Les lois économiques sont ils des lois naturelles ou des

Download Report

Transcript Les lois économiques sont ils des lois naturelles ou des

Slide 1

Les lois économiques sont ils des lois
naturelles ou des lois historiques ?
Exposé présenté par :
Nidhal Akermi
Imen Mallek
Année universitaire : 2010-2011


Slide 2

Plan
1. Définir « loi économique »
2. Les lois économique selon Adam Smith
3.
4.
5.
6. conclusion

2

selon Marx
Selon Keynes
Selon Schumpeter


Slide 3

Toute connaissance scientifique vise à
énoncer des lois
Selon Montesquieu " les lois sont
des rapports nécessaires qui
dérivent de la nature des choses ".
les lois économiques sont les
résultats d’une activité de déduction
logique à partir de postulats dont la
validité repose sur l’évidence
empirique ou sur l’introspection.
3

Source : Alain Beitone, ya t-il des lois en économie ?, 2008. P 1-8.


Slide 4

la Loi de Gresham

4

la Loi de l’Utilité
marginale
décroissante

la Loi de Say

la Loi des
Rendements
décroissants

la Loi de l’Offre et
de la Demande


Slide 5

Il existe en économie :
Des lois
naturelles
?

Des lois
historiques ?
5


Slide 6

Adam Smith (1723-1790)
Nationalité : anglaise
École de pensée : libéral
Les idées clés d’Adam Smith sont

6

Le
libéralisme

Le
naturalisme

L’optimisme

L’individualisme


Slide 7

Smith concevaient les lois économiques à
l’image des lois de la nature.
 Selon Smith et ses disciplines, les lois économiques (par

exemple la loi de l’offre et de la demande) ne sont pas liés au
contexte historique.
« Cette division du travail, d'ou proviennent tant d'avantages... C'est la
conséquence nécessaire quoique très lente et graduelle, d'une certaine propension
de la nature qui n'a point en vue une utilité aussi considérable... » A. Smith,
1776.
 pour Smith, il ya un comportement naturel de l'homme qui le

7

pousse à chercher à améliorer son sort, c'est-à-dire qu'il y a
chez lui une tendance fondamentalement égoïste, mais de cet
égoïsme naturel va ressortir l'harmonie collective.


Slide 8

Pour Smith il, existe des lois naturelles
régissant l'économie, la société et
l'univers (la main invisible), lois
auxquelles on ne peut ni ne on ne doit
s'opposer : c'est ce qui justifie le
libéralisme (laisser-faire, laisser-passer)

Chez Smith, l'économie de
marché et le capitalisme sont
donc naturels

8

Source :http://books.google.com/books


Slide 9

Karl Marx (1818-1883)
 Philosophe, politique, écono-

miste et révolutionnaire
allemand, cofondateur avec
Friedrich Engels du socialisme
scientifique et, à ce titre,
initiateur du mouvement
ouvrier
international.
Il
demeure l'un des penseurs qui
a le plus fortement marqué le
XXe siècle de son empreinte.
9


Slide 10

 la contestation de toute " naturalisation " des

comportements économiques.
 Pour Marx, les économistes classiques qui ont fait
œuvre scientifique (Ricardo en particulier) ont
commis l’erreur de considérer que les résultats de
leurs analyses économiques exprimaient la nature
de l’homme, alors qu’il n’exprimaient que la
nature du mode de production capitaliste.
 Pour Marx, il est possible (et nécessaire) de
formuler des lois économiques mais ses lois sont
relatives à un mode de production particulier.
chaque période historique a ses propres lois
10


Slide 11

 les

«lois économiques» énoncées par Marx
possèdent deux caractéristiques remarquables:
d’une part, ce sont des lois nécessaires , déduites du
mécanisme fondamental de la production, et non
pas de simples modèles des variations des
grandeurs économiques définies au niveau de la
circulation des marchandises et des capitaux;
d’autre part, ce sont des lois tendancielles , dont les
effets sont contrecarrés par suite des rapports de
production mêmes dont elles dérivent, et qui
conduisent ainsi à des contradictions.

11

Source : http://www.cec-chavanne.net/Members/tfischer/os4ec/documents-divers/histoire-de-lapensee-economique/Karl%20MARX.pdf


Slide 12

Elles dépendent dans leur
réalisation, du développement
historique et de l’accumulation
capitaliste

12

Source : http://www.membres.multimania.fr/fgaquiere/eco2/Karl%20MARX.doc


Slide 13

John Maynard Keynes (1883-1946)
 Un économiste britannique né

à Cambridge
 Son livre clef : "Théorie
générale de l'emploi, de
l'intérêt et de la monnaie"
(1936).
 Considéré comme l'un des
plus influents théoriciens de
l'économie du XXe siècle.
13


Slide 14

Sa pensée économique
• Une approche macro-économique : les lois
économiques d'une économie sont fort différentes
de celles qui gouvernent le comportement des
individus
• Une situation durable de sous-emploi peut
exister : Cet équilibre est particulièrement
insatisfaisant sur le plan social.

• Nécessité d'une intervention de l'Etat
14


Slide 15

 On trouve chez Keynes, une approche comparable à propos

de la loi psychologique fondamentale. Lorsque qu’il veut
justifier cette loi (selon laquelle la propension à consommer
diminue lorsque le revenu augmente), il invoque à la fois la
nature humaine (argument aprioriste) et l’expérience
(argument empiriste).

 Il à donner aux lois économiques une formalisation

mathématique.
15


Slide 16

Schumpeter (1883-1950)
 Un autrichien
 Ecole de pensée : hétérodoxe
 l'un des économistes les plus

connus du XXe siècle pour
ses théories sur :
- les fluctuations économiques;
- la destruction créatrice ;
- l'innovation.

16


Slide 17

 L'économiste qu'il admirait le plus Léon Walras, mais

son analyse dépasse largement le cadre néoclassique. Il
fut également fortement influencé par les écrits du
sociologue allemand Max Weber. Et, s'il a partagé
certaines conclusions avec Karl Marx, son analyse était
très éloignée du marxisme.

 Il estime que le fondement et le ressort de la

dynamique de l'économie sont l'innovation et le
progrès technique. L'histoire du capitalisme est une
mue permanente. La technologie évolue, se transforme
poussant des pans entiers de l'activité économique à
s'étioler puis à disparaître après avoir été dominants.
Le changement est structurel avant d'être quantitatif.

17

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Schumpeter


Slide 18

Schumpeter VS Marx et Keynes
 Dans son œuvre Capitalisme, socialisme et démocratie, Schumpeter

semble rejoindre la conclusion de Karl Marx sur l'inévitabilité de
l'effondrement du capitalisme. Schumpeter reste néanmoins
convaincu des bienfaits du capitalisme et il regrette ca fin
inévitable.
 Schumpeter estime que Marx et Keynes se rejoignent en ce que
leurs théories expliquent que le capitalisme peut s'effondrer selon
des causes qui sont endogènes, caractère commun qui permet
d'offrir une justification rationnelle à l'anticapitalisme.
 Schumpeter rejette le matérialisme historique, pour lui la
structure économique ne détermine pas entièrement la société et
il ne pense pas que la viabilité du capitalisme soit intrinsèquement
menacée par exemple par une baisse tendancielle du taux de profit
 Par-contre, pour Schumpeter comme pour Marx, le succès du
18
capitalisme conduit inévitablement à la concentration du capital.


Slide 19

 Selon

Schumpeter, la science économique se
caractérise par la maîtrise, dans le domaine
économique, de l'histoire, de la statistique et de la
théorie.

« Il serait illusoire, d'espérer que l'on comprendra quoi que ce soit
aux phénomènes économiques [...] sans maîtriser suffisamment les
données historiques. Il est de fait que les erreurs fondamentales qu'on
commet aujourd'hui en analyse économique sont plus souvent dues à
un manque d'expérience historique qu'à toute autre lacune dans la
formation des économistes. » Schumpeter, 1954.

19

Source : Histoire de l’analyse économique T2 l’age classique, Editions Gallimard, 2004, P1-8


Slide 20

conclusion
La réflexion sur le concept de " loi " en économie

présente un grand intérêt. Il faut souligner qu’au
cours de l’histoire de l’analyse économique, les
débats autour de ce concept ont été très fréquents.
La science économique, soutenaient certains, ne
peut pas formuler de loi parce qu’elle est une
science sociale et non naturelle. D’autres affirmaient
au contraire la nécessité de formuler des lois
conformes à la nature des hommes et des
phénomènes économiques.
Source: M. Blaug, La méthodologie économique, Economica, 1982, p 136.

20


Slide 21

Merci pour votre attention
21