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Les Psychotropes
1ère partie
Dr. Thomas Tritz
28/10/2013
Qu’est ce qu’un médicament psychotrope ?
Agit sur les mécanismes neurobiologiques du
cerveau afin d’améliorer les troubles ou
dysfonctionnement de l’activité psychique.
Neuromédiateurs
(Dopamine,
Sérotonine,
Noradrénaline, Acétylcholine, GABA, Glutamate,….)
interviennent dans le fonctionnement normal des
neurones mais peuvent aussi lorsqu’ils sont en
quantité anormalement haute ou basse =
pathologie
Les psychotropes
neuromédiateurs
modulent
les
effets
des
Comment agissent les psychotropes ?
Suivant leurs propriétés se fixent aux niveau des récepteurs
neuronaux et entraînent des modifications biochimiques
dans le but d’améliorer la neurotransmission.
Tous les médicaments en particulier les neuroleptiques
n’agissent pas sur les mêmes récepteurs ce qui explique la
variabilité des réponses à ces médicaments.
Ils ont soit des propriétés sédatives soit au contraire des
propriétés stimulantes.
Psychoanaleptiques
=
Psychostimulant
Antidépresseurs
Hypnotiques
Amphétamines
Anxiolytiques
Café
Neuroleptiques
Khat
Régulateurs de l’humeur
Hallucinogènes
Morphines
Chanvre
Alcool
Psychodysleptiques
=
Modulateur du SNC
Psycholeptiques
=
Dépresseur du
SNC
Sommaire
1ère partie (28/10/13)
Les
Neuroleptiques
Les régulateurs de l’humeur
2ème partie (31/10/13)
Les
anxiolytiques
Les hypnotiques
Les antidépresseurs
Un peu d’histoire…
Traitement de la « folie » dès l’antiquité
Grec:
« Théorie humorale », pas de différence
entre maladies du corps et de l’esprit
Romain: « Théorie des tempéraments », alliénés
inoffensifs restent en famille, les dangeureux sont
détenus
Hébreux: conception monothéiste de la religion,
maladies = punitions, musicothérapie
Arabes: transmission des connaissances des grecs,
description des pathologies et recherche des
causes.
Un peu d’histoire…
Au Moyen Age….
Un peu d’histoire…
XVIIème-XVIIIème: théorie de l’enfermement
Abandon
de la démonologie à la Renaissance
1656: Création de l’Hôpital Général de Paris
1701: 4646 femmes enfermées à la Salpêtrière
XIXème: Le tournant
du traitement moral psychothérapie
Abandon des remèdes traditionnels: saignées, purges
1895: invention de la psychanalyse (Freud, Lacan)
Invention
XXème: Découverte de nouveaux traitements
1917:
ttt de la paralysie générale / malariathérapie
1932: ttt de choc par comas insulinique
1938: électrochoc
1952: découverte du premier neuroleptique
Il existe des recommandations (France et International)
concernant les stratégies thérapeutiques médicamenteuses
des différentes pathologies psychiques (schizophrénie, trouble
bipolaire, dépression, trouble anxieux...)
Pourtant de grandes diversités dans les traitements prescrits
au patient (pas beaucoup de consensus).
Le médicament
thérapeutiques.
D’autres moyens thérapeutiques existent (psychothérapie,
accompagnement social).
Prise en charge globale du patient, individualisé en fonction
de son passé, ses symptômes, son entourage…
psychotrope
est
une
des
réponses
Les Neuroleptiques
Les neuroleptiques sont des médicaments utilisés essentiellement
dans le traitement des psychoses.
1952 découverte en France de la chlorpromazine (Largactil®) 1ère
molécule à effet neuroleptique.
Schizophrénie
(symptômes positifs + (hallucinations, délire) et symptômes négatifs
- (repli sur soi, appauvrissement des relations socio-professionnelles, tendance à
l'isolement)
Médicament symptomatiques, ils traitent les symptômes
psychotiques mais ont peu d’action sur le « noyau » de la maladie.
Dans la plupart des cas ils permettent d’améliorer l’état
psychique et facilite l’adaptation sociale des patients.
Définition (Delay et Denicker)
Indifférence
affective
Diminution de l’agressivité et de l’agitation
Diminution ou disparition de la psychose
Effets neurologiques et neurovégétatifs
Plusieurs classifications existent:
Structure
chimique, propriétés thérapeutiques, …
On distingue:
NL typiques ou de 1ère génération
Les NL atypiques ou antipsychotiques
Les
Hypothèse dopaminergique de la schizophrénie
Elle repose sur les arguments suivants:
la
mise en évidence des propriétés antagonistes des récepteurs
dopaminergiques de la chlorpromazine (Carlsson et Lindqvist,
1963; Seeman,1976)
l'existence d'une relation entre l'efficacité antipsychotique des NL
et leur affinité pour les récepteurs D2
l'observation (Connell, 1958) d'états délirants aigus après
administration d'amphétamine (qui accroît la libération de
dopamine et de Nad)
Hyperdopaminergie sous-corticale (hallucinations, délire) et
diminution du tonus dopaminergique frontal (perte de la motivation,
troubles exécutifs)
Mécanisme d’action commun
Blocage
des récepteurs dopaminergiques postsynaptiques D2.
Blocage voie méso-limbique: contrôle des symptômes
positifs = effet anti-productif
Blocage voie nigro-striée: syndrome extra-pyramidale
Blocage voie méso-corticale: production de symptômes
négatifs de la schizophrénie, tb cognitifs
Blocage voie tubéro-infundibulaire: ↑ prolactine
Galactorrhée, gynécomastie
Blocage centre du vomissement: effet anti-vomitif
Action sur les 4 voies dopaminergiques du cerveau
Effets indésirables
Effet recherché
Gg° de la base/striatum
Cortex cérébral
Noyau accumbens
Hypophyse
Hypothalamus
Tronc cérébral
Effets indésirables
Effets indésirables
Autres actions communes
Anti-histaminique: effet sédatif, prise de poids
Anti-α1
adrénergique: hypotension orthostatique
Anti-cholinergique: syndrome atropinique
Anti-sérotoninergique: prise de poids et stimulation appétit
EFFETS INDESIRABLES
En + chez les antipsychotiques (2ème génération)
Antagoniste
déficitaire
des récepteurs 5HT2A: Action anti-
Classification des NL selon leur structure chimique
NL de première génération:
Efficaces sur symptômes +, beaucoup moins sur les -
phénothiazines (NOZINAN ®, TERCIAN ®, LARGACTIL ®)
thioxanthènes (CLOPIXOL ®)
butyrophénones (HALDOL ®)
benzamides (DOGMATIL ®)
NL de seconde génération:
Efficaces sur Symptômes + / - et sont mieux tolérés que les NLPG sur les EI neurologiques
dibenzodiazépines (LEPONEX ®, ZYPREXA ®)
benzisoxazoles (RISPERDAL ®)
quinolinones (ABILIFY ®)
Action pharmacologique des neuroleptiques
NL de première génération (NLPG):
Efficaces sur symptômes +, beaucoup moins sur les
Anti hallucinatoire: ↓ hallucinations auditives, visuelles, sensitives…
Anti délirante: atténuent ou font disparaître les idées délirantes.
Sédatives: apaisent et diminuent l’angoisse, l’agitation ou l’agressivité qui
accompagnent les précédents symptômes.
Désinhibitrice: améliorent le contact du patient avec la réalité.
NL de seconde génération (NLSG):
Efficaces sur symptômes + et
Aussi efficace que les NLPG sur les signes + (délire, hallucination,
excitation) et semblent un peu plus efficaces sur les signes – (ralentissement,
retrait affectif), la désorganisation et les troubles cognitifs (mémoire,
concentration…).
Moins d’effets indésirables neurologiques sévères que les NLPG (cela ne
veut pas dire qu’ils n’ont pas d’effets indésirables).
Clozapine (Leponex®) pour les schizoprénies résistantes à tous les autres
traitements.
Classification des NL selon leur type d’action
les neuroleptiques sédatifs
les neuroleptiques incisifs
les neuroleptiques atypiques
les neuroleptiques à action prolongé
Les différents neuroleptiques
les neuroleptiques sédatifs
les neuroleptiques incisifs
Ils agissent sur l’angoisse,
l’agitation psychomotrice et sur
les troubles du Sommeil.
Ils agissent sur les symptômes
psychotiques comme les idées
délirantes ou les hallucinations
THERALENE®
NOZINAN®
LOXAPAC ®
HALDOL®
CLOXIPOL®
TERCIAN®
+
NL 2ème génération
Les différents neuroleptiques
les neuroleptiques
atypiques (2ème génération)
Il s’agit des neuroleptiques les plus
récents
RISPERDAL ®
ZYPREXA ®
ABILIFY ®
SOLIAN ®
LEPONEX ®
les neuroleptiques à
action prolongée
Comme le nom l’indique, ce sont
Des neuroleptiques dont la demi-vie
est plus longue
HALDOL DECANOAS®
RISPERDAL CONSTA ®
CLOPIXOL AP ®
ZYPADHERA ®
Le délai d’action des neuroleptiques
La réponse au traitement neuroleptique apparaît en 2 à 6
semaines.
Une réponse insuffisante après 6 semaines impose une
modification de posologie ou un changement de
molécule.
Un neuroleptique d’action prolongée peut prendre le
relais d’une forme orale, suivant l’équivalence de la dose
orale, mais il est parfois utile de ré-évaluer la posologie du
neuroleptique d’action prolongée après la 3ème ou 4ème
injection en fonction des effets ressentis par le patient.
Quelles formes galénique ?
La forme orale: cp, solution buvable ou cp
orodispersible. Elle est à prendre une à plusieurs fois
par jour selon la prescription médicale. Cette forme
nécessite une attention quotidienne et une bonne
implication du patient et de son entourage
La forme injectable (2 présentations)
immédiat: en cas d’urgence (agitation, agressivité)
avant de prendre le relais par une forme orale
Effet prolongé: dit « NL à Action Prolongée (NAP) dont
l’action se maintient plusieurs semaines.
Principal avantage: meilleure observance pour le patient et
prévention des rechutes.
Haldol decanoas®, Modecate®, Clopixol AP® / ASP®,
Risperdal Consta LP®, Piportil L4®
Effet
Les solutions buvables de NL
INTERET
Améliore
l’observance du patient hospitalisé
INCONVENIENTS
Précision
des doses (Ne pas mélanger les pipettes!!!)
Interactions physico-chimiques Ne pas mélanger:
Loxapac®, Tercian® avec d’autres solutions buvables
Loxapac® a mélanger avec du sirop de citron….
Goût…..
Principaux effets indésirables
NLPG
Effets neurologiques
Hyperprolactinémie
Prise de poids
Abaissement du seuil
épileptogène
Allongement du QT
NLSG
Prise de poids (LEPONEX ®, ZYPREXA ®)
Diabète et dyslipidémie (LEPONEX ®,
ZYPREXA ®)
Allongement du QT
Hyperprolactinémie (RISPERDAL ®)
Abaissement du seuil épileptogène
Agranulocytose (LEPONEX ®)
Allongement du QT
Risque multiplié en cas d’association de
médicaments pouvant entraîné un allongement
du QT
Prévention:
Eviter
si possible d’utiliser de fortes posologies
Eviter si possible les associations de plusieurs NL
Surveillance ECG
Utilisation des neuroleptiques atypiques (effet –
fréquent)
Principaux effets indésirables
Les effets neurologiques extrapyramidaux
syndrome parkinsonien
dyskinésies aiguës ou tardives
syndrome hyperkinétique
Les effets cardio-vasculaires
hypotension orthostatique, tachycardie,
allongement du QT (ECG, risque mort
subite)
Les effets endocriniens
Hyperprolactinémie, galactorrhées,
aménorrhées, impuissance, prise de poids,
diabète
Les effets cutanés (allergies)
Le syndrome malin
Il s’agit d’une urgence
vitale qui se caractérise
par une hyperthermie, des
sueurs, une polypnée,
pâleur et des troubles de
la conscience pouvant
aller jusqu’au coma
Les effets
anticholinergiques
sécheresse buccale,
troubles visuels, troubles
urinaires, constipation
Les effets psychiques
Indifférence, passivité,
états confusionnels
Principaux effets neurologiques des NL
Dyskinésies aiguës ou tardives
Elles se manifestent par un tableau de contracture musculaire
affectant le plus souvent l’extrémité céphalique (sous la forme
d’un trismus, d’une protrusion de la langue, d’un
blépharospasme…), mais parfois d’autres parties du corps.
Syndrome parkinsonien
Hypertonie, tremblements, syndrome akinétique (rareté et lenteur
des mouvements)
Syndrome hyperkinétique
Impatiences, akathisie (impossibilité de rester assis), tasikinésie
(impossibilité de rester en place)
Soins infirmiers et surveillance des NL
Les effets neurologiques extrapyramidaux
surveiller l’apparition de mouvements répétitifs
prévenir le médecin pour une modification ou un arrêt du traitement
traitement
correcteur antiparkinsonien (Parkinane®, Artane®,
Lepticur®, Akineton retard ®)
Le syndrome malin
suspendre le traitement dès l’apparition des signes annonciateurs et alerter le
médecin
assurer la sécurité du patient en surveillant particulièrement son état de
conscience, son pouls, sa tension, sa température
effectuer les gestes d’urgence si besoin et mettre le chariot d’urgence à
proximité
découvrir la personne en cas d’hyperthermie
Soins infirmiers et surveillance des NL (suite)
Les effets cardio-vasculaires
prendre le pouls et la tension debout/assis pour surveiller d’éventuelles
hypotension orthostatique tous les jours
apprendre à la personne à passer de la position couchée en position debout en
deux temps en restant assis quelques minutes au bord du lit. Préconiser de ne pas
se pencher brutalement en avant.
Traitement correcteur (ex: Gutron®)
Les effets anticholinergiques
conseiller de boire beaucoup pour éviter la sécheresse buccale
insister sur la nécessité de maintenir une bonne hygiène buccale
Traitement correcteur sécheresse (Sulfarlem® 3 à 6cp/j)
conseiller un suivi oculaire (larmes artificielles si besoin)
prévenir l’état de constipation (mesures diététiques régime alimentaire fibres,
laxatifs: Forlax®, Duphalac®, Normacol®, Lansoyl®)
Soins infirmiers et surveillance des NL (suite)
Les effets endocriniens
faire verbaliser la personne au sujet de sa sexualité si elle le désire.
surveiller la courbe de poids ( 1 fois par semaine ) BMI
NB: Attention les NL sont généralement contre indiqués chez la femme
enceinte (test de grossesse)
Traitements correcteurs des effets indésirables
Les effets indésirables doivent consignés régulièrement par le
patient et/ou l’équipe soignante, et évoqués lors de la
consultation médicale ou ils devront être éventuellement
corrigés pour ne pas entraver la qualité de vie du patient et
une bonne observance du traitement.
On appelle « correcteurs » des médicaments qui sont utilisés
pour corriger certains effets iatrogènes (indésirables)
induits principalement par la prise des neuroleptiques.
Correcteurs:
Des effets neurologiques
De l’hypotension orthostatique
De la constipation
De la sécheresse buccale et oculaire
Hypersalivation
Instauration du traitement par NL
Examen clinique préalable : examen neurologique (signes
neurologiques mineurs).
Biologie préalable: NFS, créatinine, bilan hépatique, glycémie,
ionogramme sanguin, triglycérides et cholestérol, test de
grossesse.
ECG, EEG avant le traitement et ECG sous traitement.
Surveillance clinique : température, tension artérielle, transit
intestinal, mouvements anormaux, poids et BMI.
Les thymorégulateurs
Normothymiques ou thymorégulateurs
Agissent sur les dérèglements de l’humeur
Trouble bipolaire = alternance d’épisodes
maniaques et dépressifs
Épisodes maniaques = euphorie et débordements
d’énergie pendant quelques semaines
Traitement de référence = Sels de lithium (faible
marge thérapeutique)
Classification
Lithium
Carbamazépine
Acide
valproïque
Lithium
Indications
Prévention des rechutes des troubles bipolaires
Traitement
curatif des accès maniaques
Traitement
curatif des accès dépressifs chez les patients avec troubles
bipolaires
Effets indésirables
Neuropsychiques : tremblement digital, troubles mnésiques, baisse de
libido
Endocriniens :
Cutanés
prise de poids, dysthyroïdie, polyurie-polydypsie
: chute de cheveux, acné, psoriasis
Digestifs :
goût métallique, nausées, diarrhées
Cardiaques :
tardivement, bradycardie voire myocardite
Lithium (suite)
Surdosage
Asthénie, tremblements, hypotonie musculaire
Nausées,
diarrhée, confusion mentale, ataxie
Coma
Contre-indications
Insuffisance rénale même modérée (Cl<85ml/mn)
Déplétion
hydro-sodée ou régime hyposodé
Grossesse 1er
trimestre, allaitement
Interactions
Régime hyposodé ou désodé, AINS, carbamazépine, diurétiques,
IEC, certains neuroleptiques
Lithium (suite)
Précautions d’emploi
Bilan préalable : NFS, clairance créatinine, ECG, ionogramme,
grossesse, hépatique et thyroïdien
Régularité des prises essentielle
Hospitalisation nécessaire pour l’instauration
Lithium (suite)
Spécialité
DCI
Posologie
Particularité
TERALITHE LP ®
400mg ~ 10mmol
Carbonate
de lithium
progressive,
le soir
Lithémie à jeun à 12h
= 0,8 à 1,2 mmol/l
TERALITHE ®
250mg ~ 7 mmol
Carbonate
de lithium
progressive,
2 à 3 prises/j
Lithémie à jeun à 12h
= 0,5 à 0,8 mmol/l
Suivi thérapeutique du Lithium
Si utilisation de Téralithe 250mg:
Prélèvement
12h après dernière prise, juste avant
prise suivante (le matin)
Concentration mini. efficace: 0,5 – 0,8 mEq / L
Si utilisation de Téralithe LP 400mg:
Si
Si
prlvt le matin (12h après prise du soir)
Cc° Mini. Efficace: 0,8 – 1,2 mEq / L
prlvt le soir (24h après dernière prise)
Cc° Mini. Efficace: 0,5 – 0,8 mEq / L
Equivalence de dose
Il est possible de passer de la forme à 250mg
libération immédiate à la forme 400mg à
libération prolongée et inversement
2 cp à 250mg ↔ 1,5 cp à 400mg
2,5 cp à 250mg ↔ 2 cp à 400mg
3 cp à 250mg ↔ 2 cp ou 2,5 cp à 400mg
3,5 cp à 250mg ↔ 2,5 cp à 400mg
4 cp à 250mg ↔ 3 cp à 400mg
4,5 cp à 250mg ↔ 3 cp ou 3,5 cp à 400mg
5 cp à 250mg ↔ 3,5 cp à 400mg
Carbamazépine
Indications (en dehors de l’épilepsie)
Prévention des rechutes des troubles bipolaires
Traitement de certains accès maniaques (cycles rapides et chez les sujets
résistants au lithium)
Effets indésirables
Somnolence, ataxie, vertiges
Nausées, vomissements, diarrhée
Rares et imposant l’arrêt : agranulocytose, anémie, thrombopénie,
insuffisance hépatique, réaction dermatologique sévère
Précautions d’emploi
Bilan hépatique et NFS réguliers
Prudence chez sujet âgé, adénome prostatique, insuffisance cardiaque,
hépatique ou rénale
Carbamazépine (suite)
Contre-indications
Bloc auriculo-ventriculaire
Antécédents d’hypoplasie médullaire
Antécédents de porphyrie aigue
Allaitement
Hypersensibilité à la molécule
Interactions très nombreuses par induction
IMAO non sélectifs
Contraceptifs oraux, clozapine, macrolides, alcool
Spécialité
DCI
TEGRETOL ®
Carbamazépine
Posologie
600-1200 mg
…
Particularité
Dose progressive
Acide Valproïque
Indications
Effets indésirables
Sédation, hypotonie, confusion, prise de poids …
Rares cas de thrombopénies, d’hépatites et de pancréatites
Hyperammoniémie indépendante de la dose toxicité cérébrale
Précautions d’emploi
Traitement des épisodes maniaques en cas de contre-indications ou
intolérance au lithium
NFS, plaquettes, bilan hépatique
Contre-indications
Hépatite ou antécédents d’hépatite médicamenteuse, porphyrie,
association à la méfloquine.
Acide valproïque (suite)
Interactions : Inhibiteur enzymatique CYP 3A4
Méfloquine
Alcool, carbamazépine, lamotrigine,….
Spécialité
DCI
Posologie
Particularité
DEPAMIDE ® 300mg
Valpromide 1,2-1,8 g/j
Prodrogue
DEPAKOTE ®
Cp à 250 et 500mg
Divalproate 1-2 g/j
de sodium
Acide valproïque +
valproate
Utilisation hors-AMM de Dépakine® solution buvable car facilite
l’observance des patients hospitalisés
Surveillance infirmière
Surveiller et noter
Lithémie entre 0,5 et 1 mmol/l (mEq/l)
Hyperlithémie suspectée si tremblements, soif, ataxie, confusion …
Syndrome polyuro-polydipsique s’observe au début
Conseils au patient
Prise(s) régulière(s) au(x) repas
Régime alimentaire : boire, ne pas diminuer l’apport en sel
Prise du matin après prélèvement de contrôle
Délai avant efficacité
Conduite de véhicules dangereuse