Transcript Motivation
Université ibn zohr Flsh Agadir Didactique :ELMOUHAL Durant notre exposé on va essayer de traiter la motivation selon le plan suivant : Introduction : Qui ce que la motivation : Les premier recherche sur la motivation : Les mécanismes de la motivation : Les types de motivation Quelques stratégies de motivation : L’importance de la motivation : Le coté pratique : Conclusion : Introduction: Pourquoi, à l'école, certains élèves font-ils tout pour ne rien faire, alors que d'autres décident de s'engager à fond dans leurs études ? Pourquoi mettent-ils peu d'entrain à effectuer les activités qu'on leur propose, alors que d'autres y consacrent toute l'énergie nécessaire ? Pourquoi abandonnent-ils leurs activités à la moindre occasion, alors que d'autres persévèrent jusqu'au bout ? Toutes ces questions ont en commun la motivation en contexte scolaire. Les intervenants en milieu scolaire, particulièrement les enseignants, savent que la motivation joue un rôle de premier plan dans l'apprentissage. Or, si tous les enseignants le savent, beaucoup méconnaissent l'exploitation de cette dimension chez l'élève. tous les parents souhaitent que leurs enfants réussissent à l'école. Et tous les enseignants souhaiteraient avoir des enfants motivés dans leurs classes. Les relations entre les enseignants et les parents sont inévitablement déterminées par le niveau de motivation de l'enfant. La motivation de l'enfant devient dès la première scolarisation la principale inquiétude des parents, les résultats scolaires n'étant perçu que comme le reflet de cette motivation. La réussite scolaire dépendant directement du niveau des résultats, il est bien normal que les parents soient très soucieux quand on sait que notre société a fait de cette réussite le principal tremplin social. De faibles résultats sont irrémédiablement interprétés comme un manque de travail donc comme un manque de motivation. Dans le contexte actuel, les élèves auxquels nous devons enseigner ont souvent de grandes attentes envers nous. Très stimulés et en contact avec des technologies que nous apprenons à connaître, il n'est pas toujours évident de capter leur intérêt. La motivation, c'est l'enjeu principal de la génération d'enfants actuelle. Comment faire en sorte que l'élève ait le goût de faire des efforts, de s'engager dans sa vie scolaire? DÉFINITION DE LA MOTIVATION Le terme de motiver a été construit sur l’adjectif motif issu du bas latin «motivus » « relatif au mouvement ¸mobile ». Motiver date de 1721 mais il faut 1845 pour voir apparaitre son dérivé motivation ! Pour Josef Nuttin «la motivation c’est l’aspect dynamique du comportement »pour Jean Pigtil « la motivation c’est l’énergétique des conduites» Etre motivé c’est avoir envie de, la motivation scolaire est l'ensemble des déterminants internes et externes qui poussent l'élève à s'engager activement dans le processus d'apprentissage, à adopter des attitudes et des comportements susceptibles de conduire à la réalisation des objectifs d'apprentissage qu'il poursuit et à persévérer devant les difficultés. Qui ce que la motivation ?: Les définitions de la motivation sont multiples. Elles se rattachent souvent à des « écoles » particulières. Ces notions seront approfondies lors de la présentation des différentes théories explicatives. En général, on classe la motivation parmi les caractéristiques affectives de l'élève, alors que d’autres auteurs la considèrent comme une caractéristique cognitive. « Dans le cadre de la psychologie cognitive, la motivation scolaire est essentiellement définie comme l’engagement , la participation et la persistance de l’élève dans une tâche. » (Tardif, 1992, p. 91) la motivation peut être définie à la suite du canadien Robert Vellerand et Edgar Thill de l’université de Cleront-ferrand (1993 ) comme l’ensemble des mécanismes biologique et psychologique qui déterminent quatre effets : le déclanchement d’un comportement, l’orientation du comportement (attirance vers un but ou au contraire rejet ou fuite ), l’intensité de la mobilisation énergétique (émotion, attention )et enfin la persistance du comportement dans le temps. Bandura ( 1986 p.7) :« La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but » « une causalité triadique réciproque pour souligner l’interaction dynamique permanente et l’influence réciproque entre les trois facteurs que sont le comportement, les facteurs personnels internes (cognitifs, émotionnels et biologiques) et l’environnement ». Les premier recherche sur la motivation : Les premiers recherches quantitatives sur la motivation sont apparus dans le cadre des théorie behavioristes (behavior: »comportement «) notamment CLARK HULL qui, à la suite de JOHN WATSON, assimile la psychologie à des comportements conditionnés. Les chercheurs de l’époque (les années 1929 à 1950) travaillent alors beaucoup avec le rat ou la souris, en pensant que les mécanismes biologiques de l’apprentissage sont les mêmes que chez l’homme . Or comme le rat de laboratoire ne travaille dans son labyrinthe que s’il est affamé et récompensé, HULL propose une célèbre formule qui revient à dire que la motivation est déterminée par le besoin multiplié par le renforcement ; c’est la loi du renforcement chez l’animal, le renforcement positif, ou récompense, est la nourriture placée au bout du labyrinthe . À l’inverse , le renforcement négatif (ou punition) peut être un petit choc électrique ou d’étiendre la lumière Les mécanismes de la motivation : Les mécanismes de la motivation sont varies et complexes. En simplifiant, elle apparait comme une pyramide de besoins en interaction, les besoins biologiques (faim, sexe …), les besoin appris (tv, téléphone, voiture ….) les besoins symbolique (prix , argent, …) et les besoins cognitif (intérêt, découverte) Les types de motivation LA MOTIVATION INTRINSEQUE : La motivation intrinsèque signifie que l’on pratique une activité pour le plaisir et la satisfaction que l’on en retire. Une personne est intrinsèquement motivée lorsqu’elle effectue des activités volontairement et par intérêt pour l’activité elle-même sans attendre de récompense ni chercher à éviter un quelconque sentiment de culpabilité. Donc la motivation intrinsèque pourrait correspondre aux situation ou les élèves sont plutôt acteurs, c’est-à-dire impliqué dans une tache, comme construire un dossier monter une pièce de théâtre… LA MOTIVATION EXTRINSEQUE: Définition La motivation extrinsèque se définit comme suit : le sujet agit dans l’intention d’obtenir une conséquence qui se trouve en dehors de l’activité même ; par exemple, recevoir une récompense, éviter de se sentir coupable, gagner l’approbation sont des motivations extrinsèques . Autrement dit la motivation extrinsèque est celle d’un élève ordinaire, qui est un peu « spectateur »du cours. La motivation de l’enfant est un produit qui se fabrique à partir du comportement quotidien des "managers": parents, professeurs et modèles forts. Apprenants La théories Les auteurs les principes Esperance Brophy (1999) Eccles & Wigfield (1995) motivation sociale Une bonne partie de motivation émane de notre Weiner (1994) environnement socioculturel plutôt que de nos Wentzel caractéristiques propres (1999 behaviorisme Ajzen (1988) Eagly & Chaiken (1993) La motivation pour réaliser divers types de tâches est le produit de deux facteurs clefs : La probabilité de succès à cette tâche et la valeur qu’il accorde au fait de réussir à cette tâche Les attitudes exercent une influence directe sur les comportements. Leur impact est modifié par les normes subjectives de la personne (les pressions sociales ressenties) et le contrôle comportemental (la perception que l’on a de la difficulté ou de la facilité à contrôler son comportement). L'estime de soi Attribution Covington (1998) Weiner (1992) Les gens sont fortement motivés par des actions ou comportements qui satisfont leur estime de soi. Quand ce sentiment est menacé, ils développent des stratégies de protection de la face, notamment en contexte scolaire Les explications (attributions causales) que nous trouvons à nos succès/échecs passés déterminent en partie notre volonté/non volonté d’initier des actions futures. Les recherches montrent que des échecs attribués à un manque de capacité provoquent un blocage plus important pour des actions futures qu’un échec attribué à un manque d’effort Quelques stratégies de motivation : 1.Souligner l'importance des efforts consentis par les élèves. 2. Favoriser l'autonomie des élèves et la stimulation cognitive. 3. Faire la promotion de la coopération entre les élèves et de la maîtrise des apprentissages. 4. Utiliser des récompenses. 5. Utiliser des punitions. 6. Féliciter verbalement un élève pour la qualité de son implication. 7. Utiliser le travail d'un élève comme modèle à suivre (émulation positive). 8. Utiliser le travail d'un élève comme modèle à ne pas suivre (émulation négative). L’importance de la motivation : «Donnez à l’enfant le désir d’apprendre et toute méthode lui sera bonne », écrivait Jean-Jacques Rousseau en 1762 dans l’Emile3. Plus de deux cents ans plus tard, la réflexion est toujours d’actualité. L’étymologie du mot « motivation » - du latin movere, qui signifie se déplacer – confirme sa vertu première : début et source de tout mouvement. En fait, tout apprentissage dépend d’elle. Sans cette mise en mouvement initiale, sans cet élan du coeur, de l’esprit – et même du corps, tout apprentissage est impossible. Véritable moteur de l’activité, elle assure, en plus du démarrage, la direction du « véhicule » et la persévérance vers l’objectif qui permet de surmonter tous les obstacles. Pour Aubert (1994), la motivation est une composante essentielle de la réussite scolaire. On sait aujourd’hui que le développement même du cerveau dépend de l’engagement du sujet dans des « aventures » cognitives stimulantes. Chappaz (1992, p. 46) confirme également le lien étroit qui existe entre la réussite scolaire et le degré de motivation. Il cite une enquête que Forner a menée au niveau du Bac et conclut en affirmant que « les pourcentages de réussite augmentent avec la force de la motivation et l’influence de la motivation scolaire est encore plus forte chez des sujets faibles » un autre aspect de l’importance capitale de la motivation est souligné par le courant constructiviste : les savoirs et les savoir-faire sont construits, élaborés par les élèves eux-mêmes. Meirieu, jouant sur les mots, confirme « qu’il n’y a transmission que quand un projet d’enseignement rencontre un projet d’apprentissage, quand se tisse un lien, même fragile, entre un sujet qui peut apprendre et un sujet qui veut enseigner » (1989, p. 42). Le coté pratique : L’objectif : c’est enseigné aux apprenants la communication active et de les pousser à être à l’écouté pendent la lecture d’un texte. L’activité: sous forme d’un jeu . HASSAN Bagage KHALID Avion Chaise IBRAHIM IMANE Etape 1:l’enseignant va nommer chaque apprenant par un nom d’objet qu’il peut rencontré pendant la lecture du texte. Etape 2: l’enseignant va commencer à lire le texte. Etape 3: chaque apprenant il doit faire attention ,dés qu’il entend son surnom, il doit agir et lever la main et dire à la fin de la lecture combien de fois il est répété dans le texte. Etape 4 :celui qui a le nombre correcte il aura une récompense Conclusion : · les besoins humains sont hiérarchisés : des besoins physiologiques de base aux besoins de reconnaissance et de réalisation de soi · les apprenants ont des besoins qui s'expriment sur différents niveaux : affectifs, sociaux, méthodologiques, besoin d'action, besoin de succès · les concepteurs doivent connaître et tenir compte de ces besoins avant de se lancer dans l'écriture des parcours · la motivation se comprend simultanément sur les plans intrinsèque et extrinsèque de l'individu · les tuteurs doivent être capables d'analyser les moteurs motivationnels des apprenants pour apporter une aide pertinente