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CHAPITRE 1
INTRODUCTION:
LES BASES DE LA
COMMUNICATION
Pr Soraya BOUCHARA
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A/ Définitions
L’information
L’information se définit comme une donnée, un élément de connaissance
sur quelqu’un, sur quelque chose ou sur un événement.
La communication correspond à un processus interactif de transmission
d’informations entre plusieurs personnes dans le but de partager du sens.
Selon le LAROUSSE de la Langue Française:
Communiquer c’est :
• Action, de transmettre quelque chose, de communiquer avec quelqu'un, d'être
en rapport avec autrui, en général par le langage
• échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une
réponse par (Le langage, le téléphone sont des moyens de communication).
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B/ Les modèles de communication
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1-MODÈLE DE SHANNON ET WEAVER (1949)
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2-LE MODÈLE DE HAROLD D.LASSWELL
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3-MODÈLE DE RILEY& RILEY
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4-L'APPORT DE JAKOBSON
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B/ Les modèles de communication
1-MODÈLE DE SHANNON ET WEAVER (1949)
•
La communication est réduite à la transmission d'une information.
•
AVANTAGES : mettre en lumière les facteurs qui vont perturber la transmission de l'information (bruit).
•
INCONVÉNIENT: c'est un schéma simpliste qui ne peut s'appliquer à toute les situations de
communications. Il ignore la pluralité des récepteurs. Il laisse de coté les éléments psychologiques et
sociologiques. Il y a absence de boucle de rétroaction.
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B/ Les modèles de communication
2-LE MODÈLE DE HAROLD D.LASSWELL
Il est possible de décrire "convenablement une action de communication
en répondant aux questions suivantes
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" : Qui,
dit quoi, par quel canal, a qui et avec quel
effet ? "
• AVANTAGES : envisager la communication comme un processus dynamique
avec une suite d'étapes ayant chacune leur importance, leur spécificité et leur
problématique.
• LIMITES : limité à la dimension persuasive. La communication est perçue
comme une relation autoritaire. Il y a absence de toute forme de rétroaction, et
le contexte sociologique et psychologique n'est pas pris en compte .
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B/ Les modèles de communication
3-MODÈLE DE RILEY& RILEY
Le communicateur et le récepteur sont restitués dans des groupes primaires
(familles, communauté, petits groupes...). LE FEED-BACK (les travaux de Wiener
sur la cybernétique)
Le feed-back désigne le réaction du récepteur au message émit et son retour vers
l'émetteur.
On distingue 2 formes de Feed-Back :
le Feed-Back positif
le Feed-Back négatif.
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B/ Les modèles de communication
4-L'APPORT DE JAKOBSON
Le modèle de Jakobson développe une réflexion sur le message dans le communication
verbale. Ce modèle est composé de 6 facteurs et 6 fonctions
Les 6 facteurs : le destinateur; le message; le destinataire; le contexte; le code; le
contact
Les 6 fonctions:
•
La fonction expressive : informer l'émetteur sur la personnalité de celui qui transmet le message
•
La fonction conative : efforcer le destinateur à agir sur le destinataire (inciter à écouter, à agir, à émouvoir).
•
La fonction phatique : relative au contact pour le provoquer et le maintenir
•
La fonction métalinguistique : consiste donc à utiliser un langage pour expliquer un autre langage. Fonction de traduction.
•
La fonction référentielle : orientée vers le contexte dans la mesure ou c'est de lui que va dépendre le message.
•
La fonction poétique : se rapporte à la forme du message dans la mesure ou elle a une valeur expressive propre.(Puis-je me
permettre d'emprunter votre crayon ? - File moi ton crayon - peux tu me passer ton crayon?)
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À l’origine, la communication a été envisagée comme un processus simple mettant en relation 3
éléments de base (modèle de Shannon) : un émetteur envoie un message, au travers d’un canal vers
un récepteur, dans un contexte perturbé de bruits
les acteurs : interlocuteurs, ce sont les participants à l’échange, à tour de rôle ils sont « émetteur » et
« récepteur ».
Le message : c’est le contenu de la communication c’est-à-dire les informations transmises entre les
acteurs.
Le message peut prendre deux formes : (voir chapitre 2 et 3)
•
verbal : signes exprimés par le langage ;
•
non-verbal : signes non exprimés par un langage (expressions du visage, regards, gestes, mouvements du
corps…).
Le canal : il correspond au mode de transmission du message. On distingue deux types de canaux :
oral et écrit, utilisant différents supports (moyens techniques de transmission de l’information) :
•
oral : téléphone, radio, télévision…
•
écrit : lettre, affiche, courrier électronique…
Le contexte : l’ensemble des conditions extérieures. Le contexte exerce une influence sur la
communication. Plusieurs éléments relèvent du contexte :
•
le contexte physique
•
le contexte relationnel
•
le contexte psychologique
•
le contexte social
•
le contexte culturel
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La communication interpersonnelle :
• elle s’établit entre deux personnes, entre lesquelles on
observe des interactions.
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La communication de groupe :
• elle s’établit entre un certain nombre de personnes qui
échangent des messages entre elles.
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La communication de masse :
• elle s’adresse à un large public, hétérogène et anonyme. Elle
utilise des supports tels que la télévision, la radio, la presse…

Les enjeux de toute communication :
 Transmettre un message
 Établir une relation
la communication permet aux acteurs d’atteindre des :
• enjeux identitaires : désir de produire une certaine image
de soi
• enjeux territoriaux : désir de préserver son territoire
personnel
• enjeux relationnels : besoin d’appartenance à un groupe
• enjeux d’influence : désir de convaincre l’autre et de le
faire adhérer à ses idées.
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Les stratégies de communication
• Stratégie de pouvoir : elle consiste à imposer son pouvoir sur
l’interlocuteur (Ex. : utilisation d’un ton sec, d’une voix haute,
d’un regard froid) ;
• Stratégie de séduction : elle vise à créer un rapport de
complicité, de proximité, de sympathie (Ex. : chuchotement à
l’oreille).
Ces stratégies qui coexistent permettent de :
 maximiser les bénéfices (maximiser le degré d’influence
de l’interlocuteur );

minimiser les coûts (atteindre certains buts (affectifs,
économiques, etc.) ou à satisfaire certaines motivations
(besoins, désirs, intérêts, etc.).)
Pr Soraya BOUCHARA