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1. LE REFLEXE MYOTATIQUE
un exemple de commande réflexe du muscle
2. De la volonté au mouvement
2.1 La commande volontaire du
mouvement
Substance blanche
Substance grise externe
= cortex cérébral
A - Les aires corticales de la motricité volontaire
a - La partie de l’aire motrice primaire (aire M1) localisée dans
l'hémisphère gauche contrôle la partie droite du corps et la
partie située dans l'hémisphère droit la partie gauche.
A - Les aires corticales de la motricité volontaire
a - La partie de l’aire motrice primaire (aire M1) localisée dans
l'hémisphère gauche contrôle la partie droite du corps et la
partie située dans l'hémisphère droit la partie gauche.
Les neurones d’une région donnée de M1 commandent des
muscles d’une région donnée du corps
Doc 3 Page 346
Les zones au sein de M1 sont d'autant plus étendues que les
muscles contrôlés sont nombreux et nécessitent une
motricité fine et coordonnée (par exemple le visage et les
doigts).
b – D’autres aires corticales collaborent avec M1
b – D’autres aires corticales collaborent avec M1
l'APM et l'AMS interviennent lors de la phase de préparation du
mouvement.
L'APM s'active essentiellement lors de la phase de préparation motrice
qui précède un mouvement déclenché par une information externe
(indice visuel ici).
En revanche I'AMS ne s'active que lors de la phase de préparation d'un
mouvement déclenché par une information interne (séquence motrice
mémorisée).
2.1 Les voies motrices : du cortex aux muscles
tétraplégie
paraplégie
B - Du cortex aux motoneurones
B - Du cortex aux motoneurones
Le message nerveux
moteur commandant un
mouvement volontaire est
élaboré au niveau des
neurones pyramidaux de
l'aire motrice primaire.
Ces derniers projettent
leurs axones vers le bulbe
rachidien puis vers la
moelle épinière.
C'est ce qui explique les
effets paralysants des
lésions médullaires.
Dans la moelle épinière,
les terminaisons
synaptiques des neurones
pyramidaux établissent
des connexions avec les
extrémités dendritiques
des motoneurones.
2.2 Chaque motoneurone intègre différentes
informations et émet un unique message nerveux
qui est transmis, via son axone, aux synapses
neuromusculaires
1. Le réflexe myotatique
un exemple de commande réflexe du muscle
2. De la volonté au mouvement
3. Motricité et plasticité
cérébrale
La comparaison des cartes motrices de plusieurs individus
révèle l'existence de différences importantes.
Différences génétiques et/ou différences environnementales
au sens large (apprentissages moteurs spécifiques sollicitant
la main droite)
Les professionnels présentent une augmentation de
l’activation de l’aire motrice primaire. Chez des amateurs
l’activation corticale est plus diffuse et étendue à d’autres
territoires comme l’APM et l’AMS.
Les différences entre les cartes motrices des professionnels et
des amateurs est due essentiellement à leur pratique de
l'instrument, et donc aux apprentissages moteurs.
Les différences ont donc été acquises au cours de leur
entraînement et témoignent de la plasticité du cortex moteur.
On observe deux types de modifications corticales liées à l'entrainement
1 - La surface des cartes motrices est croissante après 20 minutes
d'entraînement seulement avec la main entrainée.
Ceci témoigne d'un apprentissage et d'une plasticité à court terme.
Mais au bout de 5 jours les cartes avant entrainement sont assez
semblables.
Ce qui traduit que cette plasticité à court terme n’a pas d’effets très
durables
2 – Si l’entrainement persiste sur 5 semaines, la surface avant
entrainement de 20 minutes augmente nettement
Ceci témoigne d'un apprentissage et d'une plasticité à plus long terme
dont les effets sont plus durables.
3.1 la plasticité du cortex moteur est à la base des
apprentissages moteurs
Les différences de cartes motrices interindividuelles peuvent
essentiellement s'expliquer par les apprentissages moteurs.
Les apprentissages sont permis par une plasticité du cortex
moteur, qui s'exerce à court terme ou à plus long terme.
Un apprentissage moteur doit donc être répété
régulièrement et sur une longue durée pour entraîner
des modifications corticales durables.
Un entraînement quotidien au piano peut
considérablement accroître la taille des territoires de
l'aire motrice primaire contrôlant certains des
muscles de la main.
3.2 Plasticité cérébrale et vieillissement
Ces résultats témoignent de
l'apprentissage moteur et de la
plasticité cérébrale qui lui est
associée.
Chez des individus âgés de 20 ans,
l'amplitude de la contraction
musculaire du pouce est
globalement plus élevée
immédiatement après
l'entraînement qu'avant. Elle est
légèrement inférieure 30 minutes
plus tard.
Doc 1 page 352
Les capacités de
remaniement pourraient
se réduire tout au long de
la vie, peut-être en lien
avec une dégradation des
cellules cérébrales.
Chez les individus âgés de 70 ans, le
document ne montre pas de
différence significative entre les
trois conditions, ce qui tend a
témoigner de l'absence
d'apprentissage moteur et de
plasticité associée.
Le document 2 module fortement ces conclusions. D'après Catherine
Vidal, en fait la perte de neurones est mineure avec l'âge
(-10%), même si on observe une diminution de la connectivité
du réseau. De plus certaines expériences montrent au
contraire une persistance avec l'âge des capacités de
remaniement cortical.
les résultats de différentes études divergent sur ce point.
3.2 la récupération motrice après accident
3.2 la récupération motrice après accident
On constate qu'après leur AVC, Les IRMf des patients
On constate une extension
les patients récupèrent
présentent des modifications
des
zones
corticales
des cartes motrices de la
progressivement leur force
mobilisées
et enduparticulier
motrice au cours
temps : on main droite (par rapport à une
le
recrutement
zones
passe
ainsi de 60%de
après
2 jours absence de modification pour
la main gauche non affectée).
àsituées
75% après
10 jours.
au sein
de
l'hémisphère opposé. Ce
phénomène témoigne de la
plasticité du cortex moteur.
Suite à une greffe des deux mains, on constate chez le patient
un décalage vers le haut des cartes motrices de la main gauche
et de la main droite. L'amputation des deux mains avait modifié
les cartes motrices en les décalant vers le bas, la greffe a
restauré les cartes motrices originales.
Il s'agit ici encore d'un témoignage de la plasticité cérébrale du
cortex moteur
La plasticité cérébrale est essentielle à la récupération
motrice dans les cas d'AVC ou d'amputations suivies
de greffes.
Le patient est alors confronté à un nouvel
apprentissage moteur qui grâce a la plasticité
cérébrale permet la récupération motrice.
Fin
IRM du cerveau : coupe frontale
IRM du cerveau : coupe sagittale
IRM du cerveau : coupe axiale