le Power point - Circonscription de Marseille 14

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Transcript le Power point - Circonscription de Marseille 14

Liaison GS/CP: comprendre en
littérature
Faire langage à partir de pattes de
mouche ( Mireille Brigaudiot).
Décembre 2010, Patricia Viles
Liaison GS/CP
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Mots clés
Travail par cycle
Projet d’école
Continuité/rupture
Charnière
Au niveau des pratiques des enseignants
Au niveau des élèves : projet commun
d’apprentissage ( projet d’école)
Transmission des outils
Explicitation des attentes
Ce que disent les programmes
Découvrir l’écrit
A la fin de l’école maternelle, l’enfant est
capable de:
Identifier les principales fonctions de l’écrit,
écouter et comprendre un texte lu par l’adulte
et connaître quelques textes du patrimoine.
A la fin du cycle 2:
Lire seul et écouter lire des textes du
patrimoine et des œuvres intégrales de la
littérature de jeunesse.
Dégager le thème d’un texte court.
Vous êtes dans le train et quelqu’un vous dit
« chouette, on va aller voir la montagne sainte
Victoire »
Que comprenez-vous?
Une deuxième personne rajoute « j’espère qu’il
n’y aura pas trop de monde »
Que comprenez-vous?
Puis une autre « l’exposition est ouverte depuis
maintenant un mois, on peut espérer que
l’attente pour entrer au musée sera moins
longue ».
Que comprenez-vous?
Comprendre le langage écrit : la
visée est la lecture autonome
Comprendere « prendre ensemble » latin pop.
Le lecteur doit être capable de construire une
représentation mentale cohérente de l’ensemble de
la situation évoquée par le texte.
Il doit aussi être capable, à l’école, de manifester
qu’il a compris ce qu’il a lu ou qu’on lui a lu. En fin de
GS, tous les enfants doivent avoir progressé dans
la compétence langagière de compréhension de
l’écrit. L’indicateur est leur capacité à dire ce qu’ils
ont compris ou à montrer qu’ils cherchent à
comprendre ce qu’ils entendent , lorsque le maître
leur lit un écrit.
Comprendre: les élèves mettent leur
casquette de « chercheurs de sens »
 Lire c’est comprendre quelque chose et comprendre c’est se
raconter après la lecture toute l’histoire dans sa tête
(Brigaudiot).
 Le consensus actuel : la compréhension s’enseigne et
s’apprend dès le plus jeune âge.
 Goigoux estime que les enseignants sous-estiment les
difficultés de compréhension des élèves, alors que la charge
cognitive est importante.
 Des apprentissages avec une dimension linguistique ,
sémantique et procédurale : connaissances encyclopédiques
(sur le monde), élargissement du lexique, connaissance du
fonctionnement de la langue, construction de procédures de
lecteur pour contrôler la compréhension.
Littérature
mise en réseau , résonance
 Organiser un parcours de lecture: ordre d’albums en réseau.
 Réseau pour structurer les références culturelles communes.
genre: conte, policier ,poésie , théâtre ,journal , abécédaire…, les
symboles ( le rêve), les archétypes.
 Réseau pour identifier des singularités : un auteur , une structure
narrative.
 Connaître des éléments littéraires comme le dialogue , la description..
 Complexité des histoires lues : pas de « je », pas d’ancrage énonciatif
sur le lieu et le moment « un jour », des temps verbaux souvent au
passé simple, des formes syntaxiques comme « dit-il », un vocabulaire
inconnu.
Construire le personnage
Un archétype comme le loup est un personnage
constitué au cours de l’histoire de la littérature
dont on peut citer les caractéristiques et les rôles.
Il se construit dans la durée, à travers une
constellation de livres, tout autant dans la
permanence que dans l’écart, la répétition que dans
la divergence.
Ses caractéristiques sont physiques, son caractère,
les accessoires et sa famille.
Un personnage vivant fait des choses, parle et pense.
On remarque: quels sont ses buts ( pour l’avenir) et
ses raisons d’agir (qui appartiennent au passé),
quels sont ses sentiments et ses émotions, quelles
sont ses connaissances et son raisonnement.
Les enjeux pédagogiques
 Entrée dans la culture littéraire.
 Découverte et reconnaissance de l’archétype.
 Accès à la compréhension par la création d’un
horizon d’attente: l’élève anticipe sur un
univers de référence et des scénarios
possibles.
 Plaisir de découvrir les variations et les
détournements qui déjouent l’attente légitime
du lecteur initié.
 Compréhension de l’intertextualité.
Album: la bergère qui mangeait ses
moutons de Nadja, école des Loisirs.
 Séance filmée dans la classe de CP de Patricia
Cefaï, école de la Corderie, novembre 2010.
HUM HUM : langage intérieur, traitement de la chaine sonore et
des images mentales .
( cf: apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle, Mireille
brigaudiot.)
 Objectif de la séance: Lire, affirmer la
compréhension globale de l’histoire et faire évoluer
le stéréotype du personnage du loup dans la culture
littéraire de l’enfant.
 Compétences:
comprendre les informations explicites d’un résumé
d’album connu des élèves , écrit par l’enseignant.
Faire des hypothèses sur les mots cachés en fonction
du contexte, en prenant des indices syntaxiques,
linguistiques et sémantiques.
Lire pour valider ou infirmer ces hypothèses.
Etablir des liens autour d’un personnage type.
Exposer son point de vue.
Difficultés/obstacles
 Le lexique:
 La syntaxe:
 Les anaphores:
 Les inférences:
 La temporalité:
 La spatialité:
 Les connaissances sur les récits de ruse
 Accepter qu’une bergère mange ses moutons,
qu’un loup soit gentil.
7 modalités d’aide
 Clarté cognitive: choix du résumé, des mots,
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annonce de l’objectif de compréhension.
Mobilisation des connaissances des élèves:
linguistiques et encyclopédiques.
Mobilisation des connaissances textuelles.
Recours aux anticipations.
Reconnaissance visuelle des mots déjà
mémorisés.
Aide au déchiffrage partiel, assemblage
phonologique.
Procédures de contrôle.
lecture
 Ce que le texte impose
 Ce que le texte autorise
 Ce que le texte interdit
 Dépasser l’opposition entre le vrai et le faux
 Raisonner sur le possible et l’impossible
 Raisonner sur le certain, le vraisemblable;
l’invraisemblable…
Format des résumés
 Le résumé est écrit en suivant le questionnement
générique sur le personnage principal.
 Qui est le personnage principal ?
 Où se situe l’histoire ?
 Quel est le problème du personnage, sa mission ?
 Que se passe-t-il d’abord, puis, ensuite ?
 Enfin, résout-il son problème ?
Les mots cachés sont les mots clés qui permettent
d’éprouver la compréhension de l’histoire par les
élèves afin d’éliminer les incertitudes.
Activités
 Avant la lecture: construire l’univers de référence ( le monde
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de l’histoire), l’horizon d’attente ( présenter le personnage,
raconter, montrer les images, résumer ( l’essentiel du
contenu)
Après la lecture: montrer les images sans parler ( langage
intérieur), lire et relire, dessiner, les élèves montrent les
images correspondant avec le moment de l’histoire lue par le
maître, faire choisir parmi plusieurs résumés, trouver la page
de l’album correspondant à ce que lit le maître.
Trouver un titre , écrire un portrait, rendre l’implicite
explicite en ajoutant des phrases, combler les trous d’un
texte remplacés par des mots clés ou des pseudo-mots.
Jouer l’histoire ,imaginer la suite de l’histoire
Création de cartes d’identité des personnages « loup »
Création de jeux de société ( mémory , dominos, lotos).
 Fabriquer un album , changer de point de vue en parlant au nom
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d’un autre personnage.
Fabriquer des décors, des maquettes, des marottes.
Venir chercher dans une boite les éléments des l’histoire ( mettre
des intrus)
Raconter individuellement l’histoire entière en s’aidant des images.
Dessiner les personnages au début puis à la fin du récit ( le dessin
est un résumé des idées).
Raconter à quelqu’un d’absent
Enregistrer les propos des élèves pour les commenter.
Proposer des rallyes lecture.
Dans le cadre d’un atelier :Des cartes de personnages « loup » à
faire deviner aux autres enfants par la description ( aspect
physique ou caractère). Création d’un document de synthèse pour
que les élèves s’approprient et réinvestissent certaines
caractéristiques des loups.
Questions magistrales
Pour que les enfants s’identifient aux personnages
 « quel est ton personnage préféré? pourquoi? »
 « quel est le personnage qui te ressemble le plus? »
 « Qu’aurais-tu ressenti à la place de tel personnage? »
A l’intrigue
• « T’es-tu déjà retrouvé dans cette situation? »
Au message
• « Qu’aurais-tu fait à la place de tel personnage ? »
En général
« est-ce que vous avez aimé l’histoire? »
« est-ce qu’il y a des choses difficiles à comprendre? »
Est-ce que vous avez eu peur? »
Réponses à des difficultés des
élèves
 Lecture magistrale préalable
 Texte aménagé: mise en relief de certains mots,
ajout d’explicite.
 Entretiens individuels dans le cadre de l’AP:
observation des illustrations, désigner les
personnages, les objets , proposer des questions
fermées ( oui/non) des questions ouvertes
( pourquoi, comment).
 Dessiner les personnages, les lieux
 Jouer la marionnette qui se trompe
Evaluation
D’après Jocelyne Giasson:
 L’évaluation doit être quantitative: comparer le
récit avec le texte.
 Et qualitative: compréhension générale, ajouts,
inférences, résumés.
 Verbalisation ,entretiens.
 Fin GS
 Socle: Fin CE1