Le CECR au Canada Présentation au Forum politique du Conseil de l’Europe Jennifer Macdonald, Commission de la fonction publique du Canada Larry Vandergrift, Institut des.

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Transcript Le CECR au Canada Présentation au Forum politique du Conseil de l’Europe Jennifer Macdonald, Commission de la fonction publique du Canada Larry Vandergrift, Institut des.

Le CECR au Canada
Présentation au Forum politique du
Conseil de l’Europe
Jennifer Macdonald, Commission de la fonction
publique du Canada
Larry Vandergrift, Institut des langues officielles et du bilinguisme,
Université d’Ottawa
Du 6 au 8 février 2007
Le bilinguisme au Canada
• La Loi sur les langues officielles (1969, modifiée en 1988)
•
Le rôle des institutions fédérales
• Fournir des services et communiquer avec le public dans les deux langues
officielles.
• L’anglais et le français sont les langues de travail; les employés et employées
dans les régions bilingues peuvent travailler dans la langue de leur choix.
•
Le rôle du Ministère du Patrimoine canadien
• Promouvoir le français et l’anglais.
• Travailler avec les gouvernements provinciaux et territoriaux dans le domaine de
l’éducation et de l’enseignement des langues officielles.
• Progrès réalisés
•
La proportion de Canadiens et de Canadiennes qui sont bilingues est
passée de 12 % à 18 % au cours des 30 dernières années.
2
Le Plan d’action pour les langues
officielles (2003)
• Doubler la proportion de diplômés des écoles secondaires qui
possèdent une connaissance fonctionnelle de leur deuxième
langue officielle d’ici l’année 2013.
• Ce but ne peut être atteint qu’avec la coopération des provinces
et des territoires, car, au Canada, l’éducation est un domaine de
compétence provincial/territorial.
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Les défis que le Canada doit relever
• Il n’existe pas de programme commun d’enseignement des
langues secondes.
• Il n’existe pas d’outil commun permettant d’assurer un contrôle
objectif des progrès réalisés à l’égard de ce but.
• Il n’existe pas de cadre permettant d’établir des paramètres
communs pour décrire et mesurer la compétence linguistique.
4
Le Cadre européen commun de référence
pour les langues
• Il pourrait être utilisé par chaque province et chaque territoire comme
point de référence pour l’enseignement des langues et l’évaluation, sans
qu’il faille imposer un programme d’enseignement, une méthode
pédagogique ou une norme en particulier.
• Il établit des niveaux de référence communs pour suivre les progrès
réalisés tout en laissant chaque province et chaque territoire fixer ses
propres objectifs de diplomation et décider de son programme
d’enseignement.
• Il pourrait faciliter un rapprochement entre les systèmes d’enseignement
formel, les employeurs et les institutions culturelles de partout au
Canada et, au-delà, sur la scène internationale.
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Précurseurs du projet
• La participation à titre d’observatrice canadienne de la
professeure Sally Rehorick au projet du Portfolio européen des
langues (PEL).
• L’atelier présenté en octobre 2005 en vue d’examiner les
possibilités qu’offre le PEL pour le Canada.
• Certains gouvernements provinciaux et territoriaux examinent le
modèle de PEL, qui fait référence au CECR, en vue de lancer
des projets pilotes.
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Pourquoi le CECR pour le Canada?
• La validité conceptuelle : Les descripteurs de niveaux sont fondés sur
une théorie relative à la compétence de communication et font l’objet
d’une validation empirique.
• La validité apparente : Les descripteurs de niveaux sont compatibles
avec les perceptions des enseignants de même qu’avec leurs
expériences auprès des apprenants et apprenantes.
• La validité contextuelle : Le CECR répond aux différents besoins et
aux différentes cultures pédagogiques des provinces et des territoires.
• Préoccupation : Le CECR n’est pas suffisamment discriminant au
niveau de l’utilisateur élémentaire pour assurer le suivi des progrès
réalisés par des débutants.
7
Situation actuelle
• Présentation de la proposition aux représentants des provinces et des
territoires en juin 2006.
• Approbation par le Conseil des ministres de l’Éducation (CMEC) comme
projet pancanadien en septembre 2006.
• Discussion des sous-ministres de l’Éducation en janvier 2007 sur la
façon de faire avancer ce projet.
• Projets de portefeuille dans différents gouvernements provinciaux et
territoriaux.
• Chaque province et territoire va de l’avant relativement à son propre
projet.
• Des présentations sont faites à d’autres groupes : universités,
Association canadienne de linguistique appliquée (mai 2007).
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Prochaines étapes
 Ateliers et dissémination (par l’entremise de leur site web) aux
enseignants au Canada par l’entremise de l’Association canadienne des
professeurs des langues vivantes (CASLT).
 Harmoniser les cadres actuellement utilisés au Canada avec le CECR.
 Examiner les outils d’évaluation actuels dans le but de soutenir un cadre
commun pour le Canada.
 Examiner la possibilité d’intégrer les descripteurs de niveaux du CECR
au recensement.
 Examiner la possibilité d’utiliser le CECR dans l’élaboration des
programmes d’enseignement.
 Élaborer et promouvoir ce projet par l’entremise de l’Institut des langues
officielles et du bilinguisme de l’Université d’Ottawa.
9
La dotation de postes bilingues à la fonction
publique fédérale
• La Loi sur l’emploi dans la fonction publique
•
•
La Commission de la fonction publique est responsable de l’évaluation de la seconde
langue officielle pour doter des postes bilingues à la fonction publique fédérale.
L’Agence de gestion des ressources humaines est responsable des normes
linguistiques (niveaux A, B et C).
• Environ 66 000 postes bilingues
•
•
40 % des postes de la fonction publique fédérale sont bilingues.
65 % des postes dans la région de la capitale nationale sont bilingues.
• Tendances
•
•
•
Davantage de postes sont désignés bilingues.
Davantage de postes requièrent le niveau de compétence le plus élevé.
Les fonctionnaires doivent détenir le niveau exigé avant que ne s’effectue la dotation,
au lieu d’avoir la possibilité de suivre de la formation une fois en poste.
10
Activités d’évaluation à la fonction
publique
• Les enjeux liés aux tests sont considérables et le volume est élevé
•
•
Attester que les employés et employées répondent aux exigences relatives à la seconde
langue officielle aux fins du travail
25 000 tests par année pour chacune des trois compétences
• 43 évaluateurs et évaluatrices à temps plein et sept employés et employées à
l’administration centrale pour le test d’interaction orale en cours
• Trois compétences : expression écrite, interaction orale et compréhension
de l’écrit
• Trois niveaux
•
•
•
A – Débutant (pour l’oral, niveau à peu près équivalent au niveau A2 dans le CECR)
B – Intermédiaire (pour l’oral, niveau à peu près équivalent aux niveaux B1/B2 dans le
CECR)
C – Avancé (pour l’oral, niveau à peu près équivalent aux niveaux B2/C1 dans le CECR)
• Mesures d’adaptation pour les personnes handicapées
•
Mesures d’adaptation prises au cas par cas pour 515 tests au cours de l’exercice
financier 2005-2006
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Élaboration des tests de la fonction
publique
• Élaboration de nouveaux tests
•
•
•
Expression écrite 2005-2007
Test d’interaction orale 2006-2008
Test de compréhension de l’écrit 2007-2009 (envisagé)
• Test de compétences orales
•
•
•
•
Des consultations ont été menées auprès d’intervenants.
Le CECR a été choisi comme modèle conceptuel en vue de l’élaboration du
test.
Un relevé analytique des besoins a été réalisé auprès de 1 500 fonctionnaires
fédéraux.
Le plan initial du test a été élaboré.
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Pour de plus amples renseignements :
Jennifer Macdonald
Centre de psychologie du personnel
Commission de la fonction publique du Canada
613-992-9739
[email protected]
Larry Vandergrift
Institut des langues officielles et du bilinguisme
Université d’Ottawa
[email protected]
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