Approche du TFE - Le thème du TFE

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Transcript Approche du TFE - Le thème du TFE

PHILIPPE DEROUARD
2012/2013
APPROCHES DU THEME
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Informatique et qualité de la communication
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Meilleure fiabilité ou redondance d’informations
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Informatiser pour le soignant / informatiser pour le patient
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Deshumanisation du rapport au patient et au soin
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Les besoins de formation
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Relation avec la qualité des soins
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Frontières et périmètres – jusqu’où peut-on informatiser, et quoi
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Informatique et secret professionnel – la facilité de duplication de l’information
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Les coûts
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L’état de l’art – les avancées dans le domaine en France / dans les pays anglosaxons
POURQUOI CE THEME
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La phase de l’informatisation est relativement jeune dans les services de soins,
on peut penser que les phases et difficultés rencontrées sont similaires à celles
auxquelles j’ai été confronté dans mon expérience professionnelle, avec toutefois
une forte spécificité liée au milieu hospitalier.
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En tant que professionnel des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et
de la Communication), mon regard et mon expérience peuvent aider à repérer et
identifier les différents points critiques dans cette démarche.
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La transformation rapide du monde de la Santé exige de plus en plus de
rendement et d’efficacité, sans forcément obtenir des ressources
supplémentaires (personnel notamment). Les exigences en terme de qualité, de
législation et de complexité des soins sont plus nombreuses chaque jour.
L’informatique est certainement un facteur permettant de faire face en partie à
ces nouveaux défis.
L’INFORMATIQUE CHRONOPHAGE
Première situation :
Lors d’un de mes stages, j’ai constaté que l’informatisation du service, bien que
limitée aux PM, à la traçabilité des soins et aux transmission, prenait
quotidiennement beaucoup de temps aux soignants. Était-ce une recopie
d’informations mal maîtrisée, un manque de postes informatique, une mauvaise
connaissance du logiciel ou autre chose, toujours est-il que les soignants se
trouvaient de fait éloignés du lit du patient une à deux heures par poste.
Cette situation a été un point de départ dans mon questionnement sur l’intérêt
d’une informatique qui était uniquement orientée vers des soucis de conformité à
la législation et aux exigences de la qualité, sans bénéfices directs pour le patient
LES DANGERS DU MANQUE DE MAITRISE
Deuxième situation :
Lors d’un stage dans un service où le personnel était assez restreint par rapport
à une charge de travail importante, la dotation d’un logiciel informatique était
très récente (3 mois environ). La formation avait été faite de manière peu
structurée, sans impliquer au maximum les soignants, et la maîtrise du système
était très variable d’une personne à l’autre.
LES DANGERS DU MANQUE DE MAITRISE (2)
Ajoutons à cela le manque de temps empêchant les plus performants de
transmettre leurs connaissances aux autres, un manque d’implication de
certains médecins refusant d’utiliser le logiciel et j’ai pu me rendre compte que
les informations étaient traitées suivant plusieurs modes :
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Saisies sur le logiciel
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Entrées manuellement sur les dossiers papiers existants dans des feuilles de
données parfois obsolètes
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« un peu des deux »
Cela m’a fait réfléchir sur les dangers d’un système mal maîtrisé, et sur les
raisons (pas toutes mauvaises) freinant l’adoption de bonnes pratiques menant à
une meilleure efficacité qui n’était pas au rendez-vous.
ET LE PATIENT DANS TOUT CA ?
Je n’ignore pas que certains services, dans lesquels je ne suis pas allé,
possèdent des dispositifs « au lit du patient » permettant de l’informer ou de
l’éduquer. Ceci étant posé, je n’ai eu dans aucuns de mes stages (7 lieux en tout)
l’occasion de trouver un dispositif « pensé » spécifiquement pour le patient.
D’autre part, durant mes réflexions de cet été sur le sujet, j’ai été amené à lire un
article dans TIME vol 180 n°9 du 27 Août 2012 concernant des études menées
aux USA, notamment à Chicago sur l’informatisation jusqu’au lit du patient. Cela
m’a conforté dans l’idée que traiter l’étude de l’informatisation des services ne
pouvait se contenter de traiter l’aspect « basique » (même s’il est important) de la
traçabilité et le côté soignant, mais devait s’étendre aux services au patient.
ET LE PATIENT DANS TOUT CA ? (2)
VERS LA QUESTION DE DEPART
bénéfices / difficultés / rôle infirmier…
Au-delà de la traçabilité et des impératifs de certification, quels sont les
bénéfices et les difficultés de l’informatisation des services pour les patients et
les soignants, et quel rôle ces derniers peuvent-ils jouer dans cette nouvelle
donne technique ?