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DESHYDRATATION AIGUE EN PÉDIATRIE

 

Surtout les enfants de < 2 ans

Causes principales: 1.

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Gastroentérites Causes rénales Insuffisance surrénalienne Acidose diabétique Coup de chaleur Hyperthermie majeure

Facteurs favorisants

     « plus d’eau que chez l’adulte » 70 à 80 % Besoin plus élevé 120 à 150 ml/kg/j Pouvoir de concentration des urines faible Dépendance totale Pas de soif exprimée

Les risques

  Vital par hypovolémie et ACR Rénal par nécrose corticale et thrombose veine rénale  Cérébral par anoxie, convulsion

diagnostic

 1.

Le poids oui mais: Poids antérieur?

2.

3.

4.

Rapidité de la perte de poids?

Existence d’un 3eme secteur?

Classiquement <5% légère, > 10% sévere et modérée entre les 2

clinique

     Fontanelle déprimée Perte de poids Yeux enfoncés, creusés Bouche sèche Pli cutané

Clinique suite

     Diminution de la diurèse TRC> 3 secondes (reflet perfusion périph.) Trouble de la conscience.

Tachycardie marbrures

rappel

 1.

Fréquence cardiaque normale: Nourrisson 90 à 150 2.

 Enfant 60 à 180 TA normale: 1.

2.

3.

< 1mois 60 mm Hg < 1 an 70 mm Hg 1 à 10 70 + (2* age)

clinique selon la perte de poids  Perte de 5 à 10%: 1.

Soif, urine réduite, irritable ou apathique, yeux cernés, tachycardie,pli cutané s’effaçant lentement.

 Perte > 10%: 1.

Pas de diurèse,refus total alimentation,marbrures,langue rôtie,yeux enfoncés, pli cutané persistant,TRC> 3s, TA basse

Prise en charge

 1.

Si sévère avec collapsus: urgence vitale!

Rétablir la volémie: 2 VVP, bolus de sérum phy, voir colloïde et prise en charge en réanimation

 1.

Indication réhydratation IV: Vomissements incoercibles 2.

3.

Diarrhée gravissime Signe de préchoc 4.

 Trouble conscience La perf de base: G5+3G NACL

Réhydratation orale

    Meilleur traitement Réduit les hospitalisation Réduit la mortalité Donner 30ml de SRO/1/4 heure durant 4 heures puis reprise alimentation

Asthme aigu grave pédiatrique  1.

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8.

Définition : PF< 50% FR> 25 mn A/ >40 (5-15 ans)/ >50 <5ans FC> 110 A/ > 120 (5-15 ans)/ >140 Alimentation impossible Mi se en jeu des muscles respiratoires acces.

Niveau socioculturel Hospitalisation récente pour asthme Traitement ?

Asthme aigu avec pronostic vital

     Silence auscultatoire Épuisement respiratoire Cyanose Trouble de la conscience Bradycardie et hypoTA

Traitement

   O2 toujours B2 inhalé : salbu ou équivalent ( 0,5mg/kg/h) Atrovent systématique dans l’AAA 375ug/h  En pratique prépare une solution pour 2 heures avec salbu (0,2 ml) + atrovent 3 dosettes ped. Et sérum phy (qsp 30ml)  Corticoïdes systématiques 2ml/kg

Traitement suite

 1.

Si ne s’améliore pas: Salbu IV 2.

3.

Sulfate de magnésium iv Intubation après sédation

Laryngites de l’enfant

  principale cause de dyspnée laryngée chez l’enfant de plus de 6 mois peut mettre rapidement en jeu le pronostic vital   urgence thérapeutique diagnostic est clinique

La laryngite aiguë sous glottique

  la plus fréquente des laryngites de l’enfant.

toute l’année, avec une recrudescence hivernale   plus fréquente chez le garçon, avec un pic de fréquence entre 1 et 3 ans Elle est essentiellement d’origine virale.

clinique

  décours d’une rhino-pharyngite banale, à début volontiers nocturne température est modérément élevée (38°, 38.5°C)   l’état général est conservé.

dyspnée s’installe progressivement:

    bradypnée inspiratoire Tirage Cornage toux rauque ou aboyante et voix quasi normale ou rauque  signes cliniques de rhinopharyngite

traitement

     L’évolution est rapidement favorable grâce à la corticothérapie orale type Celestene gouttes Humidification de l’air Antipyrétiques Traitement de la rhino.

Penser à :tabagisme passif, RGO, allergie, foyer infectieux ORL si récidive fréquentes.

Corps étrangers des voies aériennes

    1 000 à 1 500 enfants par an en France Mortalité environ 1% La majorité des corps étrangers sont observés entre 1 et 3 ans. Le risque diminue ensuite pour de nouveau augmenter vers 6-8 ans prédominance masculine

Localisation

 majorité des cas bronchique mais elle peut être laryngée ou trachéale.

Migration et cheminement du corps étranger

  Après inhalation, le corps étranger entre en contact avec la muqueuse laryngée entraînant un spasme ou une contraction en fermeture responsable d’une courte cyanose.

Ensuite, le corps étranger au contact de la muqueuse trachéale déclenche une toux quinteuse puis gagne une des 2 bronches.

Plusieurs situations pathologiques liées à la taille, à la nature du corps étranger et à l’âge de l’enfant découlent de ce cheminement  Blocage complet du corps étranger qui reste enclavé au niveau laryngé avec tirage inspiratoire associé à une dysphonie voire une aphonie pouvant provoquer un état asphyxique aigu.

  Blocage partiel du corps étranger dans la trachée responsable d’une bradypnée inspiratoire et expiratoire variable, entrecoupée de quintes de toux.

Migration du corps étranger dans une bronche provoquant une reprise inspiratoire difficile ou une régression complète des symptômes avec normalisation clinique. Dans ce dernier cas, si le syndrome d’inhalation dit « de pénétration » a été méconnu, l’accident peut totalement passer inaperçu.

  Mobilité du corps étranger dans l’axe trachéo bronchique avec risque de blocage secondaire lors d’efforts de toux Expulsion spontanée du corps étranger et normalisation clinique.

Conduite à tenir et traitement

 conditionnés par la gravité du tableau clinique et la tolérance ventilatoire  Le traitement des corps étrangers consiste en leur extraction, soit par des manoeuvres d’urgence, soit le plus souvent par la bronchoscopie

Urgence vitale marquée par un syndrome asphyxique aigu

  L’objectif prioritaire est la liberté des voies aériennes désobstruction des voies aériennes supérieures obstruées (manœuvres de secourisme)   Oxygénation laryngoscopie et si CE non visible intubation puis bloc orl  Trachéotomie de sauvetage

Pas d’urgence vitale ou CE ancien

 Absence de signe clinique et radiographie pulmonaire normale : fibroscopie souple bronchique

Principales intoxications

    Toujours aussi nombreuses Mais diminution de la morbidité Enfant <4ans D’abord médicamenteuse puis ménagère puis cosmetiques

Intoxications par ordre

  Les benzo, les hypnotiques et neuroleptiques en tête. Eau de Javel toujours leader, produit de lavage des machines vaisselle, diminution des caustiques type DESTOP

Principes de traitement

       Raisonner en mg/kg Heure de prise Penser anti-poison si med. inconnu ou produit bizarre.

Lavage gastrique dangereux.

Ne pas faire vomir Laisser à jeun Produit ménager regarder la bouche et décider si fibro

Principe de traitement

 1.

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 Les antidotes : Charbon activé indication large Anexate (benzo,hypnotiques) Narcan (codeine) NAC paracetamol Glucagon Bbloquants Adrénaline et lactate choroquine Anticorps antiFAB digitaliques Les mesures générales

Principales douleurs abdominales de l’enfant

  Symptômes très fréquents 2 types de douleurs: aigues et chroniques

Douleurs aigues

  Ne pas méconnaître une affection chirurgicale L’interrogatoire, l’examen clinique et quelques examens complémentaires suffisent le plus souvent

1.

Modalité de la douleur:date et heure de début, brutale ou non,le siège (plus souvent péri ombilicale), l’intensité,facteur de soulagement 2.

3.

Les signes associés:fièvre, signe digestif respiratoires, orl, urinaire, neurologiques, arthralgies.

L’ examen clinique bien sur complet mais en insistant sur le poumon et la sphère ORL, la peau

 Au terme de cela: 2 options origine chirurgicale ou médicale

Étiologies chirurgicales

  Appendicite Invagination intestinale aigue : nourrisson, refus brutal du biberon, vomissement et cris aigus, présence d’un boudin d’invagination, diagnostic porté par échographie, lavement baryté et TDM.

  Étranglement herniaire Occlusion intestinale aigues

Étiologies chirurgicales suite

 Jeune fille: tumeur pelvienne+ douleur abdominale et vomissement= torsion tumeur ovarienne  Torsion testicule  ……….

Étiologies médicales

   Les plus fréquentes Le plus souvent fébriles Rechercher les signes associés

Étiologies médicales enfant fébrile

      Pneumonie franche lobaire aigue:++++ Gastro-entérite aigues Infections urinaires Hépatite virale A Purpura rhumatoïde (association de signe articulaire et cutanée).

Otite aigue

Étiologies médicales enfant non fébrile

  1.

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Simple « indigestion » si signe digestif Pas de signe digestif: Parasitose intestinale (oxyures, ascaris).

Drépanocytose ( ethnie) Pâleur (anémie hémolytique) Syndrome polyuro-polydypsique (diabète) Douleur prémenstruelle RGO Ulcère gastro duodénal Lithiases …….. Et plus encore (liste non exhaustive)

traumatisme crânien chez les enfants

 fréquents chez les enfants  le plus souvent peu ou modérément sévères  l'expérience auprès des adultes non transposable car:  particularités anatomiques  différences dans la réaction physiologique au traumatisme cérébral  le rapport entre leur tête et leur corps est plus  grand moins myélinisé  les os du crâne sont plus minces

Priorités dans le traumatisme grave

Évaluation des fonctions respiratoires et circulatoires et traitement énergique

Prévention des ACSOS

Utilisation des échelles de Glasgow adaptée à l’enfant (idem adulte sauf pour les items réponse verbale):

Orientée Mots Sons Cris Aucune (5) (4) (3) (2) (1)

Classification des traumatismes crâniens

Peu grave

: 1.

Absence de symptômes 2.

Léger mal de tête 3.

Trois épisodes de vomissement ou moins 4.

Score de 15 sur l'échelle de Glasgow 5.

Perte de conscience de moins de 5 minutes

 1.

2.

3.

Modéré

: Perte de conscience de 5 minutes ou plus Léthargie progressive Mal de tête progressif 4.

Vomissements prolongés (plus de trois fois) ou associés à d'autres symptômes 5.

6.

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8.

Amnésie Convulsions Score de 11 à 14 sur l'échelle de Glasgow Signes de fracture de la base du crâne Blessures faciales

Grave

: 1.

Score de 10 ou moins sur l'échelle de Glasgow 2.

Signe de localisation neurologique 3.

Blessure crânienne par pénétration 4.

Enfoncement 5.

Fracture ouverte du crâne

Propositions de conduite à tenir

Pas grave

: RAD avec feuille de surveillance des traumatisés 

Modéré

: mise en observation quelques heures si amélioration RAD si aggravation TDM et avis neuro chir 

Grave

: transfert en neuro chir après stabilisation de l’enfant.