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Onco – Hématologie
Pédiatrique
LES PATHOLOGIES
EN
ONCO PEDIATRIQUE
 Qu’est
ce qu’un cancer?
Le cancer est la conséquence de la multiplication anormale et
incontrôlée de cellules issues d’une cellule rendue anormale par des
mutations successives (anomalies des gènes).
Ces anomalies des gènes à l’intérieur des cellules cancéreuses ne
signifient pas que le cancer est héréditaire. .Elles sont acquises après la
naissance et le plus souvent ne sont pas transmises par les gènes.
Le point de départ de la prolifération peut être :
- La moelle osseuse = Leucémie
- Organe ou tissu = Tumeur cancéreuse ou Tumeur maligne
Les métastases sont dues au passage des cellules cancéreuses dans le sang
et les vaisseaux lymphatiques , ce qui permet de se fixer et de se
multiplier à distance de l’organe ou du tissu d’origine.
 Quels
sont les différents types de
cancer ?

En Europe et aux Etats-Unis, les cancers les plus courants chez les
jeunes sont les leucémies, les tumeurs cérébrales et les lymphomes.

La moitié des cancers de l'enfant survient avant l'âge de 5 ans, parfois
dès la naissance. La nature des cancers varie avec l'âge.

Ils ne touchent pas les mêmes organes que l’adulte.

Ce sont des maladies rares = 1% de l’ensemble des cancers Leur
incidence annuelle est estimée à 120 cas par million d'enfants soit un
risque de survenue des 1 sur 700 enfants. Cela correspond, en France à
environ 2000 nouveaux cas par an.

Certains types de cancer se rencontrent pratiquement uniquement
dans l’enfance.
Les principaux cancers
rencontrés chez l'enfant
Type de cancer
Organe ou tissu d’origine
leucémie
Moelle osseuse et sang
lymphome
Ganglions et système
lymphatique
néphroblastome
reins
neuroblastome
Glandes surrénales et système
lymphatique
Ostéosarcome, tumeur d’ewing
os
rétinoblastome
rétine
Tumeur cérébrale
Cerveau et moelle épinière
Rhabdomyosarcome et autres
sarcomes des tissus mous
Muscles et tissus de soutien
Autres tumeurs (rares)
Ovaires, testicules, système
nerveux, thorax, abdomen
Les plus fréquentes, par incidence pour 1 million d'enfants et par ordre
décroissant, sont les suivants :
•Les hémopathies malignes :
•Les leucémies aiguës : 30
•Les lymphomes : 17
•Les tumeurs et du système nerveux
•Le neuroblastome : 8
•Le médulloblastome : 6
•Les autres tumeurs : 4
•Les néphroblastome (tumeur de Wilms) : 7
•Les sarcomes osseux et des parties molles : 6 à 7
•Le rétinoblastome : 3
UN TAUX DE GUÉRISON TRÈS ÉLEVÉ
Il est très important de se rappeler que le taux de guérison était nul il y a 50
ans et de 10 % il y a 30 ans.
Actuellement, taux de guérison, tous cancers confondus = 75 à 80 %.
On estime qu’en 2010, plus d’un adulte sur 1000 aura été guéri d’un
cancer traité dans l’enfance !
 Qu’est
ce qu’une leucémie?
La leucémie est caractérisée par :
-
une prolifération anormale et excessive de précurseurs des globules
blancs, bloqués à un stade de différenciation, qui finissent par envahir
complètement la moelle osseuse puis le sang.
- un tableau d‘insuffisance médullaire avec production insuffisante de
globules rouges (source d'anémie), de globules blancs normaux,
polynucléaires principalement, (neutropénie, source d'infections graves)
et de plaquettes (thrombopénie, source d'hémorragies provoquées ou
spontanées).
Les cellules leucémiques peuvent envahir d'autres organes : les ganglions
lymphatiques, la rate, le foie, les testicules ou le système nerveux
central.
Les leucémies sont à distinguer des lymphomes qui sont des tumeurs
dérivés des cellules lymphoïdes et qui se développent, le plus souvent, à
partir des ganglions.
 Qu’est
ce qu’une leucémie?
Les symptômes sont :






Fièvre
Asthénie
Baisse du nombre de globules blancs, à l'origine d'infections graves
à répétition, comme une angine grave, une pneumonie, une
septicémie
Baisse des plaquettes entraînant des hémorragies des gencives, des
muqueuses et des tissus sous-cutanés
Diminution du nombre de globules rouges, entraînant une anémie,
accompagnée de pâleur et de palpitation
Envahissement par les globules blancs de certains organes comme
les ganglions (présence d'adénopathies), le foie (hépatomégalie), la
rate (splénomégalie), les testicules, le système nerveux (atteinte des
paires crâniennes, paralysie faciale en premier lieu, syndrome
méningé, céphalées, troubles de conscience) ou la peau, entraînant
l'apparition de leucémides (localisations spécifiques)
 Qu’est
ce qu’un blastome?
Le blastocytome désigne une tumeur embryonnaire.
Elle ne touche QUE les enfants.
- neuroblastome ou sympathoblastome qui se développe
chez l'enfant aux dépends de cellules embryonnaires de
la crête neurale),
- rétinoblastome (seule tumeur maligne de l'oeil chez
l'enfant ),
- néphroblastome (ou tumeur de Wilms, qui survient chez
l'enfant jeune, de moins de 5 ans).
 Qu’est
ce qu’un sarcome?
Les sarcomes sont des tumeurs cancéreuses qui se développent à partir des
cellules conjonctives
Les tissus conjonctifs regroupent les tissus mous et les tissus osseux.
Les sarcomes des tissus mous

Le sarcome des tissus mous est une tumeur maligne envahissant les tissus
conjonctifs. Le nom de la tumeur dépend du tissu conjonctif envahi.

Les tissus mous relient, soutiennent et entourent les organes du corps
humain. Ils se trouvent entre la peau et les organes internes. Ils
comprennent différents tissus tels que les muscles, les tendons, les tissus
adipeux et fibreux ainsi que les structures articulaires ou le tissu nerveux.

Au début, ils occasionnent rarement des symptômes=les tissus mous sont
très élastiques et les tumeurs peuvent grossir largement avant qu'elles ne
soient senties.

Le 1er symptôme = une boule douloureuse. Au fur et à mesure que la
tumeur grossit, elle comprime des nerfs, des muscles voisins et cela
occasionne de la douleur.
Un sarcome des tissus mous avec la
"pseudo-capsule". Pseudo car des cellules
microscopiques et donc invisibles
peuvent franchir cette capsule et envahir
les tissus voisins occasionnant à terme
une récidive locale.
 Qu’est
ce qu’un sarcome?
Rhabdomyosarcome ou RMS (tissus musculaires
striés) :
C'est l'un des sarcomes des tissus mous les plus courants chez l'enfant =45 à
60 %.
Chez les jeunes, il touche 38% des enfants de moins de 5 ans, et 62% des
enfants entre 5 et 21 ans.
Il est très rare chez l'adulte.
Le RMS se développe à partir des cellules musculaires striées. Il peut donc
apparaître n'importe où dans le corps là où se trouve le tissu musculaire
strié. :

40% des RMS = la tête et le cou,

25% = l'appareil génital,

20% = les membres et le reste ailleurs.
 Qu’est
ce qu’un sarcome?
Angiosarcome :
C'est un sarcome se développant à partir des cellules endothéliales.
Il représente 1 à 2% de tous les sarcomes.
Environ 60% des angiosarcomes se développent dans la peau
(angiosarcome cutané), 25% dans les tissus mous et 8% dans le sein.
Plus rarement, on le trouve dans le foie, la rate, le coeur, les poumons,
la bouche et l'appareil gastro-intestinal .
Les angiosarcomes sont rares chez les enfants et touchent
exceptionnellement les gros vaisseaux.
 Qu’est
ce qu’un sarcome?

Ostéosarcome ou sarcome ostéogènique

cancer qui se développe dans un de ces tissus osseux = cancer primaire de
l'os.

Le plus courant des cancers osseux primaires est l'ostéosarcome. Parce
qu'il se produit durant la croissance des os, il est plus souvent trouvé chez
les enfants.

Un autre type de cancer osseux primaire est le chondrosarcome qui est
trouvé dans le cartilage. Ce cancer apparaît plus souvent chez les adultes.

Les symptômes d'un cancer osseux varient suivant la taille et la
localisation:
-
La douleur est souvent un symptôme.
-
Les tumeurs apparaissant à l'intérieur ou autour des joints osseux causent
souvent des gonflements et une sensibilité.
-
Les tumeurs peuvent aussi affaiblir l'os et occasionner des fractures.
-
la fatigue, une perte de poids et de l'anémie.
 Qu’est
ce qu’un sarcome?

Il touche majoritairement les adolescents et les jeunes adultes.

Il représente environ 5% des tumeurs de l'enfant.

Les os les plus fréquemment touchés sont les os longs des bras
(humérus) et des jambes (fémur et tibia).

Chez les enfants et les adolescents, 80 % des tumeurs surviennent
dans les os autour du genou.

L'ostéosarcome est légèrement plus fréquent chez les hommes que
chez les femmes.
Ostéosarcome du fémur
 Qu’est
ce qu’un sarcome?
Sarcome d'Ewing

Le sarcome d'Ewing peut apparaître dans les tissus mous (tumeur extraosseuse) ou dans les tissus osseux,

Une altération chromosomique, un échange de matériel génétique entre le
chromosome 11 et 22 qu'on appelle translocation. Cette recombinaison de
gènes donne un nouveau gène "fusionné".

Cette anomalie n'est pas transmise par hérédité ,on ignore quelle en est la
cause.

Sites les plus affectés : la cuisse, le bassin et le tronc du corps ; la tranche
d'âge la plus touchée se situe entre 10 et 20 ans (65%) bien que ces
pathologies puissent toucher des enfants plus jeunes (25%) ou des adultes
plus vieux (10%). Les symptômes incluent souvent la douleur, une
sensibilité, un gonflement de la zone affectée (plus spécialement lorsqu'il
s'agit des bras et des jambes). Quelquefois, la tumeur peut empêcher des
mouvements et fatiguer les os, ce qui peut conduire à des fractures.
D'autres symptômes peuvent inclure la fatigue, la fièvre, la perte de poids
et l'anémie.
La zone sombre à gauche de l'image indique une perte de
densité osseuse : le sarcome d'Ewing détruit l'os
 Qu’elles
sont les causes?

les causes sont très mal connues et personne ne sait vraiment pourquoi un
enfant développe un cancer,mode de vie, hygiène, régime alimentaire, ordinateur,
téléphone mobile, pollution,etc , ne sont pas les causes.

A ce jour, il n'y a pas de données scientifiques permettant d'incriminer
l'environnement dans la survenue d'un cancer chez l'enfant.

95% des cas n’ont pas de cause

5% des cas = HBV ( Hepatocarcinome), EBV ou paludisme (Burckitt) pour la
population africaine, HIV ( Kaposi, lymphome).

Toxiques : diethylstilbesterol

Certaines sont génétiques : inférieur à 10 % des cas, le rétinoblastome, peut être
héréditaire dans un certain nombre de cas (environ 30 %).

Chez l’adulte = liés a des mutations multiples, mais chez l’enfant l’organisme en
corrige beaucoup

Facteurs de risque de Cancer : Tabac, soleil…
 Qu’elles
sont les causes?

Certaines anomalies constitutionnelles sont associées à une fréquence
accrue de cancers ; ainsi la trisomie 21 augmente le risque de leucémie.

Le risque de survenue d'un cancer chez les autres enfants de la famille
(ses frères et sœurs), ou chez les descendants d'un enfant guéri n'est pas
plus élevé que dans l'ensemble de la population.

Le cancer n'est pas une maladie infectieuse ; il n'est donc pas
contagieux.
 Qu’elles
sont les traitements?

La chirurgie :

La chirurgie est un traitement majeur de la plupart des tumeurs.

L' ablation complète de la tumeur (exérèse) peut être facilitée par une
chimiothérapie initiale après biopsie.

Des actes chirurgicaux successifs peuvent être nécessaires lors du diagnostic, puis
pendant le traitement, voire plus tard pour corriger d'éventuels handicaps
fonctionnels ou esthétiques.

La radiothérapie

La radiothérapie est un traitement qui consiste à exposer les cellules cancéreuses
d'une tumeur à des rayons en vue de les détruire.

Est parfois nécessaire pour certaines tumeurs en vue d'assurer un meilleur
contrôle local, ou parce que la nature agressive de la tumeur indique que l'
ablation chirurgicale ne sera pas suffisante.

Les rayons en eux-mêmes ne sont pas douloureux, mais ils peuvent provoquer
des effets secondaires, parfois plusieurs semaines après la radiothérapie.

Ceux-ci dépendent de la dose de rayons délivrée, du volume irradié et de l'âge de
l'enfant.
 Qu’elles
sont les traitements?
La chimiothérapie
La chimiothérapie est un traitement utilisant des médicaments ayant pour but de
détruire les cellules cancéreuses dans l'ensemble du corps.
Il existe de nombreux médicaments de chimiothérapie, différents selon les types
de cancer et souvent associés entre eux pour augmenter l'efficacité du
traitement.
La chimiothérapie joue un rôle majeur chez l'enfant. C'est le traitement principal
des leucémies et de certains lymphomes ; c'est un traitement complémentaire
de la chirurgie ou de la radiothérapie dans les autres cancers.
Elle est administrée par voie intraveineuse, intrarachidienne (c'est-à-dire dans le
canal de la colonne vertébrale appelé canal rachidien), sous-cutanée,
intramusculaire ou orale.
Son administration par voie intraveineuse est largement facilitée par la mise en
place précoce d'un cathéter.
 Qu’elles
sont les traitements?
La chimiothérapie
La fréquence, les intervalles, les doses et la durée de délivrance des médicaments
sont déterminés dans le cadre du plan de traitement en fonction de leur efficacité
et de leur tolérance.
Les médicaments de chimiothérapie agissent sur les cellules cancéreuses, mais
également sur certaines cellules saines, ce qui peut provoquer des effets
secondaires : nausées, vomissements, perte des cheveux, fatigue…
La corticothérapie (cortisone et ses dérivés) est un traitement associé à la
chimiothérapie dans le traitement de certains cancers. Elle peut aussi servir pour
traiter ou prévenir certains effets secondaires (vomissements par exemple).
 Qu’elles
sont les traitements?
La greffe de cellules souches hématopoïetiques :

Essentiellement pour les leucémies et parfois pour certaines tumeurs, on peut
proposer un traitement avec greffe de cellules souches hématopoïétiques.

Les cellules souches hématopoïétiques sont fabriquées par la moelle osseuse et
sont à l'origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules
blancs et les plaquettes.

Les cellules souches greffées proviennent soit d'un prélèvement de moelle
osseuse (= cellules souches médullaires) ; soit d'un prélèvement dans le sang (=
cellules souches périphériques).

Les cellules souches étant en faible nombre dans le sang, on utilise quelques jours
avant le prélèvement un facteur de croissance hématopoïétique qui stimule la
moelle osseuse et fait migrer les cellules souches dans le sang.

Les cellules souches greffées peuvent également parfois venir de sang placentaire,
appelé aussi sang de cordon.

Selon la nature et l'évolution de la maladie, le médecin peut être amené à
proposer soit une allogreffe (les cellules souches hématopoïétiques proviennent
d'un donneur), soit une autogreffe (les cellules souches hématopoïétiques
proviennent alors du patient lui-même).
 Qu’elles
sont les traitements?
Les traitements symptomatiques:

Anémie : Transfusion de sang,

Thrombopénie : transfusion de plaquettes,

Neutropénie : antibiothérapie , antipyrétiques, antigongiques, facteurs de croissance
hématopôïétiques ( G-CSF, granocyte, neupogen),bains de bouche,
décontamination orale,

Nausées, vomissements : anti émétiques, anxiolytiques ( largactil,…)

Traitements pour les hypertensions, hypotensions, bradycardies, tachycardies, etc…

Corticoides
 Qu’elles

sont les traitements?
Douleur :
La douleur aiguë, post-opératoire ou provoquée par un prélèvement (prise
de sang, ponction de moelle osseuse, ponction lombaire…), peut être
limitée par l'usage d'antalgiques locaux (pommade anesthésiante, EMLA) ou
généraux, administrés par voie orale, intraveineuse ou inhalation courte
d'un gaz légèrement anesthésiant (mélange de protoxyde d'azote et
d'oxygène ,MEOPA) pour les soins douloureux.
La douleur chronique : est en général traitée par :
- des antalgiques associés à des moyens non pharmacologiques (relaxation,
hypnose, distraction…) pour tenir compte également de la souffrance
psychique et de l'éventuelle anxiété de l’ enfant qui interférent sur les
perceptions de la douleur.
- la morphine ou à un dérivé par voie orale, intraveineuse ou transcutanée
(patch), si l’ enfant a plus de 3 à 5 ans, on lui proposera d'utiliser une
pompe PCA
ROLE INFIRMIER EN
ONCO HEMATO
PEDIATRIQUE
LE TECHNIQUE
 En
cas d’anémie?

Surveillance : Respiration,( SAT, FR), pâleur, surveillance du bilan,(
NFS) , hémodynamique (TA, pouls), fatigue….

Mise en place d’O2 sur prescription

Transfusion : vérifications obligatoires ( poche, identité, carte de
groupe), test de compatibilité, prise des constantes avant, pose de la
transfusion ainsi que les surveillances de la tolérance , des
constantes et surveillance d’apparition d’effets secondaires
éventuels..Vitesse de la transfusion en fonction du poids de l’enfant
et de sa tolérance selon prescription médicale. Dossier
Transfusionnel à remplir.

Connaître les actions à mettre en œuvre en cas d’intolérance
Les enfants sont polytransfusés et après greffes peuvent avoir des
protocoles particuliers ( irradiés, phénotypés…)

 En
cas de thrombopénie?

Surveillance : signes de saignement ( gingivorragies,
hématomes,pétéchies,epistaxis….)

Transfusion : vérifications obligatoires ( poche, identité, carte de
groupe), Prise des constantes avant .pose de la transfusion ainsi que
les surveillances de la tolérance et surveillance d’apparition d’effets
secondaires éventuels..Vitesse de la transfusion en fonction du
poids de l’enfant et de sa tolérance, selon prescription
médicale.Dossier transfusionnel à remplir.

Connaître les actions à mettre en œuvre en cas d’intolérance
 En
cas de neutropénie?
Risques septiques importants.
!
Risques de septicémies bactériennes, fongiques ( aspergillose), virales ( muscites,
herpès…).

Surveillances :Température, SAT FR, comment l’enfant respire, TA, pouls, aspect
cutané,douleur…Surveillance des pansements, points de ponction de KTC, etc. =
majoration de risque induit par matériel.

Prévention : déconta digestive, BDB

Examens sur prescription :Bilan bio, prélèvements cutanés, ECBU, comptes de
germes, radio pulmonaire réguliers

Si fièvre :
-
Hémocs, perfalgan dosage selon prescription,
-
application des prescriptions d’antibiothérapies , antifongiques, antivirales,
-
Glaçage des tubulures si fièvre trop importante ou mal tolérée
-
Une infection grave peut désorganiser le schéma thérapeutique et donc avoir un
impact sur le pronostic
 Pour
les corticoides?

Surveillance importante car risques et effets secondaires importants :

Risques de rétention hydrosodée : iono sang, oedèmes, poids, TA, (NA) troubles
du pouls ( K+), régimes sans sel+/- sans sucres.

Risques de diabète : diurèse, BU

Risques d’ulcères gastro duodénaux : surv douleur gastrique, mopral,…

Action anti inflammatoire et immuno suppressive : surv des portes d’entrées
sources d’infections, T°, pouls,

Augmentation de l’appétit : surv des apports alimentaires

Sueurs nocturnes : surv du pansement de KTC,

Troubles de l’humeur : excitabilité.
En cas de douleur?
La douleur physique

Evaluation : avec échelles adaptées à l’âge de l’enfant ( EVA, ENS,échelle des
visages, DAN Douleur aigue des nouveaux nés, EDIN Echelle douleur et
inconfort des nv nés et prématurés, CHEOPS à partir de 1 an…)

Application des prescriptions médicales,
-
utilisation des antalgiques de différents palliers et surveillance des effets
secondaires,
-
Utilisation du MEOPA , de l’EMLA, prémédication médicamenteuse
(nubain,hypnovel,en IR…), xylocaine,… pour les gestes invasifs et douloureux.
-
Saccharose à 30% chez les enfants de moins de 3 mois.

Massages, bouillottes chaudes, distraction,…
 En
cas de douleur?
La douleur morale

Evaluation :surveiller tous les jours son comportement, les activités qu’il fait,
etc.

Rupture avec son environnement = risque de dépression

Application des prescriptions médicales,
-
laroxyl, en IV
-
Largactil en IV
-
Somnifères…..

psychologue

Passage des clowns, d’associations, école, internet, favoriser la présence de la
famille, éducatrice, salon des ados, hypnose,…

chambre= lieu de vie........

NE PAS FAIRE QUE PASSER POSER UNE PERFUSION=ECOUTER ET
DISCUTER,JOUER

les gestes techniques les plus fréquents?
Les soins sur VVC : Chambre implantable ou KTC
Poser pour la préservation du capital veineux et des téguments, car traitements IV
très veino toxiques. Et pour une longue durée.
Surveillance :
-
Reflux, le pansement doit être occlusif, sec et propre.
-
Pendant chimio = risque d’extravasation
- pompes volumétriques, des pousses seringues et des débits , car le débit et les
volumes de dilutions doivent être contrôlés et fiables partout en pédiatrie ; le
poids et la taille des enfants étant variables.
Pansement :
-Fait selon le protocole RIFHOP. Avec participation des parents s’ils le désirent.
-A effectuer avec une asepsie rigoureuse.
Désobstruction : avec Sérum Phy et/ urokinase selon protocole et prescription du
médecin.
Manipulation : avec une asepsie rigoureuse des robinets de rampe, voir stérile au
niveau du robinet proximal. Les lignes de perfusion sont changées selon
protocole et les tubulures tous les jours.
Protocole prélèvement sang sur V.V.C
Désobstruction de V.V.C

les gestes techniques les plus fréquents?
Les soins médicaux avec participation de l’IDE :

PL : but = étude cytologique, biochimique et bactérienne,

intrathécale : chimio a visée préventive ou curative sur les méninges,

Myélo : examen de la moelle osseuse réalisé par ponction et aspiration
permettant une étude cytologique.
L’examen du frottis permet après coloration, de donner des renseignements
quantitatifs (richesse de la moelle) et qualitatifs ( répartition des différentes
lignées rouges, granuleuses, mégacaryocytaires, lymphocytaires et présence des
autres cellules de la moelle). Cet examen fournit une description précise des
anomalies cytologiques et détecte la présence éventuelle de cellules anormales ou
extra-hématopoïetiques.

les gestes techniques les plus fréquents?
Les soins médicaux avec participation de l’IDE :
L’IDE :

Prémédication de l’enfant sur prescription et pose de l’EMLA

Sert le médecin,

Positionne l’enfant,

Met en place le MEOPA,

Rassure l’enfant, chante, raconte des histoires ou parle a l’enfant selon ce qu’il
désire…,( les parents, les clowns, …. Peuvent être présents)

. Rassure et explique le geste à l’enfant avant et aux parents quand c’est la
première fois = le bon déroulement du 1er geste dépendra les suivants.

Prendre son temps, s’adapter à l’enfant

Evaluation de la douleur après le geste.

les gestes techniques les plus fréquents?
Les soins en secteur stérile ou en secteur protégé :
A pour but d’éviter la prolifération des germes en prenant des précautions
rigoureuses pour toutes les manipulations, conditionnement…
C’est une chambre dans laquelle l’environnement et l’enfant sont dans un espace
compris à l’intérieur de lattes plastifiées et transparentes , appelé : flux laminaire.
Le plafond est composé d’un filtre qui pulse de l’air vers le sol et maintient une
pression positive ( ce qui nécessite que les portes soient fermées)

Les enfants traités dans ces secteurs ont des aplasies médullaires profondes et
risquent donc des infections, notamment digestives.

Tous les soins sont préparés sous hotte à flux laminaire de manière stérile, ainsi
que les chimio.

Tenue papier, masque, surblouse et charlotte obligatoires.

les gestes techniques les plus fréquents?
Les soins en secteur stérile ou en secteur protégé :

Régime élaborés par la diététicienne et préparés de manière stérile ( ont
le droit a des plats surgelés ou en conserve et aliments emballés
individuellement). Les régimes sont établis en fonction des traitements et
des besoins de l’enfant. (valable pour tous les secteurs).

Les vêtements des enfants sont stérilisés ( peuvent être repassés selon
procédure particulière), draps stériles changés tous les jours

Aucun parent ne reste la nuit,

Maximum 3 par jours, 2 visites sous le flux et une en blouse qui reste à
l’extérieur

Tous les jouets et tout ce qui rentre sous le flux doit être décontaminé,

Magasines, livres, repassés ou sous plastique,

Pour la toilette les cuvettes sont désinfectées et l’eau du robinet est filtrée
et chauffée au micro ondes.
L’IDE doit faire l’éducation des parents et de l’enfant mais aussi veiller au
respects des règles d’hygiène par la famille, la fratrie et l’entourage de
l’enfant.

les gestes techniques les plus fréquents?
La préparation des chimiothérapies :
Sont préparées sous hotte à flux laminaire = protéger le personnel lors de la
préparation et d’assurer une asepsie maximum des préparations.
Préparation selon fiche technique du service

les gestes techniques les plus fréquents?
La préparation des chimiothérapies :

Vérifier la prescription, si OK chimio par un médecin,

Date de péremption et dosage du/des flacons,

Faire contre signer le calcul de dose par une IDE/Puer,

Mise en route de la hotte,

Fermer la porte et les fenêtres de la pièce,

Habillage : blouse à manches longues ,coiffe, masque,

Lavage des mains FHA

Préparation du matériel,

Nettoyage du plan de travail au surfanios,

Installation du champs stérile imperméable sous la hotte,

Introduire le matériel stérile sans son emballage ou désinfecté,

Pose de gants stériles, ne plus sortir les mains de la hotte,

Fermer le champs en fin de tâches,

Si préparation en attente : mettre une étiquette au nom du patient,

les gestes techniques les plus fréquents?
La préparation des chimiothérapies :

Date et heure de préparation,

Eliminer les déchets selon la filière établie,

Nettoyer le plan de travail au surfanios,

Limiter le nombre de personnes dans le local.
LE RELATIONNEL

Hospitalisations longues = rupture dans la vie quotidienne :
-
Séparation avec la famille ( parents, fratrie),
-
vie scolaire et extra scolaire,
-
Lieu inconnu , perte des repères ( ex, le secteur stérile)
-
Il n’y a pas le même touché : les gants stériles, gestes douloureux et invasifs

Impact psychomoteur :
-
Psychologique : l’hospitalisation provoque des sentiments d’angoisse, d’abandon,
de solitude, risque de dépression. Il y a un risque d’altération de développement
psychique , et de régression.
-
Moteur : les petits n’ont pas l’environnement et l’état général (fatigue…)pour
l’éveil et la croissance. Risque de fonte musculaire. Risque de stagnation dans
l’apprentissage, de régression.

Impact sur la famille et leur rôle parental :
o
Parents choqués par la maladie, le pronostic, le devenir en pointillés…
o
Difficultés devant : importance, complexité des techniques de soins…
o
Peur de ne pas savoir faire
o
Se sentent dépossédés de leur enfant et des soins qu’ils leurs prodiguent
habituellement (câlins, soins d’hygiène…)
Accueil de l’enfant et de la famille
L’accueil de l’enfant et de ses parents à la découverte est primordiale
L’équipe s’adapte à chaque enfant et à sa famille = car chaque cas est différent.
Le nom de l’enfant est marqué sur la porte de la chambre et sur le tableau des
IDE
Pour une 1ère hospi une chambre seule est préférée.
Les parents et l’enfants sont attendus
Les parents et l’enfant sont vus en entretien par le médecin référent et une IDE
ou une cadre du service.
La cadre voit les parents et/l’enfant pour les modalités de fonctionnement du
service et les mesures d’hygiène.
Il y a beaucoup d’informations= difficile de tout retenir , les points sont repris
par le personnel si besoin
Un livret d’accueil est remis à la famille
Des vidéos et des livrets sont remis pour expliquer les soins si besoin( myelo,
PL, MEOPA)
Accueil de l’enfant et de la famille
Expliquer aux parents autant de fois que nécessaire et leur laisser verbaliser leurs
craintes, leurs difficultés sans porter de jugement, essayer d’anticiper ce qui
pourrait les aider de manière personnelle et individualisée (psychologue, groupe
de paroles, réunions des parents, association,…)
Faire un recueil de données le plus précis possible, pour que les autres équipes
connaissent les habitudes de l’enfant et le contexte familiale.
Les autres accueils sont différents en fonction du type d’hospitalisation : HDJ,
hospitalisation de semaine, … mais aussi les raisons de l’hospitalisation.
Ce sont des maladies chroniques = l’enfant apprend a nous connaître mais l’équipe
doit connaître l’enfant dans sa globalité et dans son individualité et répondre à ses
besoins de manière individuelle.
Prise en charge de l’enfant au quotidien

Accompagnement durant toute la maladie nous n’avons pas qu’un rôle
d’éducation et technique, l’équipe accompagne en fonction de l’état général, des
besoins et de l’âge de l’enfant.

En fonction de l’âge = couches, biberons, jeux , discussions, lectures, présence,

Veiller au temps de sommeil et de repos= traitements lourds et fatigants

Faire en sorte que la chambre soit un lieu de vie et non pas qu’un lieu de soins =
personnalisation, prise repères, ne pas faire que des soins …

Surveiller l’impact psychomoteur = car risque de régression important,

Expliquer à l’enfant le déroulement de la journée, les soins,

Lui permettre d’être acteur dans les soins, lui demander comment faire pour que
cela se passe mieux pour lui, et lui faire des propositions.

S’il est petit, s’adresser aux parents qui le connaissent et savent reconnaître les
signes de détresse,

PARLER VRAI,

Pour les petits les aborder de manière progressive et contenante en verbalisant
ce qui est fait comme geste et ce qu’on observe chez l’enfant : « je vais te
réinstaller , je vois bien que tu n’es pas très bien dans cette position »
Prise en charge de l’enfant au quotidien

Intégrer les parents, la fratrie dans la prise en charge ( soins d’hygiène, soins
douloureux, animations,…)

Faire appel aux intervenants disponibles, clowns, associations, éducatrice,
institutrice, psychomotricienne, kiné, psychologue….
Comment l’enfant comprend sa maladie?

La maladie angoisse l’enfant, mais tant qu’il ne comprend pas ce qu’il implique être
(gravement) malade (avant 4ans), il ne souffre pas de cette situation. Par contre de
cet âge et même avant il peut être angoissé par la projection de l’inquiétude de
ses parents, par le manque de repères dans un nouvel environnement, par la
douleur qu’entraînent les soins, par la séparation parentale qu' ’entraînent
l’hospitalisation,

La perception que l’enfant a de sa maladie évoluera avec le temps, en lien avec son
développement cognitif et intellectuel. Dès son plus jeune âge, la représentation
de la maladie se construit au cours des soins, au moyen de la communication
verbale et non verbale (qualité, chaleur des interactions, la douceur des gestes…)

Le bébé ne comprend pas qu’on le sépare de sa mère et vit cette situation
comme un rejet de sa part. Il ne sait pas comment soulager sa propre souffrance.
En grandissant, l’enfant cherche une explication ( plausible ou non, souvent
complètement imaginaire) à cette souffrance pour diminuer l’angoisse dont elle
est à l’origine. L’âge de l’enfant influence sur sa possibilité à trouver des
explications qui constituent des mécanismes de défense( déni, cauchemars,
identification au mal, détachement, refuge dans l’imaginaire…).
Comment l’enfant comprend sa maladie?

Ils ont pour but de réduire les pulsions et l’angoisse qui en résulte. Certains
enfants peuvent par exemple régresser pour retrouver un stade sécurisant. Ils se
retrouvent ainsi à une phase antérieure où ils n’étaient pas malades, imaginant
ainsi qu’en restant petits, ils sont protégés et devraient guérir.

L’enfant se questionne quant à sa responsabilité dans l’apparition de sa maladie. Il
cherche une explication, s’invente une vérité selon son histoire et son niveau de
développement. Il cherche à se rassurer à travers son comportement et ceux des
personnes qui le soignent.

L’enfant peut aussi se donner comme explication que la responsabilité de sa
maladie résulte de la toute-puissance des adultes. Il peut alors éprouver de la
déception, car les adultes, et en particulier les parents, ne sont pas tout-puissants
pour le protéger.

Il peut également imaginer qu’il s’agit d’un mauvais sort qu’on lui aurait jeté ou
d’une punition. La maladie est ainsi associée à une faute commise, ce qui fait naître
chez l’enfant un sentiment de culpabilité. Cette théorie du mauvais œil se
retrouve dans certaines cultures, et c’est alors les parents-mêmes qui donnent
cette explication à la maladie de leur enfant.
Prise en charge de la famille

Accompagnement de la FAMILLE = parents et fratrie,

La maladie peut provoquer une très grande souffrance et briser l’image de
« l’enfant imaginaire»,

Acteurs dans la prise en charge= participation au soins, aux examens, aux
décisions,…= ne pas les priver de leur rôle parental dans le quotidien ( c’est leur
donner / laisser une place, leur place).

Partenaires : dans la bonne prise en charge lors des sorties, et tout au long de
l’hospitalisation,…

L’équipe doit être disponible, « là je n’ai le temps dans l’immédiat mais je
comprends votre problème, peut on en discuter à t’elle heure?... »prise en
considération, reconnaissance de la détresse, communication) il faut se tenir à ce
qu’on dit, et pas dire plus tard et oublier.

s’adapter en fonction de la culture et des origines …

Il existe une équipe d’accompagnement religieux.
LES ENFANTS EN FIN
DE VIE
Les soins palliatifs : définition
Définition de l’OMS 1990 :
« Soins actifs et complets donnés aux malades dont l’affection ne répond plus au
traitement curatif. La lutte contre la douleur et les autres symptômes, ainsi
que la prise en considération des problèmes psychologiques, sociaux et
spirituels sont primordiaux. »
Définition Société Française d’accompagnement et de soins palliatifs 1996 :
« Soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie
grave évolutive ou terminale dont l’objectif est de soulager les douleurs
physiques ainsi que les autres symptômes, et de prendre en compte la
souffrance psychologique, sociale et spirituelle .»
Les soins palliatifs :
Prise en charge de l’enfant et de son entourage :

Selon l’âge,

Prise en compte de la maturité de l’enfant

Prise en charge des parents, de la fratrie, des grands parents,

Poursuite parfois avant son décès de projets et de vie active ( loisirs, école,
voyages…),
Les structures :

Absence de structures pédiatriques spécialisées de type USP, il existe quelques lits
identifiés dans les services de pédiatrie spécialisés

Peu de réseaux spécialisés (oncomip, la brise,..)

Collaboration avec certains réseaux pour adultes, et Equipes mobiles,

Maisons de répit ( en Angleterre, Allemagne…)
Les soins palliatifs :
Traitements :

En fonction de l’utilisation et des indications,
Les limites:

Difficultés à accepter le caractère palliatif de l’évolution chez un enfant :
Par les médecins, les soignants, la famille…

Culture des soins palliatifs non acquise par toutes les structures prenant en
charge des enfants gravement malades,

Ne pas juger le comportement des parents ( distance avec l’enfant, l’équipe, ou
l’excessivité, …)

Ne pas oublier sa place de professionnel,

Renvois à nos propres souffrances
= rôle de soutien inter équipe primordiale

Ne pas calquer des protocoles types de ce qu’il faut faire ou ne pas faire,
s’adapter à la situation présente et individuelle.
Les soins palliatifs :
Les ressources :

Soutient de la part d’associations : activités pour les enfants, …

Ouvrages pour les soignants, la famille, l’enfant afin de favoriser la communication

Psychologues, STAFFS,….
Les soins palliatifs :
LE CHOIX= HOPITAL –DOMICILE:

Questionnement fréquent,

Pas de réponse évidente mais développement des aides à la prise en charge au
domicile,

Avis des parents et désir de l’enfant exprimé ou perçu,

Anticipation médicale indispensable et encore insuffisante,

Souplesse et évolutivité de projet.
Les soins palliatifs :
La dynamique participative:

Acceptation de « l’ échec thérapeutique » et de la mort,

Condition hospitalières matérielles minimales,

Accueil des proches dans les services hospitalières,

Collaboration avec l’ensemble des professionnels des soins de support,

Organisation adaptée du travail des soignants,

Espaces des paroles,

Formation du personnel,

Liens et coopération avec les intervenants au domicile et avec la famille.