Transcript Causes et effets néfastes des stéréotypes sexués inégalités domination division spirale conditionnemen différenciation répression t segmentation souffrances gâchis engrenage aliénation dépendanc spécialisation e soumission violences opposition exclusion généralisation interdits discrimination Les stéréotypes sexués : l’engrenage sociétal Social Politique Psychologique Economique Dans les pages roses des catalogues de jouets,

Causes et effets
néfastes des
stéréotypes sexués
inégalités domination
division
spirale
conditionnemen différenciation
répression
t segmentation
souffrances
gâchis
engrenage
aliénation
dépendanc
spécialisation
e
soumission violences opposition
exclusion
généralisation
interdits
discrimination
Les stéréotypes sexués :
l’engrenage sociétal
Social
Politique
Psychologique
Economique
Dans les pages roses des catalogues
de jouets, l’image des hommes est celle
du prince charmant.
Or, les pages bleues les montrent
comme
des brutes violentes ayant toujours
une bonne raison de se battre.
Guillaume Carnino
Elles attendent le Prince
Charmant, ce concept
publicitaire débile qui
fabrique des déçues.
Frédéric Beigbeder
Dès le plus jeune âge, les
garçons apprennent qu’ils
doivent se différencier des
filles : ne pas se plaindre,
apprendre à se battre, à être
les meilleurs.
Le garçon qui n’y adhère pas
va être exclu du groupe des
hommes, souvent violenté.
Daniel Welzer Lang,
sociologue
Les garçons vont être
socialisés
à la violence masculine des
plus forts sur les plus faibles,
qu’ils vont reproduire par la
suite dans le monde du travail,
dans le couple…
Daniel Welzer Lang,
sociologue
Pour les garçons, le héros
est viril, fort, guerrier,
belliqueux. Ainsi se forge
une image de la virilité où
l’homme est synonyme de
force et de muscles.
Serge Chaumier, sociologue
Les milieux professionnels sont
imprégnés d’une culture machiste dans
lesquels
oser dire que l’on souffre,
c’est faire preuve de faiblesse.
Bernard Thibault, à propos de la
pénibilité,
qui cause des souffrances aux
Le féminisme n’a jamais tué
personne. Le machisme tue tous
les jours.
Benoite Groult
En France,
tous les 3 jours,
une femme meurt sous
les coups de son
compagnon.
Le coût de ces violences
conjugales a été estimé à
2,5 milliards d’euros par
an.
Dans les pages roses
des catalogues de
jouets,
les filles doivent se
conformer à des
valeurs socialement
dépréciées : le repli
dans la sphère
domestique,
l’apparence.
Guillaume Carnino
En France, 80% des tâches
domestiques et familiales sont
assumées par les femmes.
Une femme hétérosexuelle
dans notre société est obligée
de
se conformer aux critères
esthétiques irréalistes et
dangereux que les hommes ont
inventés, toujours amenée
à se mépriser.
George-Claude Guilbert
L'anorexie concernerait environ 30000
adolescent.e.s. Pour les femmes
adultes,
il s'agit d'un problème d'estime de soi.
Elles ne se trouvent jamais assez
maigres.
90% des anorexiques sont des
femmes. Environ 15% en meurent.
Marcel Rufo
En érigeant en norme
le modèle de l’homme gagne-pain,
la société industrielle a contribué
à façonner une représentation
de l’identité masculine où
le travail occupe une place
centrale.
ORSE
Scolairement, les jeunes filles
réussissent mieux que les
garçons, mais leurs choix
d’orientation diffèrent.
Aux filles, les filières du
secteur tertiaire faiblement
rémunéré et majoritairement à
temps partiel.
Aux garçons, les secteurs
porteurs d’emplois, comme
les sciences et techniques
industrielles.
Les femmes donnent une
préférence aux emplois
qui offrent une
compatibilité
des horaires avec ceux
des modes de gardes ou
de l’école.
Les hommes privilégient
plus le salaire et la
perspective de carrière.
Enquête familles et
employeurs, INED
En France, une
femme salariée a
37 fois plus de
chance d’être à
temps partiel pour
motif familial qu’un
homme.
Les femmes actives
perçoivent un revenu 27%
moins élevé que celui des
hommes.
A la retraite, qu’elles
prennent plus tard à cause
de la discontinuité de leur
carrière, l’écart atteint 46%.
INSEE 2004
De fait, les femmes ont, en
moyenne et toute leur vie,
une latitude décisionnelle
plus faible que les
questions de l’égalité
professionnelle et de
l’égalité domestique,
l’harmonisation de la vie au
travail et de la vie
personnelle, il faut
aujourd’hui impliquer les
hommes.
Répartir entre les pères et
les mères, pour le plus
grand profit de tous :
couples, enfants et
entreprise.
Les femmes sont électrices à
53%, mais ne sont plus que
18,5% des député.e.s, et
9,6% des maires des
communes de plus de 3500
habitant.e.s.
Si l’on regarde les avancées en
matière d’égalité et le chemin qu’il reste
à parcourir au terme de ce siècle,
l’obstacle majeur à l’accès des femmes à
la prise de décision syndicale, mais aussi
politique et économique, réside dans la
sphère domestique,
noyau dur de la domination masculine.
Yannick Le Quentrec et Anne Rieu,
sociologues, mettant en cause
l’assignation domestique