LE PALUDISME EN ALGERIE SITUATION – EVOLUTION DONNEES ACTUELLES
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Transcript LE PALUDISME EN ALGERIE SITUATION – EVOLUTION DONNEES ACTUELLES
MINISTERE DE LA SANTE DE LA POPULATION ET DE LA EFORME HOSPITALIERE
INSTITUT NATIONAL DE SANTE PUBLIQUE
LE PALUDISME EN ALGERIE
SITUATION – EVOLUTION
DONNEES ACTUELLES
Historique
Le paludisme a toujours existé en Algérie où il a été
déjà signalé au 12ème siècle . L’Algérie a été le premier
champ d’expérience de la lutte antipaludique.
Avant les années 50,les ravages étaient considérables:
tout le nord de l’Algérie était concerné par l’endémie
parasitaire ;les victimes se comptaient par millions(1). Le
niveau d’endémie était tel que la recherche sur le terrain
a pu avancer ; ainsi, des noms de chercheurs sont entrés
dans l’histoire :
-1820: extraction de la quinine de l’écorce de quinquina
par Pelletier et Caventou.
-1834 : Définition des règles de la thérapeutique par la
quinine par Maillot.
- 1880 :découverte de l’hématozoaire par Laveran à
Constantine . Celui-ci a émis l’hypothèse de la présence
du parasite chez le moustique , hypothèse confirmée
par Ronald Ross en 1884 en Inde .
- dès 1902 , l’Algérie fut le pionnier dans
l’expérimentation de la lutte antipaludique grâce aux
frères Sergent qui développèrent les techniques
modernes de la paludologie.
- Vers les années 50 (Sergent,Andarelli,Sénevet), les
niveaux d’endémicité étaient de 50000 à 70000 cas /an ,
avec un Indice splénique de 10 à 50% (2)
- Le Paludisme à Plasmodium vivax était réparti sur tout
le nord de l’Algérie (plus fréquent que falciparum)
La stratégie de lutte consistait en la désinsectisation et
la quininisation(quinine pour les adultes et chocolatine
de quinine pour les enfants ).
-Vers 1960 :la maladie a connu des pics atteignant les
100.000 cas /an en raison d’une baisse de la lutte
antipaludique .Mais celle-ci a continué grâce aux travaux
du Docteur Andarelli ,médecin chef du service
antipaludique en Algérie (3)
-En 1963 : l’Algérie , avec le soutien technique de l’OMS
et en coordination avec le Maroc et la Tunisie, décide de
lancer un programme d’éradication du Paludisme par
étapes d’Est en Ouest (4) couvrant la totalité des Wilayas du
nord du pays et devant permettre de conclure ,en 1983, à
l’absence de cas autochtones .
Le Bureau Central de l’Eradication du paludisme(BCEP)
fut créé ; sa mission principale était la prise en charge
technique des opérations . ( Gassabi et coll.).
-La période préparatoire (1963-1968) :
En 1963, une vaste enquête épidémiologique
permettait d’établir une «carte du paludisme » à partir
des indices spléniques et plasmodiques (5 )
De 1963 à 1967, la lutte antipaludique était basée sur la
lutte antilarvaire et la chimioprophylaxie collective.Dans
le même temps, la formation de formateurs était assurée
à l’étranger .
En 1965, Ténés a été choisie pour assurer la formation
du personnel technique et les démonstrations pour les
futures campagnes.(6)
-La période de lancement du programme national de
lutte contre le paludisme (PNLP): à partir de 1968:
Elle s’est déroulée en 3 phases :
1- Une phase d’attaque: dès 1968
Son objectif était l’arrêt de la transmission en 03
ans.
Elle consistait en l’épandage d’insecticide à effet
rémanent (DDT) de l’Est vers l’Ouest , la lutte
antilarvaire et le traitement des malades .
2- Une phase de consolidation : 1978 - 1986
Durant cette phase , le nombre de cas est passé
de 12630 (incidence 100/100000) à 30 cas (incidence
0,17 pour 100000hab.)
Le taux annuel d’examens hématologiques
(TAEH)était de 12% , soit près de un million de lames
examinées.
Les mesures suivantes avaient été prises :
- Suppression de la couverture par les insecticides à effet
rémanent (DDT) .
- Surveillance épidémiologique : Dépistage-traitement de
tout nouveau cas.
Cette phase n’a pris fin que lorsque aucun cas autochtone
n’a été notifié pendant trois années consécutives (4)
Au milieu des années 80, on assistait à une inversion du
profil épidémiologique en faveur du paludisme
d’importation avec,cependant, la persistance de foyers
résiduels de paludisme autochtone au nord (notification de
quelques cas à Ain Defla , Khemis El Khechna) et au sud
(oasis de Ouargla).Les mesures de contrôle et de
surveillance durant trois années consécutives aboutirent au
tarissement de ces foyers ( confirmation sérologique).
Ainsi, le paludisme d’importation connaîtra une hausse
remarquable.
0% en 1977, 46% en 1978, 80% en 1980, et supérieur à
95% à partir de 1985.
Ce profil épidémiologique exprime la transition
épidémiologique en faveur du paludisme d’importation
par le sud du pays.
Fait important:
Ce bouleversement des données épidémiologiques
coïncidait avec l’accroissement des échanges
commerciaux et les mouvements de populations avec
les états africains frontaliers.
Ghardaïa
Ouargla
Adrar
Bordj badji Mokhtar
Tamanrasset
In Guezzam
3- Une phase d’entretien: à partir de 1986
A cette phase, l’éradication du paludisme est considérée
comme atteinte.
Cette phase avait pour objectif la surveillance pour
éviter la reprise de la transmission. Son action reposait
essentiellement sur le dépistage et le traitement de tout foyer
occasionnel dû à une importation de cas .
Elle devra durer aussi longtemps que le danger d’introduction
du paludisme existe .(4)
Remarque:
Le sud du pays n’était pas concerné par le
programme d’éradication du paludisme et est resté
sous lutte classique.
La lutte classique vise à abaisser la prévalence du
paludisme et exige des mesures de contrôle
permanentes .(4)
Evolution du TAEH(Taux Annuel d’Examens
Hématologiques) :1968-2000
14
12
10
8
6
4
2
19
64
19
66
19
68
19
70
19
72
19
74
19
76
19
78
19
80
19
82
19
84
19
86
19
88
19
90
19
92
19
94
19
96
19
98
0
T.A.E.H. %
Le TAEH était le
principal indicateur
de performance du
programme
d’éradication; de
12% dans les
années 70-78 (plus
de 1 million de lames
examinées pour une
population sous
risque de 10 millions
d’habitants),il a chuté
en 1998 à 0,19%,soit
environ 30000lames
examinées. (7)
Evolution des espèces plasmodiales/année
700
600
500
P.FALCIP
P.VIVAX
P.OVALE
P.MALAR
400
300
200
100
20
02
20
05
99
96
93
90
87
84
81
78
0
DONNEES ACTUELLES
1/Le Paludisme d’importation:
En même temps que l’éradication se concrétisait
par l’absence de cas autochtones au nord du pays ,
à partir de 1978, on assistait à une augmentation
progressive des cas de paludisme d’importation,
notamment à Plasmodium falciparum à partir du
sud du pays .(8)
Caractéristiques épidémiologiques du paludisme
d’importation
90 % des cas sont déclarés par les Wilayas du sud:
Tamanrasset et Adrar
Lieu d ’infection : Mali et Niger dans 95 % des cas .
Nationalité : 60 % des cas sont de nationalité algérienne.
Age: les 20-35 ans constituent la tranche d’âge la plus
touchée ( 62 %).
Conditions socioprofessionnelles: 25 % sans profession
déclarée , 17 % prof. libérale, 17 % touristes.
Espèce plasmodiales : l’espèce falciparum est la plus
fréquente , retrouvée dans 80 % des cas.
Mortalité:15 décès ont été enregistrés (1997-2001).
Evolution des cas d’importation :
(1990 - 2005)
La courbe représentant les
cas importés se confond
presque avec celle du
total des cas avec un pic
en l’an 2000:478 cas
800
700
700
600
600
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
19
90
19
92
19
94
19
96
19
98
20
00
20
02
20
04
0
total
autochtones
importés
Cartographie des cas importés durant ces dix
dernières années
Nombre de cas de paludisme importés de 1995 à 2005
3313 cas
2500
2500
2000
2000
1500
1500
1000
1000
500
0
Source: INSP
500
0
2/Le paludisme autochtone
En Algérie, le paludisme autochtone, qui était
endémique sur toute la partie nord avant 1978, a disparu
grâce à une lutte longue , acharnée et très coûteuse sur le
plan financier (plusieurs milliards de centimes ).
Le paludisme autochtone sévit à l’état sporadique au
niveau du sud algérien qui est devenu vulnérable et réceptif
par:
-la présence d’un biotope favorable au développement des
anophèles : collections d’eau , climat favorable.
-Une population non prémunie .
-Le flux migratoire de porteurs de parasites surtout africain
(9)
Evolution du paludisme autochtone(1968-2005)
Annees
Total(Imp+auto)
Total auto
Auto %
1968
12630
12630
100
1972
1940
1940
100
1977
58
58
100
1982
67
29
43,2
1987
64
7
10,9
1992
106
12
11,3
1997
197
1
0,5
2002
307
8
2,6
2004
2005
163
293
2auto + 1intr
1
1,8
0,3
Distribution des cas de paludisme autochtone(1990-2005)*
ANNEE
LOCALITE
ESPECE
1990-1998 204
Ain Defla(31)
Iherir(173)
Pv
Pv
1999-2005 70
Tamanrasset(06)
Adrar(21)
Ouargla(40)
Ghardaia(03)
Pf(05),Pv(01)
Pf(18),Pv(03)
Pv(40)
Pf(03)
TOTAL
NB DE
CAS
274
* Cas confirmés par le laboratoire de référence de l’INSP au 31 décembre 2005
Pv : plasmodium vivax
Pf : Plasmodium falciparum
Courbes comparatives cas autochtones/cas importés
(1968 -2005)
14000
700
12000
600
10000
500
8000
400
6000
300
4000
200
2000
100
0
19
68
19
70
19
72
19
74
19
76
19
78
19
80
19
82
19
84
19
86
19
88
19
90
19
92
19
94
19
96
19
98
0
autochtones
importés
600
600
550
500
450
500
400
350
400
300
300
250
200
200
150
100
50
100
0
20
00
20
02
20
04
0
total
autochtones
Inversion du profil
épidémiologique à partir
de 1978 en faveur du
paludisme d’importation .
Le nombre de cas
d’importation continue
d’augmenter d’année en
année.
importés
autres(différence)
En 2005, sur 293 cas
notifiés au 30 décembre
2005, 292 sont classés
importés et 01 cas
autochtone
Cartographie des cas autochtones durant ces 20
dernières années (10)
Foyers de Paludisme autochtone déclarés en Algérie
(Années 1980-1989)
Foyers de Paludisme autochtone déclarés en
Algérie
(Années 1990 – 1999)
Foyers de Paludisme autochtone déclarés en
Algérie: années 2000 à 2005
Description de quelques Wilayas à risque paludogène
Description 1: Ghardaïa (11)
GHARDIAIA
+
Contexte géographique:
Située au centre de la partie nord du Sahara
Superficie : 86105Km2
Densité: 3,42 hab./Km2
9 Dairates, 13communes, 4 secteurs sanitaires:
Ghardaia,ElMénéa,Metlili,Guerrara
Climat:
Etés très chauds, Hivers doux
Température:de 36°à46°(max)en été ; 2,5°à 12°en hiver
Pluviométrie :Pluies faibles et irrégulières,mais torrentielles
et durant peu de temps.(70 mm/an environ)
Oued Mzab traversant toute la Wilaya
Puits,canaux,khendek,dahra…
Les zones à risque paludogène
El-Menea
Bounoura
El Atteuf
Ghardaia
-Grand lac
-Khendeks
-Gîtes
d’Anophèles
-Mouvements
de population
vers le MaliNiger
-Lit de l’oued
Mzab
-Drains
-Remontée de
la nappe
phréatique
-Gîtes
-Eaux
stagnantes
-Gîtes
-Ressortissants
africains
-Oued Mzab
-Mouvements
de la
population
- Forte
présence de
ressortissants
étrangers:
Mali-Niger
Caractères communs:Eaux stagnantes,densité anoph,Envir
Toutes les conditions favorables à une reprise
de la transmission sont réunies :
Présence d’eaux stagnantes
Conditions climatiques et t°favorables
Pluviométrie
Remontée des eaux
Dégradation de l’environnement
Présence d’anophèles vectrices (A.sergenti
A.multiclore)
Forte immigration de pays d’endémie
palustre (MALI++,NIGER)
Surtout non déclarés
Description 2: Village de Iherer (12)
Oued et village de Iherer
Oued Iherer
Village d’Iherer :
-Situé au cœur du Tassili NAjjer à 240 Kms au nord-ouest
de Djanet
-Présente beaucoup de variations climatiques:
Souvent hiver à pluies torrentielles
-Oued Iherer
-Crues des oueds+++
-Gueltas
-Densité d’herbage et de plantes aquatiques
Description 3 :Oasis de Ouargla:
OASIS de Ouargla
PhotoZ.H
Oasis de Ouargla
PhotoZ.H
La wilaya de Ouargla comporte les communes de Said
Othba, Rouissat et Aïn Beida . Elle a été ,jusqu'à un passé
récent, une région d'endémie palustre ; l’épidémie de 1883
à 1885 a fait plus de 800 victimes à Othba et Beni Tour.
Durant les années 1978 et 1979 ont été notifiés
respectivement 42 et 14 cas de paludisme autochtone à P.
Vivax. Les campagnes massives d'aspersions
intradomiciliaires au D.D.T entreprises durant trois années
successives (1980,1981,1982) et couvrant environ 80% de
la population , ont eu pour résultat l'arrêt de la transmission
de la maladie. Malheureusement, il y a eu recrudescence des
cas entre 2000 et 2005 (40cas) .(13)
Elle est classée zone réceptive lorsque les conditions
météorologiques sont favorables à la transmission :bonne
pluviométrie , remontée des eaux, (nappe phréatique+++)
circulation de porteurs de parasites.
Cartographie des cas de paludisme déclarés ,
confirmés par l’INSP durant ces vingt
dernières années ( importés + Autochtones)
Répartition des cas de paludisme déclarés de 1985 à 1994
Total = 1172
500
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
Source: INSP
0
,
Répartition des cas de paludisme déclarés de 1995 à 2005,
Total= 3606
2500
2500
2000
2000
1500
1500
1000
1000
500
0
Source: INSP
,
500
0
DONNEES ENTOMOLOGIQUES
En Algérie ,la faune anophélienne est variée .
De nombreuses espèces appartenant à plusieurs
genres et sous -genres vivent dans de vastes régions
du territoire (14) (6)
Les principales espèces décrites sont :
- Anopheles labranchiae: C’est le principal vecteur du
paludisme dans toute l’Algérie du nord .
- Au sud : Anopheles sergenti – Anopheles multicolor
Plusieurs autres espèces ont été décrites et
nécessitent une mise à jour .
FACTEURS DE RISQUE (15)
Les effets des changements climatiques: se classent
parmi les facteurs de risque dans le sens où ils
déplacent l’aire de distribution des vecteurs tropicaux
plus efficients vers le nord et favorisent le
peuplement ou le repeuplement des anciens foyers .
Les projets de développement : mise en valeur des
terres , création de barrages, voies de communication
terrestres , contribuent à modifier les régions dans le
sens d’une plus grande réceptivité.
L’extension de la chimiorésistance: l’absence de
standardisation du traitement antipaludique et de la
disponibilité des médicaments antipaludiques .
La circulation intense de réservoirs de parasites .
La lenteur et la dilution de l’information .
Le fléchissement de la vigilance+++
PLAN D’ACTION 2006
Le plan d’action 2006 de l’Institut National de la
Santé Publique tient compte de toutes les données de
la situation épidémiologique du paludisme en Algérie,
son évolution depuis ces dernières années et tente d’y
répondre par une stratégie opérationnelle adaptée ,en
collaboration avec la direction de la prévention du
MSPRH .Il consiste à évaluer et surveiller le risque
paludogène au niveau de chaque strate
épidémiologique, ciblant particulièrement les Wilayas
à haut risque :
Tamanrasset, Adrar, Illizi, Ghardaia,Ouargla ,au sud
du pays .
Le paludisme en Algérie est de type instable ,avec des
foyers sporadiques , influencé par les changements
climatiques .
L’objectif principal du plan d’action est :
Le Renforcement du programme national de lutte contre le
Paludisme, par la Surveillance épidémiologique , basée sur:
La prise en charge précoce des cas.
Les enquêtes hématologiques: renforcement du Dépistage
actif/passif pour améliorer le TAEH au niveau des régions à
risque paludogène : Tamanrasset, Illizi, Ouargla, Adrar et
Ghardaia .
Le dépistage sérologique au niveau des anciens foyers, des
zones silencieuses, et autour du cas pour contrôler le réservoir
de parasites. (16)
La redynamisation du circuit d’information, introduisant
l’utilisation du système d’information géographique (SIG) ,
l’utilisation des données météorologiques ,
sociodémographiques,etc.…
La multiplication des enquêtes sur le terrain.
La dotation des laboratoires et structures de santé en
matériel de laboratoire et pour le terrain
(entomologie++),réactifs, médicaments …
L’instauration d’une dynamique d’échanges
multisectorielle et constante avec les autorités et les
personnes concernées de l’agriculture, l’hydraulique,
l’aménagement du territoire, les communes , la
santé…
Le renforcement de la lutte antivectorielle (17)
La supervision des activités.
L’organisation de séminaire- atelier sur la
surveillance et la lutte antivectorielle .
La collaboration inter pays .
La formation du personnel technique au diagnostic
parasitologique ,aux techniques entomologiques , à la
surveillance et à la lutte antivectorielle
La recherche appliquée
BIBLIOGRAPHIE
1- Edmond Sergent et Etienne Sergent:
Vingt-cinq années d’étude et de prophylaxie du
Paludisme en Algérie; Arch.Institut Pasteur d’Algérie,
t.6,N°s 2-3 ,juin-septembre 1928
2-Andarelli. L :
Première campagne antipaludique par voie aérienne en
Algérie, 1952
Direction de la santé publique et de la famille en Algérie
3- Andarelli. L :
Sér. Rapp. annuels - campagnes antipaludiques de
1952 à 1963. Direction de la santé publique et de la famille
Algérie
4- Comité d’experts du paludisme 1957- sér.rapp.tech.123
sixième rapport (Genève)
5- S.Amara:
Evolution de la politique antipaludique du ministère de
la santé publique et de la population en Algérie- Thèse
pour le Doctorat en Médecine, Mars 1974
6- Sylvie Christiane Viegas:
Lutte contre le paludisme en Algérie- Méthodes et
résultats actuels–Thèse de Doctorat en médecine , Lyon
1978
7- A.Kabrane, B. Tchicha , M. Atek:
Le risque paludogène ; journée de parasitologie, Avril
2001
8- A. Kabrane, D.Hammadi,B. Tchicha:
Le paludisme d’importation – journée africaine du paludisme
Avril 2002
9- D.Hammadi,A.Kabrane, B.Tchicha,A.Saber,M.Achir:
Le paludisme autochtone en Algérie.journ.SAPM , Alger , 2005
10- Institut National de la Santé Publique:
Situation épidémiologique du paludisme en Algérie ; Sér. Rapp.
annuels 1985-2005
11-S. Ait Oudia:
Programme national de lutte contre le paludisme ;Rapp. décennie
1991-2000
12- Service de médecine préventive de Djanet (SEMEP):
Aperçu sur un ancien foyer de paludisme, 2003.
13- Institut National de la Santé Publique:
Situation épidémiologique du paludisme en Algérie;
Sér. Rapp.annuels ,2000 -2005
14- G/Senevet et L.Andarelli:
Les anophèles de l’Afrique du nord et du bassin
méditerranéen . Ed.Paul Lechevalier, ParisVI,
1956
15-Organisation Mondiale de la Santé,Comité OMS d’experts
du paludisme, 20 ème rapport- ch.7
16- Benzerroug .E.H: Le paludisme dans la région
saharienne et les risques d’introduction en rapport
avec la route transsaharienne.Thèse de Doctorat en
sciences médicales INESSM,,1987, Alger
17- Faye.O,Gaye,Konate.L,Soumare.M,Denokho.E.F:
La lutte antivectorielle dans un programme de lutte
antipaludique .
GLOSSAIRE
( Ref :Terminologie de l’OMS)
1/L’indice splénique= Nombre de porteurs d’une splenomegaliex100
Nombre de sujets examinés
2/L’indice plasmodique ou indice parasitaire:
Exprimé en pourcentage, il correspond au nombre de personnes
d’un âge donné dont le sang contient à l’examen microscopique
des hématozoaires quelle que soit l’espèce de plasmodie.
L’indice plasmodique des nourrissons et des enfants de moins de
quinze ans reflète la persistance ou l’absence de transmission
locale .
3/ L’indice gamétocytique(I.G):Pourcentage de sujets porteurs de
gamétocytes (réservoirs)et donc infectants pour les vecteurs
4/ L’éradication du paludisme:
L’arrêt de la transmission du paludisme et la suppression
du réservoir d’infection au moyen d’une campagne limitée
dans le temps et portée à un tel degré de perfection que lorsqu’elle
prend fin, la transmission n’est plus possible.
5/ La lutte antipaludique classique:
Elle vise à abaisser la prévalence du paludisme afin qu’il ne puisse
pas poser un problème majeur aux services de santé mais exige des
mesures de contrôle permanentes
6/ Le taux d’incidence :
Le nombre de nouveaux cas par unité de temps , rapporté à la
population totale .
7/ La prévalence:
Fraction d’une population infectée à un moment donné.
8/Le paludisme stable:
Lorsque la transmission s’effectue toute l’année avec de faibles
variations saisonnières.
9/ Le paludisme instable:
Lorsque la transmission s’effectue seulement une partie de
l’année au cours de la saison humide.
Cette transmission saisonnière ,parfois très courte, peut prendre
alors une allure epidemiqe.
10/ Cas autochtone:
Cas où l’infection a été contractée localement
11/ Cas importé:
Cas où l’infection est acquise en dehors de la région où le
diagnostic a été établi
12/ Cas induit (provoqué):
Cas dans lequel l’infection est probablement attribuée
à une transfusion de sang ou à une autre forme d’inoculation
parentérale , mais non à une transmission normale par un
moustique.
13/ Cas introduit:
Cas secondaire contracté localement mais lié à un cas
reconnu importé
Comité de rédaction :
Pr. M. Achir , Directeur Général
Drs : D.Hammadi , B.Tchicha , M.Guettai,
et
M. Gasmi , N. Zakour, A.Saber, Y.Younes, Y. Khechache,
D. Adra
Département Soutien Technique /Service de
Parasitologie/Paludisme/INSP Algérie
FORMATIONS EN MICROSCOPIE ET
ENTOMOLOGIE DU PALUDISME
DISPENSEES PAR LE DEPARTEMENT
SOUTIEN TECHNIQUE DE L’INSP ,
SERVICE DE PARASITOLOGIE DURANT CES
CINQ DERNIERES ANNEES
Techniciens formés au Diagnostic microscopique du
Paludisme / Wilaya ( 2000 – 2005)
TECHNICIENS FORMES EN ENTOMOLOGIE MEDICALE DE
2000 à 2005