Le récit en 3D * Brigitte Dugas

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Transcript Le récit en 3D * Brigitte Dugas

Brève présentation de l’auteure;
Le récit;
Les limites du récit;
Le récit en 3D;
Les avantages du récit en 3D;
La séquence narrative;
L’adaptation de la forme linguistique de
la séquence narrative;
Le langage verbal du récit;
Le langage non verbal du récit;
Les pictogrammes;
La manipulation des pictogrammes;
Les concepts abstraits;
La 3e dimension;
Les autres thèmes abordés dans le livre.
Maîtrise en orthophonie;
Travaille auprès de jeunes de 3 à 18 ans;
S’intéresse particulièrement aux impacts des troubles
de langage sur les apprentissages scolaires;
Offre des ateliers de formation aux commissions
scolaires et des écoles primaires (Québec).
« Le récit en 3D » et « La grammaire de la phrase en
3D »
Qu’est-ce qu’un récit?
Le récit est une histoire réelle ou inventée
racontée par écrit ou oralement »
Il alimente nos rêves et éveille nos émotions.
Il est composé de concept du temps, de lieu,
d’espace et de séquence.
Il sollicite des processus d’inférence,
d’anticipation et d’hypothèse.
La forme orale
La forme écrite
Développe l’écoute
Premier contact avec le
langage écrit
Enrichie le vocabulaire
Remarque les lettres
Exprime différentes
tournures de phrase
Remarques les mots
Stimule la compréhension
Remarques les phrases
Échange enseignant/élève
**Illustrations : - Soutiennent l’écoute et la compréhension
Favorisent l’émergence des inférences
visuelles (précèdent les inférences en
compréhension de texte)
Un trouble d’acquisition du langage
= affecte la compréhension
du langage oral.
Une capacité de compréhension
moins développée
= l’écoute d’un récit devient
une session de torture
Une déficience intellectuelle
= empêche accès aux
concepts abstraits liés au
récit
Dispose de peu de matériel visuel et d’aucun matériel de
manipulation pour favoriser l’apprentissage de la séquence
narrative (forme du récit)
Le but :
« …rendre le récit plus accessible à tous ces
jeunes en sachant que les modalités
d’apprentissage musicale, visuospatiale et
kinesthésique sont celle qui favorisent le plus
des apprentissage solides et durables. »
Définition :
« …matériel manipulable, principalement
constitué de pictogrammes et d’objets, visant
l’apprentissage de la structure narrative. »
Sollicite les processus d’apprentissage de type visuel et
kinesthésique;
Un moyen d’intervention;
Favorise la compréhension de récits oraux ,écrits et
produits;
Contribue à la rétention à long terme des apprentissages;
Fait appel à la manipulation de la séquence narrative
(grammaire du récit)
Encourage le traitement de l’information.
Le temps (il était une fois, un bon matin…);
Le personnage (humain, animal);
Le lieu (illustrations);
L’intention (cœur du récit);
Le problème (catastrophe);
La solution (idée);
La fin (en lien avec l’intention de départ).
La situation initiale:
Un jour (temps), il y avait quelqu’un (personnage),
quelque part (lieu), qui voulais quelque chose dans son
cœur (l’intention) ou qui s’adonnait à quelque chose.
L’élément déclencheur:
Mais…Ah non ! (problème)
Le nœud:
idée?
Dénouement:
Finalement, a-t-il eu ce qu’il voulait dans son cœur, ou
non? Peut-il continuer ses activités?
Situation finale:
Peut être absente et va dépendre du dénouement
Utilisation de mots clés pour favoriser la
mémorisation et supporter la compréhension;
Développe le reflexe d’inclure ces mots clés dans
leurs productions écrites;
Voici quelques exemples de mots clés:
Un jour, quelqu’un, voulait, mais, alors,
finalement, etc.
L’utilisation de pictogrammes
Les pictogrammes doivent:
se voir et se manipuler;
être simple et faire du sens;
posséder un niveau d’abstraction (relation entre
l’objet et le contexte) accessible dès le primaire;
avoir un intérêt visuel pour les enfants de 12 à 13
ans;
Illustrer les mots clés du récit (noir et blanc).
L’auteure suggère de fixer les pictogrammes sur des
supports concrets tridimensionnels;
Les supports tridimensionnels sont plus attrayants
pour l’enfant et ce dernier aura tendance à vouloir les
manipuler;
L’enfant peut construire la séquence narrative à sa
guise, et ce, par la manipulation.
L’intention (voulait), le problème (mais), la solution (idée),
la fin (retour à l’intention de départ) sont des concepts
de la séquence narrative qui sont plus abstraits
Solutions:
Utiliser des objets concrets, des gestes et des
expressions faciales d’où la troisième dimension.
Avantages:
facilite la compréhension et la rétention
Pictogramme
Geste/objet/expression
Voulai(en)t…
Contentant en forme de
cœur
Mais…
Voix découragée
Se tenir la tête à deux
mains
Expression faciale
exagérée
Alors…
Utiliser une ampoule
Finalement…
Retour au cœur
Comparer les résultats
***Distribution des feuilles reproductibles (p.27)
Le récit en 3 dimensions pour soutenir chacun des
apprenants en lien avec ses forces et ses besoins;
Le récit en 3 dimensions au préscolaire dans le but
de préparer l’enfant à l’acquisition du langage écrit;
Le récit en 3 dimensions au 1er cycle du primaire
(supporter les productions orales et écrites);
Le récit en 3 dimensions aux 2e et 3e cycles du
primaire (plus grande complexité de la structure
narrative)