ALCOOL ET JEUNES

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ALCOOL ET JEUNES
LE TRAVAIL EN RESEAU
Unité d’alcoologie
Milieu
Milieu
Familial
LE PATIENT
Professionnel
ou scolaire
Médecin
Traitant
Mouvements d’anciens
buveurs
Service
Santé au
travail
ALCOOL PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE
3ème cause de mortalité en France
Coût social supérieur à 17.5 milliards d’Euros (115
milliards de Francs en 1999)
5 Millions de buveurs excessifs
2 à 3 millions d’alcoolo-dépendants
10 à 20 % des accidents du travail
15 à 20 % patients hospitalisés
50 % des bagarres
50 à 60 % des actes de criminalité
5 à 20 % des suicides
20 % des délits
45.000 décès / an dont :
 38.000 Hommes
 7.000 Femmes
Soit 8 % de la mortalité chez les hommes
Soit 2 % de la mortalité chez les femmes
27 % des décès entre 45 et 65 ans sont liés à l’alcool
chez les Hommes.
9 % des décès entre 45 et 65 ans sont liés à l’alcool
chez les femmes
Attention, à partir de 25 ans, surmortalité masculine
(2 à 5 fois supérieur à la femme) liée à l’alcool.
EVOLUTION DU NOMBRE TOTAL DE DECES
DIRECTEMENT LIES A
L ’ALCOOL (1980 à 2000)
Consommation d ’alcool par habitant âgé de 15 ans et + en
France (1961 - 2000) en Litre d ’alcool pur par habitant
Consommation d’alcool en France
PAYS
Consommation (en litres d’alcool pur)
Portugal
11.3
Luxembourg
11.2
France
10.9
Hongrie
10.1
Espagne
10.1
Danemark
9.9
Allemagne
9.5
Autriche
9.5
Suisse
9.2
Irlande
9
Royaume Uni
7.7
Etats Unis
6.6
Japon
6.6
Pologne
6.3
Baromètre Santé 2000, CFES
5%
ALCOOLO DEPENDANTS
20 %
CONSOMMATEURS
A PROBLEME
60 %
CONSOMMATEURS SOCIAUX
15 % ABSTINENTS
Age de début de l’abus dépendance
Age d’entrée dans le dispositif de soins
29 ans
Début de consommation :
10 – 14 ans
39 ans
Début de consommation :
10 – 14 ans
DEFINITIONS DES DIFFERENTES
CONSOMMATIONS
NON USAGE
Abstinence de première intention et secondaire
USAGE
Occasionnel, régulier, modéré
Sans risque, en matière de santé
MESUSAGE
Usage à risque
Consommation susceptible d’entraîner des dommages
Supérieure à 3 verres/jour chez l’homme
Supérieure à 2 verres/jour chez la femme
DEFINITIONS DES DIFFERENTES
CONSOMMATIONS (Suite)
USAGE NOCIF
Consommation répétée induisant des dommages dans le
domaine somatique, psychologique, social soit pour le
sujet, soit pour son entourage.
USAGE ET DEPENDANCE
DSM IV physique et/ou psychologique
INTOXICATION ETHYLIQUE AIGUE
DEFINITION : L’ABUS D’ALCOOL
L’abus (DSM-IV) et un usage inadapté de l’alcool, caractérisé
par au moins une des manifestations suivantes :
•
Utilisation répétée d’alcool consuidant à l’incapacité de
remplir des obligations majeurs, au travail, à l’école ou à la
maison
•
Utilisation répétée d’alcool dans des situations où cela peut
être physiquement dangereux
•
Problèmes judiciaires répétés liés à l’alcool.
•
Consommation d’alcool malgré des problèmes relationnels
ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés
par les effets de l’alcool.
Tableau 3. DEFINITION DE LA DEPENDANCE
A L’ALCOOL
La dépendance (DSM-IV) est définie par la survenue simultanée
d’au moins trois parmi les sept critères suivants :
•
Tolérance augmentée (« tient mieux l’alcool)
•
Symptômes de sevrages (tremblements, anxiété, sudations,
épilepsie à l’arrêt de l’alcool)
•
Difficultés à contrôler la quantité d’alcool consommé
•
Préoccupations liée à l’approvisionnement
•
Désir persistant et infructueux de diminuer ou
d’interrompre la consommation
•
Répercussions négatives de la consommation sur les loisirs
et la vie sociale
•
Consommation persistante malgré les problèmes de santé
physique ou psychique.
Les comportements de consommation de
substances psychoactives
• Dépendance psychique ou
« craving » :
La Dépendance
« L’impossibilité de s’abstenir
de consommer »
- Existence d’une tolérance
- Existence d’un syndrome
de sevrage
- Dysfonctionnement durable
des systèmes dopaminergiques,
mésolimbiques et opioïdes.
• Dépendance physique ou
syndrome de sevrage.
- lié au dysfonctionnement
d’autres systèmes
neurobiologiques
Rapport entre les différents types d’usage
USAGE AVEC DEPENDANCE
USAGE NOCIF
Seuil clinique
USAGE A RISQUE
USAGE
LES SCIENCES COMME ANTIDOTE DE L’IDEOLOGIE
Risque d’usage nocif et de dépendance =
interactions : Produit (P) X Individu (I) X Environnement (E)
I = Facteurs Individuels (de
vulnérabilité et de résistance)
P = Facteurs de risque liés au
Produit
• génétique
• dépendance
• biologiques
• Complications sanitaires,
psychologiques, sociales
• psychologiques
•psychiatriques
•Statut social du produit
E = Facteurs d’Environnements
• Sociaux
Familiaux Copains
Toutes les sciences
Cerveau Humain, régions Cérébrales et
circuits neuronaux (voies nerveuses)
Modèle de renforcement positif avec l’alcool
Alcool consommé pour ses effets posififs
Reproduction de la consommation
Apprentissage, mémorisation, renforcement
Développement de la dépendance
La dépendance psychique serait liée aux effets
positifs sur le système de récompense
TROP, C’EST COMBIEN ?
Le risque est lié à la quantité consommée.
On définit ainsi un seuil d’information et un seuil
d’intervention (cf tableau)
Consommation à la recherche d’excès :
- Toxicomanique,
- Anesthésie, recherche défonce
- Solitaire + groupe, cursus scolaire perturbé,
marginalisation sociale, facteur de risques familiaux présents
+++
- Facteurs de risque personnels présents +++
Consommation à visée autothérapeutique :
- Automédication,
- Anxiolyse anti-dépresseur
- Solitaire
- Cursus scolaire perturbé
- Activité sociale limitée
- Facteurs de risques familiaux absents,
- Facteurs de risques individuels présents +++
TROP, C’EST QUAND ?
Risque lié à la situation de consommation :
- Conduite de véhicule motorisé,
- Conduite d’engin,
- Tâche professionnelle
- La grossesse.
TROP, C’EST COMMENT ?
Risque lié aux modalités d’usage
Consommation précoce avant l’âge de 15 ans
Consommation avec recherche d’excès
Consommation à visée autothérapeutique
Cumul des consommations de substance.
Répétition des conduites d’excès
Rupture des liens scolaires et sociaux
Fréquence accrue des risques croisés
– Prise de risque, conduite de véhicule, prise de risque actif ou prise de risque
passif
– Hétéro-agressivité
– Conduite délinquante anti-sociale
– Sexualité à risque.
TABLEAU SEUIL D’INFORMATION ET
D’INTERVENTION
ALCOOL
TABAC
Seuil
H : Sup 21 verres/semaine Toute
d’information F : Sup 14 verres/semaine consommation
Seuil
H : Sup 35 verres/semaine Sup 10
d’intervention F : Sup 21/semaine
cigarettes/jour
>5 verres par
occasion
IL Y A AUTANT D’ALCOOL DANS
CHACUN DE CES VERRES……
10 cl de vin à 12°
10 cl de Champagne à 12°
25 cl de cidre à 5°
15 cl de Bière forte à 8°
7 cl d’apéritif à 18°
Entre 8 à 12 grammes d’alcool pur
25 cl de bière à 5°
Taux d’alcoolémie
Alcoolémie g/l
=
Quantité d’alcool en gramme(s) absorbée
Poids X coefficient de diffusion
Coefficient de diffusion:
Homme : 0,7
Femme : 0,6
Estimation du retour à zéro
de l’alcoolémie
-Absorption rapide avec un pic maximal atteint en 1 H.
- Absorption modifiée:
- en fonction du type de
boisson
- en fonction de
l’alimentation concommitante
-en moyenne : 0,20 g/l/heure
Elle varie de 0,15 à 0,30 g/l/heure en fonction des individus
Alcoolémie attendue une heure
après l’absorption
Boissons
Bière 5°
Vin 11 °
Pastis 45°
Whisky 44°
Volumes
½ litre
½ litre
20 cm3
40 cm3
Champagne ½ bouteille
A Jeun
Homme Femme
75 Kg
55 Kg
0.29
0.43
0.83
1.24
0.13
0.19
0.36
0.54
0.68
1.02
Avec un repas
Homme Femme
75 Kg
55 Kg
0.19
0.28
0.55
0.82
0.08
0.12
0.24
0.36
0.46
0.89
QUESTIONNAIRE AUDIT
0
1
2
3
4
Jamais
1 fois par
mois ou
moins
2 à 4 fois
par mois
2à3
fois par
semain
e
Au
moins 4
fois par
semaine
1 ou 2
3 ou 4
5 ou 6
7 ou 8
10 ou +
3. Au cours d’une même occasion,
combien de fois vous arrive t-il de boire
six verres standards ou plus ?
Jamais
Moins
d’une fois
par mois
Une fois par
mois
Une
fois par
semain
e
Tous les
jours ou
presque
4. Dans l’année écoulée, combien de fois
avez-vous observé que vous n’étiez plus
capable de vous arrêter de boire après
avoir commencé ?
Jamais
Moins
d’une fois
par mois
Une fois par
mois
Une
fois par
semain
e
Tous les
jours ou
presque
5. Dans l’année écoulée, combien de fois,
parce que vous avez bu, n’avez vous pu
faire ce que vous aviez à faire ?
Jamais
Moins
d’une fois
par mois
Une fois par
mois
Une
fois par
semain
e
Tous les
jours ou
presque
1. Combien de fois vous arrive t-il de
prendre une boissons alcoolisée ?
2. Combien de verres standards buvezvous au cours d’une journée ordinaire
où vous buvez de l’alcool ?
SCORE
de la
ligne
QUESTIONNAIRE AUDIT (Suite)
6. Dans l’année écoulée, combien de fois,
après une période de grosse
consommation, avez-vous dû boire de
l’alcool dès le matin pour fonctionner
normalement ?
Jamais
Moins
d’une fois
par mois
Une fois par
mois
Une
fois par
semaine
Tous les
jours ou
presque
7. Dans l’année écoulée, combien de fois
avez-vous eu un sentiment de culpabilité
ou de regret après avoir bu ?
Jamais
Moins
d’une fois
par mois
Une fois par
mois
Une
fois par
semaine
Tous les
jours ou
presque
8. Dans l’année écoulée, combien de fois
avez-vous été incapable de vous souvenir
de ce qui s’est passé la nuit précédente,
parce que vous aviez bu ?
Jamais
Moins
d’une fois
par mois
Une fois par
mois
Une
fois par
semaine
Tous les
jours ou
presque
9. Vous-êtes vous blessé(e) ou avez-vous
blessé quelqu’un parce que vous aviez
bu ?
non
Oui mais pas
au cours de
l’année
écoulée
Oui au
cours de
l’année
10. Est ce qu’un ami ou un médecin, ou
un autre professionnel de santé, s’est
déjà préoccupé de votre consommation
d’alcool et vous a conseillé de la
diminuer ?
non
Oui mais pas
au cours de
l’année
écoulée
Oui au
cours de
l’année
TOTAL
Résultats :
Consommation Excessive
>6 pour une femme
>7 pour un homme
Dépendance  13
QUESTIONNAIRE DETA/CAGE
1. Avez-vous déjà ressenti le besoin de diminuer
votre consommation de boissons alcoolisées ?
2. Votre Entourage vous a-t-il fait des remarques au
sujet de votre consommation ?
3. Avez-vous déjà eu l’impression que vous buviez
Trop ?
4. Avez-vous déjà eu besoin d’Alcool dès le matin
pour vous sentir en forme ?
Deux réponses positives à ces questions ou plus est
évocateur d’un mésusage d’alcool
Examen Clinique
Érythrose faciale
Visage bouffi
Hypertrophie parotidienne
Maladie de Dupuytren
Tremblements des extrémités
Sueurs
Langue saburrale
Examens complémentaires
Volume Globulaire Moyen
GGT
Transaminases (ASAT – ALAT)
Triglycérides
Cholestérol
NFS / Plaquettes
CDT (Carbohydrate Déficient Transferrine)
Uricémie
ALCOOL
ALCOOLIQUE
Les idéologies se construisent sur
les représentations
Représentations positives
Symbole de plaisir, de fête
Représentations négatives
Pas de
représentation
sociale de
l’usage nocif
La dépendance :
l’alcoolisme, la
toxicomanie
Symbole de sociabilité,
marqueur culturel et identitaire
 On boit tous, et quelquefois on « abuse »
 On a tous un parent alcoolo-dépendant (belle-mère…)
 On a tous un peu peur de ce que cache chez ce patient ayant un
recours massif à l ’alcool
 Il a des attitudes qui sont loin de l ’admiration révérencieuse à
laquelle les soignants sont habitués
 Il ment, il ne mérite pas d ’être soigné…
 Il rechute, il ne fait pas ce qu’on lui prescrit
 On intériorise l ’échec programmé de la prise en charge.
S’occuper d’un(e) alcoolo-dépendant(e)
mobilise une forte charge affective pour
le soignant
Un soignant qui s ’occupe d ’un
alcoolo-dépendant peut être sur la défensive
ou dans la trop grande empathie
Les sentiments à l ’égard du patient peuvent
contenir :
 peur, dégoût, mépris, pitié, agacement,
incompréhension, colère, frustration…...
 Trop grande empathie, maternage, besoin de
sauver le malade….
TRANSFORMER LA NONDEMANDE EN « RENCONTRE »,
PLATE FORME D’UN CADRE
THERAPEUTIQUE DU FUTUR
EN CONCLUSION
Toute demande quelle qu’elle soit est un
évènement à saisir pour rencontrer toute
personne en souffrance avec l’alcool. Ce
sera au soignant d’utiliser cette rencontre,
et c’est à partir de cette rencontre que
s’élaborera peu à peu un éventuel projet
thérapeutique…..
Alcool et Jeunes (13 – 20 ans)
Consommation de l’alcool en France en diminution
Consommation des jeunes en augmentation avec
une légère diminution depuis 1995
50 % des jeunes déclarent boire de l’alcool
9 % des 13 – 14 ans ont eu une ivresse (2001)
66% des 18 – 20 ans (2001)
Les garçons boivent trois fois plus que les filles (29
verres/mois versus 9 verres)
Initiation
Consommation d’alcool en famille
Consommation avec les pairs
Mode de consommation
Surtout le week end
Association avec d’autres substances
psychotropes : cannabis, tabac, médicaments
Type de consommation
Bières pour les garçons
Spiritueux pour les filles (Gin-fizz,
Vodka-orange, whisky-coca)
Répartition des quantités moyennes consommées par type de
boissons alcoolisées
Résolution
Recommencer
Consommateur
satisfait
Ne recommence pas
Maintien
Change son
comportement de
consommation
Envisage de changer
son comportement de
consommation
Action de
changement
Essaie de changer
Intention
Décide de changer
Cycle de Prochaska
LE TRAVAIL EN RESEAU
Unité d’alcoologie
Milieu
Milieu
Familial
LE PATIENT
Professionnel
ou scolaire
Médecin
Traitant
Mouvements d’anciens
buveurs
Service
Santé au
travail
BDN2003-07FUM-001
Qui suis-je ?
LA FUMEE DU TABAC (4 000 composés)
CO
Hypoxie sang + muscle
Benzopyrène
Nitrosamines
Irritant + cancérogène
Goudron cancérogène
DIOXINES
Cancérogène
Polonium radioactif
(1/2 vie > 1000 ans)
Acroléine
Irritant
Cadmium - Accumulation
=> RCIU anémie sévère
Nicotine
addictive
LA NICOTINE INHALEE PAR LA FUMEE :
L’EFFET « SHOOT »
• La cigarette et une « seringue à nicotine ».
• La nicotine met 7 secondes pour passer des alvéoles au
cerveau : shoot 2 fois plus vite qu’une intra veineuse !!
• Un fumeur prend une dizaine de shoots par cigarette : cet
effet shoot crée et entretient la dépendance.
• La nicotine est apportée lentement par les substituts
nicotiniques et n’est donc pas accompagnée de cet effet
shoot.
La baisse du taux de nicotine pousse à fumer
Le fumeur fume parfois Concentration de nicotine dans le sang
par plaisir.
Beaucoup de cigarettes
sont fumées pour éviter
le déplaisir lié au
manque de nicotine.
Le comportement est
identique à celui des
autres drogues quand un
sujet dépendant est en
manque
Niveau de satisfaction
Sensation de manque
Cigarettes
Cigarettes
Cigarettes
Le tabagisme est un comportement
Le tabagisme est un
Sensations de manque
comportement entretenu
et amplifié par une
Renforcement négatif
dépendance
Comportement
pharmacologique
(habitudes)
(nicotine).
« Jamais la connaissance
Renforcement positif
d’un risque ne suffit à
modifier un
Sensations positives
comportement »
Source : Pr G. Lagrue
Diminution importante du tabagisme en
particulier chez les plus jeunes
BDNH2005-09EPI-013
Fumeurs quotidiens ou occasionnels
100%
90%
2004 Alliance
80%
2000 INPES
70%
-27%
60%
50%
-8%
-42%
40%
-39%
30%
-33%
20%
10%
0%
15-24 ans
25-34 ans
35-49 ans
50-64 ans
65-74 ans
Les stades de préparation à l'arrêt
du tabac selon la terminologie de Di
Clemente
BDNH2005-20PEC-009
Avez-vous l’intention d’arrêter de fumer dans les 6 prochains mois ?
non CONTEMPLATION (NON PRET)
oui PRECONTEMPLATION (SE POSE DES QUESTIONS)
Ne recommence pas
Avez-vous l’intention d’arrêter de fumer dans les 30 prochains jours ?
PREPARATION
Fumeur
satisfait
Recommence
Etes-vous en phase d’arrêt du tabac ?
ACTION
Avez-vous arrêté de fumer depuis plus de 6 mois ?
 MAINTENANCE
Source : Prochaska JO, DiClemente CC. Stages of change in the modification of
problem behaviors. Prog Behav Modif 28:183-218, 1992.
Maintien
Arrête
Essaie
d’arrêter
Envisage de
s’arrêter
Décide de
s’arrêter
préparation
Cannabis
BDN2003-40HAS-001
Fumées du haschisch
BDN2003-40HAS-010
CO
hypoxie sang
+ muscle
Benzopyrène
goudron cancérogène
Acroléine
irritant
Dioxines
cancérogène
Nitrosamines
Cadmium
irritant + cancérogène
accumulation
THC
cerveau
addiction
Effets du haschisch
BDN2003-40HAS-011
• Une cigarette (festive)
– = cuite alcool effet psychoactif
– = augmente risque accident
• Consommation régulière
– = risque = ceux du tabac
• Consommation régulière et forte : 3 ou plus/jour
– = Neurotoxicité
– = troubles sociaux et comportementaux
Effets de la fumée de
Haschisch
BDN2003-40HAS-012
Voisins du tabac …
• Pour les voies respiratoires, chaque joint est 4 fois
plus toxique qu’une cigarette industrielle (bronchite,
crise asthme cancer du poumon).
• Le CO libéré asphyxie tout le corps, le cerveau, le
cœur, le fœtus des femmes enceintes.
• Mais on consomme moins que le tabac.