Les satellites de Jupiter représentent une très bonne illustration d’un système képlérien simple si l’on ne prend pas en compte les.

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Transcript Les satellites de Jupiter représentent une très bonne illustration d’un système képlérien simple si l’on ne prend pas en compte les.

Les satellites de Jupiter représentent une très bonne illustration d’un
système képlérien simple si l’on ne prend pas en compte les faibles
perturbations des orbites :
- orbites circulaires (ellipse e=0)
- orbites planes (dans le plan équatorial de Jupiter)
- périodes suivant la 3ème loi de Kepler
Dans le TD 1 avec le support de Géogébra il a été construit un modèle animé
temporellement :
- avec vue au-dessus de pôle de Jupiter
- vue dans le plan équatorial dans une direction
perpendiculaire à la direction du point vernal
- animation temporelle dans cette dernière vue pour le
repérage temporel
Dans ce deuxième TD, on va se placer sur la Terre pour voir plus réellement
ce que l’on observe. Fichier de départ : plajosat_syssol0.ggb
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Les satellites vus de la Terre
J
• On part de l’animation précédente
avec sa direction de visée.
S
g
• Jupiter tourne sur son orbite entrainant
ses satellites
• Centre de l’orbite : le Soleil
• On est sur le Terre qui est aussi en orbite
• Jupiter est donc vu dans la direction TJ
T
• La direction de projection sera perpendiculaire à TJ
1 - Jupiter tournant autour du Soleil et la Terre aussi
la direction de projection tourne aussi.
g
H
2 – La distance TJ varie avec les deux rotations.
Vu de la terre les distances angulaires Jupiter-satellites varieront avec la
distance Terre-Jupiter.
 Premier travail : tracer à l’échelle un modèle simplifié Soleil Terre Jupiter.
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Les satellites vus de la Terre
Simplifications :
• Les orbites, Jupiter, Terre, satellites sont circulaires
• Jupiter et son plan équatorial sont dans l’écliptique.
Données supplémentaires :
PT = 365.25 j
PJ = 4332.59 j
aT = 1 u.a.
aJ = 5.2 u.a.
Longitudes origines des planètes en fonction de la date origine : l0T et l0J
 Données à rentrer dans la partie tableur de la feuille.
Attention le "°" est important pour l’homogénéité des calculs ultérieurs
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Les satellites vus de la Terre
 Créer sur la feuille Géogébra du système de Jupiter, un système SoleilTerre-Jupiter qui soit fonction du temps.
• Echelle du graphique : pour rester compatible avec les dimensions du
graphique des satellites.
Unité en u.a. (unités astronomiques)  échelle distance = x 400
gdist=400 cellule B16
• Décalage
Centre xH = 5000 ; yH = 0 cellule B17 et B18
Le décalage peut être choisi tout autre, à la convenance de chacun.
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Les satellites vus de la Terre
 Orbites des planètes.
Mettre dans le graphique :
• le point Soleil
x_H = B17
y_H=B18
H=(x_H,y_H)
• l’orbite de la Terre
cercle de centre H et rayon 1 x 400
• l’orbite de Jupiter
cercle de centre H et rayon 5.2 x 400
ct=cercle[H,D7*gdist]
cj=cercle[(H,H),D6*gdist]
Cacher les étiquettes
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Les satellites vus de la Terre
 Positions des planètes
Calculer les longitudes des deux planètes en fonction du temps
Long. planètes = vitesse angulaire x temps + longitude 0
Vitesse angulaire = 360 / période
lt=(360/B7)*tps+E7
lj=(360/B6)*tps+E6
Placer les planètes en coordonnées polaires et translations
Soit le point O=(0,0)
T=translation[(D7*gdist;lt),vecteur[O,(x_H,y_H)]]
J=translation[(D6*gdist;lj),vecteur[O,(x_H,y_H)]]
Tracer les segments Soleil-planètes et Terre-Jupiter :
sht=segment[H,T]
shj=segment[H,J]
stj=segment[T,J]
Enlever les étiquettes des segments.
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Graphiques système de Jupiter et Système Soleil-Terre-Jupiter
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Positions de Jupiter
Le graphique permet de savoir où se trouve
Jupiter dans le ciel à une date donnée.
Orientons le graphique pour un
observateur à midi.
- horizon et Soleil au plus haut
Ouest
Est
- Est et Ouest suivant rotation de la Terre
Déterminer la position relative de
Jupiter par rapport au Soleil
- même direction : conjonction, non visible
- à 180° : opposition, visible toute la nuit
- à l’Ouest : visible plutôt le matin
- à l’Est : visible plutôt le soir
On peut faire afficher l’élongation de Jupiter : angle HTJ. elong=Angle[H, T, J].
Elongation : distance angulaire Soleil-planète.
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Les satellites vus de la Terre
La vision projetée de la Terre n’est pas celle
du TD1, suivant un axe perpendiculaire à la
direction du point vernal.
g
La direction de visée est TJ.
La vision terrestre est la projection sur une
droite perpendiculaire à la direction TerreJupiter.
 Construire le vecteur Terre-Jupiter
vtj=vecteur[T, J]
Cette droite donnera la direction de la vision de Jupiter et des satellites vus de
la Terre.
Regardons ce qui se passe à la hauteur de Jupiter.
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Vision jovicentrique et vision terrestre
Vision suivant convention du TD1
Supposons la Terre dans une direction
orthogonale à celle de visée.
Direction Terre
Droite de projection
Terre
Projection
Vision suivant position demandée
Comparaison des visions
Constatation ?
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L’effet de perspective est différent.
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o
Les satellites vus de la Terre
S’
J
Soit S un satellite
S lSat
g
Connaissant à une date t
dproj
la longitude héliocentrique de la Terre lTerre
la longitude héliocentrique de Jupiter lJup
les rayons des orbites aTerre et aJup
la position du satellites par rapport à Jupiter lSat
aJ
On peut construire la droite de projection
perpendiculaire à TJ en J
dproj=Perpendiculaire[O, stj]
Et trouver les positions des projections (S’).
lJup
aT
T
g
H lTerre
S’ = Intersection[dproj, Perpendiculaire[S, dproj]]

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o
Les satellites vus de la Terre
S’
J
S lSat
g
dproj
Remarque : par simplicité, on projette
orthogonalement (SS’), mais réellement il
faudrait trouver l’intersection de TS avec la
droite de projection.
aJ
La différence est négligeable (voir diapositive
du calcul de l’erreur).
La distance Terre Jupiter est au minimum de 4.2
u.a. soit plus de 600 000 000 de km et la distance
la plus grande d’un satellite est de 1 883 000 km.
lJup
aT
T
g
H lTerre

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Les satellites vus de la Terre
Le satellite se projette en S’
S’
Pour la lisibilité, les projections seront
tournées et translatées sur pp’.
b0
S
q J
Quelles opérations faire ?
1 – Rotation pour amener JT
verticalement
g
S’’
Angle du vecteur JT : b0
Donc tourner de q angle du vecteur JT :
Terre
q = 270°-b0
S’ vient en S’’
2 – Translation de yp en ordonnées
Soleil
yp
S’’ vient en S’’’
Terre
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p’
S’’’
p
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Les satellites vus de la Terre
S’
b0
Résumons
1 – Projection - intersection
S
q J
dproj=Perpendiculaire[O, stj]
g
S’’
S’=Intersection[dproj, Perpendiculaire[S, dproj]]
b0 = Angle[Vecteur[O, (100, 0)], Vecteur[J, T]]
Terre
2 - Rotation
q = 270°-Angle[Vecteur[O, (100, 0)], vtj]
S’=Rotation[S’,q,O]
yp
3 – Translation de yp en ordonnées
Terre
S’’’=Translation[
Rotation[
Intersection[dproj,
Perpendiculaire[S3J, dproj]],
θ, O],
Vecteur[O, (0, y0 + B20)]]
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p’
S’’’
p
Le point de projection sera :
Soleil
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Effet de la distance
Dernier étape
Les angles sous lesquels on voit Jupiter et ses
satellites est aussi fonction de la distance Terre
Jupiter.
• Plage de variation en u.a. et en % ?
Variation : de 4.2 à 6.2 u.a.
Soit +/-19.2 %
C’est l’ensemble Jupiter et satellites qui
paraîtra plus ou moins grand.
 Représenter sur une troisième projection,
d’ordonnée yp’, l’aspect relatif suivant la distance.
On prendra la projection déjà construite comme
projection moyenne, celle où Jupiter est à 5.2 u.a.
de la Terre.
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Effet de la distance
L’abscisse du point de projection du satellite
variera comme l’inverse de la distance TJ.
L’abscisse du point de projection sera multiplié
par le facteur 5.2/TJ
P3SD=(x(P3S) 5.2 / (Longueur[vtj]/ gdist),y0 + B20 + B21)
Remarque : si l’on trace un cercle
représentant Jupiter, il faudra aussi tenir
compte des variations de son rayon avec
la distance.
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Eclipses
Il est possible de simuler les éclipses des
satellites par Jupiter.
Conditions ?
S’
b0
- dans la projection le satellite doit
passer derrière
S
a J
- être à moins d’un rayon de Jupiter
g
S’’
On connaît la longitude jovicentrique
du satellite b = gJS = lS
Soit a l’angle SJT
a = β0-b
Terre
Si 90° < a < 270° le satellite est en
arrière de Jupiter.
Soleil
Critère de distance Satellite-Jupiter :
valeur de x(S’’’).
yp
p
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x(S’’’)
S’’’
p’

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Eclipses
• Test sous Géogébra pour savoir si le
satellite est derrière et près de Jupiter :
S’
a>90 ∧ a>270
b0
Si le test vrai, il est derrière, s’il est
faux devant.
S
a J
g
S’’
• Test distance à Jupiter
Le satellite sera à l’intérieur du cercle
de Jupiter si :
Terre
abs(x(S’’’)) < C6 / 1000
•Test complet (valeur logique) pour le non
l’affichage du satellite :
fecl = α > 90 ° ∧ α < 270 ° ∧ abs(x(PS)) < C6 / 1000
p
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Soleil
yp
x(S’’’)
S’’’
p’
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IV - Tracé des configurations temporelles
Comme dans le TD1, on peut tracer les configurations temporelles en faisant
croître les ordonnée des satellites en fonction de la variable tps.
Il faudra alors activer la trace des points PxSD
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V - Erreur due à l’effet de projection
En projetant suivant une direction parallèle à l’axe Terre-Jupiter et non la
direction terre Satellite on fait une approximation donc une erreur.
Cette erreur peut être calculée à partir du
schéma suivant :
Projection réelle P’ intersection de ST
avec la droite de projection
S
Y
J
R
P’ P
b
e de
t
i
o
r
d
tion
c
e
j
o
pr
g
Projection utilisée P intersection de la
ligne passant pas S et parallèle à la
droite de projection
Erreur : e = PP’
d

T
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Erreur due à l’effet de projection suivant une direction parallèle à l’axe TerreJupiter et non la direction terre Satellite.
Calcul
S
Le satellite est repéré par le rayon R de
son orbite et l’angle b de JS avec la droite
de projection.
Y
J
R
P’ P
b
e de
t
i
o
r
d
tion
c
e
j
o
pr
g
Similitude des triangles SPP’ et SYT
PP'
YS
=
SP YJ  JT
e
R cos b
=
R sin b R sin b  d
 Construction et calculs dans Géogébra en faisant varier
l’angle b, c’est-à-dire le temps.
 Faire tracer la variation de e en fonction de tps
avec une échelle appropriée.
d
L’erreur pour Callipso ne dépasse pas 3 km et l’erreur sur l’angle,
Jupiter au plus près, vaut atan(3/((5.2-1)*150000000) 5/1000ème
de sec d’arc.
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T
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. . . . . FIN
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orbite Jupite
r
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S’
Méthode analytique
J
S lSat
Connaissant à une date t
g
a
la longitude héliocentrique de la Terre lJup
la longitude héliocentrique de Jupiter lTerre
les rayons des orbites aTerre et aJup
la position du satellites par rapport à Jupiter lSat
Il faut calculer a l’orientation de GJ pour
projeter S sur la perpendiculaire à GJ
Triangle OGJ :
aT = a J  GJ  2  a J  GJ  cosa
a J 2  GJ 2  a T 2
cosa =
2  a J  GJ
2
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2
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e Terre
orbit
GJ 2 = OJ 2  OG 2  2  OJ  OG  cos(l Jup  lTerre )
GJ 2 = a J 2  aT 2  2  a J  aT  cos(l Jup  lTerre )
G
lJup
O lTerre
g
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Vision géocentrique
Quand la vision de la Terre est-elle semblable (à une homothétie près)
À la convention d’observation TD partie I ?
La Terre doit voir Jupiter dans la direction de longitude géocentrique = +90°
g
Quand cela se produit-il ?
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Quand cela se produit-il ?
J2
J1
g
Jupiter doit être entre les deux traits verticaux bleus.
Longitudes héliocentriques des points J1J2
 Construire les demi-droites limites et trouver les points d’intersection avec
l’orbite de Jupiter : J1et J2.
 Mesurer par Géogébra les longitudes de J1 et J2 et l’angle J1HJ2.
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Longitudes de Jupiter
J2
J1
g
yv1=demidroite[(-gdist+B16,0),(-gdist+B16,100)]
yv2=demidroite[(gdist+B16,0),(gdist+B16,100)]
P1J=intersection[yv1,cj]
 gHJ2 = 101.1°
P2J=intersection[yv2,cj]
gHJ1 = 78.9°
Durée du passage ?
Période sidérale de Jupiter : 360° en 4333j 
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267 jours
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►  
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