Le libéralisme , l`interventionnisme

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Transcript Le libéralisme , l`interventionnisme

Le libéralisme et
l’interventionnisme
En tant qu’institution publique, l’État est amené à intervenir sur le plan
économique pour corriger ou compléter le jeu des marchés et plus
généralement, pour conduire une politique économique. Il intervient
dans l’économie dans des domaines, sous des modalités et à des degrés
divers .
La politique économique vise ainsi, d’une part à créer les conditions
d’un meilleur fonctionnement du système économique, d’autre part à
en réguler l’activité à court terme, en vue d’une croissance forte et
régulière, sans déséquilibres macro économiques tels que le chômage et
l’inflation.
Rappel : La place de l’Etat dans
la vie économique
revoir chapitre 1ère : La place de l’Etat dans
l’économie
Les degrés d’intervention de l’État
dans l’économie
L’État
Les Libéraux et les Keynésiens sont à l'origine de deux conceptions
de l'État dans l'économie
Lecture doc 1 page 198
Capitalisme libéral :
XIX e siècle : État Gendarme
Le rôle de l'État se limite à :
•La défense
La justice
La police
Un service public minimum
Lecture doc 2 page 198
Capitalisme
interventionniste :
XX e siècle : État Providence
L'État intervient dans de
nombreux domaines :
•Politique économique
Sécurité sociale
Vote de lois de nationalisations
Plusieurs approches s’opposent au sujet du degré souhaitable de
l’intervention de l’État, de la simple mise en place d’un cadre
institutionnel assurant un fonctionnement normal des marchés
(conception libérale) à l’exercice d’une régulation active de l’économie
(conception interventionniste).
Les degrés d’intervention de l’État
dans l’économie
La conception libérale
En principe, les libéraux ne reconnaissent aucune activité économique à l’État,
qui doit avoir un rôle minimal (« État minimal ») et se limiter aux fonctions
« régaliennes » (activités principales) que sont le maintien de l’ordre (la
police), la justice et la défense nationale.
L’État a aussi pour rôle de veiller au respect des règles de fonctionnement de
l’économie de marché et donc de faire respecter la concurrence (« État
gendarme »).
La conception interventionniste
L’analyse keynésienne se situe dans l’économie de marché. Elle ne correspond
ni à une volonté de toute-puissance de l’État ni à un dirigisme. Keynes a
montré que le capitalisme libéral débouchait automatiquement sur le sousemploi des facteurs de production, dont le travail. Ainsi s’explique l’existence
du chômage. Il a souligné l’impuissance, à court terme, du marché lors d’une
crise économique persistante.
Dans ces conditions, seul l’État, qui a une vision macro-économique, peut et
doit intervenir pour soutenir la demande, qui s’adresse aux entreprises, pour
lutter contre le sous-emploi.
L’État dispose d’un ensemble de moyens pour agir comme son budget (revoir
1ère), la fiscalité, les taux d’intérêt, les subventions, l’action sur les revenus…
L'État intervient dans de nombreux domaines : politique économique,
sécurité sociale, vote de lois de nationalisations
Exemples
Niveau microéconomique
Niveau macroéconomique
Justification de la réponse
La production
de l’entreprise Renault
La micro-économie étudie le
comportement des agents
économiques individuels comme
les entreprises.
Le PIB
La macro-économie étudie les données
globales de l’économie (les
agrégats) comme la production
nationale représentée par le PIB.
La consommation
d’un ménage
Un ménage est un agent économique
individuel.
La consommation
des ménages
L’agrégat « consommation des
ménages » enregistre la
consommation de tous
les ménages.
L’intervention de l’État
dans l’économie
L’État est un agent économique qui
intervient au niveau de l’économie
tout entière.
Les fonctions actuelles de l’Etat
Lecture document 6 page 92
L’affectation des ressources : les dépenses publiques financent les services publics

La redistribution : les recettes en provenance des impôts sont reversés aux
citoyens en fonction de leurs besoins.
La régulation : l’intervention de l’Etat est destinée à soutenir l’activité
économique et à favoriser le rétablissement des grands équilibres.
Les interventions de l’État sous
contrainte
La politique budgétaire et le Pacte de stabilité et de
croissance
Lecture document 8 page 201
En raison de la crise économique mondiale actuelle, le pacte de stabilité est suspendu.
Afin ne pas aggraver la crise économique, le pacte de stabilité autorise les gouvernements à ne pas
réduire les dépenses publiques pour compenser la baisse des rentrées fiscales liée, mécaniquement, au
recul de l’activité économique.
BRUXELLES. La Commission européenne accorde à quatre pays de la zone euro sur le point de faire
l'objet d'une procédure pour déficit excessif, dont la France, de longs délais pour assainir leurs
finances publiques. Elle recommande que la France, dont le déficit serait d'au moins 5,4 % du PIB en
2009, et l'Espagne (6,2 %) le ramènent sous les 3 % prévus par le pacte de stabilité d'ici à 2012-2013.
L'Irlande, avec un déficit prévu de plus de 11 % cette année, aurait jusqu'à la fin 2013. La Grèce (à
3,7 %), elle, doit viser la fin 2010. En dehors de la zone euro, le Royaume-Uni doit corriger ses
déficits d'ici à l'horizon 2013-2014.
Mars 2009
Les interventions de l’État sous
contrainte
La politique budgétaire et le Pacte de stabilité et de
croissance
Lecture document 8 page 201
La politique budgétaire de la France est, au même titre que celles des autres
pays de la zone euro, contrainte par le Pacte de stabilité et de croissance.
Ce dernier impose aux pays concernés de ne pas avoir un déficit public qui
dépasse 3 % du PIB (déficit public = déficit des administrations publiques État,
des collectivités locales et de la Sécurité sociale).
Cette règle a été instituée pour permettre la coordination des politiques
budgétaires et éviter les déficits excessifs.
Elle est actuellement suspendue pour aider les pays membres à surmonter la
crise.
Les interventions de l’État sous
contrainte
La politique de la concurrence et les tribunaux
La politique de la concurrence de la France est également contrainte. Les pays
de l’Union européenne doivent respecter un certain nombre de règles
communautaires qui se situent dans la logique du marché commun. Une
concurrence ne peut être équitable si certains pays subventionnent leurs
entreprises et d’autres pas. Dans ce cadre, les aides d’État sont soumises à
une réglementation très stricte. Un État qui souhaite accorder une aide à une
ou plusieurs entreprises doit préalablement obtenir l’accord de la Commission
européenne. Si un État ne se conforme pas à cette procédure, il pourra être
sanctionné par la juridiction compétente, à savoir la Cour de justice de
Luxembourg.
Les interventions de l’État sous
contrainte
La politique monétaire et la BCE
La politique monétaire, et donc le pouvoir de création des euros, appartient à la
Banque centrale européenne. La BCE, Banque centrale unique des 17 pays qui
ont adopté l’euro, est indépendante à l’égard du pouvoir politique. Les
gouvernements des douze États qui composent la zone euro ne peuvent pas agir
sur la politique monétaire. Ils doivent respecter le pacte de stabilité.
La politique
économique
La politique économique exprime les choix et les
modalités d’action mis en œuvre par l’Etat.
Elle a pour ambition de faire évoluer les structures et de
répondre aux problèmes de conjoncture. La conception
d’une politique économique suppose la définition
d’objectifs et la manipulation d’instruments en vue de
leur réalisation.
La politique économique
Ensemble de décisions prises par l’Etat afin d’ atteindre, à l’aide de divers
instruments, les objectifs qu’il s’est fixé.
Lecture document 14 page 203
Objectifs à long terme =
Politique structurelle
Objectifs à court terme =
Politique conjoncturelle
Politique structurelle
Politique conjoncturelle
Parmi les décisions suivantes, distinguez celles qui appartiennent à la politique
La politique conjoncturelle
La politique destructurelle
conjoncturelle
celles qui appartiennent à la politique structurelle :
correspond à la mise en
visePrivatisation
à agir d'une
sur grande
les entreprise ;
structures
dedel’économie
Création
laboratoires universitaires de recherche ; œuvre de l’action de l’Etat
pour
orienter
des taux d'intérêt
pour relancer l'activité économique
;
et Baisse
à
modifier
son
économique
Construction d'une ligne de TVG
fonctionnement
Politique conjoncturelle
Baisse des taux d'intérêt pour relancer
l'activité économique
l’activité
Politique structurelle
Privatisation d'une grande entreprise ;
Création de laboratoires universitaires de
recherche ;
Construction d'une ligne de TVG
Politique structurelle
Politique conjoncturelle
Ses objectifs :
Protection de l’environnement = Politique de l’environnement
Sécurité de l’approvisionnement en énergie = Politique énergétique
Renforcement et amélioration de l’industrie = Politique industrielle
Faire respecter la concurrence = Politique de la concurrence
Etc…..
Politique conjoncturelle
Lecture document 11 page 202
Ses objectifs :
Le plein emploi
La stabilité du niveau général des prix
La croissance économique
Ils permettent de tracer le carré magique de
Kaldor qui est une représentation graphique
permettant de visualiser la situation économique à
partir de 4 indicateurs
L’équilibre des échanges extérieurs
Le taux de chômage
Le taux d’inflation
Le taux de croissance du PIB
Le solde de la balance des transactions courantes
en % du PIB
Ces 4 objectifs sont difficiles à atteindre
EXEMPLE :
Le carré magique ci-dessous représente la situation économique, à un moment donné, de trois pays A, B et C.
Quel est parmi les trois celui dont la situation économique est la meilleure ?
C'est bien évidemment le pays C.
Les deux autres A et B connaissent une situation économique comparable à quelques variantes près.
Pour le pays A, c'est la croissance et le commerce extérieur qui sont meilleurs que pour le pays B.
Pour le pays B, c'est par contre le taux de chômage et le taux d'inflation.
EXEMPLE :
Le carré magique ci-dessous représente la situation économique, à un moment donné, de trois pays A, B et C.
Quel est parmi les trois celui dont la situation économique est la meilleure ?
C'est bien évidemment le pays C.
Les deux autres A et B connaissent une situation économique comparable à quelques variantes près.
Pour le pays A, c'est la croissance et le commerce extérieur qui sont meilleurs que pour le pays B.
Pour le pays B, c'est par contre le taux de chômage et le taux d'inflation.
EXEMPLE :
Le carré magique ci-dessous représente la situation économique, à un moment donné, de trois pays A, B et C.
Quel est parmi les trois celui dont la situation économique est la meilleure ?
C'est bien évidemment le pays C.
Les deux autres A et B connaissent une situation économique comparable à quelques variantes près.
Pour le pays A, c'est la croissance et le commerce extérieur qui sont meilleurs que pour le pays B.
Pour le pays B, c'est par contre le taux de chômage et le taux d'inflation.
EXEMPLE :
Le carré magique ci-dessous représente la situation économique, à un moment donné, de trois pays A, B et C.
Quel est parmi les trois celui dont la situation économique est la meilleure ?
C'est bien évidemment le pays C.
Les deux autres A et B connaissent une situation économique comparable à quelques variantes près.
Pour le pays A, c'est la croissance et le commerce extérieur qui sont meilleurs que pour le pays B.
Pour le pays B, c'est par contre le taux de chômage et le taux d'inflation.
Politique conjoncturelle
Observation document 15 page 203
Ses instruments :
La politique budgétaire qui influence l’activité économique par le biais du budget de l’Etat
La politique monétaire qui influence l’activité économique selon les variations du taux d’intérêts
directeur de la BCE
•
La politique budgétaire est mise en place par les pouvoirs publics pour influer
sur l’activité économique en faisant varier les recettes et les dépenses budgétaires.
Il s’agit d’utiliser le budget de l’État pour agir sur l’activité économique (revoir
cours 1ère).
Politique conjoncturelle
Observation document 15 page 203
Ses instruments :
La politique budgétaire qui influence l’activité économique par le biais du budget de l’Etat
La politique monétaire qui influence l’activité économique selon les variations du taux d’intérêts
directeur de la BCE
•
La politique monétaire est conduite par la Banque centrale européenne (cas
de la zone euro), qui intervient par la fixation d’un taux d’intérêt directeur
(revoir thème 1 terminale)
Politique conjoncturelle
Ses orientations traditionnelles :
La politique conjoncturelles de
relance
Lecture document 16 page 204
La politique de relance a pour objectifs la stimulation
de la croissance économique et la lutte contre le
chômage .
 Ses principaux moyens sont :
 le déficit budgétaire (hausse des dépenses publiques,
baisse de la pression fiscale)
 La baisse des taux d’intérêts
 Le développement des revenus des ménages
Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance
Politique
économique
Objectifs
principaux
Politique
relance
de
Justifications
Stimuler
croissance
économique
On cherche à ce que les entreprises produisent
la davantage et embauchent. Plusieurs composantes de la
demande sont favorisées : la consommation des
ménages, l’investissement des entreprises et les
dépenses publiques.
Développer
l’emploi
Le chômage constitue un problème économique et
social majeur. Il s’agit donc de s’efforcer de le réduire.
Politique
budgétaire
Elle consiste à utiliser le budget de l’État pour stimuler
l’activité économique. Un des moyens à la disposition
des pouvoirs publics est d’augmenter les dépenses
publiques en pratiquant, par exemple, un déficit
budgétaire.
Politique monétaire
Elle consiste pour les autorités monétaires à fixer un
niveau de taux d’intérêt adapté pour relancer
l’investissement des entreprises et les crédits des
ménages, et donc leur demande, qui ont pour but de
stimuler l’activité économique et d’entraîner la création
d’emploi.
Instruments utilisés
Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance
Politique
économique
Objectifs
principaux
Politique
relance
de
Justifications
Stimuler
croissance
économique
On cherche à ce que les entreprises produisent
la davantage et embauchent. Plusieurs composantes de la
demande sont favorisées : la consommation des
ménages, l’investissement des entreprises et les
dépenses publiques.
Développer
l’emploi
Le chômage constitue un problème économique et
social majeur. Il s’agit donc de s’efforcer de le réduire.
Politique
budgétaire
Elle consiste à utiliser le budget de l’État pour stimuler
l’activité économique. Un des moyens à la disposition
des pouvoirs publics est d’augmenter les dépenses
publiques en pratiquant, par exemple, un déficit
budgétaire.
Politique monétaire
Elle consiste pour les autorités monétaires à fixer un
niveau de taux d’intérêt adapté pour relancer
l’investissement des entreprises et les crédits des
ménages, et donc leur demande, qui ont pour but de
stimuler l’activité économique et d’entraîner la création
d’emploi.
Instruments utilisés
Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance
Politique
économique
Objectifs
principaux
Politique
relance
de
Justifications
Stimuler
croissance
économique
On cherche à ce que les entreprises produisent
la davantage et embauchent. Plusieurs composantes de la
demande sont favorisées : la consommation des
ménages, l’investissement des entreprises et les
dépenses publiques.
Développer
l’emploi
Le chômage constitue un problème économique et
social majeur. Il s’agit donc de s’efforcer de le réduire.
Politique
budgétaire
Elle consiste à utiliser le budget de l’État pour stimuler
l’activité économique. Un des moyens à la disposition
des pouvoirs publics est d’augmenter les dépenses
publiques en pratiquant, par exemple, un déficit
budgétaire.
Politique monétaire
Elle consiste pour les autorités monétaires à fixer un
niveau de taux d’intérêt adapté pour relancer
l’investissement des entreprises et les crédits des
ménages, et donc leur demande, qui ont pour but de
stimuler l’activité économique et d’entraîner la création
d’emploi.
Instruments utilisés
Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance
Politique
économique
Objectifs
principaux
Politique
relance
de
Justifications
Stimuler
croissance
économique
On cherche à ce que les entreprises produisent
la davantage et embauchent. Plusieurs composantes de la
demande sont favorisées : la consommation des
ménages, l’investissement des entreprises et les
dépenses publiques.
Développer
l’emploi
Le chômage constitue un problème économique et
social majeur. Il s’agit donc de s’efforcer de le réduire.
Politique
budgétaire
Elle consiste à utiliser le budget de l’État pour stimuler
l’activité économique. Un des moyens à la disposition
des pouvoirs publics est d’augmenter les dépenses
publiques en pratiquant, par exemple, un déficit
budgétaire.
Politique monétaire
Elle consiste pour les autorités monétaires à fixer un
niveau de taux d’intérêt adapté pour relancer
l’investissement des entreprises et les crédits des
ménages, et donc leur demande, qui ont pour but de
stimuler l’activité économique et d’entraîner la création
d’emploi.
Instruments utilisés
Essayons de comprendre le choix d’une politique de relance
Politique
économique
Objectifs
principaux
Politique
relance
de
Justifications
Stimuler
croissance
économique
On cherche à ce que les entreprises produisent
la davantage et embauchent. Plusieurs composantes de la
demande sont favorisées : la consommation des
ménages, l’investissement des entreprises et les
dépenses publiques.
Développer
l’emploi
Le chômage constitue un problème économique et
social majeur. Il s’agit donc de s’efforcer de le réduire.
Politique
budgétaire
Elle consiste à utiliser le budget de l’État pour stimuler
l’activité économique. Un des moyens à la disposition
des pouvoirs publics est d’augmenter les dépenses
publiques en pratiquant, par exemple, un déficit
budgétaire.
Politique monétaire
Elle consiste pour les autorités monétaires à fixer un
niveau de taux d’intérêt adapté pour relancer
l’investissement des entreprises et les crédits des
ménages, et donc leur demande, qui ont pour but de
stimuler l’activité économique et d’entraîner la création
d’emploi.
Instruments utilisés
Politique conjoncturelle
Ses orientations traditionnelles :
Lecture document 15 page 204
La politique conjoncturelle de
rigueur
La politique de rigueur privilégie la lutte contre la hausse du niveau
général des prix (l’inflation).



Elle utilise principalement :
L’équilibre budgétaire voir l’équilibre en limitant les dépenses
publiques et ou une hausse de la pression fiscale.
La hausse des taux d’intérêts pour limiter la création monétaire
■ Essayons
de comprendre le choix d’une politique de rigueur
Politique économique
Objectif principal
Politique de rigueur
Justifications
Assurer la stabilité des prix
C’est une politique économique destinée
à freiner la croissance de la demande
afin de réduire la hausse des prix et de
supprimer (ou de diminuer) le déficit de
la balance des transactions courantes.
Politique monétaire
En menant une politique monétaire
restrictive, le Banque centrale augmente
les taux d’intérêt, ce qui a pour
conséquences de modérer la demande de
crédit et la création monétaire.
La demande se trouve moins forte et
les tendances à la hausse des prix
disparaissent.
Politique budgétaire
L’État réduit les dépenses publiques
et/ou augmente les impôts, ce qui a pour
conséquence de réduire la demande et
donc la hausse des prix. Il lutte de cette
façon contre l’inflation par la demande.
Instruments utilisés
■ Essayons
de comprendre le choix d’une politique de rigueur
Politique économique
Objectif principal
Politique de rigueur
Justifications
Assurer la stabilité des prix
C’est une politique économique destinée
à freiner la croissance de la demande
afin de réduire la hausse des prix et de
supprimer (ou de diminuer) le déficit de
la balance des transactions courantes.
Politique monétaire
En menant une politique monétaire
restrictive, le Banque centrale augmente
les taux d’intérêt, ce qui a pour
conséquences de modérer la demande de
crédit et la création monétaire.
La demande se trouve moins forte et
les tendances à la hausse des prix
disparaissent.
Politique budgétaire
L’État réduit les dépenses publiques
et/ou augmente les impôts, ce qui a pour
conséquence de réduire la demande et
donc la hausse des prix. Il lutte de cette
façon contre l’inflation par la demande.
Instruments utilisés
■ Essayons
de comprendre le choix d’une politique de rigueur
Politique économique
Objectif principal
Politique de rigueur
Justifications
Assurer la stabilité des prix
C’est une politique économique destinée
à freiner la croissance de la demande
afin de réduire la hausse des prix et de
supprimer (ou de diminuer) le déficit de
la balance des transactions courantes.
Politique monétaire
En menant une politique monétaire
restrictive, le Banque centrale augmente
les taux d’intérêt, ce qui a pour
conséquences de modérer la demande de
crédit et la création monétaire.
La demande se trouve moins forte et
les tendances à la hausse des prix
disparaissent.
Politique budgétaire
L’État réduit les dépenses publiques
et/ou augmente les impôts, ce qui a pour
conséquence de réduire la demande et
donc la hausse des prix. Il lutte de cette
façon contre l’inflation par la demande.
Instruments utilisés
■ Essayons
de comprendre le choix d’une politique de rigueur
Politique économique
Objectif principal
Politique de rigueur
Justifications
Assurer la stabilité des prix
C’est une politique économique destinée
à freiner la croissance de la demande
afin de réduire la hausse des prix et de
supprimer (ou de diminuer) le déficit de
la balance des transactions courantes.
Politique monétaire
En menant une politique monétaire
restrictive, le Banque centrale augmente
les taux d’intérêt, ce qui a pour
conséquences de modérer la demande de
crédit et la création monétaire.
La demande se trouve moins forte et
les tendances à la hausse des prix
disparaissent.
Politique budgétaire
L’État réduit les dépenses publiques
et/ou augmente les impôts, ce qui a pour
conséquence de réduire la demande et
donc la hausse des prix. Il lutte de cette
façon contre l’inflation par la demande.
Instruments utilisés
Politique conjoncturelle
La politique économique depuis les années 80




Politiques mixtes :
Politique monétaire restrictive
Politique budgétaire accommodante
Et inversement
Quelles peuvent être les conséquences d’une politique de relance sur la balance
des transactions courantes, lorsque l’économie est ouverte et qu’elle est très
dépendante de ses échanges extérieurs ?
Une politique de relance dans le cadre d’une économie ouverte et très dépendante de
ses échanges extérieurs risque de détériorer sa balance des transactions courantes.
Une politique de relance =>  les importations et comme, à court terme, les
exportations ne peuvent pas augmenter dans les mêmes proportions =>  du déficit
extérieur.
Lutter contre le chômage risque d’aggraver l’inflation
Lutter contre l’inflation risque d’aggraver le chômage
Hausse des revenus
Hausse de la
consommation
Hausse de la
demande
Croissance de la
production
Baisse du
chômage
Risque
d’inflation
Hausse des
importations
Déséquilibre
extérieur