Transcript Gériatrie

La gériatrie pour l’ENC

Pr Olivier HANON

Service de Gériatrie Hôpital Broca 54-56 rue Pascal 75013 PARIS

Évaluation gériatrique standardisée (EGS)

Autonome Fragilité Fragile Dependance P

olypathologies, p olymédications (iatrogénie)

A

utonomie (ADL, IADL)

D

épression

R

ein

M

émoire

C

hute

I

solement social

D

énutrition

O

rgane des sens (vue, ouïe)

H

ypoTA orthostatique S arcopénie

Mémoire (cognition)

• • • •

Mini Mental State Examination

(évaluation cognitive globale)

MIS ou 5 mots

(mémoire)

Horloge

(fonction exécutives)

Set test d’Isaac

(langage) • Codex, GP-cog, BREF

Bilan de l’équilibre et de la marche

Appui monopodal

(nl> 5 sec) •

Get up and go test

(nl< 20 sec) • Se lever, marcher sur 3 mètres, ½ tour, faire le tour de la chaise et se rasseoir •

Walking talking test

– Le patient s’arrête de marcher lorsqu’il parle • Nombres de

chutes antérieures (>2)

Vitesse de marche

(nl > 0.8 m/sec)

État nutritionnel

Poids :

dénutrition = perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois

Indice de masse corporelle

Poids/Taille 2 , malnutrition si  21 kg/m 2

: Paramètres biologiques

Albumine : demi-vie = 21 j, dénutrition si <35g/l, dénutrition sévère si <30 g/l Préalbumine , demi-vie = 2 jours, dénutrition si <0,20g/l, dénutrition sévère si <0,15 g/l

Échelle MNA (Mini Nutritional Assessment)

risque si < 23, dénutrition si < 17

Humeur (recherche d é pression)

GDS (Geriatric Depression Scale

Score < 15 : normal 15-22 : dépression légère Score > 22 : dépression sévère

Polymédication (Iatrogénie)

• Médicaments à risque (liste

Beers

) • • Modalité de

prise des médicaments

– Seul, aide,

IDE

, pilulier

Nombre

de médicaments •

Interaction

médicamenteuse • Posologie adaptée à la (évaluée par le calcul de la clairance de la créatinine)

fonction rénale

+++

Evaluer la fonction rénale

Adapter la posologie des médicaments à élimination rénale à la clairance de la créatinine •

COCKROFT

: Chez la femme : Cl (ml/min) = (140 – âge) x poids (kg) Créatininémie (  mol/l) Chez l’homme : Cl (ml/min) = (140 – âge) x poids (kg) x 1.23

Créatininémie (  mol/l) •

MDRD :

186 X (Créat (mg/gl)) -1.154

X (Age) -0.203

x (0.742 fem) x (1.212 Black)

Iatrogénie

Principaux médicaments à risques Cardio-vasculaires Psychotropes Anticoagulants Antalgiques (AINS, corticoïdes, opiacés) Antibiotiques Anticholinergiques Hypoglycémiants

Interactions médicamenteuses

Médicaments Médicaments

Anticoagulants anticoagulants anticoagulants anticoagulants diurétiques, laxatifs antihypertenseurs antihypertenseurs Anticholinestérasiques IEC IEC ou ARA2 AINS AINS AAP antifungiques ATB antiarythmiques alpha bloquants (prostate) psychotropes béta bloquants ARA 2 Antialdostérone IEC / ARA2

Effets secondaires

Hémorragies Hémorragies ↑ INR (hémorragie) ↑ INR ( hémorragie) Troubles rythme HypoTA ortho HypoTA HypoNa (IRS) Bradycardie, BAV, BSA I Rénale, Hyperk I rénale , Hyperk I rénale, Hyperk

Iatrogénie

Confusion

– – – –

Psychotrope (BZD, anticholinergiques…) Anticholinergiques (atarax, ditropan…) Hyponatrémie (diurétiques, IRS) Antiparkinsoniens, corticoïdes

Iatrogénie

Liste de « Beers », molécules considérée comme inappropriée chez les sujets âgés MEDICAMENTS

Dextropropoxyphène Indométacine, phenylbutazone métoclopramide Certains antispasmodiques

(visceralgine, buscopan, ceris, ditropan)

BZD à demie vie longue

(lysanxia 65h, urbanyl 50h, rohypnol 35h, lexomil 20h, ) (préférer : Stilnox 2h, imovane 5h, seresta 8h, buspar 5h)

Digoxine dose élevée Methyldopa, reserpine Vasodilatateurs cérébraux

MOTIF

Peu avantage / paracetamol Bénéfice/risque < autres AINS Sd extrapyramidal anticholinergiques Sédation, chutes intoxication Préférer les autres anti HTA Efficacité non prouvée

Arch Intern Med 1997; 157:1531-1536

Liste de « Beers »

MEDICAMENTS

Dysopyramide Anti H1 (

atarax, polaramine, primalan

) Fer forte dose Sulfamide hypoglycémiants LP Barbituriques (sauf épilepsie) Ticlopidine Scopolamine autres anticholinergiques

(théralène, tricycliques, ditropan ...)

 2 AINS  2 psychotropes de la même classe

Arch Intern Med 1997; 157:1531-1536

MOTIF

Inotrope -, anticholinergique anticholinergique Trouble digestifs Risque hypoglycémie Sédatif.

Toxicité hématologique anticholinergique Anticholinergique

(confusion, rétention, glaucome,

PA..)

Effets indésirables majorés Effets indésirables majorés

Règle générale de prescription

• Toute prescription chez un sujet âgé doit être précédée d’une

évaluation du rapport bénéfice / risque

Autonomie

• Echelles ADL (activités de la vie quotidienne) • Echelles IADL (activités instrumentales de la vie quotidienne) • Grille AGGIR

Évaluation de la dépendance

• Activités basique de la vie quotidienne (ADL) :

R

epas –

A

ller aux toilettes –

C

ontinence –

H

ygiène corporelle –

L

ocomotion –

H

abillage

Évaluation de la dépendance

• Activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL) – Téléphone – Utiliser les moyens de locomotion – Prise des médicaments – Gestion administrative et financière – Courses – Cuisine – Ménage – Lessive

Maladie d’Alzheimer (critères DSM IV)

• •

Troubles mnésiques Une ou plusieurs perturbations cognitives

– Troubles du

langage

(manque du mot, aphasie) – troubles des problèmes, avoir une pensée abstraite) – Troubles

fonctions exécutives praxiques

(faire des projets, organiser, résoudre des (altération pour réaliser une activité motrice) – Troubles

gnosiques

personnes) (difficulté de reconnaissance des objets, des lieux, des • •

Retentissement

des troubles sur la

vie quotidienne (ADL-IADL) Début progressif

,

déclin cognitif continu

• Déclin

non lié à une autre pathologie

– Confusion, dépression majeure, schizophrenie, – autres démence (vasculaire, DCL, Parkinson...) – Hypothyroidie, carence B12, folate, PP

Les « troubles cognitifs curables »

• Tumeurs • Traumatisme (HSD) • HPN (hydrocéphalie à pression normale) • Infections (HIV, Syphillis, Herpes, Lyme...) • Metaboliques (hyponatrémie, hypercalcémie) • Hypothyroidie • Carence en vit B12, folates, vit PP • Depression, psychose • Médicaments

La maladie d’Alzheimer : lésions anatomiques • La maladie d’Alzheimer est caractérisée par deux lésions : – –

La plaque amyloïde (plaque sénile)

(constituant principal : la protéine ß-amyloïde). Lésions extra cellulaires

La dégénérescence neurofibrillaire (DNF)

(constituant principal : la protéine tau hyper-phosphorylée). Lésions intra neuronales 

Dysfonctionnement neuronal

mort neuronale , déficits en neurotransmetteurs

Démence

Examens biologiques

• Rechercher

une autre cause

aux troubles cognitifs et

dépister une comorbidité

.

• • • • • •

TSH NFS Ionogramme sanguin, créatinine (clairance calculée) Calcémie, Glycémie, Albuminémie

• Vit B12, folates, • Bilan hépatique, sérologie syphilitique, VIH ou Lyme : en fonction du contexte clinique

Imagerie cérébrale

• • •

Recommandée

récente.

de

façon systématique

pour toute démence de découverte

Imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM)

– avec des temps T1, T2, T2* et FLAIR et des coupes coronales permettant de visualiser l ’hippocampe.

à défaut un TDM cérébral

sans injection •

Objectif :

éliminer une tumeur, HSD, HPN

rechercher des lésions vasculaires associées

visualiser l ’hippocampe (coupes coronales), l ’atrophie et sa localisation

• •

Prise en charge de la MA

Traitement préventif

– Traitement antihypertenseur (si HTA)

Traitement médicamenteux spécifiques

– Anticholinestérasique (si MMS > 10) – Antagonistes des récepteurs NMDA (MMS < 20) • • •

Mesures pratiques

– 100% (ALD 15) – Eviter conduites à risque (conduite automobile, repas, traitements, budget) – Aides domicile (IDE, Aide soignante, auxiliaire de vie…), – APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) – Orthophonie, stimulation cognitive, soutien psychologique, – Ergothérapie, kinésithérapie, – Accueil de jour, accueil temporaire – Discuter mesure de protection juridique (tutelle, curatelle) – Institution

Soutien de la famille +++

(association France Alzheimer, Centre Local d'Information et de Coordination ( CLIC), MAIA (Maison pour l'Autonomie et l'intégration des malades Alzheimer)

Personne de confiance Prévenir le médecin traitant

Traitements médicamenteux spécifiques

Instauration : neurologues, gériatres et psychiatres.

Faible dose puis

augmentation progressive tolérée

jusqu’à la

dose maximale préconisée et Stade léger

(MMSE > 20)

Stade modéré

(10 < MMSE < 20)

Stade sévère

(MMSE < 10)

Inhibiteur de la cholinestérase

(donepezil, galantamine, rivastigmine)

Inhibiteur de la cholinestérase

(donepezil, galantamine, rivastigmine) ou

Antiglutamate (mémantine) Antiglutamate (mémantine) E Secondaires Inhibiteurs cholinestérase

: Nausées, vomissements, diarrhée, perte d’appétit, amaigrissement, bradycardie, BAV ….

ECG

avant la prescription d’un ICHE si ATCD ou tt cardiologique

Les neuroleptiques

Il n ’est pas recommandé de prescrire des neuroleptiques classiques

en raison d ’un risque élevé d’événements indésirables graves – Sd extra pyramidal, chute, AVC, pneumopathie, sd malin, décès • Les antipsychotiques de

dernière génération

rispéridone) peuvent être

proposés

en cas de : (clozapine, olanzapine, – – symptômes

psychotiques sévères

qui mettent

en danger

le patient ou son entourage •

La prescription doit être de

– –

courte durée

, à

dose minimale efficace

– et

réévaluée

très régulièrement,

au maximum dans les 15 jours.

Les antidépresseurs

IRS (inhibiteurs Recapture Serotonine)

sont indiqués à condition que le diagnostic différentiel avec l’apathie ait été fait.

La présence d’une apathie sans syndrome dépressif ne justifie pas la prescription d ’un antidépresseur

• Les

IRS

sont également

indiqués

dans les comportements

d ’agitation, de désinhibition, d’anxiété et d’irritabilité.

• En cas

d ’anxiété chronique

les

IRS sont préconisés

.

Démence vasculaire

Critères du NINDS-AIREN

• • • •

Démence Maladie cérébro-vasculaire

• signes

neurologiques focaux

• Lésion(s) à

l’imagerie cérébrale

(idéalement IRM)

Relation entre les deux

Chronologique

: démence constatée dans les 3 mois post AVC •

Détérioration brutale

• Progression en

marches d’escalier Autres signes évocateurs

Troubles de la marche

précoces, chutes •

Impériosité mictionnelle

• Changements de la personnalité et de l’humeur,

dépression

Troubles dysexécutifs

• Sd pseudobulbaire (Trouble de la marche, incontinence urinaire, labilité émotionnelle)

Démences à corps de Lewy (DCL)

• • • •

Fluctuations de l'état cognitif (avec variations de attention, vigilance) Hallucinations visuelles récidivantes, précoces Sd extra pyramidal Les

symptômes en faveur du diagnostic sont : Sd dépressif

– – – – – –

chutes répétées, pertes de connaissance, sensibilité aux neuroleptiques, idées délirantes systématisées ou interprétatives hallucinations autres que visuelles.

Cauchemars, troubles du sommeil paradoxal (agitation nocturne), d ’une somnolence inhabituelle

En cas doute :

• scintigraphie cérébrale (DAT scan) peut aider au diagnostic

Démences à Corps de Lewy

Traitements

Anticholinestérasiques

:

+ efficaces

que MA

– L-Dopa : - efficace que Parkinson –

Interdiction des Neuroleptiques

classiques

• Majoration des effets secondaires • Risque de sd malin

– Pas d’agoniste dopaminergique – Pas d’anticholinergique

Démences fronto-temporales

• Age de début : < 65 ans • Pathologie psychiatrique/démences atypiques • Pas de plainte cognitive, anosognosie • IRM: atrophie frontale et/ou temporale antérieure • Scinti cérébrale: hypoperfusion frontale et/ou temporale antérieure • Traitements: – Antidépresseurs IRS – Inefficacité anticholinestérasiques (q ui aggravent parfois le tableau)

Chutes

• Patient âgé : penser systématiquement au risque de chute (EGS) • Patient chuteur : ≥ 2 chutes / an

Conséquences de la chute :

En relation avec l'impact

 Fracture , Hématome intracrânien, Traumatisme facial, Lésion cutanée

En relation avec sd d é sadaptation psychomotrice ou sd post chute

  Hypertonie extrapyramidale Phobie de la station debout

En relation avec la dur é e de s é jour au sol

  > 1 heure Rhabdomyolyse (CPK> 1000 UI/l)  Hypothermie , Escarre , Pneumopathie d'inhalation, Déshydratation

1) 2) 3)

Facteurs intrinsèques

(prédisposants) Age ≥ 80 ans Femme Trouble de la marche et/ou équilibre faiblesse musculaire / trouble sensibilité des membres inférieurs Affections neurologiques

- centrales: AVC, tumeurs, sd parkinsoniens, démences - périphériques: myélopathie ca, canal lombaire étroit, Pnévrites - neuromusculaires (myasthénie, myopathies)

Affections ostéo-articulaires

-coxarthrose, gonarthrose, cyphose dorsale -pied: hallux valgus, durillons d’appui, pied creux antérieur

Facteurs intrinsèques

(prédisposants) 4

)

Troubles cognitifs

- démences

5) Atteintes visuelles

- Cataracte, glaucome, dégénérescence maculaire

6) Dépression 7) diminution de l’adaptation à l’effort

: - insuffisance cardiaque, BPCO, anémie

8) > 4 classes de médicaments psychotropes, anti-HTA) / Jour (en particulier 9) Dénutrition

Chutes - Facteurs précipitants

cardiaques

ACFA BAV 2 et 3 IDM EP RAC serré

vasculaires

Hypotension orthostatique Malaise vagal

neurologiques

AVC Confusion Hypersensibilité sino-caritidienne Drop attack HSD Crise convulsive Sd vestibulaire

Métabolique

Hypo/hyperkaliemie hypoglycemie hypercalcemie

Facteurs extrinsèques

Environnement

• • • •

Habillement

– Chaussures inadaptées, vêtements trop longs

Mobilier:

– Table roulante, lit trop haut ou trop bas

Obstacle au sol:

– Tapis, fils électriques, revêtement du sol irrégulier

Conditions locales dangereuses

– Mauvais éclairage, baignoire glissante – Sol humide ou glissant, toilettes inadaptées

Alcool Sédentarité

Terrain à risque de chutes graves

Ostéoporose sévère

– –

t-score < -2,5 DS sur l’ostéodensitométrie antécédent de fracture ostéoporotique

Prise de médicaments anticoagulants

Isolement socio familial et/ou vivre seul

Bilan

• Chez tous les sujets : – ECG – Dosage sérique de la 25OHD – Albuminémie.

• Chez les sujets diabétiques : – dosage de la glycémie à jeun et de l'HbA1c, – risque de chute étant d'autant plus élevé que le taux de HbA1c est < 7%. • Si le sujet est resté au sol plus d'une heure : – doser les CPK.

• Selon point d’appel seulement +++ – EEG, imagerie cérébrale, écho-doppler des artères cérébrales, – Holter-ECG, echographie cardiaque.

Intervention 1. Correction/traitement de facteurs pr é disposants ou pr é cipitants

modifiables

: m é dicaments (psychotropes)  Corriger d é nutrition, cataracte, hypotension orthostatique, arythmie, hypoglyc é mie, d é pression..

2. Aides technique, chaussage et environnement

 Utiliser une aide technique à la marche   Porter des chaussures adapt Adapter l'environnement : ( é é es clairage, encombrement du lieu de vie)

3. Pratique r é guli è re d'une activit é physique telle que la marche

kin é sith é rapie centr é e sur l ’é quilibre postural

4. Prescription de vitamine D +++

Apport vitamine D au sujet d é ficitaire

Confusion

critères diagnostics • Perturbation de la vigilance • Perturbation du fonctionnement cognitif • Survenue brutale, fluctuation des signes • Rechercher –

Pathologie

Médicaments

Confusion

facteurs prédisposants • Affection somatique générale –

Globe vésical

Fécalome

– Hypoxémie (insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire, IDM) – Anémie • Trouble métabolique – Hyponatrémie – Hypoglycémie – Hypercalcémie • Affection neurologique – HSD, tumeur, épilepsie, AVC • Affection psychiatrique • Post Anesthésie, post opératoire • Alcool, intoxication CO • Médicaments ++++ – Psychotropes, anticholinergiques – Antiparkinsoniens, corticoïdes

Prise en charge

• Hospitalisation si: – État clinique menaçant le pronostic vital ou fonctionnel – Nécessité d’une surveillance médicalisée • Mesures non médicamenteuses: – Personnel formé – Lieu adapté (éviter risque de fugue, éviter obscurité, éviter alitement prolongé...) – Pas de contention physique en première intention • Traiter les symptômes propres de l’état confusionnel – Agitation sévère avec anxiété prédominante : utiliser BZD (demi-vie courte) – Agitation sévère associée à des troubles productifs (hallucinations, délire): NLP • Traiter la cause +++

ESCARRES

STADES DE GRAVITE Stade 1

: peau intacte avec rougeur persistante (= érythème)

Stade 2

: ulcération superficielle (épiderme + derme) se présentant comme une abrasion, une phlyctène (= ampoule) ou un cratère superficiel

Stade 3

: cratère profond (atteinte des tissus sous cutanés = tissu graisseux)

Stade 4

: destruction étendue aux muscles,tendons, capsules articulaires, os

Escarres

• Cicatrisation (3 phases) : – Détersion/ bourgeonnement / épidermisation • Pansements : – Hydrocolloïdes / Alginates / Hydrofibres / Hydrocellulaires • Mise en décharge – utilisation de support dynamique, changement de position régulier • Rééducation motrice – le plus précoce possible • Alimentation

hypercalorique

et

hyperprotidique

• Prise en charge de la douleur (antalgiques) • Prévention des autres complications de décubitus

Bon courage