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Les grands courants de pensée en sociologie
Le Holisme, de holos : le tout
Le holisme est un courant de pensée qui part du tout social
pour expliquer les comportements, les choix, les décisions des
individus.
Selon les sociologues holistes, la société exerce des contraintes
sur les individus au cours du processus de socialisation pour les
amener à s’intégrer, à s’insérer dans le « tout social » et leur
permettre de s’y épanouir. Ces contraintes déterminent les rôles
tenus par les individus au sein de la société.
C’est pourquoi cette façon de penser est appelée :
« déterminisme social ».
Un sociologue holiste :
Emile Durkheim, 1858-1917, considéré
comme « le père de la sociologie »
Selon Durkheim, les faits sociaux existent, ils consistent en
« des manières d’agir, de penser et de sentir
qui s’imposent à l’individu ».
Ces faits relèvent d’une discipline nouvelle, la sociologie, qui doit
enquêter et chercher à expliquer les faits sociaux par d’autres faits
sociaux : il suffit d’observer les faits sociaux pour noter une certaine
constance des comportements dans des circonstances similaires.
Ses meilleurs outils sont la statistique : dans telle situation, tant
d’individus vont se comporter de telle manière, et la comparaison: estce que dans telle situation les individus se comportent de la même
façon?
Cela permet de prévoir comment les individus vont probablement se
comporter s’ils sont placés dans la situation en question.
Un sociologue holiste contemporain :
Pierre Bourdieu, sociologue français,
1930-2002
« Le déterminisme social »
Selon Bourdieu, les individus héritent d’un habitus, c’est-à-dire
d’un ensemble « de dispositions durables et transposables », héritées
de leur milieu social d’origine, qui structurent leur comportement.
Il s'agit de « l'incorporation des expériences » vécues par chacun
et qui vont jouer un rôle déterminant dans les décisions prises.
Bourdieu est ici l’héritier de la pensée de Durkheim, selon lequel
la société exerce des contraintes sur l’individu pour l’amener à
s’insérer dans le groupe social. Ces contraintes vont déterminer le
rôle social de l’individu.
Un point de vue différent : celui qui consiste à
s’intéresser aux individus et à leurs motivations personnelles
Max Weber,
sociologue allemand, 1864-1920
« La sociologie compréhensive »
Selon Max Weber, l’homme est « un être de conscience » qui agit en
fonction de sa compréhension du monde et des intentions qu’il a.
Analyser le social, c’est donc partir de ces actions et des intentions
qui les constituent.
Weber reconnaît qu’une partie du comportement est « déterminée »
par le contexte social dans lequel l’individu a grandi, cependant selon
lui, le facteur le plus important est la motivation individuelle, c’est
elle qui va guider les choix fondamentaux de l’individu. C’est pourquoi il
parle d’interactivité : le groupe social agit sur l’individu et celui-ci va
agir sur le groupe en fonction de sa personnalité.
Un sociologue contemporain,
héritier de la pensée de Max Weber :
Raymond Boudon, né en 1934
« l’individualisme sociologique »
Selon Boudon, le sociologue doit mettre au jour les «bonnes
raisons» que peut avoir l’individu d’agir comme il le fait. Il a pour
tâche de chercher à comprendre les motivations profondes qui
poussent l’individu à prendre telle décision plutôt que telle autre.
Il ne sous-estime pas les contraintes qu’exerce la société, le
tout social, sur l’individu, mais il pense que l’individu est un acteur
de sa propre vie et qu’il interagit sur la société.
Selon Boudon, l’individu est rationnel, il opère des choix après
avoir réalisé des calculs « coûts-avantages » qui tiennent compte
du coût de tel choix et des avantages qu’il présente.
C’est, dans un autre domaine, le fameux rapport « qualité/prix » envisagé
par le consommateur.