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GLOMERULONEPHRITE
- l’unité fonctionnelle du rein = le néphron
-GN est une affection (souvent d'origine
inflammatoire) du glomérule.
Ses manifestations affectent les deux reins de
manière égale
GLOMERULONEPHRITE
Elle peut être asymptomatique, mais le plus souvent
elle est responsable d'hématurie et/ou de
protéinurie.
GLOMERULONEPHRITE
La glomérulonéphrite peut être aiguë ou chronique.
Les glomérulonéphrites sont le plus souvent
primitives mais on peut parfois mettre en évidence
des causes infectieuses (bactériennes, virales ou
parasitairesGlomérulonéphrite chronique
GLOMERULONEPHRITE
• GNC syndrome qui reflète la phase terminale
d'une maladie inflammatoire glomérulaire.
• La plupart des divers types de glomérulonéphrite
et de syndrome néphrotique peuvent entraîner une
glomérulonéphrite chronique.
• En général, elle n'a pas de poussée évolutive
aiguë.
• Elle peut prendre de quelques années à une
trentaine d'années pour évoluer insidieusement
vers l'insuffisance rénale chronique
GLOMERULONEPHRITE
Symptômes
• Œdème généralisé
• Hypertension
• Hématurie
• Protéinurie
• Oligurie
Syndrome néphrotique
• Le syndrome néphrotique est une maladie rénale.
• Il est défini strictement biologiquement par une
protéinurie élevée et une hypoalbuminémie.
Syndrome néphrotique
• On retrouve la triade :
-la présence d'œdèmes,
-une protéinurie significative (c'est-à-dire une perte
urinaire de protéines supérieure à 3 grammes par
jour) et
-une hypoprotidémie (baisse de la concentration de
protéines dans le sang à moins de 60 grammes par
litre, la concentration normale étant d'environ 65
g/l).
SEMIOLOGIE NEPHROLOGIQUE
• Hematurie
• Proteinurie
• Les grandes syndromes:
1.Syndrome nephrotique
2.Syndrome nephritique
3.Insuffisance renale aigue
4.Insuffisance renale chronique
Syndrome néphrotique
• Le syndrome néphrotique peut révéler des
maladies et des anomalies anatomiques très
variées, et doit toujours être exploré, souvent par
biopsie rénale
• Maladies responsables de syndrome néphrotique
– Protéinurie glomérulaire
Syndrome néphrotique
-L'ultrafiltration du sang qui va donner l'urine
primitive se fait dans l'unité fonctionnelle
élémentaire du rein : le glomérule.
Par un mécanisme physique (pression
hydrostatique, pression oncotique) et biologique
(sélectivité de la membrane glomérulaire aux
composants sanguins), le plasma est filtré à
travers la membrane basale glomérulaire (MBG)
Syndrome néphrotique
et les prolongements podocytaires qui la tapissent
pour former l'urine primitive, laquelle sera ensuite
successivement modifiée par les différentes
structures rénales pour donner l'urine définitive.
• Le syndrome néphrotique est dû à une anomalie
anatomique ou fonctionnelle de la membrane
basale glomérulaire, qui est normalement
imperméable aux protéines à partir d'un certain
poids moléculaire (60000 Daltons, ou 60 kDa)
Syndrome néphrotique
• la perte de cette sélectivité entraine le passage de
protéines dans les urines (qui apparaît lorsque les
capacités physiologiques de réabsorption tubulaire
des protéines sont dépassées), et donc la
protéinurie et l'hypoprotidémie (malgré une
synthèse accrue de protéines par le foie).
Syndrome néphrotique
Il existe schématiquement deux grands tableaux
d'anomalies :
• les anomalies fonctionnelles, liées à la perte des
charges négatives de la MBG, responsable des
syndromes néphrotiques idiopathiques.
• les anomalies anatomiques, qui témoignent
souvent de maladies sévères sous-jacentes
Syndrome néphrotique
• Un examen simple permet de différencier ces deux
tableaux : l'évaluation de la sélectivité de la
protéinurie.
• Une protéinurie composée à plus de 85%
d'albumine (principale protéine plasmatique) est
dite sélective, et relève des anomalies
fonctionnelles le plus souvent.
• Au contraire, une protéinurie non fonctionnelle
témoigne le plus souvent d'anomalies anatomiques
sévères ne touchant pas que la membrane basale
glomérulaire.
Syndrome néphrotique
• Le diagnostic est biologique :Dépiste la protéinurie
• On réalise ensuite un dosage quantitatif sur 24h :
protéinurie >3g/24h
• Eléctrophorèse des protéines sériques. Recherche
sélectivité de la protéinurie
• Analyse du culot urinaire.
Syndrome néphrotique
• On recherche une hématurie associée,qui
définit alors un syndrome néphrotique
impur a laquelle s'ajoute habituellement :
• Hypercoagulabilité
• Hypertriglycéridémie
• Hypercholestérolémie
Syndrome néphrotique
Le syndrome néphrotique est dit:
• pur
• ou impur s'il est associé à une hypertension
artérielle, et/ou une insuffisance rénale, et/ou une
hématurie
Syndrome néphrotique
Maladies responsables de syndrome néphrotique
• Amylose : par dépôt de protéines amyloïdes
anormales dans les glomérules.
• Néphropathie diabétique : par altération des
capillaires liée à l'hyperglycémie chronique (trop
de sucre dans le sang entraîne la glycation de
nombreuses protéines, dont certaines fragilisent
les parois des capillaires sanguins, en particulier
des reins et de la rétine).
Syndrome néphrotique
• Lupus érythémateux disséminé
• Purpura rhumatoïde : la cause est encore
mal connue, probablement par dépôt de
complexes immuns
• Glomérulonéphrite extra-membraneuse :
par dépôt d'immunoglobulines G et de
fractions du complément sérique à la face
externe de la membrane basale
glomérulaire
L’approche clinique en urologie
• Il doit être méthodique et comprend un
interrogatoire, un examen physique du
patient et des urines.
• Au terme de ce recueil d’informations, le
médecin fait une synthèse des éléments qu’il
complètera éventuellement par des examens
complémentaires (ou para-cliniques)
Examens complémentaires
• un examen cytobactériologique des urines
(“stérilité” des urines)
• un dosage de la créatininémie (fonction
rénale)
• une échographie (analyse morphologique
des reins et de la vessie)
• et/ou une urographie intraveineuse (analyse
morphologique et dynamique de l’appareil
urinaire).
a. L’interrogatoire
Il comporte deux phases:
1.L’écoute du patient qui exprime avec ses
mots son “motif de consultation”.
Ces signes révélateurs sont importants à
noter, car ils guident le médecin tout au long
de sa démarche diagnostique.
C’est sur leur disparition que le malade jugera
son médecin.
a. L’interrogatoire
2.L’interrogatoire du patient proprement dit,
L’absence d’un signe est aussi importante que sa
présence d’où la nécessité de réaliser un
interrogatoire méthodique et impartial sans a
priori diagnostique qui risquerait d’induire en
erreur.
Ces données sont toutefois subjectives.
a. L’interrogatoire
Cet interrogatoire orienté recherche
• une douleur,
• une modification des urines émises
(modification quantitative ou qualitative),
• des troubles de la miction,
• une incontinence,
• un écoulement urétral,
• des troubles génito-sexuels
b. L’examen des urines :
c. L’examen Physique :
La défaillance rénale
Les éléments clés sont les antécédents
suivants
• • hypertension
• • maladie cardiaque athérosclérotique
• • diabète
• • symptômes urinaires (hématurie,
fréquence,
La défaillance rénale
• La première étape consiste à obtenir les
résultats antérieurs de la créatinine, s’ils
sont disponibles,
car ils sont très utiles pour déterminer s’il
s’agit
d’une défaillance rénale aiguë ou chronique.
Par exemple, si sa créatinine était à 149
mmol/L il y a un an, votre patient a
probablement une
La défaillance rénale
défaillance rénale chronique qui progresse
lentement.
S’il n’y a pas de résultats antérieurs
disponibles,
il faut refaire le test pour s’assurer que le
résultat est précis et établir si le niveau est
stable ou s’il augmente.
La défaillance rénale
Ensuite, il est important de quantifier le degré
de
défaillance rénale en évaluant le taux de
filtration
glomérulaire.
Les taux de créatinine peuvent parfois être
trompeurs, particulièrement chez les patients
avec peu de masse musculaire ou chez les
personnes très âgées.
Il est recommandé de déterminer la clairance
de créatinine.
La défaillance rénale
• L’analyse d’urine est d’une importance
capitale, car elle peut démontrer
• une hématurie, ou
• une pyurie ou encore
• une protéinurie
La défaillance rénale
• L’échographie rénale est un des tests de
base les plus utiles pour évaluer la
défaillance rénale, surtout pour identifier une
obstruction que l’on peut corriger.
• Elle pourra aussi permettre de découvrir des
reins atrophiques,ce qui indiquerait une
défaillance rénale chronique.
La défaillance rénale
• La radiographie simple de l’abdomen est
utile pour la recherche de calculs.
• l’échographie,aussi
• la pyélographie demeure le test de premier
choix pour détecter la nécrose papillaire
rénale ou les reins spongieux.
• La tomodensitométrie axiale,
• La résonance magnétique est utilisée pour
rechercher la sténose des artères rénales,
alors que l’artériographie est plus utile pour
la thrombose artérielle.
La défaillance rénale
Enfin, lorsque les tests mentionnés ci-dessus
n’auront révélé aucun résultat probant, le
néphrologue pourra recommander une
• biopsie rénale
afin d’établir un diagnostic.
IRA
Acumulation des dechets
azotes(uree,creatinine),
hiperkaliemie,acidose,qui determine une
degradation rapide des fonctions excretrices
des reins.
1.pre-renale (fonctionnelle)-choc
2.Post-renale(obstructive)
3.Organique –
tubulaire/interstitielle/glomerulaire/vasculaire
IRA
• Oligurie<500 ml
• Hyperhydratation
• Uree, creatinine augmente
• Acidose
IRC
• Diminution du debit de filtraion glomerulaire
• 5 stades
• Signes fonctionnels tres tardives
• HTA
• Oedemes
• Anemie
IRC
• Hyperkaliemie
• Acidose
• Anemie normochromes normocytaire
• Hypocalcemie
• Hyperphosphoremie