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Slide 1
Congrès du CNCF
Pr Michel KOMAJDA
Institut de cardiologie
CHU PITIE SALPETRIERE
Slide 2
Faut il effectuer un dépistage cardiologique
des enfants pratiquant des sports à risque?
Slide 3
Comment dépister une CMH
chez le sportif ?
Jeune sportif avec compétition envisagée
Examen clinique, histoire personnelle et familiale, ECG 12 dérivations
Normal
Anormal
Bilan complémentaire
Eligible pour la compétition
CAT selon bilan
Consensus Statement, European Society of Cardiology, EHJ 2005;26:516
Slide 4
Evaluation du sportif (1) Examen clinique
Symptômes :
Examen clinique :
Dyspnée (effort, post prandiale), palpitations, dlr thoraciques,
Syncope (évocateur lors effort ou décours)
Souffle systolique ++ (bord G sternum, mésosyst, fluctuant, et ↑ lors effort, Valsalva,
et post ES CMH)
Histoire familiale :
Cardiomyopathie avérée chez un apparenté
Notion de mort subite prématurée (< 50 ans), de greffe, de défibrillateur
Slide 5
Evaluation du sportif (2) Tracé ECG
HVG électrique (Sokolow, Cornell)
Ondes T négatives (latéral, inférieur, antérieur)
Onde Q de pseudonécrose (signe précoce chez le jeune, > 3 mm ou > 1/3R, > 40 ms)
Slide 6
Rechercher des ondes Q sur l’ECG
des sujets jeunes !
Ondes Q : parfois présentes
avant l’HVG en écho chez
les porteurs de mutation
92 porteurs de mutation;
dont 29 sans HVG
échographique
Parmi les 29 subjects: 27%
ont ondes Q anormales (> 3
mm) sur l’ECG
Konno et al. Eur Heart J 2004; 25:246
Slide 7
Impact du programme
de screening chez l’athlète en Italie
Etude en parallèle de 42 386 athlètes (12-35 ans) pdt 26 ans et comparaison à une
population de non athlètes sans screening
Incidence annuel de MS chez l’athlète: réduction de 89% entre les deux périodes
(3.6/100.000 pers/an vs 0.4/100.000 pers/an, p< 0.001); alors que le taux reste stable
chez les non athlètes
La majorité du gain obtenu (mortalité) est liée à la diminution des décès par
Cardiomyopathies.
Corrado et al., JAMA 2006;296:1593
Slide 8
Quelles activités physiques peut-on autoriser
chez un patient porteur de CMH?
Slide 9
Recommandations des sociétés savantes
Recommandations sur la participation au sport de compétition
chez les athlètes avec maladie cardiovasculaire,
Société
Européenne de Cardiologie (EHJ 2005;26:1422)
Société Américaine de Cardiologie (JACC 2005;45:1340)
Recommandations sur la pratique de sport récréationnel chez les
jeunes patients avec maladie cardiovasculaire,
Société
Américaine de Cardiologie (Circulation 2004;109:2807)
Société Européenne de Cardiologie (Eur J Cardiovasc Prev Rehab
2006;13:876)
Slide 10
Sports en compétition et CMH
26th Bethesda conference,
JACC 1994;24:845-899.
Composante
Dynamique faible (A)
Dynamique moyenne (B)
Dynamique forte (C)
Isométrique faible (I)
billard, bowling, cricket, curling,
golf, tir
base-ball, tennis de table, tennis
en double, volley-ball
badminton, ski de fond classique,
hockey sur gazon, course
d’orientation, marche, squash,
course de fond, football, tennis
(simple)
Isométrique moyenne (II)
tir a l’arc, course automobile,
plongeon, motocyclisme,
équitation
escrime, saut, patinage artistique,
football américain, rugby, course
de vitesse, natation synchronisée
baskett-ball, hockey sur glace, ski
de fond (pas du patineur), course
demi fond, natation, hand-ball
Isométrique forte (III)
luge, bob, gymnastique, judo,
karaté, voile, escalade, ski
nautique, haltérophilie, planche à
voile
body-building, ski de descente,
lutte
boxe, canoë-kayak, cyclisme,
décathlon, aviron, patinage de
vitesse
→ Sport de compétition :
• en présence de CMH (avérée) : aucun sport en compétition
• en présence de CMH avec faible niveau de risque rythmique : possible sport type IA
• en présence de mutation sans expression clinique: pas de compétition (Europe) /
compétition possible (USA)
ESC consensus document (EHJ 2005;26:1422) et Task ForceAHA/ACC (JACC 2005;45:1340)
Slide 11
Intensité élevée Recommandations chez patient avec CMH
Basket
Proscrire
Body Building
Proscrire
Hockey sur glace
Proscrire
Squash
Proscrire
Escalade
Proscrire
Course à pieds (sprint)
Proscrire
Ski
A évaluer
Football
Proscrire
Rugby
Proscrire
Tennis (simple)
Proscrire
Planche à voile
Proscrire
Intensité moyenne Recommandations chez patient avec CMH
Baseball
A évaluer
Vélo
Autoriser
Jogging
A évaluer
Surf
A évaluer
Voile
A évaluer
Natation
Autoriser
Vélo d’appartement
Autoriser
Haltérophilie
Proscrire
Randonnée soutenue
A évaluer
Tennis (double)
A évaluer
Randonnée tranquille
Autoriser
Intensité faible Recommandations chez patient avec CMH
Bowling
Autoriser
Golf
Autoriser
Equitation
A évaluer
Plongée sous-marine
Proscrire
Patinage
Autoriser
Nage avec masque
Autoriser
Marche rapide
Autoriser
Quel sport de loisir
autoriser chez le patient
CMH ?
Adapté des recommendations de la
Société Américaine de Cardiologie
(AHA scientific statement)
Circulation 2004;109:2807
Fiche disponible sur le site du centre national de référence:
www.cardiogen.aphp.fr
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Facteurs pronostiques de la CMH?
Slide 13
Les 5 facteurs prédictifs majeurs de MS
Syncope (surtout inexpliquée, chez l’enfant, à l’effort)
Tachycardie ventriculaire non soutenue (Holter-ECG)
(surtout chez l’adulte < 30 ans)
Réponse anormale de la PA à l’effort (DPAS < 20-25 mmHg;
surtout avant 50 ans)
Antécédents familiaux de mort subite (2 cas et plus)
HVG marquée (> 30 mm)
Terrain génétique : gène/mutation “maligne”
ACC/ESC clinical expert consensus document. Eur Heart J 2003;24:1965
Slide 14
Autres facteurs de mort subite
Age jeune lors du diagnostic ?
Ischémie myocardique ?
Fibrillation auriculaire ?
Gradient intra VG ?
Arythmie ventriculaire induite (SVP) ?
ECG endocavitaire fragmenté ?
Pont myocardique ?
Désynchronisation intraVG ?
Slide 15
Facteurs prédictifs majeurs
Analyse de 630 patients
Suivi pdt 59 mois
Augmentation du risque :
RR = 2,07 (1,48 à 2,79)
pour chacun des facteurs de
risque
97% 93% 87% 75%
survie à
5 ans
100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
0
Elliott et al. Lancet 2001;357:420
1
2
Nombre de FDR
3
Slide 16
Influence du gène sous jacent
Troponin T
Cardiac C protein
Bêta myosin heavy chain
Watkins H et al. NEJM 1995;332:1058
→ Aide à la stratification du pronostic (mieux identifier les patients à haut risque)
Slide 17
Place et résultats de l’alcoolisation septale
Slide 18
- Patiente de 74 ans, dyspnée d’effort stade IV NYHA et malaises lipothymiques d’effort.
- SIV 24 mm, gradient max 95 mmHg en échographie-doppler.
- Une injection d’éthanol a été réalisée dans la première artère septale après test d’occlusion du ballonnet et
injection de produit de contraste intracoronaire pour vérifier le territoire de l’artère cible.
- Le gradient de pression pic à pic est immédiatement passé de 81 mmHg à 19 mmHg
Hôpital Pitié-Salpêtrière
Slide 19
Réduction du gradient intraVG
après procédure (2 semaines)
45
140
40
Mm Hg
30
44±38
P<0.001
25
20
Mm Hg
120
35
P<0.001
100
80
125±48
60
15
40
10
5±6
5
0
Before TASH
After TASH
Mean rest gradient
17±14
20
0
Before TASH
After TASH
Mean post ESV gradient
Gietzen et al. Eur Heart J 1999; 20:1342-1354
Slide 20
Revue sur l’ablation par alcoolisation
42 études, 2959 patients (53 ans), suivi 12,7 mois
Ethanol (3 ml) injecté dans 1,2 septales; CPK 964 U
Persistance amélioration gradient:
pré 65 mmHg → 16 mmHg à 12 mois (spontané)
Diminution épaisseur septale: pré 20,9 mm → 13,9 mm
Amélioration NYHA: pré 2,9 → 1,2 (FU)
Amélioration durée exercice: pré 325 sec → 437 sec
Mortalité à 30 jours: 1,5%; puis tardive: 0,5%
Pace maker: 10,5%;
nouvelle alcoolisation: 7%; chirurgie myectomie: 1,9%
Alam et al., J Int Cardiol 2006;19:319-327
Slide 21
Meta-analyse alcoolisation vs myectomie
-
-
-
-
-
5 études:183 pts: alccolisation vs 168 myectomie
Patients symptomatiques (NYHA II-IV) avec gradient basal
# 80 mm Hg.
Gradient basal post procédure<20 mmHg mais réduction
plus importante après chirurgie.
Amélioration comparable sur les symptômes.
Plus de PM dans le groupe alccolisation (18.4 % vs 3.3 %).
Mortalité hospitalière: 3/183 vs 1/168.
Répétition alccolisation: 10/183=5.5%.
Alam, Eur Heart J 2009
Slide 22
Bloc auriculo-ventriculaire
après procédure d’alcoolisation
Pace-maker implanté
dans 15-25% des cas
selon études
% of patients
70
60
50
40
64
30
40
20
10
17
14
A t 2 W e ek s
A t 7 M onths
0
D u ring
A t 48 H ours
i n j e c t io n
Gietzen et al. Eur Heart J 1999; 20:1342-1354
Slide 23
Faut il traiter une CMH asymptomatique?
Slide 24
Le patient asymptomatique
et sans facteur de risque de mort subite
(4)
Traitement médicamenteux : pas de nécessité habituellement
Restriction de l’activité sportive
médico-légale (compétition)
à moduler selon patient
Prévention de l’endocardite
si obstruction (ou dans tous les cas)
Slide 25
Traitement préventif de la mort subite
Restriction de l’activité physique
sport, profession à risque
Traitement médicamenteux :
bêta-bloquant, verapamil, AA classe I : inefficaces
effet controversé de l’amiodarone
bon résultat : McKenna 1985
proarythmogène : Fananapazir 1991
Défibrillateur automatique implantable
Slide 26
DAI dans la CMH :
Jusqu’ou abaisser le seuil des indications
en prévention I ?
Effets
secondaires
Bénéfice
Coût et santé publique
Slide 27
Prévention de la mort subite et DAI
Défibrillateur si risque élevé :
Prévention II: après FV ou TVs (indication classe I)
Prévention I: si 2 FDR et plus (indication classe IIa)
D’après ACC/ESC clinical expert consensus on HCM. EHJ 2003;24:1965-19913
et Update of the ESC guidelines on Sudden cardiac death EHJ 2003;24:13-15
Défibrillateur si risque élevé :
Prévention II: après FV ou TVs (indication classe I)
Prévention I: si 1 FDR et plus (indication classe IIa)
D’après ACC/AHA/ESC Guidelines. Eur Heart J, 2006;27:2099
Et ACC/AHA/HRS Guidelines. JACC 2008;51:e1
Slide 28
Analyse rétrospective de 50 patients CMH appareillés d’un DAI en prévention
primaire (28) ou secondaire (22) (HEGP + Lariboisière + Pitié-Salpêtrière)
Suivi moyen 45,9 ± 29 mois
Décès : 4 pts, soit 8% (1 IC, 1pneumopathie post ACR, 2 d’étiologie indéterminée)
Thérapie appropriée : 17 pts
3,6 % par an en prévention primaire
5,2 % par an en prévention secondaire
Nombre d’évènements : 62 (16 ATP/46 CEI)
- 3,6 interventions appropriées/patient
- 2,7 chocs/patient
X. Waintraub, ESC congress
Slide 29
Pourquoi une indication IIa pour 1 FDR ?
Chocs appropriés chez 309 pts en prévention I selon les FDR
1 FDR : 3,83% par an (2.27 - 6.05)
2 FDR : 2,65% par an (1.32 – 4.75)
3 FDR : 4,82% par an (2.31 – 8.86)
Un taux de choc approprié similaire
qlq soit le nbre de FDR !
Maron BJ et al., JAMA 2007;298(4):405
Slide 30
1 seul FDR = un bénéfice modeste
Augmentation du risque : RR = 2,07 (1,48 à 2,79)
pour chacun des facteur de risque parmi les 4 M.
Soit MS ~2% par an
Elliott et al. Lancet 2001;357:420
Et aucune étude randomisée du DAI !
Slide 31
Plan « Maladies rares » du Ministère de la Santé
Désignation de Centres de référence (2005-2009)
et de Centres de Compétence (désignation en 2008)
www.cardiogen.aphp.fr
Coordonnateur du Centre: Ph. Charron
Réseau inter CHU, AP-HP
CHU Pitié-Salpêtrière (R. Frank, M. Komajda)
CHU Lariboisière ( I. Denjoy, A. Leenhardt)
CHU A. Paré (O. Dubourg)
CHU HEGP (JY. Le Heuzey, M. Desnos)
CHU R. Debré (JM. Lupoglazoff)
CHU Necker (D. Bonnet, D. Sidi)
Congrès du CNCF
Pr Michel KOMAJDA
Institut de cardiologie
CHU PITIE SALPETRIERE
Slide 2
Faut il effectuer un dépistage cardiologique
des enfants pratiquant des sports à risque?
Slide 3
Comment dépister une CMH
chez le sportif ?
Jeune sportif avec compétition envisagée
Examen clinique, histoire personnelle et familiale, ECG 12 dérivations
Normal
Anormal
Bilan complémentaire
Eligible pour la compétition
CAT selon bilan
Consensus Statement, European Society of Cardiology, EHJ 2005;26:516
Slide 4
Evaluation du sportif (1) Examen clinique
Symptômes :
Examen clinique :
Dyspnée (effort, post prandiale), palpitations, dlr thoraciques,
Syncope (évocateur lors effort ou décours)
Souffle systolique ++ (bord G sternum, mésosyst, fluctuant, et ↑ lors effort, Valsalva,
et post ES CMH)
Histoire familiale :
Cardiomyopathie avérée chez un apparenté
Notion de mort subite prématurée (< 50 ans), de greffe, de défibrillateur
Slide 5
Evaluation du sportif (2) Tracé ECG
HVG électrique (Sokolow, Cornell)
Ondes T négatives (latéral, inférieur, antérieur)
Onde Q de pseudonécrose (signe précoce chez le jeune, > 3 mm ou > 1/3R, > 40 ms)
Slide 6
Rechercher des ondes Q sur l’ECG
des sujets jeunes !
Ondes Q : parfois présentes
avant l’HVG en écho chez
les porteurs de mutation
92 porteurs de mutation;
dont 29 sans HVG
échographique
Parmi les 29 subjects: 27%
ont ondes Q anormales (> 3
mm) sur l’ECG
Konno et al. Eur Heart J 2004; 25:246
Slide 7
Impact du programme
de screening chez l’athlète en Italie
Etude en parallèle de 42 386 athlètes (12-35 ans) pdt 26 ans et comparaison à une
population de non athlètes sans screening
Incidence annuel de MS chez l’athlète: réduction de 89% entre les deux périodes
(3.6/100.000 pers/an vs 0.4/100.000 pers/an, p< 0.001); alors que le taux reste stable
chez les non athlètes
La majorité du gain obtenu (mortalité) est liée à la diminution des décès par
Cardiomyopathies.
Corrado et al., JAMA 2006;296:1593
Slide 8
Quelles activités physiques peut-on autoriser
chez un patient porteur de CMH?
Slide 9
Recommandations des sociétés savantes
Recommandations sur la participation au sport de compétition
chez les athlètes avec maladie cardiovasculaire,
Société
Européenne de Cardiologie (EHJ 2005;26:1422)
Société Américaine de Cardiologie (JACC 2005;45:1340)
Recommandations sur la pratique de sport récréationnel chez les
jeunes patients avec maladie cardiovasculaire,
Société
Américaine de Cardiologie (Circulation 2004;109:2807)
Société Européenne de Cardiologie (Eur J Cardiovasc Prev Rehab
2006;13:876)
Slide 10
Sports en compétition et CMH
26th Bethesda conference,
JACC 1994;24:845-899.
Composante
Dynamique faible (A)
Dynamique moyenne (B)
Dynamique forte (C)
Isométrique faible (I)
billard, bowling, cricket, curling,
golf, tir
base-ball, tennis de table, tennis
en double, volley-ball
badminton, ski de fond classique,
hockey sur gazon, course
d’orientation, marche, squash,
course de fond, football, tennis
(simple)
Isométrique moyenne (II)
tir a l’arc, course automobile,
plongeon, motocyclisme,
équitation
escrime, saut, patinage artistique,
football américain, rugby, course
de vitesse, natation synchronisée
baskett-ball, hockey sur glace, ski
de fond (pas du patineur), course
demi fond, natation, hand-ball
Isométrique forte (III)
luge, bob, gymnastique, judo,
karaté, voile, escalade, ski
nautique, haltérophilie, planche à
voile
body-building, ski de descente,
lutte
boxe, canoë-kayak, cyclisme,
décathlon, aviron, patinage de
vitesse
→ Sport de compétition :
• en présence de CMH (avérée) : aucun sport en compétition
• en présence de CMH avec faible niveau de risque rythmique : possible sport type IA
• en présence de mutation sans expression clinique: pas de compétition (Europe) /
compétition possible (USA)
ESC consensus document (EHJ 2005;26:1422) et Task ForceAHA/ACC (JACC 2005;45:1340)
Slide 11
Intensité élevée Recommandations chez patient avec CMH
Basket
Proscrire
Body Building
Proscrire
Hockey sur glace
Proscrire
Squash
Proscrire
Escalade
Proscrire
Course à pieds (sprint)
Proscrire
Ski
A évaluer
Football
Proscrire
Rugby
Proscrire
Tennis (simple)
Proscrire
Planche à voile
Proscrire
Intensité moyenne Recommandations chez patient avec CMH
Baseball
A évaluer
Vélo
Autoriser
Jogging
A évaluer
Surf
A évaluer
Voile
A évaluer
Natation
Autoriser
Vélo d’appartement
Autoriser
Haltérophilie
Proscrire
Randonnée soutenue
A évaluer
Tennis (double)
A évaluer
Randonnée tranquille
Autoriser
Intensité faible Recommandations chez patient avec CMH
Bowling
Autoriser
Golf
Autoriser
Equitation
A évaluer
Plongée sous-marine
Proscrire
Patinage
Autoriser
Nage avec masque
Autoriser
Marche rapide
Autoriser
Quel sport de loisir
autoriser chez le patient
CMH ?
Adapté des recommendations de la
Société Américaine de Cardiologie
(AHA scientific statement)
Circulation 2004;109:2807
Fiche disponible sur le site du centre national de référence:
www.cardiogen.aphp.fr
Slide 12
Facteurs pronostiques de la CMH?
Slide 13
Les 5 facteurs prédictifs majeurs de MS
Syncope (surtout inexpliquée, chez l’enfant, à l’effort)
Tachycardie ventriculaire non soutenue (Holter-ECG)
(surtout chez l’adulte < 30 ans)
Réponse anormale de la PA à l’effort (DPAS < 20-25 mmHg;
surtout avant 50 ans)
Antécédents familiaux de mort subite (2 cas et plus)
HVG marquée (> 30 mm)
Terrain génétique : gène/mutation “maligne”
ACC/ESC clinical expert consensus document. Eur Heart J 2003;24:1965
Slide 14
Autres facteurs de mort subite
Age jeune lors du diagnostic ?
Ischémie myocardique ?
Fibrillation auriculaire ?
Gradient intra VG ?
Arythmie ventriculaire induite (SVP) ?
ECG endocavitaire fragmenté ?
Pont myocardique ?
Désynchronisation intraVG ?
Slide 15
Facteurs prédictifs majeurs
Analyse de 630 patients
Suivi pdt 59 mois
Augmentation du risque :
RR = 2,07 (1,48 à 2,79)
pour chacun des facteurs de
risque
97% 93% 87% 75%
survie à
5 ans
100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
0
Elliott et al. Lancet 2001;357:420
1
2
Nombre de FDR
3
Slide 16
Influence du gène sous jacent
Troponin T
Cardiac C protein
Bêta myosin heavy chain
Watkins H et al. NEJM 1995;332:1058
→ Aide à la stratification du pronostic (mieux identifier les patients à haut risque)
Slide 17
Place et résultats de l’alcoolisation septale
Slide 18
- Patiente de 74 ans, dyspnée d’effort stade IV NYHA et malaises lipothymiques d’effort.
- SIV 24 mm, gradient max 95 mmHg en échographie-doppler.
- Une injection d’éthanol a été réalisée dans la première artère septale après test d’occlusion du ballonnet et
injection de produit de contraste intracoronaire pour vérifier le territoire de l’artère cible.
- Le gradient de pression pic à pic est immédiatement passé de 81 mmHg à 19 mmHg
Hôpital Pitié-Salpêtrière
Slide 19
Réduction du gradient intraVG
après procédure (2 semaines)
45
140
40
Mm Hg
30
44±38
P<0.001
25
20
Mm Hg
120
35
P<0.001
100
80
125±48
60
15
40
10
5±6
5
0
Before TASH
After TASH
Mean rest gradient
17±14
20
0
Before TASH
After TASH
Mean post ESV gradient
Gietzen et al. Eur Heart J 1999; 20:1342-1354
Slide 20
Revue sur l’ablation par alcoolisation
42 études, 2959 patients (53 ans), suivi 12,7 mois
Ethanol (3 ml) injecté dans 1,2 septales; CPK 964 U
Persistance amélioration gradient:
pré 65 mmHg → 16 mmHg à 12 mois (spontané)
Diminution épaisseur septale: pré 20,9 mm → 13,9 mm
Amélioration NYHA: pré 2,9 → 1,2 (FU)
Amélioration durée exercice: pré 325 sec → 437 sec
Mortalité à 30 jours: 1,5%; puis tardive: 0,5%
Pace maker: 10,5%;
nouvelle alcoolisation: 7%; chirurgie myectomie: 1,9%
Alam et al., J Int Cardiol 2006;19:319-327
Slide 21
Meta-analyse alcoolisation vs myectomie
-
-
-
-
-
5 études:183 pts: alccolisation vs 168 myectomie
Patients symptomatiques (NYHA II-IV) avec gradient basal
# 80 mm Hg.
Gradient basal post procédure<20 mmHg mais réduction
plus importante après chirurgie.
Amélioration comparable sur les symptômes.
Plus de PM dans le groupe alccolisation (18.4 % vs 3.3 %).
Mortalité hospitalière: 3/183 vs 1/168.
Répétition alccolisation: 10/183=5.5%.
Alam, Eur Heart J 2009
Slide 22
Bloc auriculo-ventriculaire
après procédure d’alcoolisation
Pace-maker implanté
dans 15-25% des cas
selon études
% of patients
70
60
50
40
64
30
40
20
10
17
14
A t 2 W e ek s
A t 7 M onths
0
D u ring
A t 48 H ours
i n j e c t io n
Gietzen et al. Eur Heart J 1999; 20:1342-1354
Slide 23
Faut il traiter une CMH asymptomatique?
Slide 24
Le patient asymptomatique
et sans facteur de risque de mort subite
(4)
Traitement médicamenteux : pas de nécessité habituellement
Restriction de l’activité sportive
médico-légale (compétition)
à moduler selon patient
Prévention de l’endocardite
si obstruction (ou dans tous les cas)
Slide 25
Traitement préventif de la mort subite
Restriction de l’activité physique
sport, profession à risque
Traitement médicamenteux :
bêta-bloquant, verapamil, AA classe I : inefficaces
effet controversé de l’amiodarone
bon résultat : McKenna 1985
proarythmogène : Fananapazir 1991
Défibrillateur automatique implantable
Slide 26
DAI dans la CMH :
Jusqu’ou abaisser le seuil des indications
en prévention I ?
Effets
secondaires
Bénéfice
Coût et santé publique
Slide 27
Prévention de la mort subite et DAI
Défibrillateur si risque élevé :
Prévention II: après FV ou TVs (indication classe I)
Prévention I: si 2 FDR et plus (indication classe IIa)
D’après ACC/ESC clinical expert consensus on HCM. EHJ 2003;24:1965-19913
et Update of the ESC guidelines on Sudden cardiac death EHJ 2003;24:13-15
Défibrillateur si risque élevé :
Prévention II: après FV ou TVs (indication classe I)
Prévention I: si 1 FDR et plus (indication classe IIa)
D’après ACC/AHA/ESC Guidelines. Eur Heart J, 2006;27:2099
Et ACC/AHA/HRS Guidelines. JACC 2008;51:e1
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Analyse rétrospective de 50 patients CMH appareillés d’un DAI en prévention
primaire (28) ou secondaire (22) (HEGP + Lariboisière + Pitié-Salpêtrière)
Suivi moyen 45,9 ± 29 mois
Décès : 4 pts, soit 8% (1 IC, 1pneumopathie post ACR, 2 d’étiologie indéterminée)
Thérapie appropriée : 17 pts
3,6 % par an en prévention primaire
5,2 % par an en prévention secondaire
Nombre d’évènements : 62 (16 ATP/46 CEI)
- 3,6 interventions appropriées/patient
- 2,7 chocs/patient
X. Waintraub, ESC congress
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Pourquoi une indication IIa pour 1 FDR ?
Chocs appropriés chez 309 pts en prévention I selon les FDR
1 FDR : 3,83% par an (2.27 - 6.05)
2 FDR : 2,65% par an (1.32 – 4.75)
3 FDR : 4,82% par an (2.31 – 8.86)
Un taux de choc approprié similaire
qlq soit le nbre de FDR !
Maron BJ et al., JAMA 2007;298(4):405
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1 seul FDR = un bénéfice modeste
Augmentation du risque : RR = 2,07 (1,48 à 2,79)
pour chacun des facteur de risque parmi les 4 M.
Soit MS ~2% par an
Elliott et al. Lancet 2001;357:420
Et aucune étude randomisée du DAI !
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Plan « Maladies rares » du Ministère de la Santé
Désignation de Centres de référence (2005-2009)
et de Centres de Compétence (désignation en 2008)
www.cardiogen.aphp.fr
Coordonnateur du Centre: Ph. Charron
Réseau inter CHU, AP-HP
CHU Pitié-Salpêtrière (R. Frank, M. Komajda)
CHU Lariboisière ( I. Denjoy, A. Leenhardt)
CHU A. Paré (O. Dubourg)
CHU HEGP (JY. Le Heuzey, M. Desnos)
CHU R. Debré (JM. Lupoglazoff)
CHU Necker (D. Bonnet, D. Sidi)