2ème partie théorie des orga

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Deuxième partie : Les théories des organisations

Comprendre l’évolution des théories du management… … pour mieux adapter les pratiques futures

I. L’école classique des organisations

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Frederick W. Taylor (1856 – 1915) Ingénieur, puis conseiller en organisation 1911 : « Les principes de la direction scientifique » L’organisation scientifique du travail (l’OST) visait l’amélioration de la gestion de la production, pour augmenter les gains de productivité.

the one best way

Le taylorisme

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 Principes :  La division horizontale du travail : en tâches élémentaires spécialisées  La division verticale du travail : la conception, le contrôle et l’exécution strictement séparés  Une rémunération au rendement  Un contrôle du travail par les contremaîtres

Ne pas confondre avec le fordisme

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 Henri Ford (1863 – 1947) :  Application des principes de l’OST  Travail à la chaîne  à l’origine de la standardisation des produits, fabriqués en grandes séries,  permettant de diminuer les coûts de production Le fordisme est un paradigme économique associant production et consommation de masse dans un environnement de forte croissance.

Henry Fayol (1841 – 1925)

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 Ingénieur français  1916 : « Administration industrielle et générale » est le premier ouvrage de management  Définit 5 fonctions clés de la direction des entreprises : Prévoir et planifier Contrôler Organiser Coordonner Commander

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Max Weber (1864 – 1920) et la bureaucratie

 L’organisation rationnelle efficace :  Une hiérarchie d’emplois clairement définis,  Selon un principe d’unicité de commandement,  basés sur les qualifications et les compétences,  avec une rémunération fixe,  Assise sur une autorité « légale »,  Avec des procédures de travail formalisées par écrit,  et un système de contrôle centralisé

II. L’école des relations humaines

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 Georges Elton Mayo et « l’effet Hawthorne »  Expériences menées de 1927 à 1932 dans une usine de la Western Electric, auprès d’un groupe d’ouvrières  cherchant à montrer l’influence des conditions de travail sur la productivité  Montrent la sensibilité des travailleurs aux relations humaines internes  les récompenses non financières, telles que l’estime et les relations sociales, jouent un rôle essentiel sur la motivation au travail.

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Abraham Maslow et la pyramide des besoins

 Motivation : recherche de satisfaction d’un besoin  Un besoin ne peut être satisfait tant qu’un autre de niveau inférieur ne l’est pas Accomplissement Estime Appartenance sociale Sécurité Besoins physiologiques

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III. La prise en compte de la complexité humaine

 L’école de la décision :  Herbert Simon remet en cause la rationalité des acteurs et propose une rationalité procédurale dans la prise de décision :  Le décideur ne peut pas disposer de toute l’information  Ses capacités cognitives sont limitées  Les valeurs, les buts et la psychologie influencent autant la prise de décision que la logique intrinsèque du problème

L’école de la décision

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 James March et Richard Cyert proposent un modèle explicatif du processus décisionnel :  l’organisation est un système complexe  Constitué de groupes d’acteurs aux intérêts divers,  Se trouvant simultanément dans des rapports de

coopération et de conflit.

L’analyse de la stratégie des acteurs

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 Michel Crozier et Erhard Friedberg : « L’acteur et le système » 1977  Au sein de l’organisation, chaque acteur a des objectifs propres  Il dispose d’une marge de manœuvre due à l’existence de zones d’incertitudes (il est impossible de tout prévoir, tout codifier)  Un ensemble de relations informelles se nouent  L’acteur met en œuvre une stratégie propre grâce à cette marge de manœuvre pour atteindre son objectif  Les acteurs créent eux-mêmes le système, construit social dynamique

IV. Les déterminants de l’organisation

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 La théorie de la contingence :  L’organisation idéale n’existe pas, elle dépend de facteurs externes et internes, évolutifs :  L’âge et la taille de l’entreprise  L’incertitude et la complexité de l’environnement économique  La technologie utilisée  La stratégie de l’entreprise  …

La théorie évolutionniste

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 La firme est définie comme un ensemble dynamique de compétences, basé sur des routines, des savoir faire organisationnels et technologiques, tacites et non transférables.

 La qualité d’une organisation dépend de sa capacité à maîtriser ses apprentissages, à mettre en place des procédures permettant de pérenniser ceux-ci.

Conclusion

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 Pas de théorie générale de l’entreprise, mais un ensemble de conceptions mettant en lumière des aspects différents d’une même réalité.

 L’entreprise, objet complexe, est une communauté d’hommes :  qui coopèrent pour produire des richesses,  et qui s’opposent pour le partage de ces richesses et l’exercice du pouvoir.