PATHOLOGIE OSSEUSE. Maladie de Paget Maladie de Paget     1877 sir Georges Paget Dystrophie poly-osseuse chronique : remodelage osseux accéléré avec résorption et reconstruction anarchique.

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Transcript PATHOLOGIE OSSEUSE. Maladie de Paget Maladie de Paget     1877 sir Georges Paget Dystrophie poly-osseuse chronique : remodelage osseux accéléré avec résorption et reconstruction anarchique.

PATHOLOGIE OSSEUSE.
Maladie de Paget
Maladie de Paget
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
1877 sir Georges Paget
Dystrophie poly-osseuse chronique :
remodelage osseux accéléré avec résorption
et reconstruction anarchique des travées
osseuses
Terrain :homme>50 ans
Etiologie: inconnue (traumatisme antérieur?
Formes familiales? Virus de la rougeole?)
Maladie de Paget
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
Circonstances de découverte:
- osseuses: « tête de lion »
-Douleurs : céphalées, douleurs osseuses
contemporaines des poussées
-Troubles vasomoteurs: peau chaude.
Biologie:
-Rarement modification du métabolisme phosphocalcique
-Elévation des phosphatases alcalines,
hydroxyprolinurie
Maladie de Paget

Signes radiologiques élémentaires:
- Epaississement de la corticale : surtout la partie
convexe des os longs des MI
-Aspect fibrillaire de la trame: travées épaissies et
moins nombreuses
-Dédifférenciation cortico-médullaire
- Bouleversement architectural : sensibilité aux
pressions stato-dynamiques
- « Aspect ouaté »
Maladie de Paget


Scintigraphie au Technétium : reflet de
l’activité ostéoblastique = hyperfixation
maximale au niveau du front de résorption.
Localisations :
- Principalement le bassin, le rachis
lombaire, l’extrémité supérieure des fémurs
- Maladie généralisée mais pas diffuse
Maladie de Paget : crâne




Ostéoporose circonscrite (Schuller)
Hypertrophie des rebords orbitaires
Atteinte des paires crâniennes (VIII)
Epaississement asymétrique du crâne
Ostéoporose circonscrite
Maladie de Paget : Rachis

Vertèbre en cadre (élargissement de la
vertèbre)

Vertèbre ivoire (prostate, lymphome ,
myélome condensant)

Déformation en cyphose-scoliose
Vertèbre en cadre.
Vertèbre ivoire
Maladie de Paget : Bassin



Atteinte d’un hémi bassin
Epaississement de la ligne innominée
Aspect de pseudo-ankylose des articulations
sacro-iliaques
Paget : atteinte hémi-bassin droit
Maladie de Paget : complications

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
Fracture pathologique , fractures de stress
(convexité des os)
Transformation sarcomateuse sur lésions
évoluées (5%)
Compressions radiculaires et médullaires
Atteinte des nerfs crâniens (surdité)
Impression basilaire
Coxopathie pagétique gauche.
Paget : impression basilaire.
Paget : fémur en crosse.
Ostéonécroses épiphysaires
Ostéonécroses épiphysaires.

Ischémie locale de l’os conduisant à la mort cellulaire d’une région
osseuse et à sa fragilisation.

Etiologies:
-alcoolisme
-corticothérapie
-dyslipidémies
-microtraumatismes
-drépanocytose
-Vascularites
-barotraumatismes
-idiopathique
et cetera…
Ostéonécrose épiphysaire.Hanche

Radiographies stades de Arlet et Ficat :
–
–
–
–
Stade 1 : Normales au début ; retard sur IRM et
scintigraphie
Stade 2 : Signes mineurs, ostéopénie de la tête,
kyste et sclérose
Stade 3 : Fracture sous-chondrale et/ou collapsus
de la tête
Stade 4 : Arthrose
Ostéonécrose épiphysaire.Hanche.

TDM : diagnostic plus précoce
- Signe de l’astérisque

Scintigraphie :
-Stade précoce : hypofixation
-Stade tardif : hyperfixation (front
réparateur autour d’une zone hypofixante)
Ostéonécrose épiphysaire.Hanche

IRM : technique la plus performante. Etendue de la nécrose…
Importance des plans frontaux et sagittaux

3 types d’anomalie:

-zone nécrotique céphalique : hST1/T2. Ne se rehausse pas
-liseré de démarcation de la sclérose (hS T1/T2, démarqué
par double ligne HS T2 de Mitchell)
-Œdème médullaire. HS T2
Ostéonécrose bilatérale.
Infarctus osseux
Infarctus osseux
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
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

Membres inférieurs et métaphyses.
Souvent multiples et symétriques
Souvent asymptomatiques
Etiologies (idem ostéonécrose)
Radiographies :
- calcifications hétérogènes en motte allongées
dans l’axe de l’os
-constantes dans le temps
TDM : liseré de condensation fin festonné, entourant
le foyer de nécrose
Ostéochondroses
Ostéochondroses







Ostéonécrose d’un noyau épiphysaire chez un enfant ou un
adolescent
Maladie de Legg-Perthes-Calve = ostéochondrite de hanche (3 à
10ans)
-Au stade de début :
Légère excentration de la tête et déminéralisation péri-articulaire
Clarté linéaire sous-chondrale en coup d’ongle.
Diminution de hauteur et condensation discrète du noyau fémoral
(clichés comparatifs)
Elargissement de la métaphyse et de l’interligne articulaire
Défaut de fixation sur la scintigraphie
Ostéochondrose de hanche



Phase d’état :
-condensation nette du noyau avec aplatissement
et fragmentation
-elargissement et irrègularités métaphysaires
Evolution :
-extension de la destruction du noyau.
-réparation avec reconstitution d’un noyau
déformé +/Séquelles possibles : arthrose, coxa vara…
Ostéochondrose de hanche


Etiologie:
-primitive.
-Gaucher, drépanocytose, hypothyroïdie,
corticothérapie…
Diagnostic différentiel:
-synovite aiguë transitoire
-dysplasie de Meyer
IRM T1
Ostéochondroses




Tubérosité tibiale antérieure : Osgood-Shlatter
Calcanéum : Sever
2ème métatarsien : Freiberg
Vertèbres : maladie de Scheuermann.
-aspect feuilleté des plateaux vertébraux
-hernies intra spongieuses
Epiphysiolyse
Epiphysiolyse




Glissement postéro-interne de l’épiphyse
fémorale supérieure (8 à 15 ans).
Garçon obèse.
Survenue progressive.
Bilatérale dans 10% des cas.
Epiphysiolyse

Incidence de face :
-modification des repères épiphysaires /
ligne de Klein.
-diminution de hauteur du noyau
épiphysaire

Incidence de profil:
-apprécie le déplacement du noyau
fémoral.
Infections osseuses
Infections ostéoarticulaires
Définitions

Ostéomyélite : infection osseuse d’origine
hématogène

Ostéoarthrite : infection articulaire associée à
une atteinte osseuse

Ostéite : infection osseuse d’origine
traumatique ou iatrogène
Ostéomyélite




Atteinte infectieuse métaphysaire par voie
hématogène
Infection de l’os et de la moelle osseuse
3 garçons/ 1 fille
Age moyen = 6 ans
Ostéomyélite : physiopathologie



Embols septiques
Nécrose osseuse
Phase de réparation
Ostéomyélite : physiopathologie

Embols septiques au niveau de la
métaphyse

Phase de nécrose osseuse :
–
–
–
Thromboses vasculaires
Œdème entraînant une congestion médullaire
(espace non expansible) et aggravation des
lésions ischémiques
Hyperpression favorisant l’extension de l’infection
Ostéomyélite : dissémination vers



Cortex et périoste : abcès sous-périosté
La cavité médullaire
L’articulation
–
–

métaphyse intra-articulaire de la hanche de
l’épaule et du coude
Particularité anatomique avant 1 an : les
vaisseaux diaphysaires traversent la métaphyse
et atteignent la surface articulaire
Les parties molles (abcès)
Ostéomyélite : réparation




Résorption du tissu de granulation (géode)
Formation de séquestres (fragments osseux
dévascularisés du fait du décollement
périosté)
Appositions périostées pleines ou lamellaires
Déminéralisation de l’os sain en périphérie
puis densification
BACTERIEMIE
NECROSE OSSEUSE
RESORPTION
Abcès sous périosté
Ostéite
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

Infection par contiguïté, inoculation directe
Donc, infection des parties molles préalables
Puis atteinte périostée, apposition
Extension corticale puis médullaire
Germes
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


Staphylocoque+++
Streptocoque
Bacilles GRAMMycobactéries (transplantés, vieillards)
Terrain
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


L’ostéomyélite survient surtout chez l’enfant
et le sujet âgé
Diabète, corticothérapie, déficits
immunitaires, hépatopathies, insuffisance
rénale
Toxicomanes
Drépanocytaires (salmonelles)
Infections ostéoarticulaires aiguës

Clinique :
–
–
–
–

Douleur osseuse
Impotence fonctionnelle
Syndrome infectieux, la fièvre peut manquer
Porte d’entrée (peau, dents)
Biologie :
–
–
Syndrome inflammatoire
Parfois pauvre
Infections ostéoarticulaires aiguës

Radiographies standards :
–
–
–
–
–
–
Retard de 7 à 10 jours
Épaississement et augmentation de densité des parties
molles au contact de l’os (précoce)
Refoulement des fascia graisseux
Plus tardivement : déminéralisation (géodes confluentes, à
contours flous)
Appositions périostées
Arthrite : déminéralisation sous chondrale et pincement
articulaire
10 jours plus tard
Infections ostéoarticulaires aiguës

Scintigraphie au technétium:
–
–
–
–

Excellente sensibilité
Positive dés la première semaine
Atteinte pluri focale
Ne discerne pas l’atteinte osseuse de celle des
parties molles
Scintigraphie aux leucocytes marqués
Scintigraphie technetium
Infections ostéoarticulaires aiguës

Tomodensitométrie
–
–

Visualise l’os et les parties molles
Permet de guider les biopsies
Imagerie par résonance magnétique
–
–
–
Examen le plus sensible et spécifique
Redresse le diagnostic lorsque les radiographies
sont normales
Moins bon que les radio pour les appositions
périostées
Infections ostéoarticulaires aiguës

Evolution vers :
–
–
Guérison et restitution ad integrum
Chronicité
Infections ostéoarticulaires chroniques

Radiographies standards/TDM
–
–
–
–
–
–
–
Réactions périostées pleines : involucrum
Densification médullaire
Ostéolyses /lacunes
Séquestre : fragment osseux dense au sein de
lésions microgéodiques
Abcés intraosseux
Fractures pathologiques
Abcés des parties molles, fistules
involucrum
Geode et séquestre
Sequestre osseux
Infections ostéoarticulaires chroniques



Scintigraphie aux leucocytes
marqués>technétium (remaniement
aspécifique les deux premières années)
Fistulographie
IRM
Formes particulières



Infection sur prothèse : descellement
Infection brucellienne : sacro-iliaque, genou
et hanches
Infection tuberculeuse : genou et hanche,
rachis. Volumineux abcés des parties molles.
Infections ostéoarticulaires chroniques



Douleur parfois absente ou modérée
Abcés : douleur croissante
Abcès des parties molles, fistulisation
Mademoiselle G.22 ans
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

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Douleurs de la cuisse gauche, évoluant
depuis 5 mois :
-intermittentes, modérées.
-prédominance nocturne.
Pas de contexte étiologique
Pas de signes généraux
Bilan biologique normal
T1 FAT SAT GADO
DP
Abcès de Brodie
En bref



Scintigraphie : hyperfixation précoce.
TDM SPC/APC :
-recherche de séquestres
-fistules, atteinte des parties molles
IRM , sensible révèle les zones actives
Algoneurodystrophie
Algoneurodystophie




Affection déminéralisante.
Origine non élucidée (dysfonctionnement
neuro-végétatif)
Souvent on retrouve un antécédent
traumatique, une prise médicamenteuse
(barbituriques, antituberculeux)
Terrain anxio-dépressif
Algoneurodystophie


Clinique :
-douleur articulaire (syndrome épaulemain)
-signes neurovégétatifs (chaleur, froideur,
sueurs…)
-raideur articulaire
Biologie : syndrome inflammatoire absent
Algoneurodystophie





Radiographies:
signes tardifs. Comparatifs importants.
ostéoporose simple ou pommelée ou vitreuse
respecte la lame osseuse sous chondrale (souligné
à la plume)
Interlignes articulaires respectés
Absence de calcifications des parties molles,
d’érosion, de déformations osseuses, de
condensation osseuse de voisinage
Algoneurodystophie



Scintigraphie osseuse : hyperfixation
(attention chez l’enfant : peut manquer)
IRM : parfois négative dans les formes
froides:
-œdème médullaire
-perte du signal sous chondral
Evolution vers un retour à la normale ou
persistance d’anomalies biologiques
STIR
Acromégalie
Acromégalie


Hypersécrétion d’hormone de croissance.
Crâne :
-Selle turcique élargie si macroadénome
-Calvaria épaissie
-Hypertrophie de la protubérance occipitale
externe, sinus mastoïdes
-Prognatisme
Acromégalie


Vertèbres:
-Hypertrophiées
-Volumineux ostéophytes
Mains :
-houppes en ancre de marine
-interlignes articulaires élargis (cartilages)
Acromégalie.
Acromégalie : houppes en ancre de marine.
Ostéoporose
OSTEOPOROSE
Définition

L’ostéoporose est une «affection généralisée
du squelette caractérisée par une masse
osseuse basse et une altération de la microarchitecture du tissu osseux responsable
d’une augmentation de la fragilité de l’os et,
par conséquent, du risque de fracture »
(définition agréée par l’OMS en 1992).
normal
ostéoporose trabéculaire
Facteurs de risque

Facteurs de risque majeurs
–
–
–
–

Antécédents de fracture provoquée par un traumatisme minime,
Ménopause précoce (avant 40 ans),
Aménorrhée secondaire prolongée,
Antécédents d’ostéoporose ou de fracture chez un parent au premier degré
Facteurs de risque cliniques ou thérapeutiques
–
–
–
–
–
–
–
Hypogonadisme primaire,
Hyperthyroïdie évolutive ou traitement frénateur par les hormones
thyroïdiennes ou leurs dérivés,
Hyperparathyroïdie primitive,
Hypercorticisme ou corticothérapie prolongée (supérieure à 3 mois),
Indice de masse corporelle inférieur à 19 kg/m²,
Déformation vertébrale, cyphose, ostéopénie confirmées par radiographie,
Diminution de la taille.
Problème de Santé publique




« L’ostéoporose constitue, à l’heure actuelle, un problème de
santé publique considérable tant par la proportion croissante de
femmes qui en est atteinte que par ses répercussions sur la
qualité de vie des patients » ( INSERM réalisée en 1996)
En France, 150 000 cas/an de fractures vertébrales,
occasionnant tassements et douleurs mais seulement le tiers
est diagnostiqué
Plus de 50 000 fractures/an de l’extrémité supérieure du fémur
entraînant la mort dans 20 % des cas et dans la moitié des cas
une perte majeure d’autonomie
7 milliards de francs par an sont consacrés au traitement des
fractures dues à l’ostéoporose
Ostéoporose
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




Radiographies:
Très en retard : perte>30% capital osseux.
Corticales amincies, travées raréfiées.
Hypertransparence osseuse.
Tassements vertébraux.
Aspect bordé et strié verticalement des corps
vertébraux.
Diminution des travées horizontales.
Fractures par insuffisance osseuse.
Fracture du col fémoral, de Poutteau-Colles.
diagnostic

l’absorptiométrie biphotonique utilisant les
Rayons X (DEXA ou Dual Energy X-ray
Absorptiometry) constitue la plus sensible, la
plus rapide et la plus précise des techniques
pour une irradiation très faible
expertise collective de l’INSERM (1996), GRIO (2000); ANAES (2001)
Principe de la méthode

La mesure de l’ostéodensitométrie est basée sur l’atténuation d’un
faisceau de photons par l’os selon la formule :
I = I0 e-(µ/)m





I0 : Intensité du faisceau incident
I : Intensité du faisceau transmis
m : masse du milieu traversée par un faisceau x de section 1 cm²
/ : coefficient d’atténuation massique,  densité du milieu
En utilisant deux faisceaux de photons d’énergies différentes
calculées en fonction des coefficients / correspondant
respectivement au tissu osseux calcifié (hydroxyapatite) et aux tissus
« mous », on peut évaluer pour chacun d’eux m qui pour l’os est
appelé la densité minérale (DMO) exprimée en g/cm².
Sites de mesure de la DMO




Colonne vertébrale (vertèbres L2 à L4) :
composante trabéculaire
Col fémoral : composante corticale
Il est nécessaire d’effectuer l’étude au niveau de
deux sites au moins
On peut aussi opérer au niveau de l’avant-bras au
site proximal (composante corticale) ou distale
(composante trabéculaire).
Fiabilité des mesures

Exactitude : elle s’exprime par rapport à une valeur de
référence théorique et permet de comparer les résultats
obtenus avec des appareillages différents
Il est recommandé d’utiliser le même type d’appareil pour
suivre un patient

Précision : l’incertitude est représentée par l’écart-type calculé
à partir d’un certain nombre de mesures successives
effectuées avec le même appareil. Le coefficient de variation
est généralement de 1 à 2%, meilleur pour les mesures au
niveau lombaire qu’au niveau du col fémoral
contrôle de la qualité
Evaluation de l’irradiation




Elle varie en fonction de l’appareil et du site de
mesure
La dose efficace se situe entre 0,5 et 4 millisieverts
(mSv).
Irradiation naturelle de 2,5 à 5,5 mSv
Les doses en radiodiagnostic s’échelonnent entre
0,5 mSv (radiographie thoracique) et 30 mSv
(scanner).
Etat du patient

tout examen nécessitant l’administration d’un produit
de contraste ne devra pas avoir lieu avant la mesure
de DMO(2 à 3 jours)

Scintigraphie, attendre l’élimination du marqueur : le
délai est d’environ 2 à 3 jours

Connaissance des antécédents du patient : maladies
du squelette ou d’interventions : maladie de Paget,
arthrose lombaire, arthrodèse, prothèses…
Analyse et interprétation des résultats

Chaque fabricant d’appareil doit établir des valeurs
de référence « normales » correspondant au site
analysé (col fémoral, vertèbres…), à l’âge, au sexe,
aux caractères ethniques du sujet

on exprime les résultats en fonction des écarts à la
moyenne des valeurs de référence correspondant
aux caractéristiques du sujet
Analyse et interprétation des résultats


Z score : Il s’agit de l’écart entre la mesure correspondant au
patient et à la valeur moyenne rapportée à l’écart-type de la
distribution de la population de référence, la distribution étant
« normale », c’est-à-dire gaussienne
Le Z score est intéressant pour l’appréciation du risque de
fracture chez les patients ostéoporotiques. Une diminution de
une unité signifierait que le risque de fracture serait doublé.
Cependant, la plupart des experts suggèrent de ne plus utiliser
cette donnée excepté chez l’enfant. En effet, chez l’adulte le T
score, défini ci-dessous, donne les mêmes indications sur le
risque fracturaire que le Z score.
Analyse et interprétation des résultats

T score : il diffère du Z score par la définition
de la population de référence. Celle-ci est
constituée d’adultes jeunes (20-30 ans), de
même sexe, présentant un maximum de
masse osseuse. Cet indice apprécie donc la
diminution de la masse osseuse
Analyse et interprétation des résultats

L’OMS a proposé de classer l’échelle des diminutions de la
masse osseuse en quatre niveaux :

Niveau 1 : masse osseuse « normale », la densité minérale
osseuse (DMO) diffère de moins d’un écart-type de la moyenne
de référence (T score supérieur à –1)
Niveau 2 : masse osseuse faible (ostéopénie) T score compris
entre –1 et –2,5
Niveau 3 : ostéoporose, T score inférieur à –2,5
Niveau 4 : ostéoporose grave, l’ostéoporose est d’autant plus
grave, et le risque fracturaire plus grand, que le T score
diminue au-delà de –2,5



Analyse et interprétation des résultats


une diminution d’un écart-type de la DMO est
associée à une augmentation du risque
fracturaire qui peut être multiplié par 1,5 à 3
en fonction du site de mesure et du type de
fracture
La DMO mesurée par DXA au niveau du col
fémoral est associée significativement au
risque de fracture du col du fémur (EPIDOS )
Tomodensitométrie quantitative








Les mesures s’effectuent au niveau vertébral
On utilise les expressions en Z score et T score comme pour l’absorptiométrie
biphotonique.
Les résultats divergent de ceux obtenus par cette dernière méthode.
Il apparaît que le QCT est plus sensible que l’absorptiométrie biphotonique
pour la détection de l’ostéoporose.
Reproductibilité plus faible (appareillages non automatisés)
Résultat très influencé par certains paramètres indépendants de l’ostéoporose
tels que l’évolution graisseuse de la moelle osseuse vertébrale constatée lors
du vieillissement. utilisation d’appareils à double énergie
coût élevé que ceux réalisés par absorptiométrie biphotonique
dose d’irradiation est nettement supérieure
Techniques utilisant les ultrasons

Moins coûteux et encombrants que les appareils
d’absorptiométrie biphotonique

Le principe basé sur les modifications de la transmission des
ultrasons par l’os minéralisé. La mesure s’effectue
généralement au niveau du calcanéum ou des phalanges

Selon les appareils, on apprécie l’atténuation de l’intensité
de l’onde ultrasonore et/ou la vitesse de propagation des
ultrasons
Ultrasons

Corrélation entre l’atténuation ultrasonore et la DMO du
calcanéum mesurée par absorptiométrie (environ près de 80%)

Il est impossible aujourd’hui d’affirmer qu’il existe une
corrélation avec la qualité de l’os

Plusieurs études prospectives ont montré que le risque de
fracture du col du fémur augmente chez les personnes âgées
ayant une diminution de l’atténuation ou de la vitesse des
ultrasons mesurée au niveau du calcanéum

La reproductibilité correspondrait à un coefficient de variation
de 5 à 10 % inférieur à celui de l’absorptiométrie biphotonique.
MARQUEURS DU REMODELAGE
OSSEUX

L’os est en perpétuel renouvellement et ce
« remodelage osseux » résulte de l’action
opposée des ostéoclastes (résorption) et des
ostéoblastes (formation)

La perte osseuse associée à la ménopause,
au vieillissement et à certaines pathologies
est due à une prédominance de l’activité de
résorption sur celle de formation
MARQUEURS DU REMODELAGE
OSSEUX
FORMATION
RÉSORPTION
Sérum
Plasma/sérum
-Ostéocalcine
- Phosphatase acide résistante à l'acide tartrique-
-Phosphatase alcaline totale et
osseuse
-Pyridinoline et désoxypyridinoline libres-
-Propeptides C et N-terminaux du
collagène de type I (PICP et
PINP)
-Télopeptides C-terminaux (CTX) du collagène de type I
Urine
- Pyridinoline et désoxypyridinoline libres-
Télopeptides N (NTX) et C-terminaux (CTX) du collagène de type I-Calciurie- Hydroxyprolinurie- Galactosylhydroxylysine
Application clinique des marqueurs
osseux dans l’ostéoporose postménopausique





Au préalable, s’assurer qu’il n’existe pas de risque d’ostéoporose
secondaire
La mesure de la DMO constitue actuellement le meilleur élément de
diagnostic mais les marqueurs peuvent constituer des facteurs
complémentaires
Indépendamment de la DMO, l’élévation des marqueurs biochimiques
témoigne d’une augmentation du risque de fracture ce qui pourrait
s’expliquer par une détérioration de la microarchitecture de l’os
résultant de l’augmentation d’activité des ostéoclastes.
Aide à la décision thérapeutique (osteopénie et marqueurs de
destruction élevés)
suivi de l’efficacité et de l’observance des traitements par les
inhibiteurs de la résorption osseuse
Place de la densitométrie et des
marqueurs
DMO
MARQUEURS
Diagnostic de l’ostéoporose
oui
non
Prédiction de la perte osseuse
future
oui (imparfaitement) nécessité de
pratiquer 2 examens distants d’au
moins 2 ans
oui sur un dosage (mais
imparfaitement)
Evaluation du risque facturaire
oui (chaque diminution d’une DS
double le risque )
oui (d’une part en prédisant la
perte osseuse mais aussi
indépendamment de la DMO)
Evaluation de l’efficacité d’un
traitement
pas à court terme
oui après 3 à 6 mois de traitement
Dans quelles situations cliniques peuton recommander
l’ostéodensitométrie ?




Aucun rapport ne préconise le dépistage systématique
de l’ostéoporose sur la population générale
Dépistage ciblé sur les femmes ménopausées
présentant plusieurs facteurs de risque de fracture est
favorablement apprécié (57% d’avis favorables).
Le rapport coût/efficacité de ce type de dépistage n’a
pas été encore déterminé.
L’intérêt d’une mesure répétée de la DMO en cours de
traitement n’est pas démontré.
Dans quelles situations cliniques
peut-on recommander
l’ostéodensitométrie ?

Le rapport de l’ANAES propose de réaliser une mesure de la
DMO dans les cas ci-dessous :
–
–
–

présence d’éléments qui font suspecter une ostéoporose avérée
(antécédent de fracture, découverte radiologique d’un tassement
vertébral),
existence d’une maladie ou d’un traitement connu pour induire une
ostéoporose secondaire,
suivi des patients sous traitement anti-ostéoporotique. Le délai
minimum entre deux examens doit être précisé en fonction du type
d’affection sous-jacente et du type de traitement prescrit.
Le score de risque fracturaire pourrait guider la stratégie
thérapeutique
Stratégie diagnostique

L’ANAES, recommande pour la mesure de la DMO, d’utiliser la technique d’absorptiométrie
biphotonique aux rayons X (DXA) en retenant l’échelle de risque à 4 niveaux proposée par l’OMS

La mesure de la DMO doit être effectuée sur 2 sites : rachis lombaire et extrémité supérieure du
fémur ou, éventuellement, radius.

L’ANAES ne recommande pas la mesure densitométrique ni par scanner, ni par ultrasons et
confirme l’avis des experts sur l’inutilité des marqueurs du remodelage osseux pour le diagnostic
d’ostéoporose

Chez la femme ménopausée, l’ANAES préconise de réaliser une ostéodensitométrie lors de la
découverte radiologique d’une fracture vertébrale sans cause précisée, dans les antécédents de
fracture périphérique sans traumatisme majeur, lors d’antécédents de maladies qui provoquent
généralement une ostéoporose (hypogonadismes, hyperthyroïdie, hypercorticismes…)

D’autres facteurs de risques sont proposés pour la réalisation éventuelle d’une
ostéodensitométrie : fracture chez des parents au premier degré, indice de masse corporelle
inférieur à 19 kg/m², ménopause avant 40 ans, corticothérapie prolongée

Le dépistage de l’ostéoporose n’est pas utile quand un traitement hormonal substitutif adéquat est
institué, à condition que l’observance du traitement soit régulière et prolongée. Il peut cependant
s’avérer utile de vérifier l’efficacité du THS tous les 2 à 5 ans.
Fractures corps vertébraux


Gravité RR fracture incidente mult./4
Problème du diagnostic (variabilité interobservateur de 25%)
Fractures corps vertébraux





simple enfoncement d'un plateau
aspect biconcave de la vertèbre (« en diabolo »)
tassement cunéiforme antérieur (surtout au rachis
dorsal)
tassement en galette (surtout au rachis lombaire);
Dans certains cas l’IRM peut aider à confirmer le
caractère bénin du tassement.
Fractures par insuffisance osseuse




généralement pas radiologiquement
détectables au début
l’apparition d’une ostéocondensation en
bande des berges de la fissure attire
l’attention
Scintigraphie, hyperfixation localisée,intense,
précoce
IRM osseuse
Fracture des os périphériques


Pouteau-colles
Col du fémur
Stratégie

le dépistage systématique chez toutes les femmes
ménopausées par ostéodensitométrie n’est pas recommandé

il est nécessaire de définir d’autres facteurs de risque de
fracture dont certains ont été retenus par l’ANAES et d’autres
par divers organismes tels que la race blanche ou asiatique,
l’immobilisation prolongée ou l’inactivité physique, le faible
poids ou la perte de poids, l’hygiène de vie (tabac, alcool,
caféine) l’absence d’estrogénothérapie substitutive, les faibles
apports en calcium et vitamine D
Stratégie

Le dépistage de l’ostéoporose n’est pas utile quand un traitement hormonal
substitutif adéquat est institué, à condition que l’observance du traitement soit
régulière et prolongée. Il peut cependant s’avérer utile de vérifier l’efficacité du
THS tous les 2 à 5 ans

Chez les femmes où une ostéoporose a été dépistée et pour lesquelles un
traitement a été institué, il est utile de vérifier l’efficacité de ce traitement en
effectuant une ostéodensitométrie tous les 2 à 5 ans

L’ostéodensitométrie est recommandée après la prescription et le suivi pendant
au moins 3 mois d’une corticothérapie à des doses supérieures à 7,5mg/j

La mise en place du dépistage de l’ostéoporose chez l’homme nécessite des
études supplémentaires

Après 65 ans?
Conclusion


Le dépistage de l’ostéoporose par l’appréciation de la densité
minérale osseuse à l’aide de la densitométrie biphotonique aux
rayons X (DXA) est particulièrement recommandé chez la
femme, dès l’apparition de la ménopause, dans le cas où un
traitement hormonal substitutif serait contre-indiqué ou refusé
par la patiente et s’il existe des facteurs de risque majeurs
(antécédents de fracture, ménopause précoce, aménorrhée
secondaire prolongée, antécédents d’ostéoporose chez un
parent au premier degré, hypercorticisme ou corticothérapie
prolongée, indice de masse corporelle faible, hyperthyroïdie et
hyperparathyroïdie, etc.)
Chez la femme, la généralisation de ce dépistage après 65 ans,
reste à évaluer.
Ostéoporose




Problème de santé publique:
Cause de décès dans les suites d’une fracture
du col du fémur
Une femme sur 3 aura une fracture du col.
Perte d’autonomie
Ostéomalacie
Ostéomalacie



Anomalie qualitative de l’os.
Due à une carence en vitamine D.
Atteinte de l’os lamellaire diminution de
minéralisation du tissu cortico-spongieux
mature;
Ostéomalacie

Augmentation de la malléabilité osseuse :
-déformation des os longs, du pelvis, du rachis (aspect
biconcave des corps vertébraux).

Augmentation de la substance osteoïde non minéralisée :
-Radiotransparence.
-Epaississement de travées.
-Déminéralisation floue.
-Striation intra corticale des métacarpiens et phalanges.
-Stries de Looser-Milkman (bord axillaire de l’omoplate, côtes
,col fémoral, branches ilio et ischio-pubiennes)
Rachitisme
Rachitisme



Déficit en vitamine D entraînant :
-Un défaut d’absorption du calcium et du
phosphore.
-Un défaut de fixation sur la trame
protéique osseuse.
Régression des lésions sous vitaminothérapie
Rachitisme. Crâne




Ramollissement des os occipitaux et pariétaux.
Déformation du crâne avec saillie des bosses
frontales et aplatissement de la région occipitale.
Retard d’ossification et élargissement des sutures .
Retard de fermeture des fontanelles aux limites
floues.
Déminéralisation de la face et de l’étage antérieur de
la base du crâne.
Rachitisme. Thorax




Déformation en entonnoir.
Chapelet costal.
Aspect flou des corticales.
Troubles ventilatoires. Atélectasie.
Elargissement en palette des côtes.
Rachitisme. Les os longs


Touchés dans leur totalité. Poignet et genoux
+++.
Métaphyse:
-atteinte précoce
-ligne métaphysaire large et irrégulière
(aspect peigné, frangé)
-augmentation de hauteur du cartilage
de conjugaison
Elargissement en cupule des métaphyses
Aspect grignoté des métaphyses.
Rachitisme : les os longs


Epiphyse :
-Retard d’apparition du point d’ossification
épiphysaire.
-Augmentation de leur transparence avec
contours flous irréguliers.
Diaphyse :
-Aspect similaire à l’ostéomalacie.
-Incurvation tibiale et claviculaire.
Déformation en coxa vara.
Fractures de fatigue
Fractures de fatigue



Pas de notion de traumatisme
Déséquilibre entre la résistance mécanique
de l’os et les contraintes auxquelles il est
soumis
On distingue :
-les fractures liées à une contrainte
mécanique excessive
-les fractures par insuffisance osseuse
Fractures de fatigue



Douleur mécanique, d’apparition
progressive.
Biologie normale.
Radiographies , TDM:
-normales au début.
-J15, réaction périostée, fissure corticale,
densification de l’os trabéculaire.
-Si la sollicitation continue, réaction
périostée +++ lamellaire, spiculaire.
Fracture de contrainte : tibia droit.
IRM T1 et T2.
Fractures de fatigue. Localisations






Zones de plus forte contrainte mécanique.
2 et 3èmes métatarsiens
TARSE : calcanéum, scaphoïde (athlètes)
FEMUR : col et tête
PELVIS : sujet âgé (branches ilio et ischiopubiennes)
VERTEBRES : lyse isthmique
Isthmolyse L5 ghe.
Tumeurs osseuses
TUMEURS OSSEUSES



Tumeurs osseuses bénignes
Tumeurs osseuses malignes
Métastases osseuses
Caractères généraux





TO bénigne.
Croissance lente.
Bien limitée.
Pas de métastase.
Pas de bilan
d’extension.







TO maligne.
Croissance rapide.
Mal limitée, infiltrante.
Rupture corticale.
Extension aux parties
molles.
Métastases.
Bilan d’extension :
TDM/IRM.
Caractères généraux

Réaction de l’os voisin et du périoste, tendant à
circonscrire la tumeur (ostéogenèse)

Si tumeur à croissance rapide : réaction périostée
débordée. Rupture corticale et extension aux parties
molles

Si tumeur à croissance lente : lésion circonscrite.
Aspect soufflé
Bilan radiographique



Radiographies standard:
-Doit montrer la tumeur en entier
-Articulations sus et sous-jacentes
Tomodensitométrie :
-Parfois réalisé lorsque la scintigraphie fixe et les
radiographies sont normales
-Atteinte osseuse et extra-osseuse plus facile
-Biopsies dirigées
IRM :
-Bilan d’extension local, limites d’exérèse
-Recherche de Skip métastases
Tumeurs osseuses bénignes




Tumeurs ostéoformatrices.
Tumeurs cartilagineuses.
Tumeurs conjonctives.
Formations kystiques.
Tumeurs ostéoformatrices



Ostéome.
Ostéome ostéoïde.
Ostéoblastome.
Ostéome



Banal
Zone de condensation
Calvaria et sinus
Ostéome ostéoïde




Sujet jeune
Douleurs intenses localisées, nocturnes,
calmées par l’aspirine
Fémur, tibia, arc postérieur (scoliose
douloureuse)
Exérèse complète = guérison
Ostéome osteoïde
Osteome osteoïde : sag T2.
Ostéoblastome



Aspect semblable à celui de l’ostéome.
Taille>2cm.
Rachis++.
Ostéoblastome.
Tumeurs cartilagineuses.



Ostéochondrome ou exostose.
Chondrome.
Chondroblastome.
Ostéochondrome ou exostose






La plus fréquente des tumeurs bénignes.
Excroissance osseuse couverte d’une coiffe
cartilagineuse.
Parfois multiple (Ollier, Mafucci).
Peut dégénérer en sarcome (ceintures).
Coiffe parfois calcifiée.
Peut augmenter de volume chez l’enfant.
Exostose.
Chondrome




Découverte souvent fortuite
Mains, phalanges, pieds.
Ostéolyse régulière, bien limitée.
Petites calcifications centrales (pop-corn).
Chondrome fémur.
Chondrome du premier métacarpien.
Chondroblastome





Douleurs articulaires.
Atteinte épiphysaire des os longs.
Seule tumeur bénigne épiphysaire de
l’enfant.
Forme arrondie <6 cm.
Calcifications intra-tumorales.
Chondroblastome.
Tumeurs conjonctives






Fibrome non ossifiant.
Tumeur à cellules géantes.
Fibrome chondro-myxoïde.
Angiomes osseux.
Hémangiome vertébral.
Hémangiome du crâne et de la face.
Fibrome non ossifiant/cortical defect





Enfant et adolescent.
Asymptomatique.
Siège métaphysaire, prés du genou.
Lacune corticale polycyclique, bien limitée.
Disparaît spontanément souvent.
Fibrome non ossifiant.
Tumeur à cellules géantes




Adulte
Extrémité des os longs
Siège épiphysaire ou métaphyso-épiphysaire
Lacune soufflante excentrée, polylobée,
cloisonnée (nid d’abeille)
Tumeur à cellules géantes et fracture
Fibrome chondro-myxoïde.



Tumeur rare
Siège métaphysaire
Parfois volumineux
Angiomes osseux




Très fréquents au niveau du rachis et de la
calvaria
Aspect grillagé en TDM
Riche en graisse
Rares formes agressives
Formations kystiques


Kyste essentiel.
Kyste anévrismal.
Kyste essentiel





Cavité unique à paroi fine, parfois soufflante.
Rare après 30 ans.
Chez l’enfant, lésion bénigne la plus
fréquente du squelette périphérique.
Métaphyse supérieure (humérus, fémur,
tibia).
Fracture pathologique.
Kyste essentiel.
Kyste anévrismal




Métaphysaire, excentré, ostéolytique
Polylobé et multicloisonné
Cloisonnée, soufflant la corticale
Niveaux liquide-liquide au TDM
TDM
IRM
Tumeurs malignes primitives
Tumeurs osseuses malignes primitives





Tumeurs ostéoformatrices.
Tumeurs cartilagineuses.
Tumeurs conjonctives.
Sarcome d’Ewing.
Chordome.
Tumeurs ostéoformatrices.
Ostéosarcome




La plus fréquente des tumeurs osseuses
malignes primitives
10 à 30 ans
Peut compliquer une radiothérapie ou une
maladie de Paget
Métaphyse des os longs. 75%, prés du
genou
Tumeurs ostéoformatrices.
Ostéosarcome




3 formes:
-Ostéolytique
-Condensante
-Mixte
Formation destructrice rapide, extension aux parties
molles
Réaction périostée, spiculée ou lamellaire(Codman)
Métastases pulmonaires++, ganglionnaires,
métastatiques, parfois ossifiées
Sous périosté.
Eperon de Codman.
Localisations secondaires.
Tumeurs cartilagineuses.
Chondrosarcome




Primitif ou dégénérescence (chondrome,
exostose).
Après 30 ans.
Plutôt métaphysaire.
On distingue :
-Chondrosarcome central.
-Chondrosarcome juxta cortical.
Femme 58 ans.
Tumeurs conjonctives.
Fibrosarcome





Rare
20 à 60 ans
Métaphysaire, métaphyso-diaphysaire
Peut s’étendre à l’épiphyse
Fémur, tibia, humérus, pelvis
Sarcome d’Ewing





Sujet jeune 10 à 20 ans
Douleur locale, gonflement
Signes généraux : fièvre, amaigrissement
Avant 10 ans : os longs (diaphyse++,
métaphyso-diaphysaire)
Après 10 ans : os plats
Sarcome d’Ewing. Os longs




Ostéolyse ponctuée, vermoulue
Réaction périostée lamellaire en bulbe
d’oignon
Parfois corticale excavée et rompue.
Réaction périostée spiculée en poil de
brosse
Fracture pathologique
Appositions périostées lamellaires.
Skip métastases.
Sarcome d’Ewing. Os plats


Condensation souvent importante
Parfois tassement vertébral, pincement
discal
Chordome




Origine embryonnaire : notochorde
Sacrum, rachis, jonction sphéno-occipitale
(clivus)
Ostéolyse mal limitée
Calcifications intra ou péri tumorales
fréquentes
Tumeurs malignes secondaires
Métastases osseuses




Tumeurs osseuses les plus fréquentes
Cancers ostéophiles sein, rein, thyroïde,
prostate, poumon
Dépistage scintigraphique puis radiographies
ciblées
Radiographies souvent en retard
Métastases osseuses




Métastases ostéocondensantes : prostate.
Métastases ostéolytiques.
Métastases mixtes.
Métastases hypervasculaires (rein,
thyroïde…)
Myélome
Myélome




Hémopathie : prolifération dans la moelle
osseuse de cellules plasmocytaires sécrétant
une immunoglobuline monoclonale
Radiographies : lacunes à l’emporte pièce
(calvaria+++)
Ostéoporose, tassements vertébraux.
IRM = infiltration osseuse avec radiographies
normales