isolement protecteur

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Transcript isolement protecteur

ISOLEMENT PROTECTEUR
1
Objectif

Eviter la
transmission de tout
agent infectieux
potentiellement
pathogène à des
patients
immunodéprimés
les micro-organismes
ne rentrent pas
2
Référentiels



Conférence consensus prévention du risque
aspergillaire SFHH, 2000
Standards, Options et Recommandations (SOR) pour
la surveillance et la prévention des infections
nosocomiales en cancérologie. FNCLC 2000
Darmon - Isolement du patient immunodéprimé en
réanimation – Proposition de recommandations,
Rapport d’experts 2002
3
Indications




Neutropénies sévères et prolongées
Brûlés
Transplantations
….
Prévention des infections d’origine exogène
4
Mesures





Conception des unités
Prévention des risques liés à l’environnement
Mesures géographiques
Mesures techniques lors des soins
Mesures organisationnelles
5
Mesures




Prescription médicale
Evaluation au cas par cas du risque et des
mesures nécessaires
Toujours en complément des précautions standard
Respect de la cohérence entre les mesures
6
Isolement protecteur
Prévention des risques
liés à l’environnement
7
Risques liés à l’environnement



Risques liés à l’air
Risques liés à l’eau
Risques liés à l’alimentation
8
AIR
9
Les contaminants présents dans l’air
Nombre de particules
près
d’un fumeur :
en ville
à la campagne
au pôle
en salle propre
sous flux laminaire
100 000 000 000
100 000 000
10 000 000
10 000
100
1
Ces chiffres dépendent de la saison, des vents, des
émissions locales.
Ils varient beaucoup d’un jour à l’autre
10
Comportement des particules
Les plus grosses particules sédimentent
rapidement sur le sol.
Plus elles sont petites, plus elles resteront
longtemps en suspension dans l’air et suivront
ses mouvements.
Une particule d ’1 µm chute d ’1 m en 8 h
11
Provenance des particules dans un local



L’air qui est apporté dans la salle
Elles sont remises en suspension à partir des
surfaces
L’activité au sein de la salle (équipement,
machine, nombre de personnes, comportements,
textiles…)
12
Nombre de particules > 0,5 µm émises
par minute, selon l’activité
5.000.000
100.000
1.000.000
500.000
15.000.000 / 30.000.000
13
Niveau de propreté de l’air
Classe particulaire (*) = limite de concentration
maximale / m3 ou / pied3
 Classe bactériologique = PNC / m3
 Cinétique de décontamination particulaire (*) ou
bactériologique
(*) ce qui qualifie le mieux une installation technique de traitement d’air

14
Les classes définies par les différentes normes
15
Outils de maîtrise de la qualité de l’air






Surpression
Filtrer l’air
Limiter l’émission de particules
Renouveler l’air
Maîtriser les flux d’air
Nettoyer
16
Surpression
Protection local par rapport aux
locaux avoisinants
Obtenue par un apport continu d’air dans un local
étanche : apport d’air > air extrait
 Progression dans le gradient de pression matérialisée par
différentes zones (sas ou non)
 Mesurée en mm de colonne d’eau ou en Pa
(1,5 mm CE = 15 Pa). Mesure du débit de fuite en m/s
 Importance du maintien des portes fermées

17
Filtration
Purification air



Retient les particules de l’air qui arrivent dans la
salle d’opération en fonction de leur taille
Plusieurs étages de filtration tout au long de la
centrale (glt 4 filtres)
Taille des particules retenues fonction des
caractéristiques du filtre (efficacité moyenne à
très haute efficacité)
18
Emission de particules
Généralisation du non tissé
 Comportements / tenues
 Nombre d’intervenants

19
Nombre de particules > 0,5 µm émises
par minute, selon l’activité
5.000.000
100.000
1.000.000
500.000
15.000.000 / 30.000.000
20
Renouvellement de l’air
Effet de balayage ou de dilution
 Effet sur le niveau de contamination (diminution
de 15 à 80 vol/h )

21
Maitrise des flux d’air
Elimination des contaminants

Bouches de soufflage et de reprise

3 systèmes principaux :



turbulent
soufflant basse vitesse
Laminaire
22
Centrale de Traitement d’Air
23
Flux turbulent


L’air est brassé. Le mouvement d’air est multidirectionnel. Les
particules sont entraînées n’importe où.
Température homogénéisée
24
Plafond soufflant basse vitesse

Ecoulement dirigé vers le bas
25
Flux unidirectionnel ou laminaire





Le flux d’air est unidirectionnel
Redevient à terme laminaire après un obstacle, même si perturbé
Peut être horizontal ou vertical
Règles de comportement indispensables
Maintenance contraignante et coût élevé
26
Propriétés des systèmes de
traitement d’air
Système
Débit d’air
(m3/h)
Vitesse
d’air en
sortie (m/s)
> 1,5
Aérobiocontamination
(PNC/m3)
200
Degré de
risque de la
zone
1à2
Flux
turbulent
1 200 à
6 000
Plafond
soufflant
basse
vitesse
Flux
laminaire
1 200 à
7 200
< 0,1 à 0,38
7 à 50
3
13 000 à
30 000
0,38 à
0,50
1
4
27
Indications traitement d’air


Restent controversées pour certaines pathologies
A adapter en fonction de la pathologie et de la
profondeur et durée neutropénie
28
L’isolement protecteur doit être adapté au
niveau du risque. L'impact de l’isolement
protecteur sur la morbidité aspergillaire est
clair, mais les données de littérature sont trop
imprécises pour définir avec rigueur le type
d'isolement et de renouvellement d'air optimal
pour chaque niveau de risque.
En se basant sur les études publiées qui ont
au mieux une force de recommandation de
niveau C et sur l’opinion d’experts, les patients
considérés comme étant à très haut risque
devraient bénéficier d’un isolement protecteur
dans une chambre équipée d’un haut
renouvellement d’air avec filtre HEPA,
surpression et sas.
29
Recommandations

Utiliser un système équipé de quatre étages de
filtres avec des filtres terminaux HEPA (EU11
classif. Eurovent 4/4) associés à une ventilation à
haut taux de renouvellement et de brassage
(minimum 20 volumes/heure), avec mise en
surpression des locaux (DP=15Pa), réaliser des
réseaux de gaines les plus courts et les plus
simples possibles.
Conférence consensus prévention du risque aspergillaire SFHH, 2000
30
Recommandations



Pas de recommandations pour transplantation
organe
Isolement géographique et système de filtration
d’air pour les brulés (niv B/C)
Isolement géographique avec filtration par filtres
HEPA (niv B) pour patient d’hématologie
Darmon - Isolement du patient immunodéprimé en réanimation – Proposition de
recommandations, Rapport d’experts 2002
31
Recommandations

1- Standards, Options et Recommandations (SOR) pour la surveillance et la
prévention des infections nosocomiales en cancérologie. 2000
32
Contrôles



A adapter en fonction du type de système
Plan d’échantillonnage
Périodicité
+ Maintenance
33
Contrôles

Paramètres physiques :








surpression
température
hygrométrie
vitesse de l’air (anémomètre)
taux de renouvellement
Contrôles particulaires
Contrôles bactériologiques
Cinétiques de décontamination
34
Classes indicatives attendues
Flux turbulent
7
Classe
bactériologique
(PNC / m3)
200
Plafond soufflant
basse vitesse
Flux laminaire
5
5
5
5
Classe particulaire
ISO
35
EAU
36
Prévention contamination hydrique



Corpus réglementaire dans les établissements
Risque par ingestion : eau embouteillée
Prévention du risque lié aux legionella : eau
microbiologiquement maitrisée pour les douches
37
ALIMENTATION
38
Risques lié à l’alimentation


Infection par voie digestive ou respiratoire par des
germes opportunistes présents dans les aliments
Objectif de diminution de la quantité de germes
apportés

Seuil critique < 100 UCF/g et absence de pathogènes
39
Choix des aliments



Exclusion alimentaire
Aliments prêts à l’emploi
Aliments préparés dans l’établissement et
nécessitant une technique d’assainissement
40
Autres mesures



Type de vaisselle
Préparation des plateaux et conditions de transport
Contrôles microbiologiques
41
ISOLEMENT PROTECTEUR
PRISE EN CHARGE DES
PATIENTS
42
Mesures géographiques*




Chambre individuelle obligatoire
Porte fermée
Limitation des visites
Pas de sortie sauf nécessité absolue. Si sortie,
protection du patient par habillage spécifique
* à adapter selon contexte
43
Mesures techniques lors des soins


Hygiène des mains
Habillage spécifique selon niveau de risque et
système de traitement air






Masque
Calot
Surblouse
Pas de surchaussures
Gants dans le cadre des précautions standard
Respect des techniques aseptiques
44
Autres mesures






Individualisation du matériel
Gestion du linge
Gestion des déchets
Bionettoyage
Effets personnels du patient
Radio
45
Mesures organisationnelles

Respect des mesures




Tenue
Traitement d’air
Gestion des intervenants extérieurs
Organisation des soins
46
Visites





Limitation nombre visiteurs
Pas d’apport de plantes, nourriture, journaux
Habillage selon contexte
Hygiène des mains
Règles de comportement
47
Travaux






Prévention du risque aspergillaire
Travaux au sein de l’établissement, dans le service
Travaux à proximité
Nombreux référentiels
Echelles d’évaluation des risques
Procédures et suivi+++
48
Conclusion





Evaluation médicale du risque
Mesures de niveau de validation diverses à adapter
selon contexte
En complément des précautions standard
Procédures
Cohérence
49