Dénutrition des personnes âgées

Download Report

Transcript Dénutrition des personnes âgées

Slide 1

DENUTRITION DES
PERSONNES AGEES


Slide 2

DEFINITION
• La dénutrition est un état pathologique qui résulte d'un déficit
persistant des apports nutritionnels par rapport aux besoins de
l'organisme.
• Le défaut d'apports entraîne obligatoirement des pertes
tissulaires, notamment des fontes musculaires (amyotrophie)
avec pour conséquence l'altération des capacités de l'organisme
à répondre à certaines agressions (infections) et à une
diminution de l'autonomie (moindre mobilisation)
particulièrement chez le sujet âgé.
• Les besoins nutritionnels de l'organisme regroupent les apports :
en nutriments (glucides, lipides, protéines)
et en micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments).
• Chez la personne âgée, la dénutrition entraîne voire aggrave un
état de fragilité ou de dépendance et contribue à la survenue de
pathologies.


Slide 3

EPIDEMIOLOGIE
La prévalence de la dénutrition augmente avec l'âge. On distinguera plusieurs cas de
figure :





A domicile
On estime que 4 à 10% des personnes âgées vivant à domicile sont dénutries. Ce
chiffre est très probablement en dessous de la réalité.
A l'hôpital
Les données mettent en évidence que 30% à 70% des malades âgés hospitalisés
sont dénutris.
En institution
Les chiffres sont très variables et on estime que 15% à 38% des personnes
âgées vivant en institution sont dénutries.


Slide 4

DÉNUTRITION ET
MORTALITÉ
• Risque décès

– important si perte P >40%
– certains si perte P >50%

• Décès par:
– Pathologie de base

– Infection intercurrente +++
– Trouble hydroélectrolytique, hypoglycémie,
hypothermie
– Iatrogène: syndrome de renutrition inappropriée
(refeeding syndrome)


Slide 5

DENUTRITION ET
COMORBIDITES (1)
• Neurologie: apathie, irritabilité, dépression
• Masse Maigre ↓: ↓ force musculaire, ↓ activité
physique, ↓ qualité vie
• Rein: glomérulaire et tubulaire, IR, acidose,
↓ élimination médicaments
• Système immunitaire ↓: ↑ infection sévère
• Moelle osseuse: leucopénie, thrombopénie, anémie
• Masse Grasse ↓: hypothermie, hypoglycémie,
escarres
• Peau : ↓ cicatrisation, ↑ escarre, perte cheveux,
ongles cassants, retard dents


Slide 6

DENUTRITION ET
COMORBIDITES (2)





Os : ↑ risque fracture
Cœur : IC, ↓ perfusion systémique
Poumon : ↑ infection, ↓ sevrage respirateur
Foie : cytolyse, ↓ synthèse protidique, d’où
œdèmes par hypoalbuminémie, risque
hémorragique, trouble métabolisme
médicaments
• Tube digestif : ↓ absorption → diarrhée et
malabsorption, ↑ perméabilité d’où ↑
translocation bactérienne, modification flore
digestive


Slide 7

DENUTRITION ET
COMORBIDITES (3)
Complications de la dénutrition


Slide 8

SPIRALE DE LA DENUTRITION


Slide 9

DEPISTAGE DE LA DENUTRITION
(1)
• recherche des situations à risque
• estimation des apports alimentaires et
de l’appétit
• Interrogation sur les habitudes de vie
(qui fait les courses?, qui cuisine?
capacité du frigidaire.....)
• Recherche d’une perte d’autonomie
• Mini Nutritionnal Assesment (MNA):
adapté pour des personnes à domicile


Slide 10

DEPISTAGE DE LA DENUTRITION
(2)
• Mesures anthropométriques : poids,
taille, IMC.
• Paramètres biologiques : albumine,
préalbumine, CRP , orosomucoïde


Slide 11

SITUATIONS A RISQUE (1)
Chez le sujet âgé il existe des situations à risque de
dénutrition qui sont dépendantes ou non de l'âge.


Situations indépendantes de l'âge :







Cancers
Défaillances chroniques d'organes (insuffisance
rénale, cardiaque, hépatique)
Troubles digestifs
Maladies inflammatoires chroniques
Infections - Ethylisme chronique


Slide 12

SITUATIONS A RISQUE (2)
• Situations plus spécifiques du sujet âgé :
– Troubles bucco-dentaires (sécheresse buccale, candidose,
hypoagueusie, hyposialie…)
– Troubles de la déglutition
– Troubles de l'humeur (syndromes dépressifs)
– Maladies neurologiques (accident vasculaire cérébral, maladie
de Parkinson…)
– Syndromes démentiels (maladie d'Alzheimer…)
– Pathologies aiguës (infection, décompensation cardiaque…..)
– Pathologies rhumatologiques (gonalgies, polyarthrite…)
– Contexte socio-environnemental (isolement, changement
d'habitude de vie…)
– Régimes restrictifs (sans sel, sans sucre, pauvre en lipides…)


Slide 13

Evaluation du risque nutritionnel: 12 signes
d’alerte de la dénutrition
• Revenus financiers insuffisants
• Perte d’autonomie physique ou psychique
• Veuvage, solitude, état dépressif
• Problèmes bucco-dentaires
• Régimes restrictifs
• Troubles de la déglutition
• Consommation de 2 repas par jour seulement
• Constipation
• Prise de plus de 3 médicaments par jour
• Perte de 2kg dans le dernier mois ou de 4kg dans les 6 derniers mois
• Albuminémie < 35 g/l ou cholestérolémie < 1,60 g/l
• Toute maladie aiguë sévère.

La présence d’un seul de ces éléments suffît à évoquer un risque de
dénutrition


Slide 14

MNA (1)
1. Le patient a-t-il moins mangé ces 3 derniers mois par
manque d’appétit, problèmes digestifs, difficultés de
mastication ou de déglutition?
– 0 = sévère baisse de l’alimentation
– 1 = légère baisse de l’alimentation
– 2 = pas de baisse de l’alimentation

2.Perte récente de poids (<3 mois)





0 = perte de poids > 3 kg
1 = ne sait pas
2 = perte de poids entre 1 et 3 kg
3 = pas de perte de poids

3.Motricité

– 0 = du lit au fauteuil
– 1 = autonome à l’intérieur
– 2 = sort du domicile


Slide 15

MNA (2)
4. Maladie aiguë ou stress psychologique lors des 3 derniers mois?
– 0 = oui
– 2 = non

5. Problèmes neuropsychologiques

– 0 = démence ou dépression sévère
– 1 = démence modérée
– 2 = pas de problème psychologique

6. Indice de masse corporelle (IMC = poids / (taille)2 en kg/m2)







0 = IMC <19
1 = 19 ≤ IMC < 21
2 = 21 ≤ IMC < 23
3 = IMC ≥ 23

Résultat :

– Score de dépistage sur 14 points
– Total de 12 ou plus : normal, pas besoin de continuer l’évaluation
– Total de 11 ou moins : continuer l’évaluation


Slide 16


Slide 17

POIDS
– il faut recueillir le poids "habituel" de la personne.
La pesée se réalise en sous-vêtements en
respectant les mêmes conditions à chaque fois (à la
même distance d'un repas par exemple).
– D'autre part, il faut veiller à utiliser, dans la
mesure du possible, les mêmes instruments de
mesure. A domicile, il convient d'utiliser le même
pèse-personne. Les poids habituels et actuels
seront notés dans le dossier.
• Fréquence pesée: 1x/an en ville, 1x/mois en institution et
à chaque hospitalisation.


Slide 18

PESE PERSONNE

Dans un cadre médical, les balances doivent respecter les normes NF ou ISO


Slide 19

CHAISE BALANCE


Slide 20

LEVE MALADE AVEC MODULE
DE PESEE


Slide 21

TAILLE
• Dans la mesure du possible la taille doit être mesurée
avec une toise en position debout. Cependant, chez les
personnes alitées, chez les personnes ayant des
difficultés avec la station debout ou chez les
personnes présentant des déformations du rachis
(cyphose dorsale importante…), une estimation de la
taille peut-être réalisée à l'aide de la mesure de la
hauteur talon-genou en utilisant les formules de
Chumlea ou des tables pré-établies
• Formule de Chumlea :
Femme : Taille (cm) = 84.88 - 0.24 x âge (années) +
1.83 x hauteur talon-genou (cm)
Homme : Taille (cm) = 64.19 - 0.04 x âge (années) +
2.03 x hauteur talon-genou (cm)


Slide 22

MESURE HAUTEUR TALONGENOU


Slide 23

INDICE DE MASSE
CORPORELLE
L'IMC se calcule à l'aide de la formule :
IMC = Poids (kg) / Taille² (m²).
IMC< 18.5
19 < IMC < 24.9
25 < IMC< 29.9
IMC > 30

:
:
:
:

maigreur
poids normal
surpoids
obésité


Slide 24

DOSAGES BIOLOGIQUES
1. Albumine
L'albumine reflète le métabolisme protéique. Cependant,
l'hypoalbuminémie n'est pas spécifique de la dénutrition : en
effet, un syndrome inflammatoire important, un syndrome
néphrotique ou autre sont des situations associées à une
hypoalbuminémie. Pour autant, l'albumine représente un
facteur de pronostique majeur de morbi-mortalité*. Il doit
donc être couplé à un dosage de la C-Réactive Protéine (CRP).
Demi-vie: 21 jours
On parle d'hypoalbuminémie lorsque le taux est ≤ 35 g/l.
2. Préalbumine ou transthyrétine
La transthyrétine reflète la synthèse protéique à court terme
(demi-vie = 48 heures). Il s'agit donc d'un très bon marqueur
pour le suivi d'une renutrition.
On parle d'hypotransthyrétinémie lorsque le taux est ≤ 0.11g/l.


Slide 25

CRITERES DE DENUTRITION (HAS)
CRITERES DE DEPISTAGE DE LA DENUTRITION CHEZ LA PERSONNE AGEE ( > 70 ans )
CRITERES
mesures
anthropométriques

index de dénutrition

mesures biologiques

DENUTRITION MODEREE (E44)

DENUTRITION SEVERE (E43)

1/ IMC = P kg / T²

● IMC < 21

● IMC < 18

2/ Perte de poids

● Perte de poids involontaire ≥
10% en 6 mois
Ou
● Perte de poids involontaire ≥ 5%
en 1 mois

● Perte de poids involontaire ≥
15% en 6 mois
Ou
● Perte de poids involontaire ≥
10% en 1 mois

3 / MNA global

● ≤ 17: malnutrition possible

4/ GNRI = (1,489 x alb g/l) + (41,7 x
poids actuel / poids idéal selon
Lorentzl)

● > 98: pas de risque de dénutrition
● Entre 82 et 98: risque faible
● < 82 : risque majeur

Albumine*
Préalbumine* ( transtérythine)

● < 35 g/l
● < 0,11 g/l

● < 30 g/l


Slide 26

PRISE EN CHARGE NUTRITIONNELLE
1. Prévenir la dénutrition
Cette étape est primordiale et son efficacité sera jugée
sur la diminution d'apparition d'une dénutrition.
D'une manière générale, les personnes âgées ont
naturellement tendance à diminuer leurs apports.
Ceci s'explique par la diminution de la capacité à
faire les courses et/ou à préparer le repas d'une
part; d'autre part, les personnes âgées considèrent,
le plus souvent à tort, qu'elles nécessitent moins
d'apports. En effet, si la dépense énergétique de
repos est légèrement plus basse chez les sujets âgés,
la dépense énergétique à l'effort est augmentée par
rapport aux sujets jeunes.


Slide 27

2. Assurer une alimentation régulière :
Chez la personne âgée, la prise alimentaire doit, au
minimum, être assurée par 4 repas : petit-déjeuner,
déjeuner, goûter et dîner. En cas de difficultés
alimentaires importantes, une collation vespérale
peut être instaurée. Trois heures minimum sont
nécessaires entre chaque repas afin de tenir
compte de troubles de la vidange gastrique
fréquents dans cette population.
Les repas doivent se dérouler en un temps minimum de
30 minutes.
Il faut veiller à ramener le jeûne nocturne à moins de
dix heures.


Slide 28

3. Assurer une alimentation équilibrée
Les repas doivent permettre de couvrir
les besoins en nutriments et
micronutriments. Idéalement la journée
devra comporter les 5 familles
principales de l’alimentation.
Il existe 6 familles d’aliments, seules cinq
sont indispensables.


Slide 29


Slide 30

Famille 1
• Ce sont les produits laitiers
• Ils sont riches en protéines, calcium et
vitamines A D B


Slide 31

Famille 2
• Viandes, poissons et œufs
• Ils sont riches en protéines, en fer et
en vitamine A D B12


Slide 32

Famille 3
• Ce sont les légumes et les fruits
• Ils sont riches en vitamines, minéraux
et fibres


Slide 33

Famille 4
• Les féculents: riz, pates, pomme de terre,
céréales, légumes secs
• Ils sont riches en fibres, protéines végétales,
fer et vitamine B1 (légumes secs)


Slide 34

Famille 5
• Les matières grasses : beurre, crème fraiche,
huiles, margarine
• Riche en énergie, acides gras essentiels,
vitamines A D


Slide 35

Et le sucre??

Non indispensable donc non considéré
comme une famille d’aliments


Slide 36

Equilibre

alimentaire


Slide 37


Slide 38

APPORTS CALCIQUES

Produits mg de calcium
Produits laitiers / 100 g
fromages à pâte pressée cuite
(emmenthal, comté, beaufort)
1000-1250
fromages à pâte pressée non cuite
(tomme, cantal, pyrénéens)
550-1000
fromages à pâte persillée (bleu,roquefort)
500-700
fromages à pâte molle à croûte lavée
(munster, reblochon) ou fleurie (camembert, brie) 200-700
fromages fondus
250-500
fromages de chèvre
75-200
fromages blancs, crème fraîche
75-100
yaourt
150
lait de vache
120
fruits secs (amandes, noisettes, figues),
200
légumes secs (haricot, fève)
150
chocolat, moules, crevettes
100
Boissons / L
eau minérale très dure (Contrex,Talians)
430-600
eau minérale dure (Badoit, Perrier)
150
eau d'Evian 75


Slide 39

CALCIUM ET VITAMINE D
• Besoins en calcium 1000 mg/j
• Besoins en vitamine D : 800 UI/j :
supplémentation si pas ou peu
d’exposition solaire.


Slide 40

HYDRATATION (1)


Slide 41

HYDRATATION (2)
• EAU gélifiée
– En unidose, plusieurs parfums
– Préparé à l’avance : 2 à 3 cm de poudre
épaississante pour 150 ml d’eau ou jus. Peut
être conservée 24 h au frigidaire.


Slide 42

MODE DE PRISE EN CHARGE
1. Objectifs de la prise en charge
• Chez les personnes âgées dénutries, les apports
nutritionnels souhaités sont :
Energie : 30 à 40 kcal.kg-1.j-1
Protéines : 1.2 à 1.5 g.kg-1.j-1
• Ces apports sont à adapter en fonction de la cause de
la dénutrition. Par exemple, en cas d'escarres les
apports protéiques doivent être majorés.


Slide 43

2. Prise en charge par voie orale
• Elle tient compte du fait que la personne âgée
est capable de couvrir ses besoins par voie
orale. Cette voie doit être privilégiée lorsque
cela est possible. Selon la capacité de chacun,
le recours à une alimentation enrichie peut
s'avérer suffisant. Cependant, dans de
nombreux cas, le recours à une
complémentation orale est souvent nécessaire.
L'aide d'une diététicienne est primordiale
dans ce type de prise en charge.


Slide 44

3. Complémentation orale

• Il existe plusieurs types de compléments nutritionnels
: hyperénergétiques et/ou hyperprotidiques, de
différentes textures (crème, liquide, potage…), avec
ou sans lactose…
• En pratique, les compléments oraux doivent être pris
en dehors des repas et ne doivent pas les substituer.
Il est recommandé de les prendre environ 2 heures
avant ou après les repas au moment des collations afin
de préserver les prises alimentaires des repas.
Généralement deux unités sont proposées
quotidiennement. Il faut veiller à tenir compte des
goûts des patients et des difficultés de prise de ces
compléments (troubles de la déglutition, troubles
neuro-musculaires…). Les compléments lactés sont
d'avantage consommés lorsqu'ils sont servis frais.
Une fois ouverts, ils peuvent se conserver à
température ambiante pendant deux heures et
jusqu'à 24 heures au réfrigérateur.


Slide 45


Slide 46

Nutrition entérale
• La voie entérale doit être utilisée dès lors que les apports oraux,
assurés par une alimentation enrichie et l'utilisation de
compléments oraux, sont insuffisants. Ils doivent également
être utilisés en cas de troubles graves de la déglutition et en cas
d'obstacle digestif au niveau de la bouche, du pharynx et/ou de
l'œsophage.
• Dans les cas d'une restriction alimentaire provisoire, le recours
à une sonde nasogastrique de faible calibre (plus confortable
pour le patient) s'avère très efficace. Lorsque l'alimentation
orale est prévue pour plus d'un mois ou lorsqu'il existe une
contre-indication à la mise en place d'une sonde nasogastrique, le
recours à la gastrostomie, par voie endoscopique, radiologique ou
chirurgicale, s'avère nécessaire.
• Il est recommandé que la nutrition entérale soit débutée au
cours d'une hospitalisation pour vérifier la tolérance et éduquer
le patient et son entourage. L'alimentation entérale doit faire
l'objet d'un suivi : poids, tolérance, observance, évolution de la
pathologie.


Slide 47

Nutrition parentérale
• La voie parentérale doit être
exceptionnellement utilisée. Elle est réservée
à 3 situations particulières :
Malabsorptions sévères anatomiques ou
fonctionnelles.
Occlusions intestinales aiguës ou chroniques.
Echec d'une nutrition entérale bien menée.
• Sa mise en œuvre est hospitalière


Slide 48


Slide 49

Prise en charge complémentaire
1. Prendre en compte l’environnement
• La correction de la dénutrition doit tenir compte non seulement
des apports protéino-énergétiques cités ci-dessus mais
également de tout l'environnement pour favoriser la prise
alimentaire.
• Aussi, faudra-t-il veiller à maintenir, au maximum, le plaisir de
manger. Une attention particulière doit être porté à ce qui est
"autour du repas" :
Odeurs des plats
Couleurs des plats afin de stimuler la prise alimentaire.
Saveurs des plats en tenant compte de la perte de saveur
observée avec l'âge (possibilité d'utiliser des exhausteurs de
goût).
Température des plats : veiller à ne pas servir ni trop froid, ni
trop chaud.
Volume des plats: celui-ci ne doit pas être trop copieux afin de
ne pas provoquer de dégoût.
Texture : choisir la texture la plus adaptée à la personne
âgée.


Slide 50

2. Etablir un environnement favorable
• Installation confortable : Chaise adaptée, table à la bonne
hauteur et suffisamment approchée, couverts et verres
adéquats. Le recours à l'ergothérapie peut s'avérer
indispensable.
• Ambiance chaleureuse : S'installer dans un climat calme, sans
conflit.
• Modérer le bruit environnant pouvant être responsable d’une
fatigue plus importante.


Slide 51