Grands
Concerts de Lyon, fondée en 1905
par Georges Martin Witkowski,
l’Orchestre national de Lyon
(ONL) est devenu un orchestre
permanent en 1969, avec comme
premier directeur musical Louis
Frémaux (1969-1971). Depuis
lors, il est administré et soutenu
financièrement par la Ville de
Lyon, qui l’a doté en 1975 d’une
salle de concert de 2100 places,
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l’Auditorium. L’ONL a eu ensuite
pour directeurs musicaux Serge
Baudo (1971-1987), Emmanuel
Krivine (1987-2000), David
Robertson (2000-2004) et Jun
Märkl (2005-2011). Leonard
Slatkin occupe les mêmes fonctions
depuis septembre 2011. En 1979,
l’ONL fut le premier orchestre
européen à se rendre en Chine, où
il est retourné en 2013/2014. Ses
tournées le mènent régulièrement
au Japon, aux États-Unis et dans
les principaux pays d’Europe pour
se produire dans les plus grandes
salles. Au cours de la saison
2014/2015, il joue notamment en
Espagne. L’ONL a fait découvrir
en première audition mondiale les
pièces des plus grands créateurs
de notre temps tels Michael
Jarrell, Pascal Dusapin, JeanLouis Florentz, Philippe Hersant,
Luciano Berio, Pierre Boulez,
Steve Reich, Marc-André Dalbavie,
Thierry Escaich, Édith Canat de
Chizy, Kaija Saariaho… Pour les
saisons 2014/2015 et 2015/2016,
il accueille Mason Bates et Bruno
Mantovani comme compositeurs
associés. La richesse du répertoire
de l’ONL se reflète dans une
vaste discographie régulièrement
récompensée, avec notamment des
intégrales Ravel et Berlioz en cours
chez Naxos. Depuis de nombreuses
années, l’ONL est pionnier en
matière d’action culturelle. C’est
ainsi le seul orchestre français à
développer deux orchestres de
jeunes. Une politique tarifaire
forte en direction des plus jeunes,
des projets ambitieux pour les
scolaires, des cycles de conférences
et de nombreuses autres actions
d’accompagnement achèvent d’en
faire un orchestre de premier plan.
Établissement de la Ville de Lyon,
l’Orchestre national de Lyon est
subventionné par le ministère de la Culture
et de la Communication et par la Région
Rhône-Alpes.
Violons I
Jennifer Gilbert (Violon solo
supersoliste)
Giovanni Radivo (Violon solo
supersoliste)
Jacques-Yves Rousseau (1er violon solo)
Jaha Lee (2e violon solo)
Audrey Besse
Yves Chalamon
Amélie Chaussade
Pascal Chiari
Constantin Corfu
Andréane Détienne
15
Annabel Faurite
Sandrine Haffner
Yaël Lalande
Ludovic Lantner
Philip Lumbus
Diego Matthey
Anne Rouch
Roman Zgorzalek
Marie Gaudin
Vincent Hugon
Valérie Jacquart
SeungEun Lee
Frank Lombard
Jean-Baptiste Magnon
Carole Millet
Manuelle Renaud
Violons II
Florent Souvignet-Kowalski (1er
chef d’attaque)
Catherine Menneson (1er chef
d’attaque)
Tamiko Kobayashi (2e chef d’attaque)
Bernard Boulfroy
Leonie Delaune
Sylvie Diou
Catalina Escobar
Eliad Florea
Véronique Gourmanel
Olivia Hughes
Kaé Kitamaki
Maïwenn Merer
Sébastien Plays
Haruyo Tsurusaki
Violoncelles
Nicolas Hartmann (Solo)
Édouard Sapey-Triomphe (Solo)
Philippe Silvestre de Sacy (Co-soliste)
Mathieu Chastagnol
Dominique Denni
Stephen Eliason
Vincent Falque
Maurice Favre
Jean-Marie Mellon
Jérôme Portanier
Jean-Étienne Tempo
Contrebasses
Botond Kostyák (Solo)
Vladimir Toma (Solo)
Pauline Depassio (Co-soliste)
Daniel Billon
Gérard Frey
Eva Janssens
Vincent Menneson
Benoist Nicolas
Marie-Noëlle Vial
Altos
Corinne Contardo (Solo)
Jean-Pascal Oswald (Solo)
Fabrice Lamarre (Co-soliste)
Catherine Bernold
Vincent Dedreuil-Monet
16
Flûtes
Jocelyn Aubrun (Solo)
Emmanuelle Réville (Solo)
NN (2e flûte)
Benoît Le Touzé (Piccolo)
Trompettes
Sylvain Ketels (Solo)
Christian Léger (Solo)
Arnaud Geffray (2e trompette)
Michel Haffner (2e trompette)
Hautbois
Jérôme Guichard (Solo)
Guy Laroche (Solo)
Philippe Cairey-Remonay (2 e
hautbois)
Pascal Zamora (Cor anglais)
Trombones
Fabien Lafarge (Solo)
Charlie Maussion (Solo)
Frédéric Boulan (2e trombone)
Mathieu Douchet (Trombone basse)
Tuba
Guillaume Dionnet (Solo)
Clarinettes
Robert Bianciotto (Solo)
François Sauzeau (Solo)
Thierry Mussotte (Petite clarinette)
Nans Moreau (Clarinette basse)
Timbales et percussions
Benoît Cambreling (Timbalier solo)
Stéphane Pelegri (2e timbalier)
Thierry Huteau (1re percussion)
Michel Visse (1re percussion)
Guillaume Itier (2e percussion)
Bassons
Olivier Massot (Solo)
Louis-Hervé Maton (Solo)
François Apap (2e basson)
Stéphane Cornard (Contrebasson)
Claviers
Élisabeth Rigollet (Solo)
Cors
Alexis Crouzil (Solo)
Guillaume Tétu (Solo)
Paul Tanguy (Cor aigu)
Yves Stocker (Cor aigu)
Jean-Olivier Beydon (Cor grave)
Stephane Grosset (Cor grave)
Patrick Rouch (Cor grave)
Harpe
Éléonore Euler-Cabantous (Solo)
17
Samedi 28 mars à 15h45
Table ronde en direct et en public
Bar des concerts - Cité de la musique - Philharmonie 2
Quel avenir pour
nos orchestres ?
Les états généraux de l’orchestre en France
Avec :
Philippe Fanjas, directeur de l’Association française des orchestres
Jean-Marc Bador, directeur général de l’Orchestre national de Lyon
Fabienne Voisin, directrice générale de l’Orchestre National d’Île-de-France
Jean-François Verdier, directeur musical et chef de l’Orchestre de Besançon
Déborah Nemtanu, violon solo à l’Orchestre de Chambre de Paris
Marc-Olivier de Nattes, violon à l’Orchestre national de France
Alban Beunache, musicien-étudiant au CNSM…
Un débat animé par Judith Chaine
Dans le cadre de la journée spéciale Orchestres en Fête
sur France Musique
91.7
18
francemusique.fr
Orchestres en fête !
Chaque saison, pendant 10 jours, tous les acteurs de la manifestation
offrent au public un moment privilégié de découverte de l’orchestre.
Le succès de l’événement et l’engouement du public reposent sur la
grande diversité des événements proposés, ainsi que sur la grande
disponibilité des artistes : effectifs très importants ou plus intimes,
concerts traditionnels ou concerts surprenants, ateliers participatifs et
rencontres. C’est l’occasion unique de découvrir l’orchestre comme
on ne l’attend pas.
Du 20 au 29 mars 2015
Une initiative de l’Association Française des Orchestres
www.orchestresenfete.com
Une initiative de
l’Association Française
des Orchestres
19
Imprimeur France repro• E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547
01 4 4 8 4 4 4 8 4
2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S
P O R T E D E PA N T I N
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R