L`approche par les compétences.

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I/ problématique
 -Quand et comment la notion de compétence est-elle
apparue?
 -Que signifie-t-elle?
 -Quelles en sont les implications et les perspectives?
II/ L’évolution de l’entrée dans
les programmes
 a/ entrée par les contenus(les années 60,
inventaires lexicaux et grammaticaux)
 b/ entrée par les objectifs(les années 70,
objectifs définit pour répondre aux besoins des
apprenants= perspectives
 fonctionnelles)
 c/ entrée par les compétences( suite aux
travaux des sociologues, HYMES, l’accent est
mit sur la compétence de communication(
incursion du sociologique)
III/Qu’est ce qui a motivé ces
changements?
 Deux raisons:
 1- apparition des théories nouvelles.
 2- recherche de l’efficacité.
Les contenus correspondaient à des notions
acquises pour elles mêmes;
Les objectifs permettaient d’intégrer un certains
nombre de notions mais correspondaient à des
tâches parcellaires;
L’approche par les compétences investit les
objectifs dans une tâche réalisable dans un
contexte de communication.
Approche traditionnelle
Approche par les compétences
Rôle de l’enseignant : central
Rôle de l’enseignant :instrumental
-transmetteur de la connaissance.
-guide dans les apprentissages de l’élève.
-sauveur de l’élève en difficulté
-observateur de la façon dont l’élève
Rôle de l’élève : secondaire
apprend
-récepteur de connaissances
-créateur
de
situations
pédagogiques
suscitant la curiosité, le goût de la
découverte, la réflexion .
Rôle de l’élève : principal
-constructeur de sa connaissance pour
atteindre les compétences
Cette approche
Cette approche
-fait appel à des objectifs généraux, -fait appel à des objectifs terminaux.
intermédiaires et spécifiques.
-est centrée sur le contenu.
-est axée sur des activités d’apprentissage.
IV/Qu’est ce qu’une
compétence?
 compétence = ensemble de connaissances/ savoirs(
correspondant aux contenus des programmes)
 Savoir-faire( correspondant à des comportements
traduit dans les programmes en objectifs
d’apprentissage)
 Organisés en schèmes opératoire
 S’articule en capacité
Selon S. MOIRAND
La compétence de communication comporte quatre
composantes.
-composante linguistique
-composante discursive ou textuelle
-composante référentielle
-Composante socioculturelle
 Avec la compétence d’apprentissage
COMPÉTENCE
BUT
 Vise la formation
(non seulement une
transmission de
connaissances)
DÉFINITION
● (nécessite de réinvestir
la matière apprise)
 Savoir-faire
 Savoir-mobiliser
(savoir appliquer
les connaissances
au moment opportun)
 Capacité de faire quelque
chose, à agir efficacement
 Habileté psycho-sensorimotrice
 Comportement socioaffectif
 Capacité de prendre des
décisions et de résoudre des
problèmes
 Capacité de faire face à des
familles de tâches et des
situations faisant appel à des
notions, procédures,
méthodes, techniques, etc.
QUALITÉS
 Mesurable
 Se manifeste dans
l’action
 Nécessite un processus
d’acquisition,
d’organisation
et d’intégration
 Fonctionnelle (non
seulement disciplinaire)
 Systémique
(non seulement
sectorielle)
 Intégrée
(moins fragmentée)
V/ Caractéristiques d’une
compétence
1-Mobilisation d’un ensemble de ressources.
connaissances, savoirs d’expérience, schèmes,
automatismes, capacités, savoir-faire.
2-caractère finalisé
réinvestissement des ressources dans de nouvelles
activités globales en contexte.
3- Lien à une famille de situations
Variétés de contenus.
4-caractère souvent disciplinaire
La compétence est définie à travers une catégorie de
situation correspondant à des problèmes
spécifiques liés à la discipline
N.B : certaines compétences ont un caractère
transdisciplinaire.
5- Evaluabilité
la compétence se mesure à la qualité de l’exécution
de la tâche et à la qualité du résultat.
VI/ Quelles sont les
implications de l’approche par
les compétences?
- Le plan de la formation part du global( projet)
Pour aller vers le détail( contenus)
- Démarche analytique: décomposition de la
compétence en ses constituants(connaissances
déclaratives et procédurales)
- Introduction de tâches complexes( situations
problèmes ) pour la réalisation d’une production
qui fait sortir l’élève du cadre scolaire.
VII/ Les perspectives
 relier les savoirs à des situations dans lesquelles ils
permettent d’agir, au-delà de l’école.
 Agir, c’est affronter des situations complexes, donc
penser, analyser, interpréter, anticiper, décider,
réguler, négocier.
 Les savoirs doivent être disponibles et mobilisables
à bon escient, au bon moment(la compétence se
réalise dans l’action , elle ne lui pré-existe pas.)
 transforme des savoirs disciplinaires en ressources
pour résoudre des problèmes, réaliser des projets,
prendre des décisions.
VIII/ Pratiques pédagogiques
favorisant le développement
des compétences.
On reconnait que l’approche par les compétences
implique des impacts pédagogiques:
 Prendre en considération les intentions éducatives
du programme. Le profil de sortie;
 Centrer l’intervention pédagogique sur l’atteinte
de résultats attendus, sans négliger les contenus
qui doivent s’inscrire dans une perspective
différente;
 Privilégier les activités d’apprentissage de l’élève;
 Contribuer ou développer des attitudes( rigueur,
créativité, autonomie…)
 Placer l’élève dans des situations les plus «
contextualisées » les plus authentiques et les plus
variées possibles;
 Développer des habilités cognitives de niveau
supérieur(jugement critique, prise de décision,
évaluation, autoévaluation…) ainsi que des habilités
métacognitives;
 Recourir à des stratégies qui favorisent l’intégration
des apprentissages
Les principes suivants doivent être considérés lors
du choix et de l’élaboration d’une stratégie
pédagogique :
 élaborer la stratégie pédagogique en fonction du
processus d’apprentissage ;
 tenir compte des caractéristiques des élèves et de
leurs expériences ;
 placer l’élève en action et lui permettre d’appliquer
et de pratiquer ;
 utiliser des tâches d’apprentissage complètes ;
 assurer la mise en contexte ;
 Placer l’élève dans des situations de plus en plus
complexes où il peut intégrer connaissances,
habilités et attitudes pour faire face à la situation ;
 Placer l’élève dans des situations d’apprentissage qui
font appel à plusieurs capacités de niveaux
supérieurs (synthèse, analyse…)
 Accorder une grande importance à l’évaluation
diagnostique pour faciliter l’arrimage des nouveaux
apprentissages avec les acquis ;
 Intégrer l’évaluation formative aux stratégies
d’enseignement et d’apprentissage ;
 Favoriser les interventions pédagogiques reconnues
comme aidant au développement des compétences
et centrées sur :
- étude de cas
- schéma de concepts
- mise en situation
- jeu de rôle
- pédagogie par projet
- approche par problème…
 Favoriser l’intégration et le transfert des
apprentissages.
IX/ Le rôle de la situation
problème
Rôle fondamental:
 Comment construire la situation-problème ?
- Cerner l'objectif cognitif de l'activité .
- Identifier les représentations majoritaires des
contenus
- Formuler la situation-problème de façon à
prendre le contre-pied de ces représentations
majoritaires et à susciter des conflits cognitifs,
moteurs de la motivation.
- Trouver les documents .
- Adapter le choix des documents au mode de
gestion pédagogique choisi.
X/ La pédagogie de
l’intégration
 Intégrer signifie établir des liens entre les
apprentissages afin de pouvoir résoudre des
situations problèmes.
XI/ Rôle d’une situation
d’intégration
 Elle couronne un ensemble d’apprentissages.
 Elle donne à l’élève l’occasion d’exercer la
compétence visée.
XII/ Caractéristiques d’une
situation d’intégration
 Elle mobilise un ensemble d’acquis.
 Elle est orientée vers la tâche.
 Elle fait référence à une catégorie de problèmes
spécifiques à la discipline/ ou à un ensemble de
disciplines.
XI/ Evaluation des acquis des
élèves
En termes de compétences la situation d’évaluation
est de même type que la situation d’intégration.
Lorsque l’on conduit une évaluation, l’objet
(Quoi évaluer ? ), la manière (Comment évaluer ?
), le sujet (Qui est évalué ? ), le moment de
l’évaluation (Quand évaluer ? ), le sens (Pourquoi
évaluer ? ), le destinataire (Pour qui ?), la fonction
(Pour quels effets attendus ?) doivent être
envisagés.
L’évaluation certificative est décidée par
l’institution.
Ce qu’il faut retenir
1 / La pédagogie par objectifs
 Elle consiste à découper les apprentissages en
objectifs opérationnels à atteindre par les élèves.
Elle amène à répondre à la question
suivante : « Qu’est-ce qu’un élève doit savoir, ou doit
savoir faire à la fin d’une activité donnée ? ». Elle
permet donc à l’enseignant de vérifier si l’objectif de
son intervention est atteint ou non, à travers de
petites évaluations, en cours d’activité, ou à la fin de
l’activité.
2/ Réagir spontanément selon l’esprit des
compétences
 Voici une situation que l’enseignant propose aux
élèves : « Complète le dialogue en écrivant la première
réplique :
 Zohra :………………………………
Omar : Parce que c’est plus facile de les jeter dans la
rivière.
Zohra : Et l’environnement ? Tu sais que les ordures
polluent les rivières. Elles tuent les plantes et les
poissons.
 Voici les réponses de trois élèves. Attribuez à chacun
une note entre 0 et 10 sur dix.
 Elève1 : Pourkoi jeter toi les diché dans la rivière ?
Elève 2 : Il y’a des plantes et des poissons dans la
rivière.
Elève 3 : l’élève trois n’a pas complété les pointillés,
mais il a écrit deux lignes en bas de la feuille : Zohra
pense qu’ il faut protéger les rivières. Elle demande à
Omar : « Pourquoi jettes-tu les ordures dans la
rivière ? »
 Si on valorise l’élève compétent, la meilleure note
sera attribuée à l’élève 3 même s’il n’a pas respecté
la consigne. C’est lui qui a la meilleure maitrise de
la langue : il l’utilise à bon escient ( ce qui n’est
pas le cas de l’élève 2), et correctement ( ce qui
n’est pas le cas de l’élève1).
Etre compétent en langue ne correspond pas
seulement à apprendre des savoirs (des lettres,
des sons des mots….), des savoir-faire ( accorder
un verbe, mettre un mot au pluriel…) et des
savoir-être (avoir l’habitude de vérifier ce que l’on
a écrit…). En plus de cela, il faut apprendre à
s’exprimer, produire un texte lié à la vie courante,
émettre un avis, remplir un formulaire …etc. C’est
alors qu’on devient compétent.
3/ l’efficacité d’un apprentissage
 pour être efficace, l’enseignant doit donner
quelques explications courtes, mais surtout faire
travailler les élèves. L’efficacité d’un apprentissage
est liée à deux choses :
- aux occasions pour l’élève de discuter avec les
autres élèves, pour comparer ce qu’il a compris
avec ce que eux ont compris : c’est le conflit
sociocognitif( travail en groupe, travail en
atelier).
 – mais aussi et surtout au temps pendant lequel l’élève
a l’occasion de travailler seul, pendant les
apprentissages ponctuels et pendant les activités
d’intégration. Dans la pédagogie de l’intégration, on ne
met pas une priorité à voir le dernier contenu prévu au
programme. Ce qui importe, c’est que l’élève ait acquis
les compétences nécessaires pour pouvoir passer dans
l’année suivante. Il s’agit pour cela d’installer
correctement l’essentiel des contenus chez chaque
élève, c'est-à-dire lui apprendre à les réinvestir dans
des situations nouvelles, et vérifier s’il est compétent
pour le faire. A chaque compétence terminale, on
associe un tableau de ressources, qui reprend toutes
les ressources qui s’y rapportent (des savoirs, des
savoir-faire, des savoir-être, et des compétences
disciplinaires).
4/ Les leçons frontales
 L’efficacité d’un apprentissage est liée à la durée
pendant laquelle les élèves mobilisent leur réflexion,
et non à la durée pendant laquelle l’enseignant donne
des explications. L’efficacité d’un apprentissage est
aussi liée au souci de donner un feed-back à chaque
élève, c'est-à-dire de lui dire si sa réponse est bonne.
 Quand un enseignant donne des explications de façon
frontale, en interrogeant la classe, il a peu d’efficacité dans
son action, parce qu’il ne fait réfléchir que quelques élèves :
les élèves forts. De même, lorsque l’enseignant donne aux
élèves un résumé à écrire dans leur cahier, il est peu
efficace, pour deux raisons :
- c’est lui qui fait le travail de résumer et non l’élève ;
-il incite à se limiter à la mémorisation.
 Par contre , quand un enseignant sollicite tous les élèves en
leur demandant une réponse individuelle écrite aux
questions qu’il pose, il est beaucoup plus efficace, ceci pour
deux raisons :
- il travaille avec tous les élèves ;
il leur donne un feed-back, qui est pour chacun une
occasion de progresser.
 De même, quand l’enseignant propose aux élèves une
application ou, mieux encore, une activité
d’intégration, à la place d’un résumé à écrire dans le
cahier, il est beaucoup plus efficace, ceci pour deux
raisons :
-c’est chaque élève qui mobilise sa réflexion ;
- l’élève utilise ce qu’il a appris dans la leçon.
Mettre l’élève au centre des apprentissages veut dire
rendre chaque élève actif. Au lieu d’écouter, il agit : il
manipule, il résout, il cherche, il produit.
Faire travailler chaque élève à tout moment, même sur
des petites questions, est un premier grand pas dans le
fait de mettre l’élève au centre des apprentissages. Il est
normal qu’il fasse des erreurs : elles sont nécessaires
pour bien apprendre.
 Mais l’enseignant doit lui donner un feed-back : lui
signaler ses erreurs, les corriger. Pour que le feed-back
soit efficace, trois règles sont à respecter :
1-Donner un feed-back immédiat ;
2-Mettre en avant les aspects positifs avant d’évoquer
les points à améliorer : « ton orthographe s’améliore,
mais tu dois travailler davantage la construction de
phrases ».
3- Qu’il soit positif ou négatif, donner un feed-back
précis : « Tu dois travailler l’articulation entre les
différents paragraphes » et non « texte mal structuré »
5/ Comprendre à travers un exemple
 Voyons à travers un exemple ce qui change progressivement
dans une approche par compétence, par rapport à une
approche traditionnelle.
 A/ Approche traditionnelle :
1- Leçon 1 : l’impératif
1.1.Mise en situation : l’enseignant donne aux élèves
quelques consignes, du type « Prenez votre crayon »,
« levez-vous », « Amina, va près de la porte »….
1.2.Systématisation : l’enseignant note au tableau les verbes
rencontrés et les classe selon la personne à laquelle ils sont
conjugués. Il dégage les ressemblances et en tire une règle :
à la deuxième personne du singulier, à la première
personne du pluriel, à la deuxième personne du pluriel….
1.3. Applications : un exercice sur des formes à conjuguer.
 2 – Leçon 2 : le passé composé
2.1. Mise en situation : l’enseignant demande à un élève de
raconter sa journée d’hier, pendant laquelle il est allé dans
une réserve naturelle avec sa famille. L’enfant raconte et, au
fur et à mesure que, l’enfant énonce des formes au passé
composé, l’enseignant les écrit au tableau.
2.2.Systématisation : l’enseignant dégage les formes
principales, en distinguent celles avec l’auxiliaire « avoir »
,(« nous avons pris un pique-nique », « j’ai vu un singe »…)
et celles avec l’auxiliaire « être »,(« nous sommes
entrés », « mon frère est tombé »…)
2.3
Applications : un exercice sur des formes à reconnaitre ,
ensuite un autre exercice sur des formes à conjuguer.
 3. En fin de trimestre, révision : les formes principales de
l’impératif et du passé composé
B. Approche par l’intégration des acquis
 On précise la compétence terminale, ou le palier, que
l’élève doit atteindre : « En situation de
communication, produire un écrit d’une dizaine de
lignes, au passé composé et à l’impératif présent ».
1.1 à 1.3. mises en situations, systématisations et
applications : idem
1.4 Introduction d’une activité d’intégration partielle :
les élèves sont invités à rédiger chacun trois conseils
pour garder la salle propre (« Frottez vos pieds avant
d’entrer. », « N’allez pas jouer dans les flaques
d’eau »….).
 2.1 à 2.3.Mise en situation, systématisation et applications :
idem
2.4.Introduction d’une activité d’intégration partielle : les
élèves simulent une conversation téléphonique deux à
deux, dans laquelle ils doivent chacun raconter leur
journée d’hier.
 3. après cinq semaines : introduction de situation
d’intégration (à la place de la révision), dans laquelle l’élève
est invité à mobiliser ses acquis relatifs à l’impératif et au
passé composé.
Exemple de situation d’intégration : Tu es allé passé
quelques jours chez ta tante Selma. Elle t’écrit une lettre
une semaine plus tard. En 10 lignes, écris à ton tour une
lettre à ta tante.
A- Réponds à chacune des questions qu’elle pose à propos
de ton retour.
 B-Explique-lui ce qu’elle doit faire pour lire une K7 vidéo,
en utilisant l’impératif.
6/ Le travail de groupe
De quoi s’agit-il ?
 Deux organisations sont possibles :
 -répartir les enfants selon les difficultés qu’ils
rencontrent, en vue de remédier à ces lacunes. On
parle alors de groupes de niveau ;
 -mobiliser les élèves sur un projet commun à
réaliser. On parle alors de groupes à tâche.
Exemples : résolutions d’un problème, projet de
correspondance scolaire…
 Comment organiser un travail de groupe ?
1-Former des petits groupes : 3 ou 4 élèves au
maximum.
2-Eviter de mettre des faibles et des forts dans un
groupe ; former des groupes avec des faibles et des
moyens, d’autres avec des moyens et des forts.
3-Pour un travail de remédiation, mettre ensemble
des élèves qui présentent les mêmes difficultés.
4-Eviter de mettre ensembles des élèves qui se
connaissent trop bien.
5-Structurer les groupes : désigner un animateur, en
rapporteur.
Comment gérer un travail de groupe ?
1-Donner une consigne de travail très précise
2-Laisser le groupe s’organiser pendant quelques
minutes, puis passer dans tous les groupes pour
voir si le travail est bien lancé (si la consigne est
bien comprise)
3-Passer une deuxième fois dans chaque groupe,
pour voir où en sont les élèves ; quand un groupe
est bloqué, il ne faut pas lui donner la solution,
mais lui donner une piste pour progresser.
4-Organiser la présentation des travaux. Lors de
cette mise en commun, essayer d’exploiter les
travaux de tous les groupes.
XII/ Conclusion
 En général l’enseignant qui guide et soutient
l’élève dans ses apprentissages doit, notamment :
 ● avoir une certaine autorité morale( rapport
d’influence plutôt que d’autorité) auprès de
l’élève. Il sait, notamment, où mener ses élèves sur
le plan des savoirs, des habilités ou de attitudes ;
 ● prendre l’initiative de manière dont l’élève
apprend ;
 ● agir comme médiateur et observer la manière
dont l’élève apprend ;
 ●enseigner des habilités ;
 ●intervenir pour renforcer les apprentissages
réussis ;
● créer des situations pédagogiques pertinentes
suscitant la curiosité, le goût de la découverte,
une démarche d’analyse et de réflexion ;
● respecter les stratégies d’apprentissage de ses
élèves ;
●s’assurer de la disponibilité des ressources qui
entourent l’apprentissage de ses élèves ;
● aider l’élève à s’approprier ses expériences de
façon à ce que ses nouvelles connaissances
deviennent significatives et s’insèrent dans sa
grille de compréhension des évènements de la
vie ;
● assurer l’intégrité et la cohérence de ses
interventions.