a) LE CORTEX MOTEUR

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Transcript a) LE CORTEX MOTEUR

IV le mouvement et son contrôle
1) Anatomie fonctionnelle des centres nerveux impliqués dans le mouvement. http://lecerveau.mcgill.ca
a) LE CORTEX MOTEUR
La commande de tous nos mouvements volontaires provient de notre cerveau. Une des régions les plus impliquées dans cette
commande est le cortex moteur.
Le cortex moteur est situé à l’arrière du lobe frontal, juste avant le sillon central qui sépare le lobe frontal du lobe pariétal. On
subdivise le cortex moteur en deux grandes aires, l’aire 4 et l’aire 6. L’aire 4, que l’on désigne aussi comme le cortex moteur
primaire, forme une mince bande qui longe le sillon central alors que l’aire 6 s’étend immédiatement en avant de l’aire 4. L’aire 6
est plus large et se subdivise encore en deux sous-régions distinctes. aire prémotrice (ou APM) et l’aire motrice
supplémentaire (ou AMS)
Cortex moteur primaire ou aire motrice primaire
L’aire pyramidale (cellules géantes pyramidales de Betz), c’est le point de départ de la commande motrice volontaire).
L'introduction des opérations au cerveau vers le milieu du XXe siècle a permis à certains neurochirurgiens comme le Dr. Wilder
Penfield à Montréal de confirmer l’emplacement du cortex moteur primaire. Au cours d’interventions chirurgicales destinées à
soulager des patients de leurs crises d’épilepsie, Penfield stimule les régions corticales afin de préserver les zones vitales de
l’ablation. Il découvre alors que des stimulations de certaines zones de ce qu’on a nommé plus tard le cortex moteur primaire
déclenchent des contractions musculaires très localisées du côté controlatéral du corps. L’organisation de cette aire est unilatérale
croisée, cad que l’aire pyramidale gauche contrôle la motricité de l’hémicorps droit. Des expériences sur des animaux ont montré
qu'en détruisant les mêmes petites régions corticales, on provoquait une paralysie de la partie correspondante contra latérale du
corps. C'est ainsi que l'on découvrit que chaque partie du corps est associée à une région précise du cortex moteur primaire qui en
contrôle le mouvement. Penfield a déterminé une cartographie complète du cortex moteur appelée "homonculus moteur" (car il y
a d'autres homoncules, comme le sensoriel par exemple). bonhomme couché tête en bas pied en l’air.. Le détail le plus frappant
de cette cartographie est que les surfaces allouées sur le cortex ne sont pas proportionnelles à la taille de la partie du corps
correspondante, mais plutôt à la complexité à la finesse à la précision des mouvements que cette partie peut effectuer. Pour cette
raison, les surfaces allouées à la main et au visage ont une taille disproportionnée par rapport au reste du corps. L’homoculus
moteur aura donc une énorme tête, une grosse main et un petit tronc Pas étonnant puisque c'est justement la dextérité et la
rapidité de mouvement des mains et de la bouche qui confèrent à l'homme deux de ses facultés les plus spécifiques: se servir
d'outils et parler. 85% de l’aire pyramidale prend ainsi en charge le mb sup et la face surtout la main et l’appareil bucco-phonatoire
qui sont les outils de notre communication. Les cellules sont agencées en colonnes ce qui permet un contrôle précis des différents
mouvements (flexion, extension, adduction L'adduction, est un mouvement qui rapproche un membre - bras ou la jambe - du plan sagittal du corps.
Il s'oppose à l'abduction. , abduction L'abduction, en anatomie fonctionnelle, est un mouvement qui écarte un membre, du plan médian du corps. Il
s'oppose ainsi à l'adduction.).
Penfield montre également que l’aire corticale 6, située juste rostralement par rapport à l’aire 4, possède quant à elle deux autres
représentations somatotopiques induisant des mouvements complexes lorsqu’on les stimule. La première est dans la région latérale
de l’aire 6 et se nomme aire prémotrice (ou APM). La seconde représentation somatotopique se trouve dans l’aire motrice
supplémentaire
(ou
AMS)
qui
est
située
dans
la
partie
médiane
de
l’aire
6.
aire prémotrice (ou APM)
C’est le pt de départ du faisceau cortico-réticulo spinal. Elle contribue à guider les mouvements en intégrant les informations
sensorielles et s’occupe des muscles qui sont les plus proches de l’axe du corps. Organisation bilatérale pour les muscles axiaux
(paravertébraux) et proximaux (des ceintures). Ces muscles étant des muscles posturaux, le cortex prémoteur interviendrait dans la
régulation de la posture, en dictant au cortex moteur une position optimale pour un mouvement donné. Elle joue un rôle ds la posture
et la planification du mvt.
l’aire motrice supplémentaire (ou AMS).
L’AMS est impliquée dans la planification de mouvements complexes et dans la coordination de mouvements impliquant les deux
mains. Elle exerce un contrôle bilatéral. Elle semble influencer la planification et l’initiation des mouvements en fonction des
expériences passées. Rôle ds la planification précise du mvt. Elle est activée précocement au cours du mvt. Le simple fait d’anticiper
un mouvement déclenche une transmission nerveuse dans la zone supplémentaire. Il est intéressant de noter que si l’on demande à
un sujet uniquement de répéter un mouvement mentalement sans l’effectuer réellement, l’aire 6 est toujours activée, mais pas l’aire
4. Elle est la cible essentielle de la boucle passant par les noyaux gris centraux.
- l’aire prémotrice et l’aire motrice supplémentaire constituent avec l’aire motrice inhibitrice et l’aire occulo-motrice frontale
les principales aires extrapyramidales.
L’aire motrice inhibitrice a pour rôle l’inhibition de l’aire motrice primaire, elle modère les mvts. Elle est liée aux noyaux gris centraux.
Sa suppression  une hypertonie spastique.
Les structures cérébrales impliquées dans la motricité sont nombreuses. Certains vont même jusqu’à dire que c’est pratiquement
tout le cerveau qui participe au mouvement. L’aire motrice primaire, l’APM et l’AMS ne sont cependant pas les seules aires corticales
impliquées dans la genèse du mouvement volontaire. Le cortex préfrontal et le cortex pariétal postérieur y contribuent aussi d’une
façon importante.
L’implication du cortex pariétal postérieur se joue dans l’évaluation du contexte dans lequel s’effectue le mouvement. Le cortex
pariétal évalue ainsi différentes données comme la position du corps et de la cible dans l’espace grâce aux informations
somatosensorielles, proprioceptives et visuelles qu’il reçoit. Il produit ainsi des modèles internes du mouvement à effectuer, en amont
des
cortex
prémoteur
et
moteur.
On distingue deux aires particulières dans le cortex pariétal postérieur. L’aire 5 reçoit les informations des aires corticales
somatosensorielles 1, 2 et 3. L’aire 7, quant à elle, intègre des signaux déjà fortement intégrés en provenance des aires visuelles .
Les lobes pariétaux sont eux-mêmes étroitement interconnectés avec les aires préfrontales qui représentent avec eux le plus haut
degré d’intégration dans la hiérarchie du contrôle moteur. C’est là que les décisions sur les actions à effectuer sont prises. Les aires
pariétales postérieures et préfrontales envoient leurs axones vers l’aire 6 qui, une fois renseignée sur le type d’action à réaliser, aide à
déterminer les caractéristiques du mouvement approprié.
b) LES GANGLIONS DE LA BASE
ou noyaux gris de la base
Les ganglions de la base sont, comme leur nom l’indique, formés d’un ensemble de structures nerveuses enfouies profondément
sous le cortex. Ces structures sont : le noyau caudé, le putamen, le globus pallidus et le noyau sous-thalamique. La substance noire,
une structure mésencéphalique richement interconnectée aux ganglions de la base, bien que ne faisant pas à proprement parler
partie de ces derniers, leur est souvent associée.
Les ganglions de la base sont impliqués dans une boucle complexe qui les lie à différentes aires corticales. L’information en
provenance des aires frontales, préfrontales et pariétales du cortex traverse les ganglions de la base et retournent à l’aire motrice
supplémentaire via le thalamus. Les ganglions de la base exerceraient ainsi une action facilitatrice sur le mouvement en focalisant
les informations en provenance de différentes régions corticales sur l’AMS. On peut alors imaginer que le signal déclenchant
éventuellement l’exécution du mouvement volontaire se produit lorsque l’activation de l’AMS atteint un certain seuil sous l’influence
de cette boucle.
Les noyaux de la base sont aussi susceptibles d’agir comme un filtre bloquant la réalisation des mouvements lorsque ceux-ci sont
inadaptés.
En considérant le sens des interactions entre les différentes structures de cette boucle, on en arrive à comprendre globalement
comment elle fonctionne. On sait par exemple qu’au repos, les neurones du globus pallidus sont spontanément actifs et exercent par
conséquent une inhibition sur le VLo du thalamus. Or, quand survient une activation de la boucle en provenance du cortex, les
neurones du putamen sont activés et inhibent subséquemment ceux du globus pallidus. Ces derniers, étant tout à coup moins actifs,
libèrent les cellules du VLo de leur inhibition pallidale. L’activation du VLo qui en résulte a pour effet de faciliter l’activité de l’AMS.
Cette boucle en est donc une de rétroaction positive susceptible de focaliser des informations issues de larges régions corticales sur
l’aire motrice supplémentaire.
L’une des fonctions de cette boucle, qui s’ajoute à celle impliquant le cervelet, est vraisemblablement de sélectionner et de
déclencher des mouvements volontaires harmonieux.
Les fonctions des ganglions de la base sont complexes et encore peu connues. Ce rôle dans l'initiation et le bon déroulement de la
commande motrice apparaît clairement chez les personnes dont les ganglions de la base sont endommagés Les gens qui souffrent
de la maladie de Parkinson, caractérisée par des tremblements ainsi qu’une lenteur dans l’exécution de leurs gestes et une difficulté
à initier les mouvements qu'ils ont planifiés, montrent un déficit de dopamine dans les ganglions de la base. Comme ceux-ci
contribuent d’une manière importante à déterminer différents paramètres du mouvement, leur mauvais fonctionnement entraîne les
problèmes
moteurs
liés
à
la
maladie
de
Parkinson.
Des anormalités dans les ganglions de la base se manifestent aussi chez les patients souffrant de la maladie d’Huntington ou du
Syndrome de la Tourette. Ceux-ci sont aux prises avec des mouvements involontaires qui provoquent grimaces, spasmes et tics de
toutes sortes.
c) Le cervelet
La localisation anatomique du cervelet aide à mieux comprendre ses fonctions. Le cervelet est situé en parallèle sur deux grandes
voies nerveuses : celles qui amènent les messages sensoriels vers les zones du cortex qui en font l’analyse; et celles qui partent du
cortex
et
descendent
vers
muscles
pour
les
faire
se
contracter.
Le cervelet reçoit ainsi une copie de tout ce qui monte vers le cortex sensoriel ou part du cortex moteur et descend vers la moelle
épinière. Il reçoit également des informations issues de nombreuses autres aires du cortex cérébral et de régions sous-corticales.
Le cervelet semble jouer plusieurs rôles : il emmagasine des séquences de mouvement apprises, participe à l’ajustement fin et à la
coordination de mouvements produits ailleurs dans le cerveau, et intègre le tout pour produire des mouvements si fluides et
harmonieux que nous n’en avons même plus conscience . Pour ce faire, le cervelet entretient d’étroites relations avec le cortex.
Les pathologies du cervelet nous ont révélé depuis longtemps que cette structure cérébrale est impliquée dans la coordination
motrice (voir encadré). Le cervelet est subdivisé en trois régions. Chacune de ces régions est connectée à une structure cérébrale
spécifique et impliquée dans une fonction précise.
L'archéocervelet (ou vestibulocerebellum), qui a fait son apparition pour la première fois chez les poissons, est connecté au
vestibule et est impliqué dans l'équilibre.
Le paléocervelet (ou spinocerebellum) comprend surtout la partie axiale du cervelet appelé vermis et se superpose au précédent
chez les amphibiens, les reptiles et les oiseaux. Il et est connecté à la moelle et contrôle l’activité musculaire de la posture en
influençant le tonus musculaire. Le muscle doit en effet être tendu pour jouer son rôle de maintien corporel. Le cervelet contrôle donc
à chaque instant la tension musculaire et laisse libre les muscles chargés de faire des mouvements.
Le néocervelet (ou cerebrocerebellum) se superpose aux précédents chez les mammifères et est spécialement volumineux chez
les primates et surtout chez l’homme. Constitué par les hémisphères cérébelleux, il est connecté au cortex et contribue à la
coordination des mouvements volontaires. Il s’assure entre autre que les muscles antagonistes freinent les muscles à l’origine du
mouvement pour atteindre parfaitement le but.
Pour pouvoir effectuer un mouvement quelconque, commander aux muscles de se contracter ne suffit pas, il faut que l’enchaînement
et la durée des mouvements élémentaires de chaque segment corporel impliqué dans le geste puisse être réglé de façon très
précise par une horloge interne. Le cervelet possède dans ses circuits un système capable de mesurer le temps. Cette capacité lui
permet d’ordonner différentes fonctions qui sont sous son contrôle. Une personne dont le cervelet est endommagé a par exemple
beaucoup de difficulté à estimer un intervalle de temps entre deux sons et de le comparer à un intervalle témoin. Le cervelet assume,
entre autres, cette fonction de réglage temporel de nos mouvements. Il le fait grâce à un circuit en boucle qui le relie au cortex
moteur
et
permet
la
modulation
du
signal
qui
y
est
envoyé
en
direction
des
motoneurones.
Le défaut de ce système de mesure du temps expliquerait le calcul erroné, à partir de la vision, de la vitesse du déplacement des
objets ou des segments corporels. Il rendrait également compte de la mauvaise coordination motrice, que ce soit des phases
d’accélération ou de freinage du mouvement.
Chez l’humain, le cervelet joue aussi un rôle dans l’analyse des signaux visuels liés au mouvement. Ces signaux proviennent du
déplacement d’objets dans le champ visuel ou encore de la vision du mouvement des segments corporels du corps. Le cervelet
interviendrait pour calculer la vitesse du déplacement et pour ajuster en conséquence la commande motrice. Chez le patient ayant
subi une lésion au cervelet, ce calcul erroné compte pour beaucoup dans le mauvais contrôle des mouvements.
Comme souvent en neurobiologie, pour avoir une idée de ce que fait concrètement le cervelet, on peut observer des patients qui ont
eu une partie de leur cervelet détruite. Le « syndrome cérébelleux » est l’expression employée pour désigner les manifestations
d’une atteinte au cervelet, quel que soit son origine (lésion, tumeur, accident cérébro-vasculaire, etc.). Si par exemple, un patient
souffrant de syndrome cérébelleux veut toucher un objet, le mouvement de sa main démarre avec du retard, s’avance de manière
erratique, arrête avant la cible puis s’accélère au-delà de la normale, de sorte la trajectoire est déviée au-delà de l’objet. Ce
mouvement dont le freinage est trop tardif et manque d’efficacité se termine par des oscillations du bras et de la main.
Plus récemment, on a aussi découvert au cervelet un rôle dans le traitement d’informations sensorielles et dans les fonctions
cognitives, des signes d’atteintes ont été mis en évidence dans le domaine du langage, de l’attention, de la mémoire et de l’émotion.
Par exemple, chez certains enfants autistes, les retards sur le plan cognitif ont été partiellement imputés au développement
insuffisant de certaines parties du cervelet.
Enfin, une autre propriété importante du cervelet est sa capacité d’apprentissage et de mémorisation.
Le cervelet est aussi une machine à apprendre et à mémoriser grâce à ses connexions nerveuses modifiables où tout ce qui y est
programmé est constamment comparé avec les résultats obtenus. Quand cette comparaison ne permet pas de réaliser de façon
satisfaisante ce qui est attendu, l’activité cérébelleuse modifie de façon compensatoire la séquence de mouvement pour rendre
l’action plus efficace. Cette mémoire procédurale se constitue donc automatiquement avec la pratique, sans l’aide d’un contrôle
conscient.
L’apprentissage d’un conditionnement est perturbé par des lésions au cervelet. Le réflexe palpébral, qui fait fermer
automatiquement notre paupière lorsqu’un jet d’air agresse notre œil, en fournit un exemple. On peut conditionner ce réflexe en
présentant un son juste avant le jet d’air. Après plusieurs associations de ce genre, le son seul provoque la fermeture de la paupière.
Or un cervelet endommagé supprime ce réflexe conditionné ou empêche son apprentissage.
Le cervelet jouerait également un rôle majeur dans l’apprentissage de la coordination entre les différents segments corporels. Le
cervelet apprendrait à calibrer les commandes musculaires en terme de temps et de force afin de corriger à l’avance par ex l’effet de
la masse des segments et leurs interactions sur la trajectoire.
le cervelet coordonne l'influx de données sensorielles provenant de l'oreille interne et des muscles pour permettre un contrôle précis
de la posture et des mouvements.
Des troubles de la coordination se manifestent aussi dans le domaine de la posture et de l’équilibre où la personne présente une
démarche incertaine qui rappellent celui d'un homme ivre avec un élargissement de l’écart entre les pieds lors de l’appui au sol. Si
ces patients son bousculés, les réflexes qui compensent le déséquilibre sont exagérés et entraînent souvent des oscillations de tout
le corps. Ces personnes ne peuvent pas non plus incliner leur tronc vers l’avant ou vers l’arrière sans perdre inévitablement
l’équilibre. De fait, la maladresse qui accompagne l’excès d’alcool sont directement en rapport avec ses effets dépresseurs sur
l’activité du cervelet.
Chez la personne saine, le cervelet reçoit du cortex sensoriel et moteur de l’information sur l’intention d’un mouvement. Il informe
ensuite en retour le cortex moteur des caractéristiques requises pour le mouvement à effectuer en terme de direction, de force et de
durée. Cette boucle impliquant le cervelet (qui part des aires motrices, somatosensorielles et pariétales supérieures qui envoient un
important contingent d’axones vers les noyaux du pont situés dans le tronc cérébral. Les neurones du pont projettent ensuite leurs
axones dans le cervelet. Cette voie corticopontocérébelleuse forme un faisceau d’une extrême densité qui contient environ 20
millions d’axones, soit à peu près 20 fois plus que le faisceau pyramidal !
Les deux hémisphères cérébelleux envoient des projections en retour vers le cortex moteur par une voie impliquant le thalamus).,
s’ajoute donc à l’autre boucle impliquant les ganglions de la base pour régler dans le détail la commande motrice.
Une autre métaphore résume assez bien le rôle du cervelet : celui d’un contrôleur aérien qui collecte une quantité incroyable
d’informations incluant la position du membre et de la cible à chaque instant, la vitesse du mouvement et l’influence d’obstacles
potentiels pour permettre un « atterrissage » en douceur de votre doigt sur votre nez, par exemple pour effectuer un geste simple
comme se toucher le nez avec le doigt.
2) Hiérarchisation de l’activité motrice
Le mouvement volontaire. Programmation et organisation du mvt ds les centres nerveux
NIVEAU SUPERIEUR
Informations sensitives:
Structures :
aires qui ont un rôle dans la mémoire et les émotions
aire motrice supplémentaire
cortex associatif
Fonctions :
formule un ordre général (répondre au téléphone)
Propriocepteurs, peau
Appareil vestibulaire, yeux
état de
l’environnement
Réf aux
et du corps
stimulus visuels
et aux sons
NIVEAU INTERMEDIAIRE
NIVEAU DE LA PROGRAMMATION
Structures :
Fonctions :
NIVEAU DE LA PROJECTION
cervelet
noyaux gris de la base
substance noire
noyau sous thalamique
élaboration et coordination des profils
d’activité nerveuse pour la réalisation des activités
motrices complexes correspondant à l’ordre général.
Détermination des postures et des mvts nécessaires à
l’exécution de l’action projetée. Déclenchement et arrêt
précis
des
mouvements.
Coordination
des
mouvements avec la posture. Blocage des mvts
indésirables et régulation du tonus musculaire.
Intégration des systèmes moteurs et sensitifs.
Structures :
cortex moteur primaire
noyaux gris du tronc cérébral
AMS et APM (par l’intermédiaire du thalamus)
Fonctions :
faire exécuter les profils d’activité nerveuse
déterminés par le niveau de la programmation (posture et
mouvements) par l’intermédiaire de 2 voies : voie pyramidale et
voie extra pyramidale
Copie de la
commande motrice
commande motrice
NIVEAU SEGMENTAIRE OU LOCAL
Structures : moelle épinière et bulbe rachidien (noyaux moteurs)
Fonctions : activation de programmes médullaires spécifiques: programmes moteurs de base qui régissent les activités
motrices répétées et automatiques et qui composent des activités motrices + complexes telles que la locomotion. Activation des
MN impliqués dans l’activité motrice programmée.
Hiérarchie de la régulation motrice
Régulation motrice est hiérarchisée : différents niveaux fonctionnels de
régulation de la motricité. Chaque niveau possède un rôle particulier dans la
mise en œuvre et la régulation du mvt.
Chaque niveau de régulation met en jeu des structures nerveuses particulières
du système nerveux central qui ne sont pas isolées les unes des autres mais
qui au contraire sont interconnectées permettant des retours constants
d’informations pour une exécution précise, toujours adaptée et harmonieuse
des ordres moteurs et donc des mouvements.
NIVEAU SUPERIEUR : Ordre général (répondre au téléphone, apposer sa
signature)
Encore peu connu. Plusieurs régions cérébrales impliquées dont celles
responsables de la mémoire et des émotions.
Site précis ???? Aires motrices supplémentaires (potentiel d’intention), aires
associatives lobes frontal et pariétal etc…
NIVEAU INTERMEDIAIRE :
Structures : cortex sensorimoteur
noyaux gris sous corticaux (de la base) et thalamus
noyaux gris du tronc cérébral
cervelet
Fonction : déterminer les postures et les mvts nécessaires à l’exécution de l’action
projetée. Transformer le but général d’une action en des programmes qui déterminent
avec précision les mvts requis pour l’accomplir.
Afférences : neurones de commande du niveau supérieure
récepteurs des muscles, tendons, articulations, peau, appareil vestibulaire,
yeux : position initiale
Intégration
programme moteur = profil d’activité
nerveuse pour l’exécution du mvt.
2 étages :
1) Niveau de la programmation : cervelet et noyaux gris sous corticaux (ou
NG de la base ou N basaux) +noyau sous thalamique + substance noire
Afférences : -Niveau supérieur de la hiérarchie.
-Centres moteurs du cortex et du tronc cérébral (copie de la
commande motrice)
-Système sensitif (feed back)
Efférences : Aucune liaison directe avec les voies motrices, pas d’efférences
directement à la ME. Action sur le niveau segmentaire ou local par
l’intermédiaire du niveau de projection : cortex et noyaux du tronc cérébral : 
Formation réticulée, noyau rouge (noyaux gris du tronc cérébrale : niveau
projection).
Cortex : AMS et aire prémotrice, par l’intermédiaire du thalamus.
Fonction : Régulation des activités motrices déclenchées par les neurones
corticaux. Au carrefour de nb voies afférentes et efférentes.
planification et coordination des activités motrices complexes : déclenchement
et arrêt précis des mouvements, coordination des mouvements avec la posture,
blocage des mvts indésirables et régulation du tonus musculaire.
Intégration des systèmes moteurs et sensitifs.
Les cellules des noyaux et du cervelet émettent leurs influx préalablement
aux contractions des muscles squelettiques, juste après avoir eu l’intention
d’accomplir un mvt (aires motrices associatives du cortex frontal, niveau
supérieur) entre la fin du potentiel d’intention et le début du potentiel moteur.
Ce système donne des ordres et l’aire motrice les exécute en envoyant des
commandes d’activation aux gpes musculaires appropriés. Système de pré
commande : prépare le déclenchement de l’acte volontaire.
2) niveau de la projection : aire motrice Iaire du cortex  voie pyramidale
(voie motrice Iaire) et noyaux gris du tronc cérébral  voie extra pyramidale
(voie motrice IIaire, voir TD DEUG2)
Afférences : du niveau de la programmation + inf° sensorielles (ref aux stimulus visuels
ou aux sons, déplacement réf de la tête)
Efférences : - ME et bulbe rachidien (noyaux moteurs) pour
– a) activités automatiques et enchaînements
stéréotypés d’action motrice tels que marche ou nage (programmes médullaires
et réseaux segmentaires de la ME) et
-- b) mvt volontaires (direct sur MN de la corne ventrale
et des noyaux moteurs du bulbe)
- Noyaux de la base, cervelet, noyaux gris du tronc cérébral
(niveau de la programmation) pour rétroaction interne : collatérales (copie des
ordres moteurs)
Fonction : - cortex cérébral : faire exécuter des mvts spécifiques par les MN de
la ME et MN des noyaux moteurs craniens du bulbe .
- Noyaux gris du tronc cérébral : faire exécuter les activités motrices
automatiques et immuables spécifiques de l’espèce humaine (maintien de la
posture) envoie des ordres aux neurones impliqués ds ces activités
automatiques.
Conservation de la posture, tonus musculaire + activités associées nécessaires
à la production de mvts coordonnés pdt mvt volontaires. Dirigent les
programmes médullaires pendant la locomotion et autres activités rythmiques
telles que balancement des bras et grattements. Peuvent déclencher, arrêter ou
modifier le rythme fondamental des programmes médullaires et réseaux
segmentaires.
NIVEAU SEGMENTAIRE OU LOCAL
Structures : ME et noyaux moteurs craniens du bulbe rachidien + réseaux segmentaires
de neurones de la ME et du bulbe rachidien impliqués dans les activités rythmiques.
Afférences : programmes moteurs transmis par les voies descendantes en provenance
des structures du niveau de la projection.
Fonction : - Ces réseaux génétiquement pré câblés, engendrent des programmes
médullaires spécifiques, programmes moteurs de base qui régissent des activités
motrices répétées (balancement des bras, mvt des jambes), qui composent des
activités motrices + complexes telles que la locomotion.
- Activité réflexe
- Contractions musculaires en fonction des MN activés.
Programmes moteurs : mis en évidence chez l’animal.
Segment ME isolée du SNC  influx nerveux moteurs  excitation des muscles
extenseurs et fléchisseurs en rythme (marche)
réseaux réverbérants qui maintiennent
l’activité rythmique
Entrée
Sortie