APPORT DE L’IRM DANS L’ENCEPHALOPATHIE POSTERIEURE REVERSIBLE DU POST PARTUM N.Bouknani ; D.Laoudiyi ; O.Traore ; S.lezar ; A.Siwane ; F.Essodegui Service Central de.

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Transcript APPORT DE L’IRM DANS L’ENCEPHALOPATHIE POSTERIEURE REVERSIBLE DU POST PARTUM N.Bouknani ; D.Laoudiyi ; O.Traore ; S.lezar ; A.Siwane ; F.Essodegui Service Central de.

APPORT DE L’IRM DANS
L’ENCEPHALOPATHIE POSTERIEURE
REVERSIBLE DU POST PARTUM
N.Bouknani ; D.Laoudiyi ; O.Traore ; S.lezar ; A.Siwane ; F.Essodegui
Service Central de Radiologie CHU Ibn Rochd - Casablanca
INTRODUCTION
• Le syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) est une entité
clinico-radiologique d’étiologies variée.
• Sa survenue au cours de l’éclampsie est une éventualité connue mais rare.
•
L’IRM pose le diagnostic positif, permettant ainsi une prise en charge
rapide et une évolution favorable.
.
OBJECTIF
• Décrire l’aspect radiologique de l’SEPR .
MALADES ET METHODES
• Étude rétrospective de 13 cas d'encéphalopathie
postérieure réversible
• Période de 6 ans (Janvier 2009 à Octobre 2014)
• Service Central de Radiologie ,CHU Casablanca
RESULTATS
• Age moyen: 27 ans (20 et 32 ans)
• Explorée par IRM .
• L’éclampsie était survenue dans 5 cas en prépartum et dans 8 cas en post-partum.
RESULTATS
• L'atteinte du lobe occipital était retrouvée dans 8
cas
• des lobes pariétal et temporal dans 3cas
et frontal dans 1 cas
• L'atteinte diffuse bilatérale associée à une
atteinte des capsules a été retrouvée dans 1 cas.
• Le caractère réversible des lésions a été jugé
devant la disparition de la symptomatologie
clinique, sous traitement chez toutes les
patientes.
RM: lésions en hypersignal T2 et FLAIR
cortico-sous-corticales pariéto occipitales bilatérales
hyper signaux T2 et FLAIR cortico- sous-corticaux pariéto-ocipitaux et
frontaux bilatéraux
Coupes axiales FLAIR et diffusion montrant des hypersignaux
cortico-sous-corticaux au niveau occipital bilatéral et au
niveau des capsules internes qui sont en isosignal en diffusion
Coupes axiales T2 et FLAIR: plages en hypersignal
cortico-sous-cortical de siège occipito-pariétal
bilatéral
DISCUSSION
• L’éclampsie est définie par la survenue chez des patientes
pré éclamptiques de crises convulsives , de troubles de la
conscience ou de déficits neurologiques, ne pouvant être
rapportés à une pathologie neurologique préexistante.
• Elle peut survenir au cours de la grossesse, au cours du
travail et en post partum.
• Elle représente la 3ème cause de mortalité maternelle dans
les pays en voie de développement.
DISCUSSION
• L’EPR est la lésion cérébrale la plus fréquente au cours de
l’éclampsie.
• Elle est liée à un œdème vasogénique qui
• prédomine dans les territoires postérieurs.
• Elle est réversible en quelques semaines, sans aucune séquelle si
la prise est charge est rapide.
DISCUSSION
• L’EPR est la lésion cérébrale la plus fréquente au cours de
l’éclampsie.
• Elle est liée à un œdème vasogénique qui
• prédomine dans les territoires postérieurs.
• Elle est réversible en quelques semaines, sans aucune séquelle si
la prise est charge est rapide.
DISCUSSION
• Les signes cliniques de l’EPR sont peu spécifiques
• Classiquement elle se manifeste par:
céphalées, nausées, vomissements
troubles visuels (de l’altération du champ visuel à la
cécité corticale)
troubles de la conscience (pouvant aller jusqu’au coma
profond) crises d’épilepsie, voire un état de mal
épileptique
DISCUSSION
• Une exploration neuroradiologique est indiquée en cas de
persistance des troubles de la conscience ou s’ils existent des
signes de focalisation.
DISCUSSION
La TDM:
• moins sensible que l’IRM mais élimine aisément dans le cadre de
l’urgence une lésion hémorragique.
• visualise des hypodensités bilatérales, asymétriques , plutôt souscorticales, souvent en occipital et parfois en fronto-pariétal.
• Elle est normale dans 40 % des cas.
DISCUSSION
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•
L’IRM :
l’examen de choix , sa sensibilité est meilleure
Les coupes pondérées en T1sont peu performantes. Elles révèlent
des zones d’hyposignal cortico-sous-corticales.
Les coupes pondérées en T2 et FLAIR sont les plus performantes.
Elles visualisent des zones d’hypersignal cortico-sous-corticales
Les anomalies de signal intéressent essentiellement la substance
blanche mais peuvent aussi s’étendre à la substance grise
Les lésions sont souvent bilatérales et siègent en occipital, et/ou
fronto-pariétal
Les lésions ne touchent que rarement les régions temporales,
cérébelleuses, et les noyaux gris.
Une atteinte du tronc cérébral est exceptionnelle
DISCUSSION
•
L’IRM de diffusion et l’ADC ont un intérêt diagnostic et
pronostic
• Ils permettent de distinguer entre l’œdème vasogénique
réversible de l’EPR et l’œdème cytotoxique à haut risque
d’évolution vers l’ischémie irréversible.
• L’EPR donne:
 Signal hypo ou isointense
 ADC augmenté+++, témoignant d’un œdème vasogénique
 Parfois le signal est légèrement hyper intense faisant
discuter une origine ischémique
DISCUSSION
• l’évolution est marquée par une récupération
totale clinique et radiologique en quelques jours
si le traitement est instauré à temps
CONCLUSION
• L’ EPR est une complication fréquente de l’éclampsie
• L’IRM cérébrale est l’examen de choix à réaliser
devant la persistance de troubles neurologiques
chez une éclamptique
• Grâce aux séquences de diffusion et aux séquences
d’angiographie veineuse, elle permet une bonne
approche diagnostique et pronostique et donc une
meilleure prise en charge de ces patientes.