TD ECONOMIE - Peo Il Nero

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TD ECONOMIE
Séance 3
Matteo Cavallaro
EXAMEN
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Séance 5: Révision.
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Nouvelles dates:
ASSC 1 : à fixer
 GU 1: 20/05 09-11
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Rattrapages:
Exposés: une session après l’examen, une deuxième à
fixer.
 Travaux écrits: date limite 07/06

RATTRAPAGES
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Sujets :
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Les inégalités:
Évolution.
 Politiques pour les contraster.
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Mesurer la richesse:
Limites du PIB
 Autres instruments de mesure.
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
La crise européenne:
Ses causes
 Les effets des politiques d’austérité
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J’accepterai vos propositions aussi, mais il faut
m’écrire bien avant la date limite dans ce cas-là.
LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE
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Ensemble des interventions et des instruments à
disposition de l’Etat pour gérer l’économie d’un pays.
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Théories différentes  politiques différentes.
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Structurelles: Moyen et Longue terme
Recherche
 Règles du marché du travail et des marchés financiers

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Conjoncturelles: Court terme.
Politique budgétaire
 Politique monétaire
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POLITIQUE MONÉTAIRE
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Elle est normalement utilisée pour atteindre des
objectifs intermédiaires qui influencent les objectifs
finaux:
Menée par les Banques Centrales

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Depuis le Traité de Maastricht en Europe elles doivent être
indépendante du pouvoir exécutif
Ses instruments:
Les taux directeurs (ex: le tdi auquel la BC prête aux
établissement financiers)
 L’achat/vente de titres sur les marchés monétaires
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J’achète  je fournit de la liquidité
Je vends  je retire de la liquité
Réserves obligatoires
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C’est aux BC de définir les réserves qu’une banque doit garder.
LA POLITIQUE MONÉTAIRE
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Les objectifs intermédiaires:
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La masse monétaire
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Les taux d’intérêt sur les différents marchés
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Pour le rapport entre S et I.
Le taux de change
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Pour le potentiel de dépense.
Trop fort  mauvais pour les exportations
Trop faible  mauvais pour les importations
Les objectifs finaux
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Croissance
Inflation
(Plein Emploi ?)
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Statut de la BCE
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Art. « Conformément à l'article 105, paragraphe 1, du traité, l'objectif
principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix. »
LA COURBE DE PHILLIPS
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1958
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Relation décroissante entre chômage et inflation.
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Très appréciée par les keynésiens qui y voient
l’équation manquante du modèle de Keynes.
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Relation non-linéaire: faible augmentation des prix
 forte baisse du chômage | forte baisse des prix 
faible hausse du chômage.
Très « critiquées » par les monétaristes.
LA COURBE DE PHILLIPS
TYPES DE RELATIONS
Linéaire positive
Non-linéaire négative
LA COURBE DE PHILLIPS POUR FRIEDMAN
LA CRITIQUE MONÉTARISTE
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Courbe d Phillips verticale au long terme.
Toute politique de déficit budgétaire est une politique
expansive et cela ne crée que de l’inflation.
Trop de demande  Infl monte (et donc les salaires
nominaux aussi, hausse de coûts de production)  autre
effet de la montée d’infl: D baisse jusqu’au point d’équilibre
qui est près de celui précèdent.  On revient vers le niveau
de chômage précèdent.
Seul objectif doit être la stabilité des prix (zone euro 2%).
Mais à court terme la Courbe de Phillips n’est verticale,
donc comment peut-on empêcher à la politique de
l’exploiter?
L’INDÉPENDANCE DES BANQUES
CENTRALES
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Qu’est-ce que ça signifie:
Politique: Le gouvernement ne peut pas influencer la BC à
travers des ordres ou à travers la nomination de quelqu’un.
 Economique: la BC est libre de fixer ses objectifs et elle
n’est pas obligée à financer les déficits de l’Etat.
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Raisons: exigence de crédibilité.
Indépendance du cycle politique.
 Agents rationnels : ils peuvent anticiper le risque de
changement politique.
 Les politiques monétaires sont vues comme de LT, donc
nécessité que les agents y croient!

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En France: depuis 1973 loi Pompidou-Giscard.
PAUSE
LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE
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Quel est le budget de l’état français en 2013?
Quel est le niveau des prélèvements obligatoires
sur le PIB en 2013?
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Quel a été le déficit budgétaire en 2013?
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Quelle est la valeur de la dette française en 2013?
LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE
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Données provisionnelles fournies par l’INSEE:
http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=37
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Dépenses publiques: 1 176 Mds d’euros soit 57,1% du PIB.
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Taux de prélèvements obligatoires: 45,9%
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Déficit public: - 4,3%
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Dette 1925,3 soit 93,5% du PIB (dette brute)
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Les règles européennes
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Déficit -3%
Dette publique max 60%
Nouveaux critères du Pacte budgétaire européen:
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Déficit structurel: 0,5% (1% pour les pays avec une dette au-dessous de 60%)
Principe de l’équilibre budgétaire
Obligation à résorber la dette: 1/20 par an durant 20 ans.
QUELQUES MOTS CLÈS
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Solde: différence entre recettes et dépenses.
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Positif: excédent.
Négatif: déficit.
Solde public  tient compte de toutes les administrations
publiques et est consolidé.
Solde structurel: basé sur une année de conjoncture
moyenne (facteur de productions utilisés à leur max, pas de
sous-emploi ni de suremploi).
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Ex allocations de chômage.
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Solde conjoncturel: diff. Entre budget constaté et solde
structurel.
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Solde primaire: hors intérêts versés et revenus d'actifs
reçus.
LES STABILISATEURS
AUTOMATIQUES
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Il s’agit d’instrument qui réagissent automatiquement
au changement de l’économie
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Allocation chômage:
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Récession  ↑chômage  mais alloc. Chômage  « résistance »
de la Demande qui empêche d’autres chômeurs.
Impôts progressives:
récession  je gagne moins  mais je paie moins d’impôts  j’ai
plus à consommer  effets positifs sur D
 Iboom économique  je gagne plus  je paie plus d’impôts 
moins revenu disponible inflation est contenue  (en plus) Etat
gagne plus et peut repayer sa dette.
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Effets contracyclique: ils contrastent le cycle économique
pour aller ver la « normalité ».
LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE
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Base: le multiplicateur kéynésien
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1
∆𝑌 =
∆𝐼
1 −𝑐
Idée base: toute dépense est un revenu pour quelqu’un
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Goofynomics: ‘C’est bizarre comme une descente, vue du bas, ressemble à une
montée’
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G  dépense pour l’Etat mais revenu pour la population  obj est de
stimuler la Demande
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Aussi possibles des dépenses en terme de « moins de recettes » 
coupe aux impôts.
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On peut considérer aussi des politiques fiscales qui essaient de
déplacer le poids des dépenses publiques vers les consommateurs plus
pauvres.
Comment peut-on financer ce genre de politique? nouvelles impôts ou
déficit budgétaire.
LES LIMITES DES POLITIQUES
BUDGÉTAIRES
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Inertie des dépenses: ex diff. à reformer les système
de retraites ou diff. à reverser des coupes aux impôts.
Délais: pol budgétaires sont vues par les keynésiens
comme conjoncturelles  trop de délais, nouvelle
conjoncture.
Théorie du cycle de vie/ du revenue permanent
(Modigliani/Friedman)
Les agents s’attendront une augmentation des impôts et
donc ils ne vont pas consommer plus et cela conduit à une
augmentation de l’épargne.
 S’ils le font, c’est car ils se trompent et cela ne peut se
vérifier que dans le court terme.
 Aussi dite équivalence ricardienne.

LES LIMITES DES POLITIQUES
BUDGÉTAIRES
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Effet d’éviction
Dans le cas de pol budgétaire sans pol monétaire: ↑D  mais cela
signifie aussi ↑D de monnaie  ↑ taux d’intérêt  ↓ des
investissement (sauf si l’économie est ouverte).
 Existence démontrée mais cela n’arrive pas à effacer les effets
positifs de la pol budgètaire
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Dégradation des comptes extérieurs:
↑D  ↑M  risque de déficit des comptes extérieurs.
 Economies ouvertes  importation de capitaux  appréciation du
taux de change  effets négatifs sur les exportations.
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Si à travers financement monétaire par la BC  ↑inflation
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Cela n’est pas permis par la BCE.
LA COURBE DE LAFFER
L’ENDETTEMENT
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L’Etat intervient sur les marchés des capitaux: il
« vend » sa dette.
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Pas de création de monnaie, on utilise les épargne existant.
Risque de double effet d’éviction
Quantitatif: l’épargne qu’on achète aurait peut être utilisé
par les privés pour faire des investissement.
 Effet-prix: Etat achète  ↓de fonds à prêter pour les privés 
↑taux d’intérêt ↓ Investissement

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Problème de LT: le service de la dette!
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Ex: Italie a solde primaire POSITIF depuis 1991 (sauf 2011), mais
service de la dette très élevé.
CRISE DE L’OFFRE / CRISE DE LA
DEMANDE
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Années 1930: crise de la demande
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Années 1970: crise de l’offre
LES PLANS DE RELANCE
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Page 30 doc 4, Td 3 tableau avec les plans de
relance en 2008.
USA  stimulus supérieur aux autres pays.
France et Italie: rigueur budgétaire.
Plans qui se fondent plus sur « moins de
recettes » que sur « plus de dépenses ».
Remarquez le timing aussi.
LES PLANS DE RELANCE
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Trois conditions pour que les plans de relance aient
succès.
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Timely: les mesures doivent être prises à temps, cela
n’a pas été le cas pour l’Italie et la France.
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Temporary: les mesures doivent être temporaires
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P/E tous les pays si l’on considère les impôts..
Encore une fois probl des impôts qui sont pérennisées
(perte d’effet contracyclique).
Target: les mesures doivent être ciblées.
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Il faut bien cibler les bons secteurs (risque de favoriser
sect. à faible productivité) et les bonnes classes sociales
(risque d’excès d’épargne).